Journée Romande
Schiffenen, le 28 septembre 2024
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Le samedi 28 septembre nous sommes allés à Schiffenen pour la JREH (la journée romande d'entraînement hivernal). Nous sommes partis à 7h15 du club avec deux bus. Quand nous sommes arrivés à Schiffenen, nous avons dû remonter les bateaux, puis nous avons pu aller nous changer pour notre première course programmée 10h30.
Il faisait froid, donc nous nous sommes habillés chaudement. Arnaud m'avait inscrit en 4x avec Gabriele, Daniel et Adrien et nous devions faire 6500 m. C'était la première fois que je ramais sur une aussi longue distance à cadence élevée. Or quand il a fallu amener le bateau au ponton, il y avait une longue queue de bateaux. Donc nous avons dû attendre dans le froid, et quand ce fut notre tour, le départ était censé avoir lieu 5 minutes plus tard. Après avoir rapidement fait notre échauffement, nous sommes arrivés au départ avec les doubles et un 4x du Rowing. La course suivait le serpentement du lac jusqu'à un pont. Il n'y avait pas de bouées, et donc nous ne savions pas où nous arrêter... Heureusement, sous le pont, des arbitres nous ont fait signe de nous arrêter. Après un temps de récupération, est venu celui du repas. Arnaud avait pris le nécessaire pour faire des croques-monsieur, cela a permis de nourrir les nouveaux minimes qui n'avaient pas de pique-nique ou pas assez à manger (ce qui nous est arrivé à toutes et tous un jour ou l'autre).
La deuxième course de 6500 m était programmée à 15h30, mais les juniors nous on annoncé la bonne nouvelle que nous allions tous ramer "que" 4000 m. Contrairement au matin, la queue était moins longue. Je m'étais habillé plus chaudement que le matin car je croyais qu'il ferait plus froid. Ce n'était pas le cas. Donc j'ai eu un peu plus chaud dans la deuxième course. Vers la fin de la course, avec notre bateau s'est trouvé trop proche du rivage babord du lac, empêchant les autres embarcations de circuler.
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Nous avons rectifié cela et avons tout de même réussi à finir la course devant un double senior de Fribourg et celui de Vadim et Matis.
Puis nous sommes retournés aux pontons pour nous changer et avons dû démonter les bateaux sous le déluge qui avait débuté. Après avoir mis les bateaux sur la remorque, j'étais heureux de voir Arnaud qui nous avait acheté des pains au chocolat. Ils disparurent très rapidement. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à une station service où je n'ai acheté que des choses saines: un thé froid pour Daniel, un Coca pour moi et des bonbons à partager entre Adrien, Daniel et moi. Nous sommes retournés au club aux alentours de 19h30 et avons rangé les bateaux dans les hangars sans les remonter, ce que nous allions faire le surlendemain avant l'entraînement. Puis nous sommes tous rentrés chez nous, épuisés mais contents.
Ulisse |
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Wolrdrowing Masters Regatta
Brandebourg, du 10 au 15 septembre 2024
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Sous les couleurs de l'ARA (Association Romande d'aviron), Denise Dupraz, Michael Fatien et Michel Joye ont participé à la régate mondiale Masters d'aviron, du 10 au 15 septembre 2024. Des rameu.r.se.s du club d'Aviron Romand de Zurich, du club d'Aviron d'Estavayer-le-Lac, du Rowing Club de Lausanne, ainsi que de la Société Nautique de la Basse Seine, ont constitué le cœur des équipages qui se sont inscrits dans 14 courses, en 2x, 2-, 2x, 4-, 4x, 4+ et 8+.
La régate mondiale est ouverte à tous les rameu.r.se.s de tous les clubs ; des séries de 8 bateaux sur une distance de 1000 m, permettent aux participants de se mesurer dans leurs catégories d'âge respectives. Les vainqueurs des séries décrochent une médaille au ponton d'honneur. Avec 3700 participants venant de 52 pays, il s'agit d'un immense festival d'aviron, avec de belles bagarres sur l'eau. Plus de 800 courses ont eu lieu avec une organisation très bien réglée puisque les départs tenus ont été lancés toutes les 3 minutes. A noter les deux belles 3ème place pour l'ARA, en Men G 4x et Men G 2-.
Quelques courses ont dû être annulées en raison de la météo. Le plan d'eau du lac de Beetzsee est connu pour être souvent venteux. Du point de vue logistique, les coques ont été louées sur place, ce qui a bien simplifié l'organisation, pour un coût acceptable.
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Nous avons logé au bord du lac, près du start et nous avons pu agréablement nous déplacer à vélo tout au long de notre séjour.
Le financement a pu être réalisé partiellement grâce à un crowdfunding, un grand merci aux membres du LSA qui ont généreusement participés. Enfin, un immense remerciement à Michael qui a été la cheville ouvrière de cette belle expérience.
Michel |
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Championnats du Monde U-23
Edirne, du 5 au 8 septembre 2024
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Les championnats d'Europe U23 avaient lieu en Turquie seulement deux semaines après les championnats du monde. C'est donc après un seul week-end d'entraînement pour remettre la technique en place après les mondiaux que nous sommes partis en direction de Edirne, situé dans la partie européenne de la Turquie proche des frontières grecques et bulgares. Nous avons effectué le trajet le mercredi, par avion depuis Zurich jusqu'à Istanbul et ensuite 2h30 de bus jusqu'au lieu de la compétition. J'ai jamais vu autant de cargos qu'en atterrissant à Istanbul. Il y avait peut-être une centaine de navires sur la mer attendant de passer le détroit du Bosphore.
Nos bateaux qui faisaient le trajet depuis la Suisse en remorque étaient censés arriver jeudi à midi, mais à force d'attendre plusieurs heures à chaque frontière ils sont arrivés seulement dans la soirée. Nous avons donc fait un entraînement alternatif et un peu d'ergo. Nous avons également fait la découverte des bus organisés pour nous transporter entre l'hôtel et le champ de course qui étaient constamment au minimum 30 minutes en retard.
Le vendredi matin nous avons finalement pu monter nos bateaux et tester le plan d'eau. Le champ de course était situé sur une rivière et nous étions tous sceptiques quant au fait qu'il n'y aurait pas de courant. En effet, nous nous sommes vite aperçu que le courant était bien présent. Nous nous réjouissions de faire des temps très rapides lors des courses, mais malheureusement les deux prochains jours il y avait un vent fort de côté qui tournait dans tous les sens sur le bassin.
Il y avait 12 bateaux inscrits en double, ce qui signifiait que nous avions pas de demi-finale (et donc une seule course le dimanche), mais seulement un bateau se qualifiait directement en finale A depuis chaque éliminatoire, le reste devait passer par les repêchages le samedi après-midi. Quand nous avons appris après le tirage au sort que nous avions les champions du monde dans notre série nous savions qu'il faudrait compter avec deux courses le samedi. Notre but était de faire une bonne course le matin pour se mettre dans le bain, sans pour autant se tuer au sprint final pour pouvoir y aller à fond l'après-midi.
L'éliminatoire ne s'est pas très bien passé, nous avons été un peu surpris par les conditions très différentes du jour précédent. Vers le milieu de la course nous avons enfin trouvé un bon rythme mais c'était un peu tard.
La course des repêchages est probablement la meilleure course que j'ai faite jusqu'à présent. Notre départ était vraiment bien, nous nous sommes retrouvés avec plus d'une longueur d'avance sur les autres bateaux. Dans le deuxième 500, les Hongrois en deuxième position ont commencé à nous rattraper et sont passés en tête un peu avant le milieu de la course. C'est à ce moment là que les Slovaques et les Lituaniens sont revenus dans la course et malgré notre accélération à 1000m soudainement il y avait 4 bateaux qui se battaient pour les 2 places qualificatives. Vers 600m de l'arrivée, les hongrois que nous étions en train de rattraper ont touché une bouée. Ivo et moi avons les deux remarqué (on en a parlé après la course) et en avons profité pour les dépasser.
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Il restait donc 500m dans la course et j'avais l'impression que nous étions un poil derrière les Lituaniens et les Slovaques. Lors du sprint final j'avais cependant l'impression que notre bateau gagnait plus de vitesse, et dans ma vision périphérique je voyais de plus en plus nos concurrents. Je ne sais pas quand nous avons passé la ligne d'arrivée mais quand nous avons arrêté de ramer j'avais un mauvais sentiment quant au résultat, voyant les autres bateaux arrêtés un peu plus loin que nous.
Nous avons dû attendre de rentrer au ponton pour apprendre qui s'est qualifié. C'est là qu'Anne-Marie nous a annoncé que nous étions en finale A!!! On a ensuite failli avoir une crise cardiaque lorsqu'on a demandé les temps et elle nous a répondu “9 centièmes derrières les deuxièmes”. Heureusement elle s'est trompée, nous étions 15 centièmes derrière les Lituaniens en première position et 9 centièmes devant les Slovaques qui ont fini troisièmes.
Le dimanche après-midi avait lieu notre dernière course de la saison. Nous n'avons pas réussi à reproduire la même performance que le jour précédent. Je ne me sentais pas complètement en forme, mais j'ai essayé de me convaincre que c'était juste la fatigue due aux autres courses et que tout le monde était donc dans le même état. Nous sommes partis légèrement à l'arrière du groupe et avons essayé de relancer le bateau à 500m pour rester au niveau de nos concurrents. Vers le milieu de la course l'écart est devenu trop grand et nous avons fini la course en sixième.
C'est vraiment dommage que l'on ait pas pu finir sur une course excitante comme celle du samedi. De plus je me demande si en effet j'ai attrapé quelque chose les jours précédents, j'écris ce texte sur le trajet du retour avec un gros rhume. Je ne sais pas si cela à joué un rôle lors de notre finale.
Je suis par contre très fier de notre repêchage, je vais me souvenir de cette course pendant très longtemps.
Merci Arnaud pour tout le temps que tu as passé sur le canot moteur à tous nous entraîner cet hiver et ce printemps, et merci à tous ceux qui m'ont écrit des messages avant et après toutes les courses cette saison.
Ondrej |
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Championnats du Monde Juniors et U23
St. Catherines, du 15 au 25 août 2024
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Cette année les championnats du monde juniors, U23 et élites (catégories non olympiques) ont eu lieu à St. Catherines au Canada. William a participé en skiff junior et moi en double U23. Malgré le fait que notre compétition prenait place au même endroit, nos programmes étaient assez différents, au point où on ne s'est pas souvent croisé. On va donc chacun raconter nos différentes aventures dans ce texte.
La compétition U23 commençait quelques jours avant celle des juniors, nous avons donc pris l'avion en direction du Toronto alors que les juniors étaient encore à Sarnen pour les derniers jours de leur camp d'entraînement.
À l'aéroport, lors de la remise des bagages, Alex un membre du quatre de couple, s'est rendu compte que la fédération avait fait une faute lors de sa demande de visa en remplaçant un 0 par un O dans son numéro de passeport. Nous avons donc été contraints de le laisser à l'aéroport pendant qu'il attendait un nouveau visa pour prendre le prochain vol.
Le trajet s'est passé sans encombre pour le reste d'entre nous. Nous avons survolé le Groenland avec des vues époustouflantes de glaciers s'écoulant vers l'océan et un paysage blanc s'étirant à l'infini. Pour ne pas avoir les jambes lourdes à l'issue du trajet, nous avons essayé de faire quelques étirements régulièrement durant le vol, ce qui a dû être très apprécié par les autres passagers...
Sur place, la plupart des nations était logée dans un campus universitaire à 20 minutes de bus du champ de course. Nous étions tous dans de petites maisonnettes comportant plusieurs chambres et une cuisine. Ivo et moi étions logés dans la maison avec des entraîneurs des juniors, nous avions donc la maison pour nous tout seuls pendant 3 jours, le temps que les juniors arrivent. Les repas étaient servis dans une grande cafétéria. C'était vraiment chouette de croiser tous les rameurs des autres pays aux repas.
Le lendemain de nôtre arrivée, nous sommes allés découvrir le champ de course et nous avons pu retrouver les bateaux envoyés par cargo depuis l'Europe quelques mois plus tôt. Tout le matériel était dans un gros conteneur d'Empacher, rempli au maximum. Notre double était tout en haut, il y avait à peu près 2 cm entre la dérive et le plafond. Sortir le bateau de là était donc assez stressant, de plus que la porte du conteneur s'arrêtait à environ 10 cm du plafond. Pour que la dérive passe la porte il fallait donc pencher le bateau sans pour autant taper l'autre pointe. Miraculeusement, il n'y a pas eu de dégâts.
Nous avions 4 jours sur place avant le début des courses pour récupérer du jetlag et s'habituer au champ de course avec deux petits entraînements par jour. Les premiers jours il a fait très beau avec un peu de vent. Nous avons vite découvert que le vent était presque toujours dans l'axe du champ de course, soit beaucoup de vent pour, soit beaucoup de vent contre.
Le deuxième jour nous avons eu le droit à une sortie découverte pour aller voir les chutes du Niagara qui étaient situées à seulement 20km de notre logement ! C'était très très impressionnant et nous avons même pris le bateau pour voir les chutes depuis en dessous.
Chez les juniors, le trajet s'est passé sans encombre. Quelques jours avant le départ, on m'a annoncé qu' Empacher (le constructeur qui s'occupait du transport des bateaux) ne trouvait pas le siège et les bouchons de mon skiff. J'ai donc pris ces éléments chez moi pour les transporter dans ma valise, avant qu' Ondrej, une fois sur place, me confirme que la bâche de mon aile, où se trouvaient mon siège et mes bouchons, n'avait pas été ouverte et que tout s'y trouvait comme prévu, ouf.
