Longue Distance
Mulhouse, le 18 mars 2023
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Nous sommes partis pour la troisième et dernière longue distance de l'année ce samedi 18 mars, à 6h15 du matin, pour le plus grand plaisir de tous. Le trajet s'est déroulé sans encombre, et à vrai dire sans que grand-chose ne se passe car tout le monde en a profité pour s'assoupir, à l'exception d'Arnaud (heureusement), et Alexy, trop habitué à son lit pour se contenter du confort des sièges. Après avoir remonté nos bateaux, nous n'avions pas, ce coup-ci, à attendre trois longues heures avant notre course, à l'exception de nouveau d'Alexy, qui lui, avait sa course l'après-midi.
La course en soi n'avait rien d'original ou de différent des autres longues distances, longues et pénibles, mais nous avons eu droit ce coup-ci à une météo clémente, ce que nous avons tous pleinement appréciés, mis à part des rafales de vent de face, rallongeant encore la durée de la course.
Malheureusement, le deuxième bus, qui partait à dix heures du club, s'est retrouvé bloqué dans des bouchons, nous avons donc été heureux de pouvoir remonter une partie de leurs bateaux afin qu'ils ne soient pas en retard à leurs courses. Nous avons ensuite, après une discussion très intéressante et amusante avec le père de Léni, pris connaissance d'un évènement arrivé dans son enfance, qui pourrait expliquer la tendance de celui-ci à tendre, de temps à autres, vers une légère simplicité d'esprit.
Nous avons ensuite refait la remorque pour rentrer à Lausanne, les cadets profitants du soleil pour constamment avoir leurs Oakley sur le visage, et avaient d'ailleurs une tendance à les réajuster avant de passer à côté des membres d'un club de Zurich, pour une raison que nous ignorons, celui de Grasshopper en l'occurrence.
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Puis nous avons sur le retour pu nous arrêter manger un souper (à 17 h) à un restaurant (le Burger King) sur la route, pour conclure en beauté (et en santé) cette journée.
Arthur |
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Championnats Romands d'Ergomètre
Vevey, le 5 mars 2023
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Ce dimanche, nous avons pu aller aux championnats romands d'ergomètre se déroulant à Vevey. Les premières courses de la journée ont commencé vers 9 heure, de quoi un peu plus dormir qu'à d'autres compétitions.
A l'arrivée , nous avons pu constater que une rangée de 6 ergos était l'une en face de l'autre, ce qui a pu en choquer plus d'un comme Ondrej qui était à ce moment-là à Sarnen.
Ma première course était à 10h25 et elle s'est plutôt bien déroulée, comme pour la plupart d'ailleurs, et big up aux filles minimes et cadettes qui ont ouvert la cérémonie des médailles dès le matin en gagnant un podium LSA 1, 2 et 3.
Cette année , nous avons eu le droit à une bonne organisation et des nouveautés : les 500m sprint et les 2000m relai .
L'idée du 2000m relai pourrait sembler absurde et hilarante, et bien elle l'était. En résumé pour les personnes qui n'ont pas eu la chance d'essayer ce relai, il s'agit de bourriner comme pas possible sans forcément penser à la technique car sous l'adrénaline du changement de place et tenir les pieds de son coéquipier, on ne pense pas forcément à la technique (moi jamais d'ailleurs). Ce fut une expérience merveilleuse et très drôle.
Ce l'était moins pour l'équipe des gars cadets qui avaient recruté William: Pour le contexte, William a un genoux fonctionnant à environ 30% et n'est pas sorti sur l'eau depuis la nuit des temps, ce qui l'a obligé à pousser à bras-corps donnant une vision plus que drôle même si pour le coup, William a fait un très beau score pour du bras-corps.
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Mais après la course William était très triste d'avoir perdu cette course qu'il s'est enfermé et a pleuré car le rowing l'a battu. Blague appart, cette journée s'est bien passée, on a pu ramener des médailles à la maison, et l'ambiance était plutôt festive que compétitive.
Benas |
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Stage de février
Le Temple-sur-Lot, du 9 au 16 février 2023
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Comme chaque année ou presque, nous sommes partis une semaine en stage à Temple-sur-Lot durant les vacances de février. En raison d'un grand tournoi de basket ayant lieu sur place à la fin des vacances, nous avons dû décaler notre camp de deux jours.
Nous sommes donc partis jeudi matin avec le bus du club et la remorque en direction de Temple. William étant blessé au genou, nous étions huit. Comme d'habitude le trajet s'est révélé très long, la remorque nous ralentissant considérablement.
Néanmoins, nous avions sûrement un peu d'avance par rapport aux autres années car nous nous sommes arrêtés à midi une aire d'autoroute plus loin que d'habitude.
Après le repas, le trajet est passé plus vite, et nous sommes arrivés sur place vers 17h. Cela nous a laissé le temps de monter nos skiffs et faire une petite sortie de (re)découverte du plan d'eau avant le repas du soir.
Les repas prenaient toujours beaucoup de temps (entrée, plat principal, FROMAGE, dessert), d'autant plus que nous redemandions à chaque fois plusieurs plats. Nous avons remarqué qu'en réaction à celà, de jour en jour les plats apportés devenaient progressivement plus grands. Comme nous étions un petit groupe, contrairement aux stage de Pâques, nous pouvions tous nous entraîner en même temps. Ducoup le petit déjeuner était à 8h!! À 9h nous allions sur l'eau pour un 2x30 avec quelques accélérations, puis le repas de midi était suivi d'une sieste avant un deuxième entraînement à 15h (2x40 avec quelques accélérations en plus). Chaque entraînement nous commencions par un échauffement jusqu'à une église située environ 2km en amont. De là nous continuions l'entraînement en remontant la rivière sur 7 à 9 km. Le départ se faisait avec des décalages, le but étant que ceux qui partaient en dernier ratrappent tous les autres avant la pause. La deuxième moitié de l'entraînement nous avancions un peu plus vite grâce au courant ce qui permettait d'avoir une récup plus courte.
En février, à Temple, il y a toujours une différence de température remarquable entre le matin et l'après-midi. Le matin en montant sur l'eau nous étions tous en longs et en gilet, alors que l'après midi il faisait presque un peu chaud pour s'entraîner en t-shirt. De plus, comme d'habitude, la météo était excellente, il a fait beau toute la semaine et les températures sont montées jour après jour.
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Nous avions également deux demi-journées de pause durant le stage. Il y avait deux groupes, un qui avait l'entraînement (15 coups 5 coups) le matin et l'autre l'après-midi. Nathan, Matteo, Émilien et Matveï faisaient du double, et Sarah, Arthur et moi faisions du skiff. La première demi-journée de pause, le groupe des doubles qui avait congé l'après-midi a profité de la piscine, et nous l'avons vite rejoint une fois notre entraînement terminé. Personne n'avait pensé à prendre un maillot de bain mais nous avons pu aller à la piscine en bodys, après avoir rassuré les responsables qu'on les avait pas encore mis à l'entraînement.
