Panathlon Family Games
Lausanne, les 17 et 18 mai 2025
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Dans ce texte, je vais vous parler des Panathlon Family Games.
Tout d'abord, qu'est-ce que c'est ? C'est une animation organisée par la ville de Lausanne, qui permet aux enfants et aux adultes de découvrir de nouveaux sports en s'amusant. Les clubs choisissent d'y participer ou non, et la journée est lancée !
Voici mon expérience des panathlons family games en tant que bénévole :
Je me suis levée à 6h50 le samedi pour venir m'entraîner avec mes coéquipières à 8h. Une fois l'entraînement terminé, nous nous sommes préparées, et certaines d'entre nous sont restées pour aider. Nous avons aussi reçu un t-shirt violet qui signalait qu'on était bénévoles. C'était assez tranquille le matin après l'entraînement : il y avait des groupes toutes les 15 minutes, donc on se relayait et on avait une pause de 15 minutes à chaque fois.
Parfois, il fallait plutôt rester sur les pontons pour faire embarquer les personnes, leur donner un maximum de conseils, et puis les faire rentrer ! Dans ce cas-là, il n'y avait pas de pause, mais c'était très sympa de voir et de discuter avec de nouvelles personnes qui ont aimé l'aviron. J'étais très satisfaite de voir que les plus jeunes étaient très motivés et à l'écoute.
À midi, nous avons eu une pause de deux heures pendant laquelle nous avons mangé de très bonnes pizzas. C'était cool de revoir d'anciens coéquipiers et d'anciennes coéquipières venus pour donner un coup de main. L'après-midi s'est déroulée assez tranquillement et avec fluidité, même si ça devenait fatigant de mettre les bateaux à l'eau et de les sortir.
La journée s'est terminée à 17h35, et avec quelques amis, nous sommes allés manger une gaufre. Ensuite, nous sommes rentrés chez nous.
Le dimanche matin, je me suis réveillée à 7h40 pour être au club à 8h30. Nous avons installé le matériel, rafistolé ce qui avait besoin de l'être, puis nos entraîneurs, Arnaud et Fred, nous ont briefés sur la journée. Ils nous ont prévenus qu'il n'y aurait pas de pauses entre les groupes et qu'il faudrait beaucoup de monde sur les pontons pour assurer le bon déroulement des sorties sur l'eau.
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C'était très intense, et nous n'avons pas eu de pause à midi. Heureusement, vers 13h30, des renforts sont arrivés ! Grâce à eux, nous avons pu manger à tour de rôle et nous reposer un peu. Plus la journée avançait, plus de nouveaux bénévoles arrivaient ! Ça tombait à pic, car le monde commençait à affluer de plus en plus au club, et la queue s'allongeait.
Même dans ces moments-là, j'étais contente de pouvoir faire découvrir l'aviron à de nouvelles personnes et de pouvoir discuter et rigoler avec mes amis. C'était très dur de garder le rythme et de continuer à tout faire, mais nous y sommes arrivés !
Au final, la journée s'est terminée à 17h20. Nous avons appris par la suite que nous avions battu le record de l'année passée en accueillant 412 personnes le dimanche, ce qui donne un peu plus de 500 personnes sur le week-end.
C'était vraiment un week-end chargé, mais ça en valait la peine pour voir de nouvelles têtes au club ! En espérant qu'on reverra plein de personnes s'entraîner avec nous, voici mon week-end des Panathlons family games.
Tracy |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 10 mai 2025
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Ce samedi 10 mai nous sommes partis à Schmerikon pour participer à la deuxième régate de la saison. Le premier bus conduit par Fred est parti vers 5:55 (ce qui m'a valu un réveil un peu difficile). Le deuxième bus quant à lui a fait un petit arrêt sur la bande d'arrêt d'urgence car une personne a vomi (malheureusement pour elle, dans son sac où elle avait pris sa nourriture).
Une fois sur place nous avons déchargé la remorque. L'emplacement où nous avions prévu de mettre la tente était occupé, nous avons donc dû la placer à un autre endroit où ne pouvions pas voir le plan d'eau. Après avoir remonté la plupart des bateaux, les cadets qui avaient la première course du club sont montés sur l'eau et sont revenus avec une médaille! Après je devais me préparer avec Vassily car nous avions les deux une course en skiff (nous les avons gagnées les deux).
Le vent commençait à se lever et il venait de l'ouest, ce qui voulait dire qu'on allait avoir du vent pour pour les autres courses de la journée. Les lignes d'eau 1 et 2 étaient donc aussi plus avantagées.
Après une brève pause, je me préparai pour ma course en double cadets avec Adrien (Antoine s'était blessé à trottinette et n'était pas en état de participer à la régate). Ensuite les courses se sont enchaînées avec une petite augmentation des frais de réparation pour Sagitta. Vers 18:00 nous avions notre course en double avec Vassily et nous sommes revenus au ponton médaillés ce que les autres minimes en doubles ont su imiter à la perfection.
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Une fois la plupart des courses terminées, nous avons démonté les bateaux et chargé la remorque. Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés au Burger King en un temps record de 30 minutes. Arrivés au club nous avons remis les bateaux et les rames à leur place. Finalement nous sommes rentrés chez nous.
Bravo à tous et toutes les rameurs et rameuses du club qui ont fait de très bons résultats. Merci à Fred, Arnaud et Giancarlo (le père d'Elia et de Gabriele) sans qui tout ça n'aurait pas été possible. Et merci aussi à la météo, qui pour la deuxième régate de la saison, n'a pas fait venir la pluie.
Maxime |
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Régate internationale de Ghent
Ghent, du 8 au 11 mai 2025
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Comme l'année passée, je suis allé à la régate de Ghent en Belgique. Cette fois-ci, contrairement à la dernière fois, nous avons fait l'aller retour en avion. Le trajet en bus ayant été particulièrement long l'année précédente, j'étais très content de ce changement, surtout que je pouvais partir depuis Genève et pas Zurich comme le reste du groupe. Mon avion a atterri vers 13h à Bruxelles, et le reste de la fédé devait arriver dans peu de temps. Trois heures plus tard, j'ai appris que le vol depuis Zurich avait été retardé en raison de forts vents et que tout le monde est resté bloqué dans l'avion pendant 1h30 sur la piste de décollage. Après 11h de voyage, nous sommes enfin arrivés à l'hôtel. Le trajet en bus n'aurait pas été beaucoup plus long...
Le vendredi nous avions un entraînement pour nous habituer au plan d'eau qui est très spécial. Contrairement à l'année passée nous savions à quoi nous attendre, et donc l'étroitesse du champ de course, les conditions acrobatiques dues aux murs verticaux du bassin et le vent contre constant nous ont peu surpris.
Le samedi, le premier jour de course, a débuté à 5h avec un prépaddle nocturne obligatoire pour tous les équipages. Ceci m'a moins dérangé que l'on pourrait le croire, car le manque de place dans le bassin rend un échauffement correct sur l'eau impossible. Il faut donc s'échauffer sur l'ergo, et donc avoir pu ramer un petit peu avant est une bonne chose.