Notre avion à l'aller a été changé à la dernière minute pour un plus gros que prévu, donc nous avions de la place, beaucoup de place. Plusieurs rameurs se sont même déplacés dans des rangées complètement vides pour se regrouper ou se donner plus de place. Nous aussi avons essayé de nous dégourdir les jambes avant que le personnel de cabine ne nous demande de ne plus le faire et de rester assis autant que possible... En arrivant à l'aéroport de Toronto, nous devions attendre l'équipe d'Espagne pour prendre le bus avec eux, mais après une demi-heure d'attente, alors qu'ils avaient atterri avant nous, le bus est parti sans eux, nous offrant beaucoup de place une fois de plus.
Le lendemain, nous sommes allés nous installer, remonter nos bateaux et découvrir le champ de course à notre tour. Après ma première sortie, je suis rentré en panique vers mon entraîneur lui expliquant que tout était déréglé et que je ne pouvais pas ramer comme ça. Il a rapidement découvert que je n'avais pas mis mon aile dans le bon trou en remontant mon bateau et qu'à part ça tout allait bien.
Le dimanche avaient lieu les premières courses. Un gros orage en début de journée nous a empêché de faire un prépaddle, mais les courses ont pu avoir lieu sans problème et avec un bon vent pour. Dans notre éliminatoire il y avait seulement 4 doubles et il fallait finir dans les 3 premiers pour éviter les repêchages. Nous avons fait une bonne course et avons terminé 0.08 secondes derrière les 2èmes. Le niveau de la concurrence m'a un peu surpris - bien sûr qu'aux championnats du monde les bateaux seront tous rapides et tout le monde a tendance à partir très vite au départ - mais j'aurais cru qu'en éliminatoire, sur 4 bateaux au moins un se retrouverait à l'arrière du groupe au bout de 1000m. Au contraire, il n'y a eu que 3 secondes entre les premiers et les derniers de notre course.
Dimanche soir, une rumeur courait dans la salle à manger, disant que les courses du lundi seraient annulées à cause du vent. Celle-ci s'avérait juste: le champ de course étant dans l'axe du vent, comme mentionné auparavant, dès que le vent souffle un peu plus fort, les vagues à l'extrémité peuvent vite être très hautes car il n'y a rien pour protéger du vent, ce qui a été le cas. Ne pouvant pas aller ramer, toutes les équipes se sont retrouvées coincées sur le campus, et malgré la vingtaine d'ergo disponibles, les quelque 1'200 rameurs présents n'y auraient pas tous accès pendant plus de 7 minutes, d'après les calculs de certains. Les U23 ont eu de la chance et ont pu faire de l'ergo le matin, tandis que nous, les juniors, sommes allés dans une salle de gym pour un entraînement alternatif. L'après-midi, nous sommes à notre tour allés aux chutes du Niagara sans pour autant aller sur les bateaux dessous afin de ne pas attraper froid, vu qu'il faisait mauvais et froid.
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Le lendemain, la météo était à nouveau clémente et la compétition reprit avec les élites et les U23.
Mercredi après-midi, notre demi-finale à Ivo et moi était en début d'après-midi. La course s'est mal passée, nous ne savons pas trop pourquoi. Il y avait du vent contre qui soufflait beaucoup de travers et les quelques secondes où nous attendions immobile au départ ont suffit pour tourner notre bateau complètement vers la gauche. Malgré cela nous étions côte à côte avec nos concurrents après quelques coups du départ en ayant réussi à corriger notre direction au tout début.
Nous voulions améliorer notre course précédente en étant plus agressifs après le départ pour rester avec les autres bateaux dans la première partie de la course. Au contraire, on s'est retrouvé tout derrière au bout de 500 mètres et n'avons pas réussi à réagir.
Les autres bateaux mecs qui avaient leur demie finale ce jour-là ont également eu beaucoup de mal et aucun n'a réussi à se qualifier en finale A. C'est donc avec une mine défaite que nous sommes rentrés au campus.
Le matin même, j'ai eu mon éliminatoire en skiff. Les conditions étaient très difficiles: beaucoup de vent contre et de grosses vagues. J'ai fini troisième de ma course, loin derrière les deux premiers qui sont passés en demi-finale, mais très proche du 4ᵉ. N'ayant pas fini dans les deux premiers, cela signifiait que je devais passer par les repêchages le lendemain. Ce n'était pas si mal finalement, car cette deuxième chance m'a permis de faire une course plus tranquille dans de meilleures conditions. Cela m'a permis de repenser à ma technique, et ma victoire m'a redonné confiance pour les jours à venir.
Le vendredi était le dernier jour de compétition pour les U23, et notre finale B avait lieu en début de matinée. Il était important pour nous de faire une bonne course, pour finir sur une bonne note et retrouver la confiance dans le bateau que l'on avait à l'éliminatoire. Nous sommes bien partis mais vers 750 m les autres bateaux ont commencé à prendre de l'avance sur nous. Nous avons finalement terminé 5ème de la finale B, ce qui signifie 11ème en tout. Nous avions l'impression d'avoir pu tout donner dans cette course et d'avoir bien ramé, mais nous avons manqué de forces, surtout durant le 2ème 1000 m. Malheureusement l'éliminatoire reste notre meilleure performance à cette régate.
Avant de prendre l'avion le lendemain, il restait plus qu'à démonter les bateaux et les charger à l'intérieur du conteneur qui allait les ramener en Europe. L'après-midi nous avons également pu aller dans les gradins pour regarder les finales.
Le samedi, c'est donc sans les U23 que les élites ont fait leurs finales et nous, les juniors, nos demi-finales. Ce fut une belle course pour moi qui ai fini 3ᵉ sans devoir être à fond, je m'étais donc qualifié pour une finale des championnats du monde. Dans ma tête, j'étais super content d'un côté, mais du coup aussi super stressé de l'autre. C'était vraiment bizarre comme sensation, car n'étant pas favori, je n'avais rien à perdre, ce qui rendait la situation un peu moins stressante d'un côté, mais de l'autre, je ne savais pas du tout si je pourrais me battre pour une médaille ou pas (je n'ai pas dû attendre très longtemps dans la course pour avoir la réponse à cette question...).
Le grand jour arriva pour moi. Étant le dernier de l'équipe à avoir ma course longtemps après tout le monde, je me suis vite retrouvé seul avec mon entraîneur sous la tente afin qu'il tente de me changer les idées. En montant sur l'eau, le stress rendait mes jambes lourdes, et tous les bateaux que je voyais ramaient parfaitement et super fort à mes yeux. Il y avait pour la première fois de la semaine un vent à moitié de travers et contre. Durant mon échauffement, je m'en suis aperçu en faisant quelques départs un peu chaotiques. Ma priorité pendant la course était donc de ne pas faire de fausse pelle. J'ai eu le meilleur de mes départs pendant la course, mais celui-ci n'était pas assez fort. Cependant, malgré un départ un peu lent, j'ai pu remonter jusqu'à la quatrième place. Je suis plus que content de ce résultat, car bien que le troisième n'était qu'à 12 secondes devant moi, je ne suis pas sûr qu'un meilleur départ aurait changé grand-chose au résultat.
Une fois la course terminée, ma deuxième course commença. La différence, c'est que cette fois-ci, la ligne d'arrivée s'était transformée en avion. Cependant, tout était organisé. Un de mes coéquipiers et un entraîneur qui restait pour des vacances se sont occupés de mon bateau tandis que je suis allé me doucher rapidement en espérant attraper le bus. Si besoin, mes parents nous auraient emmenés à l'aéroport avec mon entraîneur, ce qui n'aura finalement pas été nécessaire étant donné que nous avions à nouveau l'équipe espagnole avec nous, qui a su faire preuve d'une lenteur absolue. Je dois avouer que, juste après ma finale et un résultat dont je suis trop content, ça n'a pas été trop difficile de ne pas stresser à cause du vol, ce n'était pas ma préoccupation principale. La pression est montée chez les autres quand nous avons eu des bouchons sur le trajet, mais nous avons finalement réussi à prendre l'avion sans stress dans l'aéroport. Le vol et le trajet jusqu'à Lausanne se sont bien passés, cependant il restait une bataille longue, éprouvante et pour laquelle garder le contrôle peut s'avérer plus que difficile: rester éveillé pour se remettre à l'heure suisse !
Merci à tout le club pour votre soutien durant ces 10 jours!
Ondrej et William |
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Championnats Suisses
Lucerne du 28 au 30 juin 2024
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Du 28 au 30 juin nous étions à Lucerne pour participer au championnat suisse. mon bus est parti à 7h30 le vendredi. Nous sommes allés directement au Rotsee pour décharger la remorque, monter les bateaux et faire un petit entraînement ou une course pour certains. Ensuite nous sommes allés à l'hôtel Alpha. Le soir nous sommes partis au restaurant italien et nous avons mangé des gnocchis au pesto.
Le lendemain matin ma course était a 10h j'ai donc pu prendre mon petit déjeuner à l'hôtel. Ma course en quatre s'est bien passée, j'étais donc qualifié pour la finale A du lendemain. Malheureusement l'autre quatre minime du club est tombé dans une série difficile et Ullisse a perdu son siège au départ. Ils n'étaient donc pas en finale A. Ensuite, ma course suivante était à 16h30, Michael nous a donc raccompagnés à l'hôtel en bus (merci à lui) en arrivant à l'hôtel j'ai été pris d'un mal de ventre très douloureux. Matteo est venu dans ma chambre et on a fait un appel visio avec sa mère qui est médecin. Matteo m'a donc donné les médicaments conseillés par sa mère ( merci à elle ) et ma mère qui venait d'arriver à la gare est venue voir comment j'allais. Ensuite Arnaud est venu également ( merci à eux ) et ne voyant pas les effets des médicaments et vu la douleur, j'ai décidé d'aller à l'hôpital mais sur le chemin je me suis senti de mieux en mieux jusqu'à ne plus avoir mal du tout! Peut-être que les médicaments ont pris beaucoup de temps à agir. J'ai donc pu faire ma course en double à 16h30 où nous avons également réussi à passer en finale A. le soir nous sommes allés dans un autre restaurant où nous avons mangé des raviolis à la sauce tomate.
Dimanche, ma course en 4 était à 8h37, nous n'avons donc pas pu prendre de petit déjeuner à l'hôtel.
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Heureusement, Arnaud a un sac rempli de nourriture pour le petit déjeuner (merci à lui). Notre course s'est bien passée mais il me restait une course en double à 16h30. Après la course en 4 nous sommes tous (les minimes) rentrés à l'hôtel conduits par Tom (merci à lui). Notre course en double s'est un peu moins bien passée mais nous étions quand-même contents de notre journée. Lorsque toutes les courses du club étaient finies nous avons commencé à démonter les bateaux et à les mettre sur la remorque puis nous avons fait une pause pour manger des pizzas et nous avons continué de monter les bateaux. Après nous sommes allés faire une photo. Puis nous sommes allés nous baigner. Nous avons ensuite pris le bus du club pour rentrer à Lausanne où nous avons déchargé la remorque.
Vassily |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 1 et 2 juin 2024
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Le 1 er juin on est allé à Sarnen pour la régate de Sarnen. Avec les cadets on a pris le train vers 6h 30. À l'arrivée on savait plus par quel chemin passer, en plus on avait la flemme de regarder sur Google map du coup on a suivi des gars de Grassop. On est à peine arrivé qu'on voit tout le monde plein de boue et c'est très drôle. Mais après ça l'était un peu moins quand on avait nos chaussures toute mouillé et pleine de terre. Ma première course c'était le quatre sans et après il fallait qu'on remonte vite le bateau en couple pour les Masters je crois. Mais qu'elle fût notre surprise quand au moment de monter en couple on a remarqué qu'on avait pas pris assez de vis et de boulons. Je suis donc allé en demander chez Stämpfli et j'ai posé les vis dans la boîte à outil pour les masters. Mais à la fin de la journée les vis étaient toujours dans la boîte donc je pense que les masters on trouvés d'autre vis. Je suis donc allé rendre ses vis à Stampfli. J'ai fait ma course en double puis on est allé à l'hôtel. Ensuite on est allé a la pizzeria. Le soir dans les chambres on pouvait entendre Leni Alexy et Ulysse s'exciter devant leur match de foot.
Le lendemain matin j'ai pris mon petit dej. avec Evan et on est allé rendre notre clefs. Tout le monde avait bien rendu sa clef sauf Alexy Lény et Shams bien évidemment. Ils ont donc dû retourner à l'hôtel durant la journée pour rendre la clef. Au moment de monter notre bateau en pointe on a remarqué que un des master avait oublié son strokecoach du coup on s'en est servis pour notre course mais ça ne nous a malheureusement pas permis de gagner ☹️ J'ai fait ma course avec Evan et c'était déjà la fin des courses.
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Il fallait donc tout démonter pour charger sur la remorque. D'ailleurs la petite remorque elle était bien galère à sortir de la boue, mais heureusement il y a un gars de morges qui est venu nous aider. Après nous sommes rentré et avec beaucoup de déception nous ne nous sommes pas arrêtés au burger king mais bon pas grave. En tout cas ce dont il faut se souvenir c'est que Sarnen c'est très boueux.
Vadim |
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Championnats d'Europe Juniors
Kruszwica, du 30 mai au 2 juin 2024
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Mercredi 29 mai, je suis parti de Lausanne en direction de la Pologne, à Kruszwica, pour les championnats d'Europe juniors 2024. Après une nuit à l'hôtel avec Liam du RCL, nous sommes allés rejoindre le reste du groupe à l'aéroport vers 7h du matin. Tout le monde ne prenait pas le même itinéraire jusqu'en Pologne : les trois skiffiers passaient par Munich où nous avons rejoint le médecin qui nous accompagnait, tandis que les autres passaient par Francfort. Mon premier vol avait beaucoup de retard, ce qui veut dire que nous avons atterri à Munich avec –1 minute pour embarquer pour notre prochain vol, cela nous a valu un sprint pour traverser l'aéroport et attraper notre correspondance. Heureusement, nous l'avons eue.