La deuxième demi-journée de pause nous avons inversé l'ordre des groupes et donc Sarah Arthur et moi avons profité de l'après-midi pour prendre des vélos et aller jusqu'au supermarché. Nous avons acheté plusieurs kilos de biscuits et quelques litres de boisson. Par miracle nous avons réussi à tout rentrer dans nos sacs.
Cette année, le camp était plus court d'un jour par rapport aux autres années. Du coup le dernier jour au lieu de partir tôt le matin, nous avons fait un dernier entraînement avant de prendre la route. Nous sommes donc arrivés à Lausanne assez tard dans la nuit.
Merci beaucoup Arnaud, surtout pour les 10h de trajet avec la remorque à l'aller et au retour.
Ondrej |
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Longue Distance
Mulhouse, le 3 décembre 2022
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Samedi 3 décembre 15 rameurs, 2 conducteurs et moi (vous comprendrez pourquoi) sommes tous parti pour une de ces fameuses 3 longues distances annuelles qui se déroulent à Mulhouse. Etant blessé, je ne pouvais pas y participer ; cependant après avoir appris que Benas a malheureusement dû annuler sa participation la veille, je me suis proposé pour prendre sa place dans un des bus afin de venir assister aux courses de mes coéquipiers et les aider à embarquer et désembarquer afin qu'Arnaud puisse suivre les courses à vélo et encourager les rameurs.
Toutefois, pour certains comme bien souvent, cela ne s'est pas passé comme prévu. La veille, pour arranger certains afin qu'ils puissent aller dans le bus de 10h au lieu de celui de 6h15 nous avons tenté d'organiser quelques changements. Nous avons malheureusement fait une erreur que nous avons découvert samedi matin en partant ce qui a fait que Matteo a dû aller en train ce qui n'est pas chose facile quand on lui annonce le matin même et que la regatte se passe dans une forêt, au milieu de nulle part, dans un autre pays, et que la gare la plus proche (10km) ne se fait desservir qu'une fois par heure. De plus avec un timing si serré quand on rate son arrêt (donc sa connexion) et qu'on finit dans une petite ville au milieu de la suisse allemande qui ne fait pas mieux en termes de trains, vous vous doutez bien que la pression était là pour essayer de faire en sorte qu'il puisse arriver à l'heure et faire sa course mine de rien.
Donc après quelques changements, le père de Leni (qui conduisait un bus) a très gentiment accepté de déposer son bus à la regatte et de repartir aussitôt à Bâle pour chercher Matteo et essayer de faire en sorte qu'il arrive à l'heure pour faire sa course.
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Et à 13h25 avec 10min d'avance sur l'heure prévue pour monter sur l'eau, il est arrivé et a pu faire une très belle course, ce qui m'a permis par la même occasion d'avoir raison sur Arnaud pour la première fois de ma vie qui était persuadé que Matteo n'arriverait pas à temps pour sa course:)
En fin de journée, une dernière course était organisée avec tous les clubs contre mère nature pour finir de charger toutes les remorques avant la nuit tombée ce qui a été une victoire pour l'aviron avec quelques minutes d'avance. Après cette grande journée, nous avons pris la route en direction de Lausanne en nous arrêtant pour manger en route et sommes arrivés peu après 21H.
Pour conclure le Lausanne sport a fait d'excellent résultats avec 3 bateaux dans le top trois et tout le reste dans le top 20, félicitations!
William |
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Baselhead
Bâle, le 19 novembre 2022
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Je me réveille sur le ventre, déboité, emmitouflé, sanglé, mes huit bras soigneusement rangés au-dessous. Moi " l'Infini ", j'ai passé la nuit à la belle étoile sur une remorque, à la recherche d'une bonne étoile pour mon équipage et je suis prêt pour eux. Il est samedi matin, 6 heures 20 du matin, un ciel noir de nuages semble menacer l'apparition du jour. Pourtant, ils sont là, les yeux brillants de sommeil, illuminés par l'envie de passer une bonne journée ensemble, de s'exténuer sur mes avirons. Ce sont une barreuse et huit rameurs Masters, qui viennent de la Société nautique de Neuchâtel, de l'Union nautique d'Yverdon, du Rowing Club de Lausanne et dont quatre d'entre eux sont membres du Lausanne Sports Aviron. Ils rament pour l'Association Romande d'Aviron, qui leur permet de concrétiser leur désir de former un groupe soudé et de vivre d'intenses expériences à " huit plus ".
Nous sommes au bord du Rhin, en plein centre-ville de Bâle, à 9 heures 30. C'est l'effervescence dans les ruelles qui bordent la rive droite. Une centaine de coques comme moi sont là à se faire bichonner par des équipages venus de 10 pays. Je suis assemblée, armée, puis rebaptisée " 14 " pour quelques heures. C'est un numéro de départ prestigieux, sachant que l'équipage hollandais vainqueur en 2021, partira le premier avec le N°1, ... et l'équipe suisse en 7ème position. Merci à l'équipage élite de l'ARA 2021 d'avoir obtenu un excellent résultat l'an dernier !
Le départ surprend mon équipage, les bateaux en file indienne sur la rive droite se précipitent en départ lancé à contre-courant. Nous nous installons dans un rythme de 26 coups par minute que mes rameurs devront maintenir sur 6,4 km. Très vite des poursuivants tentent de nous avaler et s'engouffrent entre la rive et notre sillage. Notre barreuse est forcée de nous écarter du rivage, donc de nous faire naviguer contre un courant toujours plus puissant. Une fausse pelle sur un bateau devant nous la force même à donner un brusque coup de barre qui nous éloigne encore.
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Les rameurs tiennent le rythme. La fatigue s'installant, la coordination encore insuffisante se fait sentir, les gestes deviennent moins précis, et le Rhin, notre maître, ne pardonne rien. Mon équipage me fait vibrer sur toute ma longueur, chacune et chacun est venu pour une expérience frénétique et aucun ne veut gaspiller une seule seconde. Arrive le virage à 180 degrés, l'équipage me cabre contre le courant. " Babords en demi-coulisse ; Tribords : 2, 4 scient, 6 et 8 stabilisent ". Et là tout s'inverse. Dans le courant, je m'emballe, cependant pour mes rameurs qui appuient maintenant mes pelles à contre-courant, ils gardent le rythme, mais les jambes font mal. Trois ponts plus loin, c'est la ligne d'arrivée. C'est fini, la douleur réveille l'équipage qui a déjà l'envie de revivre son rêve.
Samedi soir 20 heures, mes rameurs sont assommés par le retour en bus. Dans un silence monacal, ils me remontent sur mon lit à étage, je redeviens la coque amirale qui trône parmi toutes sa coure de coques jaunes. Le club dort déjà d'un sommeil bien mérité, c'est son soir de repos.