Je prenais part à la compétition en skiff. Après avoir gagné mon éliminatoire, j'ai aperçu William sur la berge en vélo qui participait à la régate dans le huit de Leander. Nous avons discuté pendant ma récup. L'après midi avaient lieu les finales et le vent contre avait augmenté. Après 500m éprouvants je me suis retrouvé en dernière place. J'ai ensuite réussi à améliorer ma technique et, à ma grande surprise, j'ai commencé à rattraper les autres bateaux. Au final j'ai terminé 3ème, pas très fier de la course mais content du résultat.
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À mon grand désarroi, le samedi soir j'ai commencé à me sentir pas très bien. J'avais la gorge qui grattait depuis le début de la journée, et je commençait sûrement à avoir un peu de fièvre.
Le dimanche matin tout le monde recommençait avec un éliminatoire. J'ai tenté de faire ma course en prenant une bonne dose de dafalgan, car j'avais déjà manqué plusieurs courses cette année ayant été malade à multiples reprises. Comme vous pouvez vous imaginer, la course n'a pas été glorieuse. Ma régate s'est donc arrêtée là.
L'après-midi il fallait démonter les bateaux et faire la remorque, et j'ai pu aussi rediscuter avec William qui a trouvé notre tente. Pour finir, nous nous sommes depechés d'arriver à l'aéroport car il n'y avait pas beaucoup de temps entre les dernières courses et nos vols retour.
Ondrej |
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Régate de Munich
Munich, du 2 au 4 mai 2025
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Ce vendredi 2 mai nous sommes partis en Allemagne pour la régate internationale de Munich. Il était 7h quand nous avons pris la route pour presque 8h de trajet à travers la Suisse, l'Autriche et l'Allemagne, nous faisant arriver en milieu d'après-midi midi sur place.
Il faisait beau et très chaud, nous avons alors eu le temps de faire une brève sortie pour se familiariser au plan d'eau. Puis nous nous sommes rendus à l'hôtel Ibis, notre logement pour le week-end, pour y déposer nos sacs, et se préparer pour aller manger sur le champ de course avec les autres rameurs d'autres pays.
Le lendemain, malgré ma course en 4x prévu seulement pour 18h, nous nous sommes tous rendus dès 9h30 au bassin (certains même plus tôt) pour accompagner les autres avant leur course. Il y a eu donc la course en double des juniors, des cadettes puis des cadets, suivi de la course en skiff pour Noa. La journée s'est donc déroulée sans problème malgré un temps pluvieux et moins chaud qu'attendu. Après presque dix heures d'attente, nous avons enfin pu faire notre course mais également se prendre le niveau des autres pays de plein fouet. Dès notre retour, nous sommes allés manger à la cafet pour clore cette grande journée.
Le dimanche était assez similaire mais avec une deuxième course le matin à 7h45 et la finale à 16h pour terminer le week-end. Les courses des cadets et cadettes se sont elles enchaînées dans la matinée, les obligeant à nous attendre pour plier bagage l'après midi.
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Beaucoup de clubs étaient déjà partis quand nous avons sanglé le dernier bateau et c'est alors sous un ciel nuageux que nous avons dis au revoir à Munich et enchaîné 8h de trajet retour jusqu'à Lausanne, avec un passage obligé au BK, avant d'arriver passé minuit fatigués mais reconnaissants de l'expérience d'une vrai régate internationale!
Merci à Arnaud de nous avoir inscrit et conduit à Munich!
Anaëlle |
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Régate de Lauerz
Lauerz, le 26 avril 2025
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Après le camp d'entraînement à Tennwil, nous sommes partis avec le club pour la première régate de la saison à Lauerz. Le premier bus, toujours conduit par Fred, est parti de Lausanne vers 5h15 (heureusement pour moi, je n'étais pas dans ce bus). Le second, dans lequel j'étais, est parti 1h30 plus tard. Le trajet a été animé pour moi d'une longue sieste et d'un réveil 20 minutes avant d'arriver à Schwytz. Une fois arrivés, nous sommes allés monter nos bateaux, et quelle ne fut pas notre surprise lorsque, en ouvrant la bâche des 4 et de certains doubles qui avaient été nettoyés après Tennwil, on s'est rendu compte que les bateaux étaient encore plus sales qu'avant le nettoyage, ce qui nous vaudra une autre journée de nettoyage.
Après avoir fini de remonter les bateaux, j'ai pu manger et avoir l'immense honneur d'assister à la première course des 4 minimes mixtes, et notamment à la première de Timéo, qui s'est mieux déroulée que ce que l'on pensait malgré une déception de Timéo qui pensait gagner Lauerz. J'ai ensuite pu me préparer pour ma première course de la journée : le double avec Chloé.
Entre les courses du matin et celles de l'après-midi, le vent avait eu le temps de se lever et les vagues aussi, ce qui fait que le plan d'eau était vraiment agité. Le départ de la course aurait dû être pour nous à 14h30 ; cependant, à 14h30, la première série de doubles n'était toujours pas partie, donc après quelques tours en plus et 25 minutes de retard, on a enfin pris le départ. C'était la première course de Chloé pour Lausanne et, par conséquent, sa première médaille pour le club.
Après cette course, j'ai pu rentrer m'asseoir 30 minutes et repartir pour ma dernière course : le 4x. Après une course mouvementée, un kreps et une troisième place décevante, j'ai pu me doucher, regarder les dernières courses et aider à démonter les bateaux. Une fois les cadettes et Nausicaa rentrées, j'ai remarqué que la barre de force, là où le kreps a eu lieu, était tordue.
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Après avoir dit ça à Fred (qui a dit qu'il faudra rerégler tout le bateau) et à Arnaud (qui a dit qu'il la remettrait droite à Lausanne), nous avons pu prendre la route pour rentrer chez nous. Mais avant, il nous fallait notre traditionnel arrêt chez Burger King. Étant dans les premiers arrivés, ma commande est arrivée en peu de temps, à l'inverse des cadets qui attendaient encore au moment où nous sommes partis.
Après un changement de bus,(au Burger King pour que la remorque puisse partir ) je me suis retrouvé avec Fred pour le reste du trajet jusqu'à Lausanne. Nous sommes finalement arrivés vers 22h45 au club. Nous avons défait la remorque et sommes tous rentrés chez nous.
Bravo à tous ceux qui ont remporté des médailles, et même à ceux qui n'en ont pas remporté. Merci à Fred, Arnaud et Madame Wolf pour le transport
Yasmina B. |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 12 au 24 avril 2025
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Le samedi 12 mars nous sommes partis en bus et en train en direction de Tennwil. On est parti assez tard. On est arrivé vers 10h30 et on a tous directement monté les bateaux. Cela a duré toute la matinée. On a constaté qu'on avait oublié les portants d'Eos. Arnaud est retourné à Lausanne pour chercher les portants manquants avant de retourner à Tennwil. Il a voyagé plus de 7 heures! Vers 15h nous avons fait une petite sortie découverte (2x20) sans Arnaud.