Une fois arrivés à Poznan, nous avions un peu d'attente pour le reste du groupe. La personne en charge d'accueillir les délégations à l'aéroport ne parlait malheureusement pas très bien anglais. Nous ne comprenions donc pas pourquoi il insistait tant pour que nous prenions le bus avec les Danois qui partaient immédiatement. En fin de compte, nous avons réussi à faire comprendre que nous serions prêts une fois que le reste du groupe arriverait dans quelques minutes. Ils sont finalement arrivés avec du retard eux aussi et, quand nous sommes allés dire que nous étions prêts, il nous a fait comprendre qu'il y aurait encore 2h d'attente étant donné qu'il n'y avait qu'un seul bus qui faisait les transports entre l'aéroport et le champ de course (son insistance est tout de suite devenue très claire). Nous sommes finalement arrivés en soirée et avons remonté les bateaux sans pour autant pouvoir nous entraîner vu l'heure.
Le lendemain, nous n'avions pas encore de courses, ce qui nous a permis de nous installer, de prendre connaissance de l'endroit et de nous entraîner. C'était très joli et, le plus important, très protégé, ce qui veut dire que malgré un vent soutenu, il n'y avait aucune vague.
Le samedi, premier jour de course, arriva à grands pas. Les éliminatoires se passaient le matin avec les repêchages l'après-midi. J'ai réussi à me qualifier directement, ce qui m'a accordé un après-midi de repos et de révision pour mon examen le lundi à Varsovie. Tous les bateaux suisses se sont qualifiés pour la finale A ou les demi-finales suivant les catégories, à l'exception de la skiffière remplaçante qui s'est qualifiée pour la finale B.
Le lendemain, le risque d'orage dans l'après-midi rendait la journée incertaine. Il y avait même des rumeurs que les demi-finales seraient annulées le matin pour faire place aux finales directement en fonction des résultats des éliminatoires et repêchages de la veille. Cela ne m'a pas réjoui car, étant donné que j'avais fini deuxième de mon éliminatoire, ma place en finale A était à risque.
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Cependant, tout se passa normalement sans interruptions. Je me suis donc qualifié pour la finale A et la longue attente la plus stressante de ma vie commença.
Vu la pluie torrentielle avant ma course, je me suis d'abord échauffé sur l'ergomètre un moment afin de ne pas attraper froid sur l'eau. Tous mes concurrents faisaient la même chose, ce qui a mis une ambiance très tendue dans cette tente quand nous étions tous les six à nous échauffer l'un à côté de l'autre. Nous sommes finalement montés sur l'eau et, peu de temps après, la course est partie. Dans les premiers 1000m, j'étais à l'arrière de la course, en train de me battre pour la 4ème place au mieux. Cependant, une fois que le Belge (qui a tenté le tout pour le tout au début en espérant que ça passe pour lui) a lâché, je me suis tout d'un coup retrouvé en troisième position, proche du deuxième. Après l'arrivée, ni moi ni le Turc (contre qui je me battais pour la 2ème place) ne connaissions nos positions, la course était trop serrée et nous étions trop loin l'un de l'autre. Une fois que j'ai appris que j'avais fait 2ème, c'était la délivrance. Après des célébrations durant la cérémonie des médailles avec le reste de l'équipe, je suis parti à l'écart pour un contrôle antidopage qui aura mis beaucoup de temps. Le point positif, c'est que la remorque était pratiquement prête quand je suis revenu et le weekend prit fin. Je suis reparti avec mon père pour Varsovie afin de passer mon examen là-bas tandis que le reste de l'équipe partait dans la nuit pour rentrer en Suisse.
Merci à tous ceux qui m'ont soutenu depuis Lausanne et depuis la régate de Sarnen durant le week-end !
William |
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Régate de Cham
Cham, le 18 mai 2024
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Ce samedi 18 mai, moi et le club du LSA sommes partis à Cham pour la troisième régate de l'année. Le premier bus, toujours conduit par Fred, est parti à 5h05 (bus dans lequel je devais partir avant un échange avec Anaëlle, qui lui a je pense fort plu). Donc je suis partie dans le deuxième à 6h35. Le trajet a duré à peu près 2h30 et nous sommes arrivés à Cham aux alentours de 9h. Une fois arrivés, j'ai bien évidemment monté mon bateau et je me suis ensuite assise au bord de l'eau pour regarder les courses du club.
Quarante minutes avant ma course en double, nous avons commencé à nous préparer pour monter sur l'eau. Après un léger retard de notre part, nous sommes allées sur l'eau. Malgré cela et un échauffement un peu court, nous avons fait notre course en étant tenues !!! et avons fini deuxièmes de notre série avec le troisième meilleur temps des éliminatoires. À la suite, nous avons tenté d'apponter, mais à cause du courant nous avons dévié et Arnaud a dû nous rattraper. Ce qui est ironique, étant donné que le matin même on observait les autres clubs qui avaient du mal à apponter en ne comprenant pas pourquoi ils avaient tant de mal.
À la suite de cela, j'ai mangé mes pâtes et me suis préparée pour ma prochaine course en 4x. Après nous être préparée, nous avons fini troisième de notre série et j'ai finalement passé le reste de la journée à regarder les courses du club et à démonter les bateaux quand il le fallait. Une fois une majorité des courses terminées, nous avons eu la merveilleuse idée, Yasmina, Arielle, Anaëlle et moi, de partir faire de la balançoire et du toboggan en attendant les derniers bateaux.
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Malheureusement, comme pour Lauerz, les dernières courses de la journée ont été annulées à cause d'un orage (relativement lointain) et de la pluie. Nous avons donc remonté la remorque sous la pluie et sommes finalement partis en direction bien évidemment du Burger King et de Lausanne. Le trajet du retour a été animé pour moi par un débat avec Fred (que je n'ai pas très apprécié). Mais malgré cela, nous sommes arrivés à Lausanne aux alentours de 23h45 et partis du club vers 00h30. Merci à Arnaud, Fred et aux personnes qui nous ont aidés pour cette régate.
Yasmina BM |
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Régate Internationale de Ghent
Ghent, du 10 au 12 mai 2024
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La régate d'Essen n'ayant pas lieu cette année à cause de travaux sur le bassin, la fédération suisse a décidé d'envoyer l'équipe U23 à la régate de Ghent en Belgique. Ghent est une très belle ville (on dirait), mais la régate est quelque peu folklorique comme vous pourrez bientôt le constater.
Nous sommes partis jeudi à 6h30 en car depuis Sarnen. Au bout de 9 heures et demie de trajet, nous sommes arrivés sur place pour une petite sortie de découverte du bassin. Pendant la sortie j'ai été surpris de mon manque de stabilité sur le skiff. J'ai par la suite appris que c'était tout à fait normal car (par manque de place) les murs du bassin sont verticaux comme une piscine. On rame donc dans une caisse de résonance où même quelques bateaux d'aviron suffisent pour rendre les conditions compliquées. Le jour suivant lorsque nous nous sommes entraînés en même temps que les huits, les vagues étaient dignes du lac Léman.
Toujours à cause du manque d'espace, le bassin n'a que 6 lignes d'eau, dont une doit être utilisée pour se rendre au départ. Les courses se font donc à 5 bateaux. Deux lignes d'eau sont particulièrement amusantes : la ligne d'eau 1 qui longe tous les bateaux en échauffement (il faut juste espérer que les rames ne dépassent pas trop et que les bateaux qui sont dans le chemin vont s'enlever à temps), et la ligne d'eau 5 qui est à côté du mur (aller à gauche n'est pas une option).
L'arbitre suit les courses en voiture sur la route qui longe le bassin (il ne voit absolument rien).
Le samedi matin les courses ont commencé. Il n'y a pas de liste de départ, tous les bateaux doivent se rendre derrière la ligne de départ 5 minutes avant le premier départ de la catégorie, où l'arbitre annonce les séries et les lignes d'eau. Pour ma première course j'étais dans la dernière série. J'ai donc attendu au départ pendant 20 minutes, quel échauffement !
La course s'est assez bien passée, j'ai fait deuxième et je me suis qualifié pour la finale A qui avait lieu l'après-midi.
La régate avait accumulé un peu de retard et, pour compenser, les courses étaient lancées avec 2 minutes d'intervalle. Ceci pose quelques problèmes, surtout lorsque la course des skiffs femmes est suivie de celle des quatres de couple hommes...
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En finale, j'ai fait une mauvaise course dans beaucoup de vent contre et j'ai fini 5ème au bout de plus de 8 minutes...
Le lendemain on a recommencé à zéro, avec des éliminatoires le matin et des finales l'après-midi. Je me suis à nouveau qualifié pour la finale en finissant 3ème de mon éliminatoire.
Ma course étant prévue pour 16h34, je pensais avoir copieusement de temps pour le repas de midi. Nous sommes allés manger à 12h30 dans un restaurant à côté du champ de course. Au bout de 1h30 nous avons enfin reçu les pâtes que nous avions commandées. Le skiff poids léger et le double poids légères qui avait leur courses avant moi, sont partis le ventre vide car ils ne pouvaient plus attendre.
Après ce merveilleux repas, il était temps pour la dernière course du week-end, à nouveau avec du vent contre. J'étais content d'être en ligne d'eau 5 cette fois-ci car le vent soufflait un peu de travers et cette ligne d'eau était la plus à l'abri. J'ai profité à fond de cet avantage en terminant 2ème de la finale, malgré un gros finish que le 3ème a lancé pour me rattraper.
Après avoir vite démonté les bateaux, il reste plus que 10h de bus et 3h de train avant de rentrer à la maison !
Ondrej |
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Régate Juniore de Munich
Munich, du 3 au 5 mai 2024
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Vendredi 3 mai, je suis parti avec la Fédération pour la régate internationale Junior de Munich. Après 5 heures de route, nous sommes arrivés en fin de matinée à notre hôtel à 10 minutes en voiture du champ de course. L'après-midi, nous sommes allés remonter nos bateaux et avons pu faire une petite sortie sur le bassin qui a accueil les JO de 1972, ce qui m'a un peu surpris étant donné le manque de place flagrant pour s'échauffer les jours de course surtout que c'est un bassin artificiel... Qu'importe, nous connaissions désormais les lieux et étions bien installés pour le week-end à venir qui ne sera pas de tout repos.
Les deux jours étant indépendants l'un de l'autre, j'avais deux courses le samedi (un éliminatoire et une finale) et une seule course le dimanche pour laquelle chaque gagnant de série recevait une médaille. Pour ma première course du samedi je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Après un bon départ, j'étais surpris de constater que je me battais pour la première place avec mon concurrent polonais bien devant les autres rameurs, cela, jusqu'à que je tombe à l'eau dans la ligne la plus porche du public, juste devant les yeux de ma mère ! Cette mésaventure a malheureusement mis fin à ma journée de course et je suis donc devenu supporteur à plein temps de l'équipe suisse pour le reste de l'après-midi afin de ne pas être trop seul à l'hôtel.
Cet après-midi de libre m'a aussi permis de contrôler régulièrement l'avancée des réparations sur mon bateau et qui m'a causé bien des frayeurs quand je suis arrivé à un moment et que mon bateau était en train de se faire percer.
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Le lendemain, après un pré paddle comme tous les matins et ce sur un bateau fraichement réparer, j'ai pu faire une belle course avec beaucoup d'avance. Etant donné que j'ai officiellement fini dernier de mon éliminatoire la veille, je me suis retrouvé dans une série plus facile. Je ne m'en plains pas, car j'ai pu gagner une médaille accompagnée d'un t-shirt ce qui est toujours utile et sympa pour remonter le moral après un week-end tourmenté. Pour terminer, telle une régate normale, nous avons remballé et chargé les remorques avant la longue route pour rentrer chez nous. Merci à Arnaud de m'avoir remonté le moral depuis Schmerikon le samedi !
William |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 4 mai 2024
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Samedi 4 mai nous sommes partis du club direction Schmerikon avec 3 bus dont 2 du club et 1 de location. Je suis parti avec le deuxième bus qui partait à 6h00 du matin.
J'allais participer à ma première course en skiff pour laquelle j'étais extrêmement stressé. Malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu.
Quand nous sommes arrivés sur place le premier bus qui avait la remorque était déjà arrivé mais la remorque n'était pas encore déchargée. On a donc commencé par la décharger puis j'ai monté Aegir parce que j'allais faire ma course avec. Après ça j'ai mangé, je me suis reposé sous la tente qui avait été montée par les cadets et puis j'ai amené mes rames près du ponton. Quand tout ça était fait, Fred m'a aidé à amener le bateau sur l'eau. Sur l'eau j'ai fait mon échauffement et je me suis rapproché des 1000m là où le départ allait être donné. Mais ce qui devait arriver arriva. Je tombe à l'eau. On m'a directement aidé à remonter sur un bateau à moteur qui se trouvait juste à côté. Ils ont récupéré ma gourde, mes rames et le bateau. Je suis ensuite allé sur un autre bateau plus petit cette fois jusqu'au bord. Là une autre personne s'est occupé de moi pour m'amener à la tente du club. A la tente Fred, Arnaud et mes amis ont pu me réconforter. Heureusement, j'avais encore une course en 4x 2h après pour laquelle on a fait premier de notre série. A 16h15 environ Antoine et moi avions une course en 2x. Au départ on a dû attendre un petit moment avant que le départ de la course de Gabriele et Vassily soit donné.
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Ensuite c'était à nous de partir. J'ai malheureusement fait une fausse pelle dans les 250 derniers mètres, on a fini deuxième avec 2 secondes de différence sur Aarburg.
Ensuite on a sorti le bateau de l'eau pour l'amener à la remorque que les cadets et Fred avaient déjà commencé à charger. Après la remorque chargée nous sommes partis, pour s'arrêter au Burger King. Après cette petite pause nous sommes repartis à Lausanne. Nous avons remis les bateaux à leur place et nous sommes rentrés chez nous.