Michel |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 8 octobre 2022
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Samedi matin à 9 heures, nous avons pu nous lever plus tard que d'habitude pour aller à la Rösti cup parce que nos deux 8+ avaient déjà été chargés sur la remorque du Rowing. Si nous avions su comment la journée allait se terminer ....
Dès que nous sommes arrivés là-bas, sous une pluie fine, nous avons dû nous dépêcher de monter les bateaux pour faire un petit entrainement et nous souvenir des 6 longs kilomètres de la course. Ensuite, nous avons essayé de rentrer aux pontons qui étaient pleins de yolettes pour aller manger et se réchauffer. Apres le repas, nous avons enfilé nos bobs grenouilles achetés pour l'occasion, et nous nous sommes concentrés pour la course qui s'annonçait difficile.
Il fallait aller vite sur le ponton pour ne pas faire trop de queue. Nous nous sommes échauffés en direction du départ qui était loin et nous nous sommes rendus au début de la course en nous faufilant dans la masse des bateaux concurrents. Il y a d'abord eu le départ des filles, puis l'aligneur nous a alignés sur deux lignes car il y avait de nombreux équipages. Deux minutes après les filles, c'était à notre tour de partir. Malgré un bon départ nous étions un peu derrière les autres. Notre barreur a donc dû lancer des séries et a utilisé toute sa voix pour nous encourager à reprendre notre retard. Au milieu de la course, nous étions toujours derrière un bateau qui continuait à prendre de l'avance.
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En arrivant à la fin, nous commencions à dépasser des filles et nous avons donné les dernières ressources qui nous restaient, mais nous n'avons pas réussi à passer le pont marquant l'arrivée devant notre concurrent (le Rowing !). Nous étions forcément déçus de finir deuxième, mais au moins les filles ont eu une victoire pour le club dans leur catégorie (bravo les filles !).
Matveï |
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Championnats Romands et régate de Nyon
Divonne les 1 et 2 octobre 2022
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Nous sommes partis a Divonne pour les championnats romands le samedi et la régate de Nyon le dimanche.
Les deux jours nous sommes arrivés en voyant un lever du soleil et un lac presque miroir, mais malheureusement le temps et le lac ne sont pas restés très longtemps comme ça.
Le premier jour nous avons tous eu très froid et étions trempes à cause de la pluie. Toutes les courses étaient sur 800m et le club a gagné la plupart de ses courses.
Le deuxième jour, après avoir prit beaucoup d'affaires chaudes pour ne pas avoir froid, il a fait chaud à peu prêt toute la journée. Cette fois les courses étaient sur 500m, donc nous faisions un départ et directement un finish jusqu'à la ligne d'arrivée, en moins de 2 minutes c'était déjà fini. Il y a eu plusieurs bateaux inhabituels comme des mixtes hommes/femmes ou un bateau avec toutes les catégories dedans. Vers la fin de l'après-midi nous sommes rentré au club et avons déchargé les bateaux.
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Ella |
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Coupe de la Jeunesse
Castrelo de Miño, du 4 au 7 août 2022
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Le 25 juillet 4 membres du club sont partis à sarnen afin de préparer la Coupe de la Jeunesse, qui avait lieu du 5 au 7 août. Après les sélections effectuées à Lucerne, Margot et William faisaient du skiff et Matteo et moi du quatre de couple. Comme Arnaud était malade Fred du nous amener à Sarnen et nous entraîner pour les deux premiers jours. C'est donc à 9h que nous avions rendez vous pour partir à Sarnen. Suite à un problème de phares sur la remorque nous sommes enfin arrivés avec plus d'une heure de retard ce qui a étonnamment fait stresser Matteo. Arrivés au centre, nous avons pu saluer nos coéquipiers et directement monter les bateaux pour ensuite assister à un long discours de Stefan (qui n'était pas le seul de la semaine). Là bas, une journée se déroulait ainsi (à l'exception de deux journées ): un entraînement le matin sur l'eau qui était souvent chronométré et une autre sortie l'après midi non chronométrée cette fois ci. Nous avons aussi eu droit à d'autres activités comme une présentation d'antidoping en suisse allemand et peindre les rames qui fut assez long. Nous avons aussi pu assister au feux d'artifices du premier août qui ont fait brûler les bateaux d'où ils étaient lancés.
Après environ une semaine d'entraînement, le stage a pris fin nous avons donc pu rentrer chez nous pour un jour de repos (et enfin pouvoir manger quelque chose d'autre que des pâtes) après avoir encore écouté un autre discours.
Après le jour de repos nous nous sommes rendu à l'aéroport de Genève pour aller à Porto où les suisse allemands qui partaient de Zurich nous attendaient. Malheureusement pour eux, notre vol a eu du retard et ils ont du faire une série d'exercices au milieu de l'aéroport en nous attendant. Après avoir atterri nous avons directement pris un car pour aller à Castrelo de Miño en Espagne où se déroulait la Coupe. Le champ de course se trouvait au milieu d'un lac qui fut bien agité ce jour là. Après avoir monté les bateaux nous sommes allés faire une petite sortie ce qui nous a étonné vu l'état du lac qui était déchaîné. Rentrés à l'hôtel nous avons ainsi pu manger un buffet à base de spécialités espagnoles comme des pâtes et de la pizza. Le vendredi, après deux petites sorties et une courte sieste nous avons pu assister à la cérémonie d'ouverture sous la chaleur du soleil espagnol.
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Puis enfin arriva le jour J. Nous avions donc un éliminatoire le matin et une finale l'après midi. Malgré nos efforts nous n'arrivons pas à nous qualifier pour la finale A, ce qui ne nous a pas pour autant empêché d'être motivé pour la finale B ou nous sommes arrivés 2ème. Le lendemain le programme était pareil que la veille avec seule différence que les séries étaient faite en fonction des résultats du samedi. Notre résultat a l'éliminatoire, lui, ne fut pas différent. Nous avons ensuite gagné la finale B puis après s'être ravitaillé, nous avons regardé les courses restantes. La suisse a ramené des médailles comme William qui est arrivé 3ème les 2 jours ! Après être content d'avoir fini et avoir échangé nos habits, il était temps de faire la remorque pour rentrer. Après avoir finalement récupéré deux membres du huit qui avaient fait un malaise, nous sommes arrivés à Porto lors d'un trajet bruyant et euphorique. Arrivés à Porto il était temps de dire au revoir au suisses allemands et de prendre l'avion pour Genève. Nous sommes ainsi rentrés pour Genève avec du retard (pour changer) et sommes arrivés à Genève puis Arnaud nous a ramenés à Lausanne avec le bus du club, dans la nuit. C'était une bonne expérience de participer à ce genre de compétition qui change de celles dont on a l'habitude.
Merci à Arnaud (et Fred ) de nous avoir amené et entraînés !