Au total nous avons fait 20 entrainements. Chaque jour de travail, on a ramé le matin un entrainement de 2x30 sur le lac à 8h ou 10h selon les bateaux puis un delicieux repas avant de faire un entrainement plus long de 2x40 à 14h ou à16h selon les bateaux. Le soir on mangeait un repas. Ensuite, avant qu'on se couche, Arnaud nous berce tendrement avec ses presentations qui portent sur des sujets en lien avec l'aviron et nous montre les photos et videos qu'il a fait durant la journée pour nous aider à ameliorer notre technique et de faire des meilleurs resultats en course. Fred regardait des match de Hockey (Finale) Lausanne contre Zurich. Il était souvent décu des resultats. Un jour sur 3, nous nous reposons et on fait qu'un entrainement appelé les "quinze coups cinq coups" avant de dormir ou jouer a des jeux voir même certains se sont baignés dans le lac congelé.
Si je devais resumer le stage en 3 points, on dormait, mangeait, et ramait. On faisait aussi d'autres activitées comme du Ping Pong, du frisbie, des jeux de societé et nager. Frederique Rol est restée 2 jours et pendant la premiere journée congé, elle a organisé un tournois de Ping Pong par groupes de 2. J'étais avec Arnaud. On n'est pas arrivé tres loin. On a perdu 2 fois et gagne 1 fois. Quand Fred n'était pas là mais à la patinoire de Lausanne, Sarah nous entrainait.
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La méteo était incroyable, nous avons pu sortir tous les jours, mais un après midi seulement 8 sont allés sur l'eau. Le reste a fait des jeux de balle. Le reste des jours le lac était plat. Malheuresement, Arnaud s'est cassé la cheville juste avant Pâques. Il boite un peu mais n'a pas de bequilles. À Pâques, on a retrouvé des oeufs au chocolat sur les bateaux et rames. Les derniers 5 jours, certaines étaient blessés et faisaient des squatts et d'autres exercices.
Le jeudi 24 mars, on est rentré à Lausanne. Certains sont partis en train, d'autres en bus du club. On a soigneusement nettoyé les bateaux pour la régate de Lauerz. On était tous fatigués.
Pour finir, j' aimerais remercier Arnaud et Fred, sans qui rien de cela aurait été possible.
Timéo |
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Longue Distance
Mulhouse, le 23 mars 2025
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Nous sommes partis de Lausanne à 7h45 pour participer à la troisième et dernière longue distance de la saison. Sur place nous avons immédiatement remarqué le temps très agréable que nous offrait cette journée du 23 mars, au grand plaisir de Evan et probablement de tout le club.
Nous sommes arrivés à 10h45 et avons directement commencé à remonter nos bateaux. Seul problème, nous avions oublié de prendre des tréteaux en partant de Lausanne, on a dû alors improviser et nous avons monté notre bateau sans les barres de force afin de pouvoir le mettre sur la remorque le temps que les juniors remontent leurs bateaux. Après ce petit défi logistique, nous sommes allés nous reposer et c'est à cet instant que Vadim eu la bonne (très mauvaise) idée d'aller au toilettes dans la forêt. Résultat, il n'a pas trouvé son chemin de retour et s'est fait piquer par toutes les ronces du bois de la ‘'Hardt''.
Après cela nous nous sommes préparés pour notre course en double avec Evan. Vers 14h30 nous avons commencé à charger la remorque avec le soutien de Léni, distribuant des viennoiseries à foison.
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Nous avons conclu cette journée par notre arrêt habituel au Mcdo et nous sommes arrivés au club à 20h où nous avons pu rentrer chez nous après avoir déchargé la remorque.
Philip |
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Swiss Rowing Indoors
Zug, le 1er mars 2025
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Samedi premier mars, nous sommes partis tard de Lausanne, avec le bus du club, pour nous rendre a Zug, où avaient lieu les Swiss Indoors 2025. Et c'est avec grande joie que j'ai fait le trajet avec les autres filles inscrites et Mathis dans le bus gris.
Arrivées au lieu-dit, nous avons eu beaucoup de peine à trouver l'entrée de la salle de gym, bien que deux d'entre nous avaient déjà pris part à cette compétition l'année dernière... Lorsque nous sommes entrés dans la salle, j'ai été très surprise du nombre de personnes aglutinées devant les ergomètres et nous avons ensuite compris que c'était l'heure de la course du fameux Oliver Zeidler qui portait les couleurs du club. Bien entendu il a gagné celle-ci haut la main, en battant le record national de 6 secondes.
Est ensuite venue la course des minimes garçons que Vassily a remportée avec beaucoup d'avance aussi, suivi par la victoire d'Inès H chez les cadettes. Je suis ensuite partie avec mes coéquipières afin d'aller faire un échauffement de qualité avant la course, bien qu'ils nous aient laissé entrer dans la salle d'échauffement que 20 minutes avant la course. 5 minutes avant l'heure du départ, nous nous sommes rendues dans la zone des ergomètres afin de prendre place sur celui qui nous avait été attribué. Après la course, j'ai rapidement fait une recup sur l'ergo (parce que oui, on avait pas encore fait assez d'ergo dans la journée) avec les filles avant d'aller prendre une douche sans perdre de temps, car étant donné que nous avions la dernière course du club de la journée, nous partions directement. Une fois que tout le monde était prêt, nous nous sommes mis en route.
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Il y a eu quelques changements de dernière minute sur la composition des bus et une fois que c'était bon, on s'est rendus au parking. En arrivant au bus, nous avons constaté que Arnaud n'y était pas et qu'il était allé jeter un coup d'œil au carnaval de Zug. Il y avait des gens déguisés de partout et on a eu peur de ne pas pouvoir sortir du parking. Une fois notre mission réussie et le parking quitté, Arnaud a conduit jusqu'à Lausanne, avec un arrêt pour l'essence au milieu, et lorsque nous sommes arrivés au club, nous avons pu rentrer chez nous presque immédiatement vu qu'il n'y avait pas de bateaux à remonter.
Yasmina C. |
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Stage de février
Le Temple-sur-Lot, du 15 au 23 février 2025
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On est parti le samedi à 7h, sans les deux Yasmina parce que elles étaient à Sarnen et voulaient rester sous la neige un peu plus longtemps.
On est arrivé à 17h et on a tout de suite monté les bateaux. On a ensuite fait une petite sortie avec le coucher de soleil pour découvrir le plan d'eau. On était tous fatigués de nos siestes dans le bus donc on est allé se coucher très tôt.
Lundi, la très gentille grande tante de Léni, tatie Jackie, et venue nous rendre visite. Elle nous a donné des cookies, des pruneaux et du jus de fruit. Elle nous a aussi pris en photo devant le Lot.