Matis |
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Régate de Lauerz
Lauerz, le 20 avril 2024
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Le samedi 20 avril nous sommes allés à Lauerz pour faire la première régate de la saison, et pour certains minimes leur première compétition sur l'eau. J'ai pu partir du club avec le bus de 7h15, mais d'autres ont dû partir plus tôt avec le premier bus et la remorque.
Une fois sur les lieux de la course, nous avons pu profiter de la pluie et des nuages tout en remontant nos bateaux pour les courses à venir qui, d'ailleurs, avaient du retard (qui s'est ensuite accumulé et les dernières courses de la journée ont été annulées). Quand je suis montée sur l'eau pour ma course en double, il a commencé à neiger et le lac était très agité donc nous avons fait notre échauffement de notre mieux mais ce n'était pas fameux. Heureusement ça n'a pas duré longtemps et nous avons pu faire notre course sans problèmes. Puis nous avons eu le luxe de pouvoir prendre une douche chaude et d'avoir l'espace pour étendre nos habits.
Je suis remontée sur l'eau pour ma course en 4x junior, bien que nous étions 3 cadettes. A notre grande déception, nous n'étions pas tenues pour le départ au 2000, donc nous nous sommes alignées et avons fait notre départ dans les bouées. C'était ma première course à la nage d'un 4x donc on a un peu zigzagué dans notre ligne d'eau.
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Comme nous étions une des dernières courses de la journée, nous avons directement démonté notre bateau puis, nous sommes vite allées reprendre des forces pendant que les autres finissaient la remorque (un vrai casse-tête pour que tous les bateaux aient une place). Puis nous avons pris la route pour rentrer, avec un petit arrêt au BK.
Yasmina C. |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 30 mars au 11 avril 2024
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Le samedi 30 mars, nous sommes partis de Lausanne pour nous rendre à notre camping préféré à Tennwil où nous sommes restés pendant toutes les vacances. Certain·es s'y sont rendus en train, tandis que d'autres (principalement les minimes) y sont allés en bus, conduits par Fred et Arnaud. Il y a même deux jeunes hommes courageux, Matveï et Arthur, qui s'y sont rendus à vélo ! Malheureusement, à cause de quelques imprévus, ils ont dû finir leur trajet en train. Une fois arrivés au lieu du camp, nous avons remonté les bateaux et avons fait une petite sortie ‘découverte' de 2x20 minutes.
Pendant la journée, nous avons deux entraînements, un le matin (2x30) à huit heures ou à dix heures et un autre plus long l'après-midi (2x40) à quatorze heures ou à seize heures. Entre deux, nous mangeons à midi. Le soir, avant d'aller nous coucher, Arnaud nous berce tendrement avec ses présentations qui portent sur des sujets en lien avec le sport puis, nous montre les photos et vidéos qu'il a fait durant la journée pour nous aider à améliorer notre technique. Heureusement, nous avons un jour de congé tous les trois jours pour nous reposer où nous ne faisons qu'un entrainement appelé ‘quinze coups, cinq coups'.
Si je devais résumer ce stage, je le ferais en trois points : s'entraîner, manger et dormir. Bien sûr, entre ces activités, nous avons fait un tas d'autres choses intéressantes, comme du ping-pong, du volley, du foot, des jeux de société, et même... tourner un clip de rap !!
Le premier jour de pause, nous avons fait un tournois de ping-pong par équipes de deux. Avec mon coéquipier Leni, nous nous sommes rendus jusqu'en finale où nous avons malheureusement perdu contre le terrifiant duo que forment Emilien et Matveï. Au milieu du camp, certains juniors et Arnaud sont partis à Corgeno, en Italie, pour participer aux trials. Entre temps, nous nous sommes faits entraînés par de jeunes et talentueux entraîneurs : Sarah, Arthur, Matveï, Nathan et Matteo ; qui sont aussi de très bons photographes ! Après ces quelques jours, Arnaud est revenu avec Emilien et Gabriel, un rameur sympathique du CAVésenaz.
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Malheureusement, certains juniors sont repartis à Lausanne pour aller en cours, ce qui fait que je n'ai pas pu finir ma partie de Monopoly avec William.
La météo durant ce camp était assez changeante ; il pouvait faire assez froid mais aussi très chaud. Je dirais que nous avons eu une assez bonne météo en général, surtout que nous avons eu presque tous les jours de bonnes conditions pour ramer. Ce camp a aussi été marqué par la qualification en finale des playoff du LHC pour la première fois, ce qui a beaucoup réjoui Fred....
Une fois notre séjour fini, nous sommes rentrés à Lausanne et avons nettoyé les bateaux pour qu'ils soient sur leur 31 pour les régates à venir. Le retour en train fut assez périlleux notamment à cause de la fatigue du camp et des bagages que nous avons dû porter.
Pour finir, j'aimerais remercier Fred et Arnaud, sans qui rien de cela n'aurait été possible.
Alexy |
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Trials
Corgeno, du 4 au 8 avril 2024
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Jeudi 4 avril, Arnaud, Ondrej, Emilien et moi-même sommes partis avec nos bateaux pour les Trials 2024 à Corgeno en Italie. Les juniors ont aidé Fred avec tous les rameurs à Tennwil. Après environ 4 heures de route, nous sommes bien arrivés sans même devoir manœuvrer la remorque à la main dans le petit village (le départ de dimanche ne s'avèrera pas été aussi fructueux...). Une petite sortie en skiff plus tard, nous sommes tous allés manger au restaurant qui se situait à mi-chemin entre l'hôtel et le champ de course. Les repas étaient servis sous forme de buffet qui était relativement bien garni mais il fallait se dépêcher si on voulait goûter aux pizzas made in Italy.
Le lendemain, le grand jour des courses en skiff arriva. Pour Ondrej il s'agissait d'une finale directe, toutefois en raison du grand nombre de juniors invités, avec Emilien nous avons d'abord dû effectuer un éliminatoire suivi d'une finale l'après-midi. Ondrej a également pris part à une seat-race en quatre de couple dans l'après-midi.
Samedi, nous devions tous les trois faire un entraînement le matin et Emilien l'après-midi aussi. Ondrej et moi avions une course en skiff l'un contre l'autre ce qui, malgré nos nombreux entrainements ensemble, fut une première pour tous les deux.
Le dernier jour approcha à grand pas avec au programme une course sur 2000m le matin pour tous les athlètes présents dans les bateaux qui étaient le plus susceptible de se faire sélectionner. Après notre course en skiff, nous avons chargé la remorque et a alors débuté la longue attente......
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le temps que les différents bateaux sélectionnés soient annoncés aux rameurs. Durant cette attente, nous avons toutefois été divertis par les assistants coach à Tennwil qui se sont retrouvés coincés au beau milieu du lac et n'arrivaient plus à redémarrer le canot. Aux alentours de 15h, nous sommes repartis en direction de Tennwil avec un arrêt à Lucerne pour qu'avec Ondrej, nous puissions prendre un train pour rentrer à Lausanne tandis que Gabriel (de Vésenaz) Emilien et Arnaud ont rejoint le groupe à Tennwil et destitué la tâche d'assistant entraineur aux juniors.
Un grand merci à Arnaud de nous avoir accompagnés, soutenus et conduits tout au long du week-end !
William |
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Longue Distance
Mulhouse, le 23 mars 2024
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Samedi 23 mars, le club a participé à la troisième longue distance de cette pré-saison à Mulhouse. Heureusement, ma course était programmée pour l'après-midi, ce qui m'a permis de partir du club à 10h00. Les bus étaient conduits par le père d'Arielle et celui de Tracy, un grand merci à eux pour leur accompagnement.
Une fois sur place, j'ai monté mon skiff, me suis changé et équipé de mon drossart, j'étais prêt pour ma course. Le vent soufflait fort avec des rafales, parallèlement au canal et dans le sens opposé de la course, créant ainsi des vagues assez importantes. En raison de ces conditions météorologiques, la fédération a décidé de déplacer le départ des U17 de 4000m à 6000m donc nous finissions notre couse à 2000m au lieu de la fin habituelle
Malgré le vent contraire et les vagues, ma course s'est bien déroulée. Une fois arrivé, la récupération jusqu'au ponton a été plus courte que d'habitude en raison du déplacement du départ.
Après m'être changé, j'ai aidé les autres à charger la remorque avant de prendre le chemin du retour vers Lausanne dans les mêmes bus qu'à l'aller.
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Pendant le trajet, nous avons fait une pause au Burger King.
Nous sommes arrivés à Lausanne vers 20h00, nous avons déchargé la remorque puis sommes rentrés chez nous.
Elia |
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Championnats Romands d'Ergomètre
Vevey, le 10 mars 2024
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Dimanche 10 mars 2023 on est parti avec le bus à 7h25 direction Vevey pour les championnats romands d'ergomètre. La salle où se déroulait les championnats romands était franchement déprimante et vieille mais l'ambiance du club était là donc ça allait.
La première course de la journée était vers 9h00 et c'était celle des minimes filles. La mienne était à 9h25 environ et c'était ma première course d'ergomètre j'étais donc un peu stressé mais Fred et Arnaud m'ont dit que c'était ridicule pour les championnats romands d'ergo et en plus à Vevey. Finalement j'ai fini 3ème donc on peut dire que ça s'est bien passé pour une première même si Vassily qui est benjamin a fini 1er romand.
Après ma course il y a eu celles des cadets puis celles des juniors où William a pu décrocher la première place. Après tout ça on est sorti de cette salle bondée pour aller manger dans la ville de Vevey et ensuite on est retourné dans la salle pour encourager Matveï pour son 2000m.
Après ça, Antoine, Ulisse, Vassily et moi on avait le relais comme dernière course à 14h35. C'était sincèrement très long d'attendre plus de 2h sans rien faire à part réviser son voc d'anglais et que tous les autres membres du club sauf Fred et nous quatre étaient partis. Cette fois on a pas fait un podium mais c'est pas trop grave puisque comme l'a dit Fred cette course était comme un jeu. Après le relais terminé on a attendu un petit moment que tous les relais de toutes les catégories soient terminés pour ensuite aller chercher les médailles et Ulisse s'est occupé de récupérer les médailles de tous ceux qui étaient déjà partis (c'est à dire quasiment tout le monde du club).
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Ensuite on a démonté les ergos pendant que Fred était aller chercher le bus. Après on les a mis dans le bus. Quand tout ça était terminé on est monté dans le bus direction Lausanne. Quand on est arrivé au club on est gentiment rentré chez nous tandis que Fred comme il ne s'était apparemment pas dépensé pendant cette journée a encore fait 30 minutes de vélo.
Matis |
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Swiss Rowing Indoors
Zug, le 2 mars 2024
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Samedi 2 mars, nous somme parti en direction de Zoug où se déroulaient les championnats suisses d'ergomètre. Après trois longues heures de trajets nous sommes enfin arrivés. Dès les premiers pas dans la salle de gym, la mauvaise ambiance s'installe en imaginant la course prévue. Ma course(U19) était prévue pour 15h30, et il n'était que onze heures. Deux heures plus tard, la course d'Ondrej est lancé. Malheureusement pour lui ce ne sera pas son meilleur score. Trente minutes plus tard, il était de nouveau a coté de nous à attendre et regarder les courses des autres catégories.
Peu après, c'était le tour de Frédérique Rol d'y aller, ou elle a réussi à décrocher la médaille d'or, et donc le premier drapeau de 2024 pour le club. Plus l'attente se fesait longue, plus le stress montait sachant que la douleur se rapprochait petit à petit. Une heure plus tard, il était temps pour William, Matteo et moi de partir s'échauffer. Sur le chemin, nous avons pu voir la course des cadettes (Arielle, Yasmina et Ines) qui ont toutes fait une bonne performance.
Arrivé à la salle d'échauffement le combat commence déjà pour trouver un ergomètre de libre. A la suite de ces 30 minutes d'échauffement dans un stress et une chaleur insoutenable, nous voilà enfin sur les ergomètres principaux en attentant le go. Le départ fut une surprise, car l'écran a affiché " gehen " au lieu de "go" ce qui m'a presque fait louper le départ.
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Pour le reste de la course j'étais en course constante avec mon adversaire de Bâle, après un bon finish je réussis à le dépasser pour obtenir la 4ème place, William a décroché la première place avec ‘seulement' 6 secondes d'avance sur le deuxième. Matteo a aussi fait une bonne performance.
Après cette course intense, nous avons fait un petit récup et nous nous sommes douchés. De retour à Lausanne, nous étions déjà prêts mentalement pour le prochain test ergo une semaine plus tard...
Emilien |
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Stage de février
Le Temple-sur-Lot, du 10 au 18 février 2024
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Samedi matin nous sommes partis du club à 6h30 en direction du Temple sur Lot. Nous nous sommes arrêtés deux fois en cours de route pour faire le plein d'essence et nous reposer. À 16h nous étions au Temple et avons directement monté nos bateaux après avoir pris nos chambres. Vers 18 h nous sommes allés faire une petite sortie pour découvrir le plan d'eau et le premier virage. Nous avons pris le souper à 19h30 et avons éteint la lumière vers 22 h comme pour le reste de la semaine. Le réveil de Shams sonna à 7h50 pour que nous puissions être au petit déjeuner à 8h15. Le p'tit déj était fait de pain, céréales, lait, jus de pomme et confiture. Nous finissions habituellement ce repas à 8h45. Le 2 x 30min commençait à 9 et finissait à 11 h. Je suis d'ailleurs tombé à la fin du premier entraînement et l'eau était très froide. J'ai malheureusement perdu à jamais un haut et un bas long au fond du Lot durant cet incident. À midi pile nous mangions le repas habituel constitué de viande en tout genre (sauf pour Mateo qui ne mange ni viande ni poisson) et de féculents (Sara avait des plats sans gluten dû à son intolérance). La salade était bonne. À la fin nous avions toujours du fromage. À 15 h se déroulait le 2 x 40min jusqu'à 17 h. Le premier jour j'ai eu du mal à finir mon entraînement donc j'ai pris des bananes pour les entraînements suivants et ça allait mieux. Je scotchais mes bananes pour qu'elles ne soient pas toutes mouillées et cabossées au moment de les manger. Le deuxième jour Mateo n'était toujours pas revenu de son séjour à l'hôpital et les cuisines nous servaient énormément de nourriture. Nathan et Émilien ont donc dû se surpasser pour finir nos nombreux plats. Moi j'ai mangé 4 poissons panés et 5 sachets de ketchup ce qui équivaut à un sixième de cannette de ketchup. La grande tante de Leni est venue nous apporter du jus de pommes et du jus de kiwi ainsi que des pruneaux. Lundi soir Mateo est arrivé.