Nathan |
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Championnats du Monde Juniors
Varese, du 27 au 31 juillet
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Les championnats du monde juniors ont eu lieu la dernière semaine de juillet à Varèse.
Après trois semaines de camp d'entraînement à Sarnen, nous sommes tous partis le lundi matin en minibus direction l'Italie. Arrivés sur place dans l'après-midi, nous avons été accueillis par une chaleur étouffante. Heureusement, nos courses auraient lieu les matins lorsque la température était plus raisonnable. Ce n'était cependant pas le cas de tout le monde car cette année les championnats du monde U23 et U19 étaient combinés. Les U23 commençaient leurs premières courses le lundi et courraient généralement dans l'après-midi. Nos courses débutaient le mercredi et les finales étaient prévues pour dimanche.
En arrivant sur place, j'ai été impressionné par la taille de l'événement. Avec tous les bateaux U23, la régate était bien plus grande que l'année passée à Plovdiv et les championnats d'Europe, qui ont eu lieu il y a quelques mois à Varèse également, ressemblaient soudain à une petite régate régionale. Grâce à la levée des mesures contre la pandémie, les équipes australiennes, néo-zélandaises et chinoises (entre autres) étaient également présentes.
Le grand nombre de bateaux entraînait des bouchons devant les pontons chaque matin pour aller s'entraîner. Nous avons résolu ce problème en arrivant tôt sur place et en mettant les bateaux à l'eau 15 minutes avant l'ouverture du bassin. Ensuite, comme nous bloquions complètement l'accès aux pontons, les organisateurs nous ont demandé de monter sur l'eau et d'attendre devant l'entrée du bassin jusqu'à l'heure d'ouverture. C'était un rituel très étrange : arriver au parc à bateaux, poser son bateau à l'eau, faire un peu de stretching, monter sur l'eau, attendre un dizaine de minutes sur l'eau entouré de plusieurs dizaines de bateaux très serrés les uns aux autres, et puis tout à coup sans aucun signal tout le monde se met à ramer en même temps.
Cette fois-ci, je participais en double avec un rameur de Zug, Ivo Löpfe. Dans notre catégorie il y avait 26 bateaux inscrits, ce qui signifie que nous avions des quarts de finale. C'est la première fois que cela m'est arrivé.
Notre éliminatoire s'est bien passé. Nous avons terminé deuxième de peu derrière les Canadiens et nous sentions que nous avions encore pas mal de réserves. Les 4 premiers passaient directement en quart de finale ce qui nous a permis d'avoir congé le lendemain lors des repêchages.
Nous avons pu remarquer dès la première course que le niveau était très haut cette année, certainement bien plus élevé que l'année précédente qui avait été impactée par le covid.
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Les quarts de finale ressemblaient presque déjà à des demi-finales, avec au moins quatre bateaux pouvant prétendre aux trois places qualificatives. Nous avons réussi à terminer deuxièmes en battant au passage les Français, vice-champions d'Europe cette année.
Les demi-finales s'annonçaient dures, nous avons néanmoins réussi à battre les Canadiens cette fois-ci et résister à l'énorme finish des Américains qui se sont propulsés de la dernière à la quatrième place dans les derniers 500m. En terminant troisièmes, nous nous sommes qualifiés en finale A.
La finale A du double junior, avait lieu le dimanche à 13h55. Durant toute la semaine, le vent restait faible le matin mais s'intensifiait considérablement au cours de l'après-midi. Pas d'exception le jour des finales, le vent soufflait fortement dans la direction de la course et le lac était relativement agité.
Nous avons réussi à bien gérer ces conditions et garder la bateau assez stable durant toute la course. Au début, avec un bon départ, nous avons réussi à tenir à peu près le rythme des autres bateaux. Ceux-ci ont cependant commencé à gagner de l'avantage par rapport à nous durant le milieu de la course. Nous avons accéléré sur le second 1000m, et avec un finish à 600m de l'arrivée, nous sommes parvenus à dépasser les Croates et terminer cinquièmes.
C'était vraiment sympa de faire ce double, et je me suis amusé durant tout le mois de juillet. Nous aurions aimé finir avec une médaille, mais nous sommes très contents de nos courses. C'était donc une belle fin de saison, et je me réjouis de recommencer à faire du skiff bientôt !
Ondrej |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 1er au 3 juillet 2022
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Nous sommes partis à Lucerne le 1er juillet, pour cette dernière ligne droite avant la fin de l'année. J'étais dans le 2ème bus avec Arnaud qui partait à 7h30. Nous sommes arrivés aux alentours de 10h30 au Rotsee, la météo était déplorable. Nous avons commencé cette journée en remontant les bateaux, avant de faire un petit entraînement sur l'eau plus tard dans la journée, certains sont allé sur l'eau tandis que des autres mangeaient leur repas en les attendant. Hormis moi, qui avait oublié mes repas pour les deux jours chez moi.
Quand nous avons fini notre entraînement, nous pouvions rentrer à l'hôtel, à part ceux pour qui la première course avait lieu en fin de journée. Personnellement, je faisais du 4x, je n'avais donc pas de course ce jour là. Une fois arrivés à l'hôtel, nous avons pu nous installer et nous reposer pour le lendemain. Quand tout le monde est arrivé nous sommes allé au restaurant en face de l'hôtel. Nous avons mangé des pâtes bolognaises et pesto. Une fois rentrés à l'hôtel, nous nous sommes brossé les dents et nous sommes allé nous coucher.
Le deuxième jour a commencé ainsi: Nous sommes descendu pour aller déjeuner pour ensuite repartir au Rotsee. J'avais ma course à 10h30 où nous avons fini premiers. Après ça, mes coéquipiers et moi sonnes allé nous changer pour ensuite prendre le bus publique. Nous étions les seuls du club à rentrer aussi tôt. Tous avaient une course plus tard que la nôtre. Avec mes coéquipiers Alexy et Elia, nous avions 10h de temps libre (enfin il faut plus se reposer que de bouger dans tous les sens). Nous sommes allé du coup nous acheter le déjeuner du lendemain, car le bus partait à 6h25. Finalement Fred nous a dite plus tard dans la journée que c'était possible de déjeuner à partir de 6h.
C'était déjà 19h quand Amaury est arrivé dans notre chambre pour nous dire qu'il fallait aller manger. Nous sommes arrivés au restaurant, mais pas e Fred ou Arnaud. William a demandé à Amaury comment il savait qu'il fallait aller au restaurant. Amaury nous a dit par la suite qu'il avait réclamé 3 fois au serveur si c'était possible de manger maintenant. William s'excusa pour ce malentendu auprès du serveur. Ce n'est que quelques minutes plus tard que Fred annonçait sur le groupe que le raps aurait lieu à 19h30. Après ce repas nous sommes allés dormir pour les finales du lendemain.