Les Yasmina sont arrivés lundi tard le soir. Le lendemain on a fait les 15 coups 5 coups et le demi jour de pause. J'ai fait du double avec Mathis contre Ondrej en skiff, Leni et Shams en double. Mais Mathis a eu mal au dos donc au bout de la première série on l'a déposé à terre, Ondrej a pris sa place dans le bateau et on a fini les 15 coups 5 coups ensemble. L'après midi Elia et Noa on fait du double contre les Yasmina pendant que le groupe du matin était dans le jacuzzi de la piscine. On aurait voulu avoir une place pour la piscine en fin de journée pour que tout le monde puisse en profiter mais ce n'était malheureusement pas possible.
Pour les deux jours qui suivirent Mathis a eu souvent mal au dos donc il est allé faire un peu de marche et du Watt-bike avec Arnaud. Le soir au souper, on nous donnait énormément de fromage bleu et personne n'appréciait vraiment, un soir on nous en a donné plus que d'habitude et j'ai proposé à Leni (qui déteste le bleu) de manger le reste du bleu à deux après qu'il est fait un tour de table.
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Et bien évidemment personne n'en a pris. On c'est donc retrouvé à manger tout le bleu à deux et Leni à tapé un énorme croc dans le bleu avec une tête super dégoûté et ça nous a tous beaucoup fait rire.
On a revue une dernière fois Tatie Jackie vendredi où elle en a profité pour nous donner l'impression de la photo qu'elle avait prise. On est parti à 9h15 dimanche et on arrivé à Lausanne vers 18h30.
Très bon souvenir du stage, il faisait chaud et on mangeait bien.
Vadim |
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Longue Distance
Mulhouse, le 25 janvier 2025
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Le samedi 25 janvier, nous (les deux bus du club, un conduit par Arnaud, l'autre par William, et un bus à 7 places conduit par David) avons fait quelques heures de route pour nous rendre à Mulhouse afin de participer à la deuxième longue distance de l'année! La journée était plutôt ensoleillée et agréable pour cette période de l'année, donc nous n'avons pas eu besoin de pogies ou de bottes de pluie, ce qui a laissé plus de place dans nos sacs pour prendre d'autres choses moins utiles, comme par exemple un voc d'allemand ou du thé. Mais la journée n'était pas très différente des autres longues distances ; les courses du club étaient réparties tout au long de la journée, d'environ 10h à 15h.
Malheureusement, les arbitres avaient prévu une pause vers midi pour faire passer la péniche, qui est finalement passée quand les courses avaient repris. Il y a eu des doubles cadets et cadettes qui ont dû s'arrêter en pleine course pour laisser le bateau passer, et certains n'ont pas eu de chronomètre final. À part ça, tout s'est bien passé et le club a fait de bons résultats.
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À la fin de la journée, nous sommes rentrés au club, chacun à notre rythme. Nous avons rapidement déchargé la remorque et avons pu rentrer chez nous assez tôt.
Yasmina C. |
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Championnats Romands d'Ergomètre
La Tour de Peilz, le 18 janvier 2025
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Je suis arrivé en train avec Daniel. Nous étions parmi les premiers et en avons profité pour visiter les lieux. La salle était grande, tout comme les vestiaires. Nous nous sommes changés, puis les autres ont commencé à arriver. Nous nous sommes installés sur un tapis de gym et avons attendu un moment jusqu'au début des premières courses auxquelles nous participions.
Je suis allé encourager Vassily et Maxime lors de leurs courses respectives (Tiago, s'étant trompé de train et étant descendu au mauvais arrêt, n'a malheureusement pas pu faire sa course). Ensuite, je suis allé m'échauffer, puis me préparer pour ma course.
Finalement, ma course a commencé. Après celle-ci, j'ai fait une récupération, puis j'ai retrouvé Vassily, Daniel et Maxime. Nous sommes allés ensemble prendre une douche, puis à la Coop, avant de revenir pour assister à la course des juniors.
Après cela, nous avons attendu un petit moment sur le tapis, puis nous sommes partis prendre le train. Ce fut la fin de la compétition pour moi, car je n'ai pas assisté à la suite de la course des juniors.
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Adrien |
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Longue Distance
Mulhouse, le 24 novembre 2024
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Le dimanche 24 novembre nous sommes allés à Mulhouse pour la première longue distance de l'hiver et aussi ma première longue distance. J'ai eu la chance de pouvoir partir dans le troisième bus qui était conduit par le père de Gabriele et Elia (merci à lui). Vu que les courses des cadets étaient vers 14h nous avons dû manger notre repas dans le bus.
Quand nous sommes arrivés les juniors avaient déjà fini leurs courses. Après nous avons remonté les bateaux et nous nous sommes changés. Nous sommes allés chercher le numéro de notre bateau et le dossard qui allait avec.
Ensuite nous sommes montés sur l'eau et nous avons fait notre échauffement. Puis est venue l'heure de se rendre au départ (enfin on a fait au feeling puisqu'on avait pas de montre). Ce qui était étrange c'est que nous étions les premiers à partir ce qui veut dire que nous étions favoris (alors que nous sommes encore en minimes) mais à mon avis ils ont fait ça un peu au bol. Notre course s'est bien passé, nous nous ne sommes pas fait rattrapés par ceux derrière et nous avons fini cinquième du classement général. Merci à Arnaud qui nous a suivi à vélo tout en nous encourageant. Nous avons aussi eu beaucoup de chance avec la météo, il n'a pas plu!! (de toutes les régates auxquelles j'ai participé il n'y a que eu les championnats suisses où il n'a pas plu). Nous avons également profité d'un plan d'eau en peu meilleur que le lac Léman. Nous avons ensuite pu faire une récup de presque quatre milles mètres.
Après avoir sorti le bateau de l'eau nous sommes allés nous changer mais notre bus avec nos affaires était fermé et personne ne savait qui avait la clé.
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Le temps que nous retrouvâmes la clé, les juniors avaient démonté notre bateau (merci à eux). Ensuite on nous a distribué des croissants aux amandes et des pains au chocolat pour nous réconforter. Quand les bateaux furent tous bâchés nous les mîmes sur la remorque et nous rentrâmes direction Lausanne sans oublier un petit détour par le McDo.
Une fois au club nous avons déchargé la remorque et nous sommes rentrés chez nous après cette belle journée. Bravo à tous les rameurs et rameuses du club qui ont réalisé de belles performances. Et encore merci à Fred, Arnaud et le père de Gabriele de nous avoir accompagné là-bas et de nous avoir encouragés.
Maxime |
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Match TERA
Vichy, les 26 et 27 octobre 2024
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Pour la première fois depuis quelques années, l'ARA a participé à la TERA. La TERA est une compétition qui oppose les meilleurs rameurs des régions françaises. Chaque région fait des sélections pour avoir les meilleurs équipages de 4x et de 8x. Cette année, la Suisse romande y a été invitée et certains membres du LSA ont été sélectionnés : Ondrej en 8x ; Anaëlle et Alicia en 4x U18 ; Shams, Alexy, Elia et Leni en 4x ; Yasmina, Inès, Carla et moi en 4x U16...