Le mardi il y avait un demi jour de pose, j'ai donc fait du double avec Shams durant les 15 coups 5 coups. L'après-midi nous sommes tous allés à la piscine et avons pu profiter du hammam, du sauna et du bain froid.
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Le jacuzzi ne marchait malheureusement pas. Les deux jours suivants se sont déroulés sans encombre excepté une chute de Yasmina durant l'un des entraînements. Vendredi, lors du second jour de pause j'ai refait du double avec Shams sur Alcor. À la 8 ème série du dernier tour j'ai malencontreusement crepsé et la rame a fait un tour sur elle-même ce qui l'a donc cassée. Heureusement le bateau n'avait rien. L'après-midi nous sommes retournés à la piscine. Samedi nous avons fait notre dernier 2 x 30min et notre dernier 2 x 40min où j'ai d'ailleurs failli tomber à l'eau, durant le départ cette fois-ci. Après cela, nous avons démonté nos bateaux et la journée était finie. Dimanche matin nous sommes partis à 9h50 et nous sommes arrêtés deux fois sur le chemin du retour. À midi j'ai mangé un sandwich au poulet, un sandwich au saumon et un cookie avec un gla&cceil;age aux noisettes très bon. Arnaud et Matteo ont parlé pendant près d'une heure du foie gras et des végétariens. Nous sommes arrivés à 20h au club et avons déchargé la remorque. J'ai mangé des pâtes pour le repas du soir. Fin de ma semaine des relâches de février et du camp d'entraînement au Temple sur le Lot.
Vadim |
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Longue Distance
Mulhouse, le 25 novembre 2023
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Samedi 25 novembre nous sommes partis à Mulhouse pour la première longue distance de l'année. Les premiers bus sont partis à 6h30, heureusement le mien partait trois heures plus tard. Deux des bus ont été conduits par la mère d'Arielle et la mère d'Elia, sans qui la plupart des rameurs du club n'auraient pas pu participer à cette longue distance. Merci à elles.
Lorsque mon bus est arrivé sur place, les premières courses de la journée avaient déjà eu lieu. Pour moi, tout s'est passé très vite, j'ai enfilé ma veste et mes gants puis je suis directement allée monter mon bateau. Après ça, il était déjà l'heure de se préparer pour notre course en double avec Tracy. J'ai récupéré notre dossard et notre numéro puis nous avons pris le bateau pour aller sur l'eau. Pour accéder au ponton il fallait descendre une petit pente sur laquelle j'ai glissé et je suis tombée sur le dos, tout en portant le bateau... Heureusement plus de peur que de mal.
Malgré tout, ma course s'est plutôt bien passée bien qu'elle ait été longue et fatigante. Du côté de la météo, nous avons eu de la chance puisque nous avons évité la pluie mais durant le retour de 4km, le ressenti de 0° était bien présent. Après la course, il a vite fallu remettre des habits chauds pour démonter nos bateaux. Nous avons eu droit à de bons croissants amenés par le père d'Arnaud pour reprendre des forces :)
Après avoir remonté la remorque il était déjà l'heure de partir, tout le monde est monté dans son bus et nous avons pris la route.
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Nous nous sommes évidemment arrêtés pour manger au McDo. Vers 18h, les résultats des courses ont été mis en ligne; le club a réalisé de très bons résultats.
Arrivés à Lausanne, la remorque avait déjà été déchargée par les passagers de la voiture d'Arnaud arrivés plus tôt que nous. Nous avons donc tous repris nos sacs et sommes rentrés chez nous après cette belle journée à Mulhouse.
Inès |
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Une rondelle de chocolat... en OR
Lausanne, le 14 octobre 2023
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En ce samedi d'automne, sous un ciel d'un gris acier, une multitude de yoles de mer se sont élancées au large du Lausanne-Sports Aviron sur les vagues déchaînées du lac Léman. Natacha se sentait comme en Bretagne, nous autres un peu moins rassurés.
Une série de courses épiques, faites de chavirages, d'accrochages aux bouées, de sprints à couper le souffle ont eu lieu ce jour-là.... Et puis ça a été notre tour. La bouche sèche, les mains cramponnées sur les rames, surtout ne pas faire de " krebs ", essayer de garder le rythme, le bateau droit, parfois les rames dans le vide, au diable la technique (désolée Yves), nous voici tout à coup déjà arrivés. Déjà?
Mais reprenons depuis le début : car en amont il y a eu une série d'entraînements musclés avec Yves Le Téméraire à la barre, sur un lac plat comme de l'huile, sous un doux soleil d'automne.
Des accélérations, des pyramides, des départs de courses en veux-tu en voilà. Cinq coéquipiers, cinq décennies représentées et beaucoup, beaucoup de bonne humeur et de transpiration.
La course n'a été que la cerises sur le gâteau. Et quelle cerise ! une médaille d'OR en chocolat (open, 4x + mixte senior). Jamais une rondelle de chocolat ne m'a paru aussi précieuse.
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Un conseil à donner aux nouvelles recrues 2023 du LSA? lancez-vous des défis en 2024! Faites la Voga, la Bilac, la traversée du Léman, Lyon, Léman-sur-mer... Ce ne sont pas les défis qui manquent au LSA. C'est terrifiant, exaltant, fantastique, épuisant, drôle, tout cela en même temps. ENJOY !
Valentina |
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Léman-sur-Mer
Lausanne, le 14 octobre 2023
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Samedi 14 octobre 2023 le club organisait la deuxième édition des Championnats Suisses d'aviron de mer et la troisième édition de Léman-sur-mer. Contrairement aux autres années, le lac n'était pas plat tel un miroir mais bel et bien agité comme la mer, ce qui partageait les opinions entre excitation et frayeur des vagues. Malgré cela, tous les bateaux ont eu le droit de prendre le départ toute au long de la journée ce qui n'était pas certain en début de matinée pour des raisons de sécurité.
Suite au briefing des chefs de bord, les premiers bateaux sont rapidement montés sur l'eau avec une angoisse tout de même grandissante en sortant du port. Après une course sans soucis des juniors femmes dans laquelle Sarah en skiff a fait Vice-Championne Suisse et le double mixte troisième dans une des catégories des Championnats Suisses, les juniors hommes ont pris le relais sur un lac toujours plus agité qui a même emporté une bouée dans la matinée. Le bateau d'Emilien s'est malheureusement retourné à quelques minutes du départ ce qui l'a empêché de prendre part à la course dans la discipline qu'il maîtrise desormais à un niveau international. Nathan fait une belle course et remporte le titre de Champion Suisse.
Après une pause bien méritée autour d'un bon burger, les courses reprirent sur un lac un peu plus calme, mais tout de même digne de l'évènement. M'étant improvisé photographe durant l'après-midi, je suis monté sur un canot moteur pour essayer de prendre quelques jolies photos des bateaux en train de ramer. Je me suis vite rendu compte que j'allais devoir faire preuve de beaucoup d'agilité (l'une de mes grandes qualité évidement...) pour que quelques-unes mes photos ne soient pas floues. Le résultat est un succès modéré d'après de ce que j'ai entendu et vu.
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Après le titre de Ondrej en skiff sénior, la course des séniors femmes s'élança avec une cadette, Arielle, qui courait en skiff au couleurs du club. Malgré être tombée à l'eau, Arielle a réussi à remonter sur son bateau (à l'abri de tous les regards exepté celui de Fred qui était le seul bateau moteur à l'avoir vue) et a finalment remporté le titre de Championne Suisse. Le bateau sénior mixte remporte le titre de Vice-Champion Suisse durant cette même course.
Les courses "open" clôturaient la journée sans emcombres avant un apéritif et la cérémonie de remise des récompenses.
Félicitations à tous les médaillés !
William |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 7 octobre 2023
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Samedi, le deuxième bus est parti à 12h00 du club, avec 8 rameurs et Fred comme chauffeur. Une fois arrivés à Schiffenen, les bateaux avaient déjà été remontés par ceux du premier bus qui eux étaient partis environ deux heures plus tôt. Après être allées chercher les magnifiques t-shirts de la RöstiCup 2023, nous nous sommes tranquillement préparées à aller sur l'eau. Nous avons amené les rames, pris le bateau et embarqué à bord de notre bateau. Mais nous ne nous étions pas forcément attendues aux quelques petites surprises peu agréables qui ont suivi.
Pour ne pas créer d'embouteillages devant le ponton, nous avons ramé quelques mètres et nous nous sommes arrêtées afin de régler les cale-pieds. C'est à ce moment que nous avons réalisé que l'un d'entre eux était décroché du bateau. Nous avons du faire des signes à un monsieur sur un cannot moteur pour qu'il vienne nous aider à le remettre, et une fois cet incident passé, nous sommes reparties en direction de la ligne de départ de la course.
La course s'est bien déroulée et nous étions devant nos concurrentes principales (les 8 des Juniores du Rowing et de Vevey). Un peu avant le dernier virage, les juniors gars du club nous ont rattrapées et ont commencé à nous dépasser. Malheureusement, nous étions à l'intérieur du virage, ils ont tourné très sérré et un peu proche devant nous, et donc ils ont heurté la coque de l'Infini avec une de leur rame, ce qui a troué le bateau. Nous avons dû nous arrêter afin de les laisser repartir pour éviter une nouvelle collision.
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Les filles du Rowing ont lancé des séries pour tenter de nous rattraper, mais grâce à notre barreuse et notre cheffe de nage formidables, nous sommes reparties rapidement et avons terminé la course devant le Rowing. Bravo aux gars aussi pour leur course.
Après avoir démonté les bateaux, nous avons pu manger des röstis bien mérités. Puis nous sommes finalement rentrés au club, beaucoup moins tard qu'aux autres régates.
Merci à Arnaud et Fred de nous avoir conduit là-bas !
Arielle |
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Le LS Aviron fait du vélo
Lausanne, le 1er octobre 2023
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Nous avions rendez-vous à 9h au club le dimanche après les championnats romands pour faire un tour à vélo organisé par Romain. Nous sommes donc tous arrivés à 9h15 au club (on ne change pas les bonnes habitudes), puis Arnaud nous a expliqués à tous l'itinéraire du tour. Comme d'habitude, il m'a perdu après deux virages, je me suis donc résolu à ne pas perdre le tas afin de ne pas finir perdu après un quart d'heure.
Nous nous sommes très vite séparés en deux groupes, un groupe un peu plus rapide, qui faisait donc un plus grand tour, et l'autre qui faisait le même tour que d'habitude. Pour ce qui est du premier groupe, nous avons réussi à ne perdre personne (enfin presque mais les deux personnes concernées ont vite retrouvé leur chemin), et sommes arrivés au club vers midi. Nous avons ensuite mangé au club puis remonté quelques bateaux en attendant quelques personnes étant parties chercher un vélo pour le tour de l'après-midi.
Le tour de l'après-midi était plus court que celui du matin, et nous sommes ce coup-ci partit du coté de Vevey (pour être honnête je ne pourrais pas dire exactement où nous étions allés le matin mais c'était à peu près dans l'autre direction par rapport au club), avec un groupe qui longerait le lac et l'autre qui passerait par les vignes afin de rajouter un peu de dénivelé au tracé.
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Pour ce qui est du premier groupe, nous avons effectués le tracé sans encombres (mis à part Fred (Hanselmann) qui se devait de crever un pneu), et avons pu rejoindre le club vers 16h pour une collation bien appréciée.