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Le matin j'apprends que mon coéquipier Elia a vomi pendant la nuit, mon stress monte à cause de cette tragedique nouvelle. Après le déjeuner, nous sommes partis mon bus et moi au Rotsee. Arrivés sur le parking, Elia a vomi à nouveau. On voit dans ses yeux qu'il ne va pas bien. Nous avons quand même fait la course et nous avons fini 2èmes. Sur le ponton des médailles Elia vomira pour la dernière fois de la journée.
Dans la journée, beaucoup de personnes ont été médaillées: 9 bateaux minimes et cadets, 3 bateaux juniors et séniors et 6 bateaux masters et ARA.
Après cette longue journée qui a été rude pour tout le monde, nous avons démonté les bateaux. Après cela nous sommes allé nous baigner. Nous sommes revenus à la tente et Arnaud est parti chercher des glaces et des boissons. Après avoir mangé les glaces, nous sommes allé nous baigner encore une fois, et plus tard les pizza sont arrivées.
Après avoir fini de manger, nous sommes allé mettre les bateaux sur la remorque. Ceux qui rentraient en train étaient parti juste avant d'avoir fini de charger, si non ils allaient louper leur train. Nous sommes arrivés à 23h20 au club et avons déchargé la remorque. Et c'est comme ça que la saison s'est terminée.
Un grand merci à Fred, Arnaud, Romain et Adeline pour les transports!
Léni |
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Re-Testing FSSA
Lucerne du 17 au 19 juin 2022
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En ce vendredi 17 Juin, Ondrej, Marc, Emilien, Matteo, Nathan, Margot Arnaud et moi sommes partis pour un week-end au mythique Rootsee à Lucerne pour tenter de nous qualifier pour un bateau aux championnats du monde pour Ondrej, et pour la coupe de la jeunesse (une regatte pour la deuxième équipe nationale) pour le reste d'entre nous. Après avoir remontés les bateaux et fait une sortie de mise en forme sur le lac pour Ondrej et moi, nous sommes tous allés à l'hôtel sauf Ondrej qui s'était fait attribuer une chambre dans le centre de la fédération à Sarnen, ce qui lui a valu un petit trajet supplémentaire en train les matins et les soirs. Pour le reste de l'équipe, nous avons tous été logés dans un bel hôtel en plein centre de Lucerne avec vu sur le lac pour certains. Nos chambres étaient très spacieuses et avons tous passé une bonne nuit de sommeil.
Le samedi matin, nous avons tout d'abord eu un briefing des entraîneurs sur les bateaux dans lesquels nous allions concourir pour notre première course puis nous avons pu faire un petit entraînement avant de devoir libérer le bassin pour la journée. Après bon nombre de courses pour la plupart d'entre nous et une attente de cinq heures au milieu de la journée pour laisser passer les chaleurs dues à la canicule, nous sommes tous rentrés à l'hôtel ou à Sarnen pour une bonne nuit de sommeil bien méritée avant le deuxième jour qui risquait d'être tout aussi éprouvant. Dimanche matin le programme était similaire pour la grande majorité d'entre nous. J'ai pour ma part, appris à mon soulagement et ma surprise que je n'avais pas à faire de course le matin ainsi qu'un autre double qui essayait aussi de se qualifier pour la coupe mais je devais faire un entrainement dès que je voulais dans la matinée.
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En fin de journée, l'heure tant attendue de l'annonce des bateaux provisoires à sonner et après de brèves explications sur le processus de sélection, nous avons appris à notre grande déception que Marc et Emilien n'étaient pas sélectionnés pour prendre part à la coupe de la jeunesse mais que Margot et moi serions les deux skiffiers, que Matteo et Nathan seraient dans le quatre de couple et que Ondrej serait dans le double des championnats du monde.
Un immense merci à Arnaud de nous avoir amené tous les 7 jusque-là, soutenu et véhiculé tout le week-end. Nous sommes à présent tous focalisés sur les championnats suisses la semaine prochaine et pensons bien évidemment à la suite aussi.
William |
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Régate de Schiffenen
Barberêche, le 19 juin 2022
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Mon réveil a sonné à 5h30. J'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que mon sandwich avait été mangé dans la nuit. Le temps que je m'en fasse un autre j'avais loupé mon bus. Je suis donc arrivée en retard. Je suis arrivée à 7h50 à Schiffenen. Nous avons d'abord démonté la remorque.
Pour amener les bateaux nous devions enjamber un tronc d'arbre et éviter des ortilles. J'ai failli casser un bateau en trébuchant, heureusement je me suis réceptionné sur le tronc d'arbre. Pendant qu'on montait les bateaux on m'a appris que je courrais pour le club de Genève en quatre. Les gens là-bas sont sympa mais nos body sont nettement plus confortables que les leur. L'après midi j'avais ma course en double avec Inès, nous avons été retardé parce qu'un double s'est retourné et nous avons vu un autre double faire un énorme creps qui à fait qu'ils se sont retrouvés complètement en travers de leur ligne d'eau. Une fois notre course finie, nous remontons les bateaux et rentrons, sauf qu'un peut avant la moitié du chemin pour rentrer Fred s'est rendu compte que Noa et Inès ont oublié les rames de Parmigiani.
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Elles retournent les chercher et tout se finit bien ! C'était une drôle de journée mais j'ai bien aimé!
Tracy |
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Régate de Greifensee
Maur, le 11 juin 2022
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La journée à Greifensee a débuté à 5:20 avec le départ du premier bus du club.
J'ai eu la chance de partir avec le dernier bus, à 7h15, conduit par Arnaud. Fred avait confié à notre bus la tâche de prendre des sièges car ils n'avaient pas été mis dans le bus le jour précédent, pendant la préparation de la remorque. Nous n'avions cependant pas réalisé qu'il voulait qu'on prenne les bancs et non pas les chaises dépliantes. Alors lorsque nous sommes arrivés à Greifensee, nous étions en sérieux manque de places assises et avons dû nous asseoir sur la table et sur nos sacs.
La journée à Greifensee battait déjà son plein avant même que nous arrivions avec le dernier bus, avec trois courses en skiff chez les cadets, des doubles masters et des skiff juniors qui venaient de prendre leurs bateaux pour aller sur l'eau.
Ma première course était un peu moins de deux heures après être arrivée à Greifensee. Je me suis préparée, j'ai pris mon bateau et l'ai mis à l'eau avec quelques minutes de retard ... qui a fini par être de l'avance car il y avait environ 10 minutes de retard sur tous les départs. Le retard n'a pas été rattrapé de la journée et nous avons dû attendre sous le soleil quelques minutes supplémentaires à chaque départ.
Juste après ma course en skiff, j'étais allée me réfugier sous la tente pour une courte période avant de repartir pour la course en double avec Ella H. Salomé et Annaëlle concourraient dans la première série qui était à peu près 10 minutes avant la notre. Alors elles sont naturellement parties un peu plus tôt, mais un peu à la hâte car en arrivant au ponton, Ella H. et moi remarquions leur double revenir et Arnaud les attendant debout, un numéro à la main. Un numéro que Matteo était allé chercher en courant juste après sa course en 4x cadets.