Le samedi 26 octobre, nous sommes partis à 5 heures du matin direction Vichy. Puisqu'il était si tôt, tout le monde s'est endormi tout de suite. Nous voulions nous arrêter vers 8 heures à une station service, mais finalement avons dû rouler jusqu'à Vichy sans pose, car (et je sais que ça va être difficile à croire) il n'y en a pas eu une seule après être sorti de l'autoroute.
Arrivés sur place, il faisait froid et gris, il pleuvinait et il n'y avait aucun rameur ou aucune rameuse en vue. Super première impression ! Nous avons ensuite déchargé la remorque et monté les bateaux.
Nous avons fait un petit tour du plan d'eau et puis c'était déjà l'heure des courses. Des crues avaient emporté les bouées des lignes d'eau donc nous avons dû nous en passer. Il y avait d'abord une demi-finale, où nous sommes arrivées premières en 4x avec Yasmina, Inès et Carla. Puis, deux heures après, nous sommes arrivées quatrième de la finale A.
Après nos courses, Fred nous a amenés à l'hôtel. Nous avons eu un petit moment pour nous préparer pour le repas de gala. Pour ce repas, tout le club de Vevey s'est super bien habillé, ce qui nous a fait un peu soucis qu'on allait être les seuls à être habillé normalement. Avec tous les autres clubs romans, nous sommes allés à pied jusqu'au Palais des Congrès. Arrivés, on nous a donné deux petits billets, un pour le repas et un pour le dessert.
La salle était remplie de tous les clubs qui participaient à la TERA, il y avait beaucoup de bruit et nous avons eu de la difficulté à trouver une table. Quand est venu le moment de manger, nous avons dû faire une énorme queue pour nous servir. Il y avait deux choix d'entrée, deux choix de viandes, deux choix de féculents et du pain.
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Rien n'était végétarien, ce qui tombait mal car je le suis. J'ai donc mangé du gratin de pommes de terre, des pâtes et du pain. Nous avons dû attendre un long moment avant de manger le dessert, mais pour passer le temps nous avons discuté et avons pu tenir la flamme olympique (éteinte) ! Après le dessert, les filles et moi sommes vite parties.
Le lendemain matin, Yasmina et moi nous sommes levées à 6 heures et demie, avons fait nos sacs et sommes descendus déjeuner à 7 heures environ. Après un très bon peti déjeuner, nous sommes retournés sur le champ de course. Les courses du dimanche étaient sur 500m, une distance à laquelle nous ne sommes pas habitués. Nous n'avons malheureusement pas réussi à nous qualifier à la finale A. Lors de notre final B, 30 minutes plus tard, nous avons réussi à faire un meilleur temps que le 4x qui est arrivé troisième.
Après nos courses, nous avons démonté Nausicaa. Puis Inès, Carla et moi sommes allées faire un tour à Cora, un supermarché français. Ensuite, après avoir chargé la remorque, nous sommes partis peu après midi.
Nous sommes arrivés pas trop tard à Lausanne après un super week-end passé en France. Merci beaucoup à l'ARA d'avoir permis qu'on y aille et merci beaucoup à Fred de nous avoir amené et supporté !
Noa |
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Journée Romande
Schiffenen, le 28 septembre 2024
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Le samedi 28 septembre nous sommes allés à Schiffenen pour la JREH (la journée romande d'entraînement hivernal). Nous sommes partis à 7h15 du club avec deux bus. Quand nous sommes arrivés à Schiffenen, nous avons dû remonter les bateaux, puis nous avons pu aller nous changer pour notre première course programmée 10h30.
Il faisait froid, donc nous nous sommes habillés chaudement. Arnaud m'avait inscrit en 4x avec Gabriele, Daniel et Adrien et nous devions faire 6500 m. C'était la première fois que je ramais sur une aussi longue distance à cadence élevée. Or quand il a fallu amener le bateau au ponton, il y avait une longue queue de bateaux. Donc nous avons dû attendre dans le froid, et quand ce fut notre tour, le départ était censé avoir lieu 5 minutes plus tard. Après avoir rapidement fait notre échauffement, nous sommes arrivés au départ avec les doubles et un 4x du Rowing. La course suivait le serpentement du lac jusqu'à un pont. Il n'y avait pas de bouées, et donc nous ne savions pas où nous arrêter... Heureusement, sous le pont, des arbitres nous ont fait signe de nous arrêter. Après un temps de récupération, est venu celui du repas. Arnaud avait pris le nécessaire pour faire des croques-monsieur, cela a permis de nourrir les nouveaux minimes qui n'avaient pas de pique-nique ou pas assez à manger (ce qui nous est arrivé à toutes et tous un jour ou l'autre).
La deuxième course de 6500 m était programmée à 15h30, mais les juniors nous on annoncé la bonne nouvelle que nous allions tous ramer "que" 4000 m. Contrairement au matin, la queue était moins longue. Je m'étais habillé plus chaudement que le matin car je croyais qu'il ferait plus froid. Ce n'était pas le cas. Donc j'ai eu un peu plus chaud dans la deuxième course. Vers la fin de la course, avec notre bateau s'est trouvé trop proche du rivage babord du lac, empêchant les autres embarcations de circuler.
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Nous avons rectifié cela et avons tout de même réussi à finir la course devant un double senior de Fribourg et celui de Vadim et Matis.
Puis nous sommes retournés aux pontons pour nous changer et avons dû démonter les bateaux sous le déluge qui avait débuté. Après avoir mis les bateaux sur la remorque, j'étais heureux de voir Arnaud qui nous avait acheté des pains au chocolat. Ils disparurent très rapidement. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à une station service où je n'ai acheté que des choses saines: un thé froid pour Daniel, un Coca pour moi et des bonbons à partager entre Adrien, Daniel et moi. Nous sommes retournés au club aux alentours de 19h30 et avons rangé les bateaux dans les hangars sans les remonter, ce que nous allions faire le surlendemain avant l'entraînement. Puis nous sommes tous rentrés chez nous, épuisés mais contents.
Ulisse |
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Wolrdrowing Masters Regatta
Brandebourg, du 10 au 15 septembre 2024
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Sous les couleurs de l'ARA (Association Romande d'aviron), Denise Dupraz, Michael Fatien et Michel Joye ont participé à la régate mondiale Masters d'aviron, du 10 au 15 septembre 2024. Des rameu.r.se.s du club d'Aviron Romand de Zurich, du club d'Aviron d'Estavayer-le-Lac, du Rowing Club de Lausanne, ainsi que de la Société Nautique de la Basse Seine, ont constitué le cœur des équipages qui se sont inscrits dans 14 courses, en 2x, 2-, 2x, 4-, 4x, 4+ et 8+.
La régate mondiale est ouverte à tous les rameu.r.se.s de tous les clubs ; des séries de 8 bateaux sur une distance de 1000 m, permettent aux participants de se mesurer dans leurs catégories d'âge respectives. Les vainqueurs des séries décrochent une médaille au ponton d'honneur. Avec 3700 participants venant de 52 pays, il s'agit d'un immense festival d'aviron, avec de belles bagarres sur l'eau. Plus de 800 courses ont eu lieu avec une organisation très bien réglée puisque les départs tenus ont été lancés toutes les 3 minutes. A noter les deux belles 3ème place pour l'ARA, en Men G 4x et Men G 2-.