Arthur |
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Le tour du lac à chaque étape
Le Léman, 23 septembre 2023
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Avant Préparer le tour du lac, c'est déjà une aventure en soi : l'équipe a beaucoup ramé au printemps et à l'été, et, nouveauté de l'année, s'est aussi lancée dans de folles sessions de " petits jeux " matinales, depuis le LSA mais aussi la Normandie, Venise, la Bretagne... Les tests yolette, la Bilac, l'excel de Jean-David, il en a fallu du temps et de l'énergie pour arriver à la semaine du tour, bien remplie, même avant le tour. Et là, plus les heures défilent, plus ça s'accélère. Pour moi, ramer au tour du lac c'était aussi revenir à Lausanne. À peine sortie de ma journée de train jeudi soir, je me lance avec Marie à la conquête des éléments de la liste de courses. 35 farmers, 3L de coca, 15L d'eau et des centaines de grammes de fruits secs plus tard, nous sortons (sans les pompotes, oups !). Vendredi, nous nous retrouvons au club à 9h : démontage du bateau, quête au matériel à travers tout le club, nous sommes prêts à partir à 11h, comme prévu ! À Genève, nous remontons Libellule et lui ajoutons des pare-vagues, un numéro, et... plein de nourriture scotchée à l'intérieur. Que ce soit dit, on ne mourra pas de faim. Le soir, les organisateurs ne sont pas tranquilles face aux prévisions météo. Le Joran pourrait se lever le samedi vers 20h, et avec lui de bonnes vagues sur la côte française. Ils pensent modifier le parcours : ça sera Genève-Rivaz-Genève, 20km de moins que le tour classique, mais un bon 140km tout de même. Après une nuit pas tout à fait reposante dans l'abri PC, nous revenons au bateau pour un embarquement à 6h40. Nous avons tout de même le temps de revenir à terre après avoir garé Libellule dans le port pour un dernier café... On sait ce qui nous attend et pourtant je suis assez stressée, de n'avoir pas assez bien dormi, de n'être pas assez entraînée. Oh well. Au moins, contrairement à l'année dernière, ce matin-là il ne pleut pas ! Natacha Pendant : de Genève à Lausanne À 8 heures précises, la sirène a retenti et nous sommes partis ! Les premiers 850m nous ont éloignés du club de la Société nautique de Genève (SNG) vers la ville de Genève. Avec un mini entraînement de virage pour Léman-sur-Mer, Marie nous a emmenés au coin de notre premier " waypoint " et nous sommes partis vers le grand lac Léman. Les deux premières heures à parcourir les 20km entre Genève et Nyon ont filé à toute allure. Nous avons trouvé un bon rythme de 22 coups par minute et nous nous y sommes tenus, en changeant de barreur toutes les 30 minutes pour donner un peu de repos à nos mains et à nos jambes. Malgré le repos physique, c'était en fait assez fatigant pour le barreur, car nous étions très occupés avec la navigation, les repas et le maintien du moral. C'est avec grand plaisir qu'à 55km (un peu moins de 6 heures), nous nous sommes approchés de notre ville natale, Lausanne, accueillis par notre équipe d'encouragement personnelle. Annie Pendant : de Lausanne à Lausanne Après un peu plus de cinq heures de rames, ça y est : notre maison. L'arrivée à Lausanne me fait réfléchir au parcours déjà ramé et aux défis auxquels on a été confrontés. Malgré une très bonne préparation, le début de ce tour était dur pour moi. Je me sentais fatigué, et peu importe le nombre de "Farmers" que je mangeais, je me sentais peu en forme. Mon tour à la barre a beaucoup changé : j'ai pu enfin manger nos fabuleuses pâtes, et mon corps réagit mieux maintenant. Le seul inconvénient qui me reste est la position de la nage qui est très serrée, et un bateau concurrent qui nous suit de près. Maintenant à Lausanne, le moral monte beaucoup grâce à nos spectateurs locaux du club. Cerise sur le gâteau, peu après, à la CGN, on se retrouve avec nos chers amis qui vont nous donner un peu de vent dans le dos pendent 30km (uniquement au niveau moral, comme vous le verrez bientôt). Merci Elena, Leonardo, Clara, Mathilde, et Elleke. C'est vrai, Marie et Elena ont produit un miracle, ma femme se retrouve à la barre d'un bateau d'aviron !! Pendant un bon moment, leur présence nous laisse oublier la fatigue et les petites douleurs ainsi que la compétition qui nous chasse. Et personnellement je trouve très précieux de créer ce souvenir avec ma femme. Par conséquent, on s'éloigne vite de la compétition et Rivaz s'approche à grands pas dans ces eaux connues. On tourne le bateau à l'arrêt, et, le plus important, on est déjà à la moitié du tour. Mais pas de chance, l'eau devient noire et un vent sud-ouest se lève et on se trouve face au vent. On s'approche du bord au cas où, et je commence à me dire que ce serait dommage si notre tour s'arrêtait là. Mais encore une fois, les eaux connues nous apaisent, et bientôt on se retrouve au niveau de Lausanne sur un lac calme avec d'autres bateaux du club autour de nous. C'était chouette que vous soyez là ! Tom Pendant : de Lausanne à Genève L'orage qui agitait la surface lémanique à notre retour de Rivaz semble s'être calmé, ce qui permet au lac de devenir de plus en plus lisse. Le plaisir revient petit à petit : le lac commence à nous renvoyer le reflet de nos pelles sans déformation. Au revoir, les derniers bateaux qui nous ont tenu compagnie, c'était sympa de vous voir ! Nous continuons de ramer alors que le soleil s'apprête à tirer sa révérence, tout en couvrant le ciel de son invisible manteau aux couleurs des crépuscules de septembre.
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Magique ! La fatigue se fait de plus en plus sentir. Certains ne veulent plus que des compliments sur la rame : il n'est plus temps de se corriger. Morges, puis St-Prex arrivent. Enfin Rolle. Les quelques encouragements reçus depuis le ponton nous font plaisir et redonnent un peu d'énergie. Nous constatons que le jet d'eau est allumé au loin. Nous nous disons que nous pourrions arriver avant qu'il ne s'éteigne. Lorsque la nuit s'établit, nous sommes déjà prêts : les survêtements sont en place, ainsi que les LEDs blanches sur le mât et cyalumes, ces barrettes lumineuses vertes et rouges, sur les rames de proue. Barrer demande de plus en plus de concentration car on ne voit pas très bien. Nous constatons à deux reprises que nous sommes du mauvais côté de poteaux rouges ! Au moins, nous avons évité le poteau lui-même... Les kilomètres défilent.
Lentement, sûrement, inlassablement. Les nages successives décident d'augmenter la cadence sans mot dire. Mais tous se rendent comptent de cet état de fait, qui à la barre, en regardant le compte-coup placé à la nage, qui de par son ressenti, qui en comptant les coups (ça occupe le cerveau quand on rame longtemps...), qui encore en sentant la fatigue qui s'établit plus vite qu'auparavant. Ceux qui regardent le compte-coups et ceux qui ont compté savent que la cadence est d'au moins vingt-quatre coups par minutes. Cette cadence restera jusqu'au bout. Nyon (à dire très vite) passe à toute vitesse et Versoix approche. Nous naviguons presque uniquement au GPS à ce moment. Un grand voilier glissant tous feux éteints non loin de nous nous fait un peu peur, mais il ne croisera pas notre route. Ouf ! C'est le dernier tour de barre et la demie-heure de ligne droite qui traverse la rade en piquant sur la Société Nautique de Genève. Un coup de klaxon. C'est fait. Il est 22h03. Le jet d'eau se dresse encore fièrement. Jean-David Après Un tour, ou un aller-retour. Et après ? Une extraction nocturne plus ou moins acrobatique de ce bateau que l'on n'a plus quitté depuis si longtemps au point de faire au moins un peu corps avec lui, encore grisés par la dernière demi-heure et ses séries, qui coûtent au corps, mais sont magiques, car chacun donne toute l'énergie qui lui reste pour l'équipe. Douche chaude, massage, pâtes, et nuit dans l'abri de la protection civile, bercés par le doux ronronnement de rameuses et rameurs fatigués. Démonter le bateau, faire l'inventaire des stocks en trop – pour ajuster l'an prochain (oui, oui, ça parle déjà de la prochaine édition) les quantités d'eau et de nourriture –, échanger avec les autres rameurs un peu, avec ses coéquipières et coéquipiers surtout. Et le retour au club pour ranger le bateau et les rames dans le hangar, pour boucler la boucle, vraiment. Cette année, boucler l'aventure, c'était partager ces instants en équipe, mais aussi avec celles et ceux qui nous ont accompagnés en chemin : sur l'eau, le jour J, par vagues, amples et douces – de celles qui portent et apaisent – de Vidy à Rivaz et de Rivaz à Préverenges ; lors de sorties en amont, baignés dans la lumière dorée du soleil qui se lève à travers un ruban de nuages ; au café le matin, pour discuter ; armés de briques de lait et balais en guise de poids pour les fameux " petits jeux " d'Adeline, à distance ; ici et là dans le club, pour parler préparation, longueur de rames ou choix de bateaux. Boucler le tour, c'était aussi retrouver ces précieuses têtes connues, qui nous font nous sentir " à la maison " au club. Car au final, c'est peut-être pour ça que certains d'entre nous tournons autour du lac ou partons à l'aventure : pour le plaisir de le partager à plusieurs et créer des souvenirs communs, qui deviennent ensuite de formidables histoires à (se re)raconter. C'est peut-être même pour ça que certains d'entre nous ramons, plongeons nos rames d'un geste commun dans les eaux sombres du Léman, puis effleurons sa surface délicate pour voler d'un même élan, toujours un peu plus loin, ensemble. Peut-être bien. Pour moi, c'est le cas, je crois. Merci aux incroyables membres de cette incroyable équipe – Annie, Jean-David, Natacha et Tom – et à celles et ceux, nombreux, qui nous ont accompagnés en chemin.
Marie |
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Coupe de la jeunesse de Beach-sprint
Marina di Castagneto, du 20 au 24 septembre 2023
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Après un réveil matinal à Sarnen, mes coéquipiers et moi sommes partis pour 4 jours en Italie pour participer à la première édition de la Coupe de la jeunesse Beach-sprint. 8 heures de bus et 5 arrêts plus tard nous arrivons enfin dans la petite ville de Donoratico. Il fait chaud, environ dix degrés de plus qu'à Lausanne, et nous pouvons entendre les grosses vagues de la mer se déchainer sur la plage. Après avoir récupéré les chambres, nous allons directement nous entrainer. La séance d'entrainement mettait à disposition un double et un skiff pour toute l'équipe pendant seulement trente minutes. Après cela petit moment jacuzzi / piscine, après nous sommes allés manger puis dormir.
Le lendemain (vendredi) dès mon réveil j'entends au loin les vagues, ce qui n'étais pas le cas le jour d'avant. Je vais donc au restaurant qui se situe près de la mer et mon coéquipier et moi constatons des énormes vagues de plus de 1 mètres et demi s'abattre sur la plage. Après le petit déjeuner et une pause d'une heure nous nous dirigeons vers la plage pour faire un entrainement. Arrivé là-bas nous constatons que les bateaux qui étais normalement mis à disposition par Filippi ne sont pas là. Une personne du staff arrive vers nous et nous dit que les vagues sont trop grosse pour aller sur l'eau, nous avons donc dû faire de la mobilisation et un entrainement de course sur la plage. Puis nous sommes allée manger dans le restaurant de l'hôtel, le problème c'était que c'était un "restaurant gastronomique" nous avons donc dû manger 100 grammes de pâtes et 50 tranches de pain avec de l'huile d'olive.
L'après midi nous avons fait que nous reposer dans nos chambres et un peu de mobilisation et de sprint sur la plage. Au souper nous avons mangé 5 pauvres raviolis aux truffes et beaucoup de pain et nous avions un débat si les courses allaient être reportées à dimanches vu les conditions de la mer. Finalement Pam nous a prévenu à 22 heures via un messages WhatsApp que les courses été reporté à dimanche, puis nous sommes allé dormir.
Le samedi nous nous sommes réveillé avec les mêmes vagues que la veille donc nous n'avons pas pu faire d'entraînement sur la mer, ce qui veut dire que mon coéquipier et moi avons pu faire que cinq minutes d'entrainement dans le bateau car le double des filles et le double mixte avaient monopolisé le double le jeudi. Comme entrainement, le matin, nous avons fais comme le jour précèdent : de la mobilisation et du sprint. Et l'après midi nous avons fait de l'ergomètre, d'abord 10 minutes d'échauffement puis 2 minutes 30 à fond, une pause de 3 minutes, et pour finir un 3 max power.
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Puis nous sommes allé manger puis dormir.
Le dimanche on peut entendre que les vagues vont mieux et les organisateurs n'ont rien annulé. La première course est un time trial. La première à partir est la skiffière, elle fait un très mauvais départ mais réussit plus ou moins à se rattraper à la fin (elle est 7ème sur 10), puis en deuxième nous (Anton Prinz et moi) nous partons très rapidement mais les vagues nous ont surpris à cause du peu d'entrainement que nous avions, mais nous arrivons 4eme à une seconde des 3èmes. Plus tard la mixte fais 6ème sur 10 et le double féminin et le skiffier font 8ème. La deuxième partie de la compétition se déroule en duel (1 contre 1), mon coéquipier et moi somme contre les derniers du time trial, l'Italie. Nous commençons notre course plutôt bien jusqu'à la deuxième vague ou mon siège s'est enlevé des rails. J'ai essayé de donner tout ce que j'avais sans siège mais impossible de rattraper l'italie. De plus nous avons appris par la suite que les Italiens qui étaient contre nous étaient déjà allé au championnat du monde de beach-sprint, et donc avait déjà de l'expérience, nous sommes donc éliminés. Le double féminin et la mixe se sont aussi fait éliminer. Les deux skiffs sont allé jusqu'en finale où la skiffière a fini deuxième et le skiffier a fini premier. Nous sommes restées jusqu'à la fin de la cérémonie de cloture, et nous sommes repartis instantanément après. 8 heures de routes plus tard nous sommes arrivés à Sarnen à 23h, je suis resté dormir là-bas ainsi que quelques personnes, puis je suis rentré à Lausanne le lendemain matin à 11h30.
Emilien |
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Championnats du Monde Juniors
Paris, du 30 juillet au 6 août 2023
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Les championnats du monde U19 se sont déroulés (ou plutôt auraient dû se dérouler) du 2 au 6 août sur le bassin de Vaires-sur-Marnes, proche de Paris. J'ai eu la chance d'être sélectionnée pour y représenter la fédération suisse en skiff.
Pour me préparer à cette compétition, deux semaines avant celle-ci, je me suis rendue à Sarnen avec Arnaud qui a eu la générosité de m'accompagner alors que j'étais le seul bateau qu'il avait à coacher. Malheureusement, deux jours après notre arrivée, je me suis blessée en haut du dos, ce qui m'a empêchée de m'entraîner sur l'eau toute la semaine qui a suivi. Arnaud a cependant continué de m'encourager et m'a proposé des entraînements alternatifs comme du vélo, du vélo et du vélo. Il faut tout de même avouer qu'il a été très créatif et m'a également proposé une randonnée en montagne et de la course à pied, activités qui ne sont pas parmi ses préférées. La course à pied était d'ailleurs prémonitoire du déluge qui allait s'abattre sur nous lors de ma finale aux mondiaux. Grâce à l'encadrement et la flexibilité d'Arnaud, j'ai pu reprendre les entraînements sur l'eau petit-à-petit de manière à éviter la rechute et être à nouveau en forme pour les courses.