Pendant notre course en double, Ella H. et moi nous sommes prises une énorme vague causée par un des nombreux bateaux moteurs présents sur le lac. Nous étions trempées de la tête aux pieds pour le reste de la course en double ainsi que pour tout le reste de la journée.
Après notre course en double, nous avions pas mal de temps avant la course en 4x et en avons profité pour manger un peu. Les cadettes n'avaient pas très envie de se préparer le moment venu et nous faillîmes avoir du retard sur le programme prévu. Heureusement le retard des compétitions, accumulé pendant la journée, nous a même permis d'avoir de l'avance. Le départ de notre course fut différé car deux des bateaux de notre série n'étaient pas dans les alentours.
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Quelques minutes plus tard, alors que les autres bateaux étaient fin alignés, on vit au loin un des bateaux retardataires de notre série s'avancer tranquillement en notre direction.
Une fois notre course en 4x terminées, nous nous sommes changées en habits de ville et avons démonté les bateaux. Quand presque tous les bateaux étaient placés sur la remorque, il était temps de fermer la bâche et mettre les tréteaux restant à l'intérieur de la remorque. En récupérant un des tréteaux, j'ai remarqué une bouse de vache dessus. Je suis allée l'enlever sous l'eau du robinet qui était à notre disposition un peu plus loin de la tente. Une fois le tréteau nettoyé et mis dans la remorque, la bâche a été fermée. Nous avons alors pu terminer de placer les derniers bateaux juste au-dessus de la bâche.
La remorque terminée et attachée au bus de Fred, il était temps de quitter les vaches et la chaleur de Greifensee. Tout le monde avait pris leurs sacs et les avait ramenés vers leur bus respectif, à part Emilien, Matvei et moi qui devions encore les prendre. En allant chercher mon sac, j'ai remarqué qu'une de nos tentes était encore là, allongée par terre. Matveï m'aida à porter la tente puis lorsque le sol fut plat, il la fit rouler jusqu'au bus d'Arnaud.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour aller manger au Burger King et sommes arrivés au club vers 22h00, terminant officiellement notre journée à Greifensee.
Alicia |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 4 et 5 juin 2022
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Le samedi 4 juin à 7h15, nous avions rendez-vous, mes coéquipières et moi, au club, pour partir à Sarnen. Nos courses ayant lieu en fin d'après-midi, nous pouvions nous permettre de partir dans le dernier bus à onze places avec Arnaud. Tout le monde n'eut pas cette chance, car le premier bus avec la remorque était à 5h10. Après environ 2h30 de trajet dans cet immense bus, loué pour l'occasion, nous sommes arrivés sur place. Tous les clubs étaient là et la régate avait déjà bien commencé.
Directement après avoir posé nos sacs à la tente, aux alentours de 10h, nous avons poursuivi le remontage de bateau déjà partiellement entamé par les autres. Puis nous sommes allées nous poser vers la tente, la vue dégagée sur le champs de course. Double, quatre, ou encore skiff, les courses se sont enchainées, minutes après minutes, sans que je ne vois le temps passer. Enfin, l'heure de notre course en quatre arriva. Nous avions la surprise d'être sur Arcturus, à la place de Sagitta. Ce qui n'était pas pour nous déplaire. La course était prévue pour 17h25, mais vingt minutes plus tard, même le double cadet de William et Matteo, qui avaient leur course 25 minutes plus tôt que nous, n'étaient toujours pas partis. Après un échauffement interminable, nous avons finalement pu nous aligner au départ. Il manquait deux clubs, qui n'étaient pas venus se présenter, mais nous sommes partis quand même. Au début, nous nous disputions la première place avec deux autre bateaux, mais nous avons réussi à faire la différence vers la fin de la course et avons pu avoir une médaille, en rentrant au ponton. Peu de temps après, étant dans les dernières courses de la journée, nous avons rejoins notre groupe pour aller à l'Auberge de Jeunesse, pendant que le deuxième groupe, qui allait à l'hôtel Barabas (aussi connu sous le nom de " la prison ") allait de leur côté. En chemin, Ella H et Salomé ont commandé des pizzas que nous avons reçu trente minutes après notre arrivée à l'Auberge de Jeunesse. A 21h30 nous étions tous dans nos chambres.
Le lendemain matin, le petit déjeuner commençait à 7h. Puis à 7h45, nous sommes repartis sur les lieux de la régate où nous avons directement pu admirer la fin de la course en skiff de Sarah.
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Quelques temps plus tard, l'arrivée de gros nuages menaçants nous prépara à l'averse qui allait s'ensuivre. En à peine cinq minutes, les grandes montagnes qui surplombaient le lac en face, se firent engloutir par les nuages, pendant que ceux-ci, fonçaient droit sur nous. La pluie ne se fit pas attendre, une trombe d'eau s'abattît violemment sur l'entier du territoire. Se transformant ensuite en grêle. Tous les bateaux encore sur l'eau, rentrèrent à la hâte, dans l'espoir d'échapper aux bruits sonores de la foudre qui se dégageait du ciel. Tous entassés sous la tente qui nous servait de protection, nous cherchions en vain à garder nos sacs à l'abris de l'eau. Les malchanceux qui avaient été surpris par la pluie se précipitaient pour nous rejoindre, bref, l'effervescence du moment. Puis, pendant un instant de répit, nous en avons profité pour aller charger la remorque, ayant eu la confirmation de l'annulation de la régate. Nous n'étions évidemment pas les seuls, et étions au final, comme prévu, le dernier club à partir.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute, tradition indispensable de fin de régate, et sommes arrivés vers 18h à Lausanne.
Anaëlle |
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Championnats d'Europe Juniors
Varèse, du 20 au 22 mai 2022
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Cette année les championnats d'Europe juniors devaient avoir lieu à Sabaudia mais, je ne sais pas pour quelle raison, ils ont été finalement déplacés à Varèse où auront également lieu les championnats du monde juniors et U23 fin juillet.
Je suis parti mercredi soir en direction de Sarnen où j'ai passé la nuit, puis le lendemain en fin de matinée nous sommes arrivés à Varèse. Les courses commençaient samedi matin, nous avions donc deux jours pour s'entraîner et découvrir le champ de course. Notre hôtel était au bord du lac et à deux minutes du parc à bateaux. Ce dernier est dans une forêt, ce qui nous a beaucoup plu car les arbres protègent de la chaleur. Il a fait beau les quatres jours que nous étions sur place, et le soleil tapait très fort.
Le vendredi nous avons reçu les nouveaux bodys. Tout le monde pense que les précédents étaient les meilleurs, mais finalement j'aime bien ceux-ci aussi.