Quelques courses ont dû être annulées en raison de la météo. Le plan d'eau du lac de Beetzsee est connu pour être souvent venteux. Du point de vue logistique, les coques ont été louées sur place, ce qui a bien simplifié l'organisation, pour un coût acceptable.
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Nous avons logé au bord du lac, près du start et nous avons pu agréablement nous déplacer à vélo tout au long de notre séjour.
Le financement a pu être réalisé partiellement grâce à un crowdfunding, un grand merci aux membres du LSA qui ont généreusement participés. Enfin, un immense remerciement à Michael qui a été la cheville ouvrière de cette belle expérience.
Michel |
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Championnats d'Europe U-23
Edirne, du 5 au 8 septembre 2024
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Les championnats d'Europe U23 avaient lieu en Turquie seulement deux semaines après les championnats du monde. C'est donc après un seul week-end d'entraînement pour remettre la technique en place après les mondiaux que nous sommes partis en direction de Edirne, situé dans la partie européenne de la Turquie proche des frontières grecques et bulgares. Nous avons effectué le trajet le mercredi, par avion depuis Zurich jusqu'à Istanbul et ensuite 2h30 de bus jusqu'au lieu de la compétition. J'ai jamais vu autant de cargos qu'en atterrissant à Istanbul. Il y avait peut-être une centaine de navires sur la mer attendant de passer le détroit du Bosphore.
Nos bateaux qui faisaient le trajet depuis la Suisse en remorque étaient censés arriver jeudi à midi, mais à force d'attendre plusieurs heures à chaque frontière ils sont arrivés seulement dans la soirée. Nous avons donc fait un entraînement alternatif et un peu d'ergo. Nous avons également fait la découverte des bus organisés pour nous transporter entre l'hôtel et le champ de course qui étaient constamment au minimum 30 minutes en retard.
Le vendredi matin nous avons finalement pu monter nos bateaux et tester le plan d'eau. Le champ de course était situé sur une rivière et nous étions tous sceptiques quant au fait qu'il n'y aurait pas de courant. En effet, nous nous sommes vite aperçu que le courant était bien présent. Nous nous réjouissions de faire des temps très rapides lors des courses, mais malheureusement les deux prochains jours il y avait un vent fort de côté qui tournait dans tous les sens sur le bassin.
Il y avait 12 bateaux inscrits en double, ce qui signifiait que nous avions pas de demi-finale (et donc une seule course le dimanche), mais seulement un bateau se qualifiait directement en finale A depuis chaque éliminatoire, le reste devait passer par les repêchages le samedi après-midi. Quand nous avons appris après le tirage au sort que nous avions les champions du monde dans notre série nous savions qu'il faudrait compter avec deux courses le samedi. Notre but était de faire une bonne course le matin pour se mettre dans le bain, sans pour autant se tuer au sprint final pour pouvoir y aller à fond l'après-midi.
L'éliminatoire ne s'est pas très bien passé, nous avons été un peu surpris par les conditions très différentes du jour précédent. Vers le milieu de la course nous avons enfin trouvé un bon rythme mais c'était un peu tard.
La course des repêchages est probablement la meilleure course que j'ai faite jusqu'à présent. Notre départ était vraiment bien, nous nous sommes retrouvés avec plus d'une longueur d'avance sur les autres bateaux. Dans le deuxième 500, les Hongrois en deuxième position ont commencé à nous rattraper et sont passés en tête un peu avant le milieu de la course. C'est à ce moment là que les Slovaques et les Lituaniens sont revenus dans la course et malgré notre accélération à 1000m soudainement il y avait 4 bateaux qui se battaient pour les 2 places qualificatives. Vers 600m de l'arrivée, les hongrois que nous étions en train de rattraper ont touché une bouée. Ivo et moi avons les deux remarqué (on en a parlé après la course) et en avons profité pour les dépasser.
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Il restait donc 500m dans la course et j'avais l'impression que nous étions un poil derrière les Lituaniens et les Slovaques. Lors du sprint final j'avais cependant l'impression que notre bateau gagnait plus de vitesse, et dans ma vision périphérique je voyais de plus en plus nos concurrents. Je ne sais pas quand nous avons passé la ligne d'arrivée mais quand nous avons arrêté de ramer j'avais un mauvais sentiment quant au résultat, voyant les autres bateaux arrêtés un peu plus loin que nous.
Nous avons dû attendre de rentrer au ponton pour apprendre qui s'est qualifié. C'est là qu'Anne-Marie nous a annoncé que nous étions en finale A!!! On a ensuite failli avoir une crise cardiaque lorsqu'on a demandé les temps et elle nous a répondu “9 centièmes derrières les deuxièmes”. Heureusement elle s'est trompée, nous étions 15 centièmes derrière les Lituaniens en première position et 9 centièmes devant les Slovaques qui ont fini troisièmes.
Le dimanche après-midi avait lieu notre dernière course de la saison. Nous n'avons pas réussi à reproduire la même performance que le jour précédent. Je ne me sentais pas complètement en forme, mais j'ai essayé de me convaincre que c'était juste la fatigue due aux autres courses et que tout le monde était donc dans le même état. Nous sommes partis légèrement à l'arrière du groupe et avons essayé de relancer le bateau à 500m pour rester au niveau de nos concurrents. Vers le milieu de la course l'écart est devenu trop grand et nous avons fini la course en sixième.
C'est vraiment dommage que l'on ait pas pu finir sur une course excitante comme celle du samedi. De plus je me demande si en effet j'ai attrapé quelque chose les jours précédents, j'écris ce texte sur le trajet du retour avec un gros rhume. Je ne sais pas si cela à joué un rôle lors de notre finale.
Je suis par contre très fier de notre repêchage, je vais me souvenir de cette course pendant très longtemps.
Merci Arnaud pour tout le temps que tu as passé sur le canot moteur à tous nous entraîner cet hiver et ce printemps, et merci à tous ceux qui m'ont écrit des messages avant et après toutes les courses cette saison.
Ondrej |
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Championnats du Monde Juniors et U23
St. Catherines, du 15 au 25 août 2024
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Cette année les championnats du monde juniors, U23 et élites (catégories non olympiques) ont eu lieu à St. Catherines au Canada. William a participé en skiff junior et moi en double U23. Malgré le fait que notre compétition prenait place au même endroit, nos programmes étaient assez différents, au point où on ne s'est pas souvent croisé. On va donc chacun raconter nos différentes aventures dans ce texte.
La compétition U23 commençait quelques jours avant celle des juniors, nous avons donc pris l'avion en direction du Toronto alors que les juniors étaient encore à Sarnen pour les derniers jours de leur camp d'entraînement.
À l'aéroport, lors de la remise des bagages, Alex un membre du quatre de couple, s'est rendu compte que la fédération avait fait une faute lors de sa demande de visa en remplaçant un 0 par un O dans son numéro de passeport. Nous avons donc été contraints de le laisser à l'aéroport pendant qu'il attendait un nouveau visa pour prendre le prochain vol.