Nous avons donc rejoint Paris en TGV quelques jours avant le début de la compétition pour prendre connaissance du plan d'eau et s'habituer au vent qui allait être présent la majorité de la semaine. Arrivés à l'hôtel, ne voilà-t-il pas que je retrouve la championne suisse de skiff dans l'équipe nationale d'Italie, mais cette fois en quatre ! Nous avons d'ailleurs sympathisé. Le soir précédant les premières courses, nous avons appris qu'elles allaient être repoussées car la météo trop mauvaise empêchait la navigation. Le championnat a donc commencé le 3 août avec les éliminatoires lors desquels je me suis qualifiée en quarts de finales. Le plan d'eau était par contre un peu trop agité pour moi avec comme résultat un temps pas très bon et la promesse d'un quart de finales difficile.
Le soir-même, un communiqué nous informait que les organisateurs avançaient les finales au 5 août en raison d'un risque de tempête trop important le dernier jour des championnats, ce qui résultait en un programme plus chargé pour les deux jours restants et l'annulation des semi-finales C/D dont la sélection se ferait à partir des temps des quarts de finales. La course du lendemain prenait soudain beaucoup plus d'importance. Pour m'aider, Arnaud a analysé les données GPS des éliminatoires, avec comme conclusion : " Je ne sais pas comment battre tes concurrentes, mais toi je sais. ". Il m'a donc expliqué qu'un changement de perspective par rapport à la course améliorerait mon temps de façon significative.
Un moment de réflexion, une séance de physiothérapie et une bonne nuit de sommeil plus tard, j'étais donc prête pour la course qui devait être la meilleure que je n'ai jamais réalisée. Pour la 1ère fois de la semaine, le plan d'eau était plat et ensoleillé, ce qui m'a permis de faire une des meilleures courses de ma vie.
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Cela n'a malheureusement pas été suffisant pour me qualifier en semi-finale A/B, et j'ai dû vite récupérer pour la finale C qui avait lieu deux heures après.
Alors que je me préparais à me battre une dernière fois contre mes concurrentes internationales, les nuages d'orage ont commencé à s'amonceler et les éclairs ont rejoint le tonnerre qui grondait déjà. Ma finale était la dernière course de la journée et les arbitres ont raccourci le temps entre notre course et la précédente dans le vain espoir d'éviter la tempête. Dès le départ, la pluie a commencé à tomber, puis s'est transformée en gros grêlons nous arrivant dessus par rafales, emportés par un vent instable. Mes parents qui se trouvaient dans les tribunes ont été rapidement évacués comme tous les autres spectateurs et Arnaud qui était venu m'encourager sur le chemin bordant le bassin pataugeait dans de l'eau qui lui arrivait jusqu'aux chevilles. Le commentateur a d'ailleurs dit qu'on faisait la course pour arriver le plus vite possible aux pontons et que la ligne d'arrivée se trouvait être par hasard sur notre chemin.
Je suis donc arrivée 5ème de la finale C, concluant ainsi mes championnats du monde U19 en deux jours de façon un peu frustrante. Le dernier jour a été dédié à encourager les finalistes A et B et à échanger quelques mots et mes habits avec les athlètes des autres nations. Sur les 5 bateaux de la fédération inscrits, 3 sont allés en finale A, dont le double masculin qui a fait une superbe médaille de bronze. Un grand bravo à eux !
Ces championnats ont été une grande expérience pour moi, me permettant de concourir contre les meilleures de ma catégorie. Cela m'a intimidée mais m'a fait aussi réaliser la chance que j'avais de pouvoir vivre cette aventure. J'aimerais surtout exprimer toute ma reconnaissance envers Arnaud qui m'a entraînée pendant deux semaines à Lausanne puis à nouveau deux semaines à Sarnen et qui m'a finalement accompagnée à Paris pour ces championnats. Sans lui, rien n'aurait été possible. Un énorme merci !
Sarah |
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Coupe de la Jeunesse
Amsterdam, du 27 au 30 juillet 2023
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Nous sommes partis, moi, Sarah et Arnaud à Sarnen le samedi de la deuxième semaine des vacances, moi pour le camp d'entraînements de la Coupe de la jeunesse, et Sarah, avec Arnaud pour l'entraîner, pour le camp d'entraînement des championnats du monde juniors. Arrivé sur place, j'ai eu le droit au premier discours de la fédération suisse, d'ailleurs probablement le seul que j'entendrai en allemand et non en suisse allemand, avant d'aller monter mon bateau et d'enchaîner sur une séance de musculation.
Le camp se passait comme ceci; déjeuner à 7h30, puis un entraînement, ou deux mais moins intensifs, repas à 12 ou 13h, puis un autre entraînement l'après-midi. J'ai eu le loisir pour la première fois d'essayer donc les entraînements de la fédération suisse d'aviron, et même si on m'avait prévenu, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient autant différents du club; il est vrai que c'est inhabituel de passer 45minutes à s'échauffer avant un entraînement technique, entraînement où l'on ne fait donc que peu d'efforts.
Le dimanche 23 juillet nous avions un après-midi de pause, nous sommes donc, tout le groupe de rameurs de la Coupe, allés à Lucerne voir Oppenheimer au cinéma et manger une pizza le soir, lassés par la nourriture quelque peu écoeurante de Sarnen. Le film était, en tout cas à mon point de vue très sympa, mais beaucoup d'autres rameurs n'ont pas réussi à comprendre tout le film. Il est vrai qu'il était des fois dur à suivre, mais malheureusement rester sur son portable pendant le film ne les as pas aidé à le comprendre. Le soir nous sommes ensuite rentrés à Sarnen et allés manger une pizza, ou un kebab pour d'autres.
Le mardi 25 juillet nous avons pu rentrer chez nous, après bien sur nous être entraînés le matin, avec un rendez-vous le jeudi à 5h15 du matin à l'aéroport de Zurich. Dans mon cas j'ai du aller à Sarnen dormir le mercredi soir, car il n'y avait pas de train pour aller à l'aéroport de Lausanne à cette heure là, j'étais donc censé aller à l'aéroport avec un bus de la fédération et quelques autres rameurs qui ont comme moi dormi à Sarnen, mais bien sûr il a fallu le mercredi soir, en arrivant à Sarnen, que je passe quelques coups de fil car j'étais, de tout ceux qui restaient dormir, le seul sans chambre. En arrivant à Amsterdam, nous sommes directement allés à bassin où se déroulaient les courses afin de monter les bateaux et sortir sur l'eau, évidemment sous la pluie. Nous sommes ensuite allés à l'hotel afin de prendre nos chambres, manger et dormir. L'hôtel était plutôt luxueux, tout comme le buffet repas, mais par contre loin du centre d'Amsterdam, nous n'avons donc pas du tout visité la ville, ni même juste passé au travers en transports.
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Le vendredi nous sommes allés ramer une nouvelle fois au bassin, et avons assistés à la cérémonie d'ouverture ainsi qu'a la course des remplaçants, que le remplaçant suisse a gagnée.
Le samedi j'ai donc eu mes premières courses, la qualification le matin et la finale l'après-midi. La course du matin était plutôt stressante pour moi, car Stefan, celui qui gère la Coupe en quelques sortes, m'avait dit le soir d'avant que non seulement en fonction des conditions météo il était possible que les finales n'aient pas lieu et que le classement du samedi soit établit grâce aux temps des qualifications, et aussi que si je ne faisais pas un résultat qui les satisfaisait ils m'échangeraient avec le remplaçant (c'est vrai qu'il est tout de même étrange qu'après des trials le remplaçant soit plus rapide que le skiffier...). Au final j'ai fini 5ème de finale B, donc onzième au total (sur 11 skiff mais ce n'est qu'un détail), mais la fédération n'a pas été autorisée à m'échanger avec le remplaçant, j'ai donc fait mes courses en skiff le dimanche et ait obtenu le même résultat, en plus d'avoir le plaisir de faire une course avec plus de vent pour que je n'aie jamais eu en course, mais en contrepartie des moutons, ce qui rendait la haute cadence plus compliquée. Après mes courses le dimanche, j'ai pu démonter mon bateau et essayer d'échanger mes habits contre ceux d'autres fédération, même si j'ai du me résigner à échanger quelques habits contre ceux de filles plutôt que de mecs, question de gabarit. Après quelques échanges peu concluant et bien sûr un discours de la fédération, on a pu rentrer en suisse, et pour moi en solo directement à Genève.
Arthur |
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Euromasters
Munich, du 27 au 30 juillet 2023
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Du 27 au 30 juillet, Arnaud Tirard-Gatel, Michael Fatien et Michel Joye ont participé dans le cadre de l'ARA, à la régate Euromaster Munich 2023, sur le plan d'eau inauguré en 1972, lors de Jeux Olympique de Munich. 2250 rameurs venant de toute l'Europe et d'outre-mer ont pris part à cette manifestation. Même si le lac est toujours resté ramable, la régate a été ponctuée par quelques interruptions suite à des orages.
Les courses se sont déroulées sous forme de séries, maximum 6 lignes d'eau, sur 1000 m. Pas de demi-finales et finales. Les gagnants de chaque série ont reçu une médaille. Nous avons vécu la régate Euromaster Munich 2023, comme un grand festival de l'aviron rassemblant des passionnés, avec une ambiances bon enfant à terre, mais combative sur l'eau. Des animations ont été mise en place par les organisateurs.
Les courses se sont déroulées sur 4 jours, au vu du nombre de participants, il y avait contrairement aux championnats suisses, de nombreux rameu.rs.ses, dans chaque catégorie d'âge master. 71 équipages étaient par exemple inscrits pour les séries 2x MM F. De plus, le programme des courses permettait de participer en bateau de pointe.
Grâce à CAT Thonon qui a mis à disposition son magnifique 4+ en bois Filippi, il a été possible de concourir en 4+. Ce fut un rappel de beaux souvenirs pour certains, et une belle découverte pour d'autre. La coque a généré beaucoup d'admirateurs.
Le niveau sportif a été variable selon les séries. Des anciens champion.s.nes olympiques ont parfois pu être alignés avec des rameu.rs.ses ayant débuté l'aviron à l'âge adulte.
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Nous avons par ailleurs eu le plaisir de croiser Oliver Zeidler (Champion du monde 2022 en skiff), venu encourager son grand père (ancien champion olympique).
Le dimanche a été réservé pour les courses mixtes. Les organisateurs ont accepté des inscriptions jusqu'au samedi. Au vu de l'ambiance conviviale, de très nombreux équipages mixtes se sont formés sur place. Les rameurs engagés à l'Euromaster ont eu un énorme plaisir et ont partagé beaucoup d'émotions. Ils sont très reconnaissants du soutien de l'ARA, ainsi que de leurs clubs respectifs qui ont permis de vivre une formidable expérience.
Michel |
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Régate de Greifensee
Maur, le 17 juin 2023
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J'étais dans le premier bus avec la remorque qui avait un départ prévu à 6 heure mais Fred a décidé qu'il arriverait pour 6h10.
Après environ 3 heures de route et une pause pour se dégourdir les jambes, on arrive à Greifensee. On décharge la plupart des bateaux pour les monter et être prêts pour nos courses.
Il fait chaud, et il y a un soleil de braise sans nuage dans le ciel pendant qu'on défait la remorque et le reste de la journée.
William a la première course du club en skiff à 11h (qu'il remporte avec une large avance) et Ondrej avec moi la deuxième en senior 30 minutes après.
On fait notre échauffement en gardant notre t-shirt jusqu'au dernier moment pour ne pas prendre de coup de soleil. À l'heure prévue de notre course la catégorie d'avant allait au départ... Et à notre course les arbitres ont attendu plusieurs minutes les retardataires. On finit 2ème, très contents pour une première course ensemble (hormis le fait que j'ai restitué mon petit déjeuner à l'arrivée). Et on s'est plaint des bouées aux 1000 et aux 500 derniers mètres qui sont clairement posées au hasard.
En ramenant le bateau à la place du club on a laissé les rames quelques minutes au soleil et quand quelqu'un a voulu les déplacer à l'ombre il s'est carbonisé les mains.
Le retard s'est ensuite accumulé jusqu'à 30 minutes. Ce n'était malheureusement pas suffisant pour que je mange, n'ayant que 2 heures entre chacune de mes courses. J'ai utilisé ce temps pour jouer aux mots fléchés et aux devinettes pour m'occuper l'esprit, rejoint par 4-5 personnes qui essayaient de répondre avec moi aux questions compliquées pour s'occuper en attendant leurs courses.
Ensuite le retard a été rattrapé ce qui engendra de mauvaises conséquences. Tout le monde pensait pouvoir rester une quinzaine de minutes de plus bien assis sous les tentes et les arbres. À cause de cette erreur Ondrej a eu un échauffement de seulement 10min et le 4× Juniores n'est pas arrivé à temps au départ et a dû faire sa course hors des lignes d'eau.
A ma deuxième course, avec William, le changement de personnel au départ des 2000m a compliqué ma concentration... C'était aussi la première course qu'on faisait en 2× ensemble. On a eu du mal à ramer de la même manière, mais malgré cela on a mené toute la course et on a pu récupérer les rames dorées de Greifensee qui remplacent des médailles habituelles.
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La journée continue et les courses s'enchaînent pour le club.
Enfin ma 3ème course, en Seniors avec Ondrej, William et Benas (oui...un bateau spécial) est remplie de rebondissements. On était 3ème pendant une grande partie de la course, mais les encouragements de Benas, principalement pour lui-même et qui agacent un petit peu ses coéquipiers, ainsi que les séries, nous aide à remonter à la première place pour 28 centièmes de seconde.
Il restait encore 6 courses pour le club avec les cadets en 2×, le 4× cadettes, les skiffs minimes filles et le 4 minime.
Pendant ce temps on a commencé à démonter et bâcher tous les autres bateaux et à les charger rapidement, pour faire plaisirs à Fred qui était seul pour gérer les courses. On a ensuite pris notre douche dans une remorque aménagée pour. L'air dans les douches était extrêmement chaud après toute la journée au soleil, mais l'eau y était quand même gelée.