Samedi nous avions notre éliminatoire à 11h25, ce qui nous a permis de dormir jusqu'à 6h45 avant de faire un pre-paddle. C'était très étrange, surtout en comparaison à Munich où on devait se lever à 5h !!!
Pour passer en demi-finale nous devions terminer dans les trois premiers. Heureusement d'ailleurs, car je me suis cru en minime et j'ai réussi à crepser juste devant la tribune avec tous les spectateurs. Finalement, nous avons terminé deuxième derrière les Italiens. L'après-midi nous avions donc pas de repêchages, et nous en avons profité pour faire une sortie de 4km en pelles carrées. Je pense que c'était totalement une coïncidence et qu'il n'y avait aucun rapport avec mon exploit du matin...
Le lendemain nous avions d'abord notre demi-finale à 9h55. J'ai l'impression que la pression en demi-finale est presque plus grande qu'en finale, car il y a en quelque sorte plus à perdre. Nous étions donc tous très tendus, moi en particulier car je tenais absolument à ne pas répéter le spectacle de la veille. Les polonais qui étaient assez loin derrière nous à 500 mètres de la fin on lancé un énorme finish qui nous a fait peur, mais nous sommes parvenus à rester devant. Nous avons fini troisièmes, après une course extrêmement crispée.
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La finale A avait lieu à 14h12. Nous savions qu'on devait faire une très bonne course si on voulait avoir une chance d'être sur le podium. Nous sommes partis très vite et nous avons réussi à tenir tous les autres bateaux pendant environ 800 mètres. C'est à ce moment que les Tchèques, qui étaient à côté de nous, ont lancé une attaque et se sont détachés de notre bateau. Nous avons aussi lancé une accélération pour les rattraper mais sans succès et je n'ai plus vu aucun bateau jusqu'à la fin de la course. Après un bon finish, nous sommes arrivés cinquièmes.
C'était de loin notre meilleure course du week-end, mais nous étions vraiment déçus. L'année passée nous étions si proches du podium, et cette année nous n'avons à nouveau pas réussi à l'atteindre.
Rentrés au ponton, les autres qui avaient déjà fini leurs courses ont démonté notre bateau pendant que nous allions nous doucher et faire nos valises. Je suis ensuite rentré avec Nicolas et son père qui m'ont déposé à Vevey, ce qui m'a permis de revenir à une heure raisonnable à la maison.
J'espère qu'on aura l'occasion de prendre notre revanche à Varèse en juillet.
Ondrej |
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Régate de Cham
Cham, le 21 mai 2022
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Comment d'habitude, nous avons démonté les bateaux vers 16h45, nous avons aussi reçu une fameuse glace au thé froid citron de la part de Fred, en cette chaude journée du vendredi 20 mai. Comme toujours, en tant que minimes, les autres et moi nous nous sentions très peu utile, mais nous avons démonté quelques bateaux (deux pour être exact).
Le lendemain, le samedi 21 mai c'était le moment du départ, moi j'ai eu de la chance car je suis partie dans le dernier bus de la matinée qui était à 7h30. Contrairement à d'autres minimes filles (Noa) qui ont du se lever plus tôt pour partir avec Romain à 5h30.
Une fois sur place, avec mon bus on a du détacher la remorque et on l'a poussée sur un terrain pour que l'ARA puisse utiliser le 8 qui était dessus.
Durant toute la journée, j'ai pu regarder les différentes courses du club en partant de celle de Marc à celle de Lélni et Shams. Je me suis aussi énormément ennuyée car ma course était à 19h25 et j'étais arrivée vers 10h15 à Cham. Malheureusement pour moi j'ai eu qu'une seule course dans la journée qui était en plus la dernière du club, ce qui a fait attendre tout le monde et nous a fait rentrer vers 00h10.
Durant la journée, il y a eu quelques problèmes comme le fait que la dérive de Sagitta ne tournait plus, heureusement pour moi je ne ramais pas dessus mais sur Orion. Arnaud a quand même réussi à la réparer pour permettre aux autres de ramer dessus. Après ces quelques péripéties et 9h d'attente, c'était enfin l'heure de ma course.
Avant ma course, j'étais un peu stressé je me demandais si le mixte Küssnacht allais nous battre si on allait faire un bon temps. Ma course avait environ 15 minutes de retards mais elle s'est plutôt bien passée on s'est quand même fait battre par le 4 mixte Küsnacht Stäfa et Solothurner.
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Au retour de ma course j'ai appris que Fred s'était énervé contre une dame (surement une entraineuse de Küssnacht) car il ne trouvait pas fair-play que Küssnacht mixte ses bateaux, alors qu'ils auraient pu en faire un seul qui n'est pas mixé et qu'au final c'est 3 clubs contre 1. Après ça, nous avons démonté les dernier bateaux, acheté une barbe à papa et somme répartis dans les mêmes bus que pour l'aller.
Nous nous sommes comme d'habitude arrêtés pour manger à Burger King. Après avoir reçu ma commande j'ai renversé mon coca, Noa a eu le privilège d'en recevoir aussi et nous avons fini la journée avec du coca sur nos vêtements.
Sur le chemin pour rentrer j'ai eu le privilège d'être choisis par Arnaud pour écrire ce texte sur la régate de Cham. Malgré ça, je trouve quand même que la régate de Cham est une superbe régate, qui a permis à presque tout le monde de repartir avec une médaille.
Yasmina |
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Régate Internationale de Munich
Munich, du 6 au 8 mai 2022
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Nous sommes partis à 7h40 avec du retard car des gens mal intentionnées ont enlevé la sécurité du frein de la remorque, que l'on a retrouvé dans le lac. Après cet événement inattendu, nous avons traversé la Suisse et l'Autriche pendant 7 heures pour enfin arriver à Munich.
Dès notre arrivée nous avons monté les bateaux et avons fait une sortie sur le magnifique bassin prévu pour les JO de 1972 de Munich, ensuit nous nous dirigeâmes vers la meilleure pizzeria d'Europe "call a pizza".
Le lendemain la fédération suisse était déjà sur l'eau quand nous nous sommes réveillés. La première course du club était le double junior avec Matteo et Nathan puis le double cadet avec Matveï et Emilien qui étaient entre 8 et 10 heures et la course en 4x était en fin de journée ce qui nous laissa le temps de faire une sieste à l'hôtel.
Le lendemain, nous nous qualifiâmes pour une finale en 4x qui était pleine de rebondissements, où nous avons d'ailleurs fini 3èmes. En suite Matteo et Nathan remportèrent leur série et un T-shirt de gagnant avec fierté et charisme. Le soir, et une partie de la nuit, Arnaud nous à ramené au club avec les gens de la fédé en passant sans oublier par la partie la plus importante du trajet pour la prise de masse de certains, le McDo.