Le trajet s'est passé sans encombre pour le reste d'entre nous. Nous avons survolé le Groenland avec des vues époustouflantes de glaciers s'écoulant vers l'océan et un paysage blanc s'étirant à l'infini. Pour ne pas avoir les jambes lourdes à l'issue du trajet, nous avons essayé de faire quelques étirements régulièrement durant le vol, ce qui a dû être très apprécié par les autres passagers...
Sur place, la plupart des nations était logée dans un campus universitaire à 20 minutes de bus du champ de course. Nous étions tous dans de petites maisonnettes comportant plusieurs chambres et une cuisine. Ivo et moi étions logés dans la maison avec des entraîneurs des juniors, nous avions donc la maison pour nous tout seuls pendant 3 jours, le temps que les juniors arrivent. Les repas étaient servis dans une grande cafétéria. C'était vraiment chouette de croiser tous les rameurs des autres pays aux repas.
Le lendemain de nôtre arrivée, nous sommes allés découvrir le champ de course et nous avons pu retrouver les bateaux envoyés par cargo depuis l'Europe quelques mois plus tôt. Tout le matériel était dans un gros conteneur d'Empacher, rempli au maximum. Notre double était tout en haut, il y avait à peu près 2 cm entre la dérive et le plafond. Sortir le bateau de là était donc assez stressant, de plus que la porte du conteneur s'arrêtait à environ 10 cm du plafond. Pour que la dérive passe la porte il fallait donc pencher le bateau sans pour autant taper l'autre pointe. Miraculeusement, il n'y a pas eu de dégâts.
Nous avions 4 jours sur place avant le début des courses pour récupérer du jetlag et s'habituer au champ de course avec deux petits entraînements par jour. Les premiers jours il a fait très beau avec un peu de vent. Nous avons vite découvert que le vent était presque toujours dans l'axe du champ de course, soit beaucoup de vent pour, soit beaucoup de vent contre.
Le deuxième jour nous avons eu le droit à une sortie découverte pour aller voir les chutes du Niagara qui étaient situées à seulement 20km de notre logement ! C'était très très impressionnant et nous avons même pris le bateau pour voir les chutes depuis en dessous.
Chez les juniors, le trajet s'est passé sans encombre. Quelques jours avant le départ, on m'a annoncé qu' Empacher (le constructeur qui s'occupait du transport des bateaux) ne trouvait pas le siège et les bouchons de mon skiff. J'ai donc pris ces éléments chez moi pour les transporter dans ma valise, avant qu' Ondrej, une fois sur place, me confirme que la bâche de mon aile, où se trouvaient mon siège et mes bouchons, n'avait pas été ouverte et que tout s'y trouvait comme prévu, ouf.
Notre avion à l'aller a été changé à la dernière minute pour un plus gros que prévu, donc nous avions de la place, beaucoup de place. Plusieurs rameurs se sont même déplacés dans des rangées complètement vides pour se regrouper ou se donner plus de place. Nous aussi avons essayé de nous dégourdir les jambes avant que le personnel de cabine ne nous demande de ne plus le faire et de rester assis autant que possible... En arrivant à l'aéroport de Toronto, nous devions attendre l'équipe d'Espagne pour prendre le bus avec eux, mais après une demi-heure d'attente, alors qu'ils avaient atterri avant nous, le bus est parti sans eux, nous offrant beaucoup de place une fois de plus.
Le lendemain, nous sommes allés nous installer, remonter nos bateaux et découvrir le champ de course à notre tour. Après ma première sortie, je suis rentré en panique vers mon entraîneur lui expliquant que tout était déréglé et que je ne pouvais pas ramer comme ça. Il a rapidement découvert que je n'avais pas mis mon aile dans le bon trou en remontant mon bateau et qu'à part ça tout allait bien.
Le dimanche avaient lieu les premières courses. Un gros orage en début de journée nous a empêché de faire un prépaddle, mais les courses ont pu avoir lieu sans problème et avec un bon vent pour. Dans notre éliminatoire il y avait seulement 4 doubles et il fallait finir dans les 3 premiers pour éviter les repêchages. Nous avons fait une bonne course et avons terminé 0.08 secondes derrière les 2èmes. Le niveau de la concurrence m'a un peu surpris - bien sûr qu'aux championnats du monde les bateaux seront tous rapides et tout le monde a tendance à partir très vite au départ - mais j'aurais cru qu'en éliminatoire, sur 4 bateaux au moins un se retrouverait à l'arrière du groupe au bout de 1000m. Au contraire, il n'y a eu que 3 secondes entre les premiers et les derniers de notre course.
Dimanche soir, une rumeur courait dans la salle à manger, disant que les courses du lundi seraient annulées à cause du vent. Celle-ci s'avérait juste: le champ de course étant dans l'axe du vent, comme mentionné auparavant, dès que le vent souffle un peu plus fort, les vagues à l'extrémité peuvent vite être très hautes car il n'y a rien pour protéger du vent, ce qui a été le cas. Ne pouvant pas aller ramer, toutes les équipes se sont retrouvées coincées sur le campus, et malgré la vingtaine d'ergo disponibles, les quelque 1'200 rameurs présents n'y auraient pas tous accès pendant plus de 7 minutes, d'après les calculs de certains. Les U23 ont eu de la chance et ont pu faire de l'ergo le matin, tandis que nous, les juniors, sommes allés dans une salle de gym pour un entraînement alternatif. L'après-midi, nous sommes à notre tour allés aux chutes du Niagara sans pour autant aller sur les bateaux dessous afin de ne pas attraper froid, vu qu'il faisait mauvais et froid.
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Le lendemain, la météo était à nouveau clémente et la compétition reprit avec les élites et les U23.
Mercredi après-midi, notre demi-finale à Ivo et moi était en début d'après-midi. La course s'est mal passée, nous ne savons pas trop pourquoi. Il y avait du vent contre qui soufflait beaucoup de travers et les quelques secondes où nous attendions immobile au départ ont suffit pour tourner notre bateau complètement vers la gauche. Malgré cela nous étions côte à côte avec nos concurrents après quelques coups du départ en ayant réussi à corriger notre direction au tout début.
Nous voulions améliorer notre course précédente en étant plus agressifs après le départ pour rester avec les autres bateaux dans la première partie de la course. Au contraire, on s'est retrouvé tout derrière au bout de 500 mètres et n'avons pas réussi à réagir.
Les autres bateaux mecs qui avaient leur demie finale ce jour-là ont également eu beaucoup de mal et aucun n'a réussi à se qualifier en finale A. C'est donc avec une mine défaite que nous sommes rentrés au campus.