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Matteo, Emilien, Matveï, Nathan |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 7 mai 2022
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Le 6 mai 2022, à 17h45, nous avons démonté les bateaux pour la régate de Schmerikon. Quand nous avons fini de les démonté, nous avons eu le droit à de très bonnes glaces au thé froid citron.
Le lendemain, le 7 mai, je suis partie du club dans le premier bus conduit par Fred à 6h05. J'étais très fatiguée mais le stresse pour la course en double et mes amies m'ont gardé réveillée pendant les 3 heures de routes. Quand nous sommes arrivés à Schmerikon, nous avons dû " rapidement " remonter les doubles et le skiff que William a tout de suite utilisé pour sa course qu'il a d'ailleurs gagné. Le deuxième bus ainsi que la voiture conduit par Arnaud sont arrivés un peu plus tard ce qui n'a pas empêcher ceux qui venaient d'arriver d'aider à remonter les bateaux.
J'étais en double avec Inès P et notre course était à 11h55 mais nous n'avions pas remarqué que le côté droit de l'aile à la nage n'était pas bien vissé (je tiens à préciser que c'était les garçons qui l'ont monté) donc nous avons dû demander l'aide d'un homme qui était enfaite le juge arbitre. À cause de cet incident, nous sommes presque arrivées en retard pour notre course mais finalement pas et nous sommes arrivées en deuxième place après le bateau de Richterswil.
J'ai eu une longue pause avant ma prochaine course en 4x à 16 heures. La météo était bonne toute la journée jusqu'à là mais forcément, quand nous avions notre course en 4x, il a commencé à pleuvoir des cordes. Les deux 4x minimes filles ont dû attendre sous la pluie avant de pouvoir mettre les bateaux à l'eau. Nous étions trempées et il y avait de l'eau dans les bateaux ce qui n'était pas très confortable pour l'échauffement. Heureusement, les vagues et la pluie se sont arrêtées juste avant notre départ.
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Pendant la course, j'ai trouvé que ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose d'être mouillé car cela me rafraîchissait comme même un peu. Nous sommes arrivées premières et les autres deuxièmes. Dans notre série, il y avait un 4x du club du Hallwilersee dont les rameuses semblaient très sympathiques donc Inès P et moi avons parlé avec l'une d'entre elles et lui avons dit que nous avions ramé sur "leur" lac.
Nous avons redémonté les bateaux, démonté la tante, les bancs, la table et nous avons même trouvé une veille chaise que nous avons rapporté au club. Nous sommes partis à 18h50. Nous nous sommes arrêtés au Burger King puis nous sommes repartis pour Lausanne où nous avons rapidement remis les bateaux à leur place. Nous avons enfin pu rentrer chez vers les 11 heures.
Noa |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 16 au 27 avril 2022
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Nous sommes partis pour Tennwil un samedi matin. Tennwil est en fait le nom du camping dans lequel nous avons dormi mais le lac sur lequel nous avons ramé s'appelle le Hallwilersee.
Pendant le voyage nous avons été séparés en deux groupes. Un groupe est parti avec les deux bus ainsi que les deux remorques. Dans ces bus se trouvaient principalement les minimes pour éviter de les perdre dans les différentes gares. Le deuxième groupe, qui voyageait en train, était composé du reste des personnes. Après ce voyage nous sommes arrivés à Tennwil et nous avons mangé. Peu après cela, nous avons dû remonter les bateaux et nous préparer pour le premier entraînement dans la fin de l'après-midi.
Une journée typique à Tennwil se déroulait comme ceci: nous nous réveillions pour aller prendre le petit-déjeuner vers 7h (7h15 pour ceux qui avaient du mal à se réveiller, comme moi) puis Arnaud venait nous annoncer les bateaux que nous allions faire pour le premier entraînement de la journée. Nous étions séparés en deux groupes, un entraînement de 8h-10h et l'autre de 10h-12h. Nous mangions notre repas à midi et Arnaud nous disait quels bateaux nous faisions. Le deuxième entraînement de la journée se déroulait soit de 14h-16h soit de 16h-18h. Puis nous mangions le repas du soir et comme d'habitude nous avions droit aux présentations d'Arnaud sur l'aviron et les analyses des photos de nous sur l'eau, qu'Arnaud avait prit le jour. Pour finir, nous devions aller nous coucher à 22h. Après chacun de nos entraînements nous prenions une bonne douche (ce qui était apparemment un gros effort pour Amaury). Le matin nous devions faire un 2x30min et l'après-midi un 2x40min qui nous paraissait tous très long.
Après deux entraînements typiques nous avions un entraînement spécial et une demi-journée de pause. Pendant une de ces pauses nous avons fait un tournoi de ping-pong, j'étais avec Ella H et à cause de notre niveau nous avons été éliminées à notre 2e match. Matteo et Borello étaient les vainqueurs de ce grand tournoi. Ensuite quelques uns d'entre nous sommes restés jouer le reste de la journée, c'est à dire environ 5-6h de ping-pong sans s'arrêter. Personnellement j'ai fais une petite overdose de ping-pong, j'entendais le bruit de la balle en m'endormant, donc dans les jours suivants je n'ai plus touché à une raquette. Nous avons passé nos deux autres demi-journées de pause à monter la remorque, une fois avant Lauerz et l'autre avant de rentrer à Lausanne, c'était aussi le jour où nous avons fait la promenade sur le lac. Nous pouvions aussi jouer aux jeux de société entre nos entraînements.
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Vers le deuxième week-end qu'on a passé à Tennwil, nous avons été la régate de Lauerz. Comme quelques autres personnes, j'ai été inscrite en junior (U19), et on a eu la chance de faire notre premier 2000m. Nous sommes allés à Lauerz les deux jours et par la suite nous avons repris nos habitudes au camp le lundi.
La météo était très ensoleillée pendant ce camp. Mise à part les quelques jours après Lauerz. Il y avait pas mal de vent le lundi, ceux qui étaient à 8h ont pu s'entraîner, j'ai fais du quatre avec Frédéric Rol, ce qui était une chance pour moi. L'entraînement de 10h ne s'est pas fait sur l'eau, à cause du vent et donc des vagues, mais dans une salle pour faire des petits jeux modifiés. Le lendemain matin il pleuvait pendant tout le long de l'entraînement de 8h, alors on s'est plaint puisque le groupe suivant avait un lac plat et pas de pluie. Nous avions le seum. L'après-midi un groupe est allé courir (principalement composé de minimes) et l'autre est allé ramer.
Le mercredi après le dernier entraînement qui était une "promenade", nous avons fait des bateaux plutôt "amusants". Comme par exemple Alicia et Ariel en double, nous en quatre avec Borello. Le lendemain matin nous sommes repartis pour Lausanne. nous sommes arrivés au club, avons démonté la remorque et mangé des grillades. Après avoir frotté Sagitta pendant 1h30 avec Ella au polish, assommées par le soleil, nous sommes rentrées chez nous fatiguées.
Salomé |
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