Le matin même, j'ai eu mon éliminatoire en skiff. Les conditions étaient très difficiles: beaucoup de vent contre et de grosses vagues. J'ai fini troisième de ma course, loin derrière les deux premiers qui sont passés en demi-finale, mais très proche du 4ᵉ. N'ayant pas fini dans les deux premiers, cela signifiait que je devais passer par les repêchages le lendemain. Ce n'était pas si mal finalement, car cette deuxième chance m'a permis de faire une course plus tranquille dans de meilleures conditions. Cela m'a permis de repenser à ma technique, et ma victoire m'a redonné confiance pour les jours à venir.
Le vendredi était le dernier jour de compétition pour les U23, et notre finale B avait lieu en début de matinée. Il était important pour nous de faire une bonne course, pour finir sur une bonne note et retrouver la confiance dans le bateau que l'on avait à l'éliminatoire. Nous sommes bien partis mais vers 750 m les autres bateaux ont commencé à prendre de l'avance sur nous. Nous avons finalement terminé 5ème de la finale B, ce qui signifie 11ème en tout. Nous avions l'impression d'avoir pu tout donner dans cette course et d'avoir bien ramé, mais nous avons manqué de forces, surtout durant le 2ème 1000 m. Malheureusement l'éliminatoire reste notre meilleure performance à cette régate.
Avant de prendre l'avion le lendemain, il restait plus qu'à démonter les bateaux et les charger à l'intérieur du conteneur qui allait les ramener en Europe. L'après-midi nous avons également pu aller dans les gradins pour regarder les finales.
Le samedi, c'est donc sans les U23 que les élites ont fait leurs finales et nous, les juniors, nos demi-finales. Ce fut une belle course pour moi qui ai fini 3ᵉ sans devoir être à fond, je m'étais donc qualifié pour une finale des championnats du monde. Dans ma tête, j'étais super content d'un côté, mais du coup aussi super stressé de l'autre. C'était vraiment bizarre comme sensation, car n'étant pas favori, je n'avais rien à perdre, ce qui rendait la situation un peu moins stressante d'un côté, mais de l'autre, je ne savais pas du tout si je pourrais me battre pour une médaille ou pas (je n'ai pas dû attendre très longtemps dans la course pour avoir la réponse à cette question...).
Le grand jour arriva pour moi. Étant le dernier de l'équipe à avoir ma course longtemps après tout le monde, je me suis vite retrouvé seul avec mon entraîneur sous la tente afin qu'il tente de me changer les idées. En montant sur l'eau, le stress rendait mes jambes lourdes, et tous les bateaux que je voyais ramaient parfaitement et super fort à mes yeux. Il y avait pour la première fois de la semaine un vent à moitié de travers et contre. Durant mon échauffement, je m'en suis aperçu en faisant quelques départs un peu chaotiques. Ma priorité pendant la course était donc de ne pas faire de fausse pelle. J'ai eu le meilleur de mes départs pendant la course, mais celui-ci n'était pas assez fort. Cependant, malgré un départ un peu lent, j'ai pu remonter jusqu'à la quatrième place. Je suis plus que content de ce résultat, car bien que le troisième n'était qu'à 12 secondes devant moi, je ne suis pas sûr qu'un meilleur départ aurait changé grand-chose au résultat.
Une fois la course terminée, ma deuxième course commença. La différence, c'est que cette fois-ci, la ligne d'arrivée s'était transformée en avion. Cependant, tout était organisé. Un de mes coéquipiers et un entraîneur qui restait pour des vacances se sont occupés de mon bateau tandis que je suis allé me doucher rapidement en espérant attraper le bus. Si besoin, mes parents nous auraient emmenés à l'aéroport avec mon entraîneur, ce qui n'aura finalement pas été nécessaire étant donné que nous avions à nouveau l'équipe espagnole avec nous, qui a su faire preuve d'une lenteur absolue. Je dois avouer que, juste après ma finale et un résultat dont je suis trop content, ça n'a pas été trop difficile de ne pas stresser à cause du vol, ce n'était pas ma préoccupation principale. La pression est montée chez les autres quand nous avons eu des bouchons sur le trajet, mais nous avons finalement réussi à prendre l'avion sans stress dans l'aéroport. Le vol et le trajet jusqu'à Lausanne se sont bien passés, cependant il restait une bataille longue, éprouvante et pour laquelle garder le contrôle peut s'avérer plus que difficile: rester éveillé pour se remettre à l'heure suisse !
Merci à tout le club pour votre soutien durant ces 10 jours!
Ondrej et William |
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Championnats Suisses
Lucerne du 28 au 30 juin 2024
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Du 28 au 30 juin nous étions à Lucerne pour participer au championnat suisse. mon bus est parti à 7h30 le vendredi. Nous sommes allés directement au Rotsee pour décharger la remorque, monter les bateaux et faire un petit entraînement ou une course pour certains. Ensuite nous sommes allés à l'hôtel Alpha. Le soir nous sommes partis au restaurant italien et nous avons mangé des gnocchis au pesto.
Le lendemain matin ma course était a 10h j'ai donc pu prendre mon petit déjeuner à l'hôtel. Ma course en quatre s'est bien passée, j'étais donc qualifié pour la finale A du lendemain. Malheureusement l'autre quatre minime du club est tombé dans une série difficile et Ullisse a perdu son siège au départ. Ils n'étaient donc pas en finale A. Ensuite, ma course suivante était à 16h30, Michael nous a donc raccompagnés à l'hôtel en bus (merci à lui) en arrivant à l'hôtel j'ai été pris d'un mal de ventre très douloureux. Matteo est venu dans ma chambre et on a fait un appel visio avec sa mère qui est médecin. Matteo m'a donc donné les médicaments conseillés par sa mère ( merci à elle ) et ma mère qui venait d'arriver à la gare est venue voir comment j'allais. Ensuite Arnaud est venu également ( merci à eux ) et ne voyant pas les effets des médicaments et vu la douleur, j'ai décidé d'aller à l'hôpital mais sur le chemin je me suis senti de mieux en mieux jusqu'à ne plus avoir mal du tout! Peut-être que les médicaments ont pris beaucoup de temps à agir. J'ai donc pu faire ma course en double à 16h30 où nous avons également réussi à passer en finale A. le soir nous sommes allés dans un autre restaurant où nous avons mangé des raviolis à la sauce tomate.
Dimanche, ma course en 4 était à 8h37, nous n'avons donc pas pu prendre de petit déjeuner à l'hôtel.
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Heureusement, Arnaud a un sac rempli de nourriture pour le petit déjeuner (merci à lui). Notre course s'est bien passée mais il me restait une course en double à 16h30. Après la course en 4 nous sommes tous (les minimes) rentrés à l'hôtel conduits par Tom (merci à lui). Notre course en double s'est un peu moins bien passée mais nous étions quand-même contents de notre journée. Lorsque toutes les courses du club étaient finies nous avons commencé à démonter les bateaux et à les mettre sur la remorque puis nous avons fait une pause pour manger des pizzas et nous avons continué de monter les bateaux. Après nous sommes allés faire une photo. Puis nous sommes allés nous baigner. Nous avons ensuite pris le bus du club pour rentrer à Lausanne où nous avons déchargé la remorque.
Vassily |
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