Après cela on a remarqué des faux contacts sur les fils de la remorque, qui nous ont mis en retard. On a attendu 30 minutes à côté d'un club (Richterswil) qui mettais de la musique de goûts douteux, pendant que Fred mangeait du cuivre en réparant les connexions pour pouvoir repartir. Après cet apéritif nous avons rejoint le Burger King sur l'autoroute pour se récompenser de la journée fatigante.
Bravo à tous ceux qui ont ramené des petites rames dorées chez eux et à Fred qui nous a géré sans l'aide d'Arnaud.
Matveï |
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Régate de Schiffenen
Schiffenen, le 11 juin 2023
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Le lac de Schiffenen est à seulement une heure et douze minutes en bus depuis le club d'aviron. On a donc pu se lever plus tard par rapport aux horaires des autres régates. Pour aller à Schiffenen, on a pris deux heures de moins que d'habitude, mais on a ramé cinq-cents mètres de plus en course ! Normalement, on rame mille mètres en minimes (catégorie moins de quinze ans), mais là on a ramé mille-cinq-cents mètres comme si on était cadets (catégorie moins de dix-sept ans).
Pour la première fois depuis le début de la saison (pour moi la première), je n'ai participé qu'à une seule course lors de cette régate. Habituellement, je fais deux courses, une en double et une en quatre cette fois-ci je n'ai fait que celle en quatre. Pour la course en quatre de couple, Vadim notre chef de nage (c'est-à-dire la personne qui est en quatrième position et qui donne le rythme) avait oublié sa casquette. Il a donc pris une casquette rouge au club avant de partir à Schiffenen et comme dans une course nous devons tous avoir une casquette similaire, nous avons décidé de tous ramer sans casquette.
Durant toutes les régate que j'ai faites, j'ai toujours pris une paire de claquettes, mais à la dernière régate (Sarnen) quelqu'un me les a prises en laissant les siennes car il avait les mêmes. Du coup je me suis retrouvé avec des claquettes trop petites je les ai jetées car elles étaient usées. Pour cette régate, j'en ai racheté une nouvelle paire à ma taille et pour les reconnaître je les ai customisées, c'est-à-dire un peu coloriées pour qu'elles ne ressemblent plus aux originales.
Dans cette régate, il y avait deux pontons : un pour mettre les bateaux à l'eau et l'autre pour les ressortir. Il n'y avait pas de ponton pour recevoir les médailles et on les a reçues à la fin des courses.
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Il n'y avait pas beaucoup de bouées pour “encadrer“ les courses dans cette régate, seulement dix bouées pour mille mètres alors que dans les autres régates il y avait beaucoup plus de bouées mais elles étaient plus petites.
Comme mes grands-parents habitent à quelques minutes de Schiffenen, ils sont venus me voir et ont apprécié m'encourager et découvrir ce sport en compétition. Pour une fois, nous ne sommes pas allés manger au Burger King le soir car le trajet était très court et les courses finissaient très tôt. J'ai donc pu manger chez moi. On a aussi remonté les bateaux directement après être arrivé au club car nous sommes rentrés au milieu de l'après-midi alors que durant les autres régates, nous rentrions vers minuit et ne remontions pas les bateaux (nous les posions simplement là où ils devaient être rangé et revenions le lendemain pour les remonter).
Antoine |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 3 et 4 juin 2023
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Je me suis réveillée à 4h30 du matin pour partir deux jours à Sarnen. Nous sommes partis du club à 5h20, durant le trajet je me suis endormie sur Noa (la pauvre).
Arrivés à Sarnen nous avons remonté les bateaux et défait la remorque. Quelques heures après avoir remonté les bateaux nous avions nos qualifications en double, Ines H et moi et Ines P et Noa. Ines et moi étions la 1ere série, nous étions contre Sempach un double qui est classé 3eme Suisse, ce n'était pas la 1ere fois que nous étions contre eux. Nous devions nous économiser pour le lendemain avec les finales. Nous devions arrivées entre 1 ères et 2èmes pour la finale A . Ines H et moi sommes arrivées 1 ères. Ines P et Noa sont arrivées 2 eme après les 2eme Suisse ( une mixte ).
L'après-midi nous avions notre course en 4, nous sommes arrivés 1 ères. Vers la fin de la journée j'avais une course en 4 cadettes, quand nous sommes arrivées au départ les vagues n'ont fait que devenir plus violentes et les éclairs ont commencés. Notre course et plusieurs autres courses du club ont été annulées.
Nous sommes arrivés au campement de Sursee et avons commandé des pizzas. On est allés se coucher juste après. C'était très drôle d'avoir des chambres avec nos amis, de plus quand on ouvrait les fenêtres on pouvait discuter avec les autres chambres du club !
Le lendemain nous avions nos finales A. Lors de l'échauffement en double je me suis rendue compte que j'avais oublié mes oakley dans les toilettes( j'ai tout fait pour les retrouver mais sans résultat). Nous avons fait notre course et Ines H et moi sommes arrivées 4eme, à 1 seconde après Sempach, 3 secondes après la mix et 5 secondes après Ines P et Noa.
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Nous étions quand même un peu déçues de ne pas être arrivées troisièmes, surtout qu'on savait ce qu'il fallait qu'on améliore mais nous étions contente que Ines P et Noa aient gagnée.
L'après-midi nous avions notre course en 4 et nous sommes arrivées 2èmes après la mix. Là aussi c'était pas la joie mais on s'est données à fond. Nous avons démonté les bateaux et fait la remorque puis nous sommes rentrés au club.
C'était un week-end intense, drôle et fatigant. Je retiens beaucoup d'expériences et je suis contente de m'être préparée comme si c'était les championnats Suisse. J'ai hâte de voir nos résultats là-bas.
Tracy |
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Championnats d'Europe
Bled, du 25 au 27 mai 2023
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Du 25 mai au 28 mai, les Championnats d'Europe d'Aviron se sont déroulés à Bled, en Slovénie. Le double poids léger suisse féminin, composé de Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et de Patricia Merz du See-Club Zug a terminé à la 6ème place.
Trois semaines après leur victoire lors de la première Coupe du Monde à Zagreb, Frédérique Rol et Patricia Merz ont affronté les meilleurs équipages européens de la catégorie du double poids léger. Les Anglaises, grandes favorites, ont remporté la victoire pour la deuxième année consécutive. Lors des éliminatoires du jeudi, le duo Rol-Merz a terminé à la 3ème position, ce qui ne leur a pas permis d'accéder directement à la finale A. Elles ont donc dû passer par les repêchages le vendredi 26 mai, jours des 30 ans de Frédérique Rol. Pour cadeau, elles ont réalisé une bonne course qui leur a permis de se qualifier pour la finale A.
Lors de la finale, l'équipage Rol-Merz a rapidement été distancé par leurs adversaires. Alignée en extérieure du champ de course, il est difficile de se situer par rapport aux autres embarcations. Elles ont néanmoins pu suivre leur plan de course et sont satisfaites de leur performance, même si la coque glissait plus lentement que prévu. Malgré le résultat, Frédérique tire un bilan positif du week-end ; avec sa partenaire elles ont pu évaluer leur niveau, elles ont aussi réussi à réagir et se battre notamment lors des éliminatoires et des repêchages, et appliquer les points techniques travaillés depuis la première Coupe du monde.
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Il reste encore du travail à faire, mais les progrès réalisés vont dans la bonne direction.
Encore trois mois avant les Championnats du Monde pour gagner les secondes qui séparent le duo Rol-Merz des bateaux médaillés du week-end. Durée durant laquelle d'autres compétitions internationales les attendent pour progresser et appliquer les progrès techniques.
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Régate de Cham
Cham, le 20 mai 2023
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Le samedi 20 mai nous sommes allés à la régate de Cham. J'étais dans le deuxième bus qui était conduit par Adeline, c'était très calme.
J'étais à côté de Noa et Inès, Tracy étaient dans un autre bus. Elle est tombé dans un bus qu'avec les minimes garçons. Elle nous a donc appelé parce qu'elle s'ennuyait. Lorsque nous sommes arrivés à Cham, il faisait assez beau mais plus tard dans la journée il a commencé à faire froid et il y a eu un peu de pluie. C'était pas génial.
Quand nous sommes arrivés, la tente était déjà montée alors nous avons juste dû monter quelques bateaux, car la moitié d'entre eux étaient déjà montés par les gens du premier bus.
La journée s'est bien passée mais c'était pas super car certaines courses dont la mienne étaient très tard (~19h). J'avais ma première course en double dans la matinée qui s'est bien passée. En quatre la course étais moins bien car on était contre la mixte de trois club: Richterswill, Sempach et Sarnen que nous avons pas réussi à battre malheureusement. Nous avons été très déçues. Plus tard j'ai eut ma course en skiff, elle s'est bien passée.
Nous avons ensuite dû démonter les bateaux et les mettre dans la remorque.
Au retour, presque tout le monde a dormi, le bus étais très calme avec une musique en fond qui étais parfois agaçante. Et nous avons mangé au Burger King, c'était très bon.
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Ensuite Léni à décidé de manger beaucoup de piments et il l'a bien regretté.. mais nous avons bien rigolé (surtout Alexy).
Nous avons ensuite repris la route et sommes rentrés à Lausanne très tard après une longue et fatigante journée pour tout le monde. Arrivée au club, nous avons dû vider la remorque et tout le monde voulais rentrer donc on a été assez efficace et la journée s'est terminée.
Inès |
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Coupe du Monde I
Zagreb, du 5 au 7 mai 2023
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Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et Patricia Merz du See-Club Zug remportent la médaille d'or en double poids léger lors de la première Coupe du Monde d'Aviron à Zagreb, Croatie. Cette compétition marque la première régate de la saison au niveau international pour le duo Rol-Merz. Lors des éliminatoires du vendredi, le duo termine en 2ème position, les obligeant à passer par les repêchages le samedi. Elles ont eu du mal à trouver leur rythme et ont été surprises au départ par leurs adversaires. Néanmoins, elles ont remporté aisément les repêchages de samedi et se sont qualifiées pour la finale A.
En finale, elles ont été en bord à bord avec l'autre bateau suisse, composé d'Eline Rol et d'Olivia Nacht, pendant plus de 1000 mètres. Leur expérience a fait la différence dans la deuxième moitié de la course, et bien que les Autrichiennes aient réalisé une belle remontée dans la dernière ligne droite, Frédérique et Patricia ont maintenu leur avantage pour décrocher la médaille d'or.
Cette victoire est un premier pas vers l'objectif majeur de l'année pour Frédérique et Patricia : les Championnats du Monde, qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
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Ces championnats auront lieu du 3 au 10 septembre 2023 à Belgrade, en Serbie.
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Régate Internationale de Munich
Munich, du 5 au 7 mai 2023
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Six rameurs du club ont pris part à la compétition internationale junior ayant lieu à Munich. Matteo, Nathan et moi y sommes allés avec la Fédération suisse et Emilien, Matveï et Arthur y sont allés avec le club.
Après un voyage en train très apprécié le jeudi soir, j'ai rejoint Matteo et Nathan à Sarnen, qui y étaient déjà depuis deux jours car leurs coéquipiers de quatre de couple souhaitaient s'entraîner un peu plus avant l'importante compétition à venir, ce pour quoi les garçons étaient heureux de manquer les cours. Ils ont même demandé à l'entraîneuse de la Fédération de leur faire une dérogation pour avoir un jour de congé de plus, tentative qui a lamentablement échoué. Ils ont par contre eu le luxe de se lever tous les matins à 8h, chance dont j'ai été privée car dès le lendemain de mon arrivée nous avons déjeuné à 5h45 pour pouvoir prendre la route le plus vite possible car une longue route nous attendait jusqu'à Munich. Quelle n'a pas été notre surprise quand, alors qu'il ne restait plus qu'une petite heure de route, la chauffeuse de notre car a annoncé qu'elle avait fait ses heures et qu'elle prenait 45 minutes de pause sur l'aire d'autoroute où nous nous trouvions, qui comptait en tout et pour tout un petit kiosque. Nous avons donc pris notre mal en patience et après avoir fait une bonne dizaine de fois le tour du dit kiosque, nous avons enfin pu compléter notre trajet.
Suite à un repas à l'hôtel, lors duquel j'ai eu droit à une grande pizza sans gluten, sous le regard envieux de tout le reste de la fédération suisse qui devait se contenter de pommes de terre (sans gluten également bien sûr), nous sommes allés réaliser l'entraînement du jour sur le bassin de compétition.
Bien que la première course de la journée du samedi pour les quatres de couple dont nous faisons partie Matteo, Nathan et moi soit le soir, nous nous sommes levés à la même heure que le reste de la Fédération (c'est à dire 5h30) pour aller faire notre pre-paddle matinal. Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel où nous avons dormi, mangé et regardé les courses des trois autres garçons du club qui étaient venus avec Arnaud. Rien que le samedi matin, ceux-ci ont fait 3 courses que nous avons pris du plaisir à regarder depuis notre lit.
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Cette journée très épuisante touchant à sa fin, nous sommes retournés sur le champ de course où j'ai vécu mon 1er véritable "Fly and die", qui consiste en un départ très rapide et ... la suite est dans le nom. Nous sommes ensuite retournés manger, repas pour lequel je n'ai cette fois-ci pas été la seule à me délecter d'une pizza car Matteo en a également fait l'expérience lorsqu'on lui a servi une pizza végane. Inutile de dire que ce ne fût pas le repas où il a le plus mangé.
Lors de la seconde journée de compétition, nous avons fait deux courses, en commençant par les éliminatoires, suivis des finales. Les autres garçons du club ont quant à eux réalisé plusieurs bonnes courses, notamment Arthur qui a battu le skiffier de la Fédération suisse qui était dans sa série. Mais la véritable star de la journée a été Frédérique Rol qui a fait une 1ère place en double poids légères à la World Cup qui se déroulait en même temps en Croatie.
Finalement, les garçons qui ont pris part à la compétition au nom du club sont ceux qui ont fait le plus de courses (6 en tout) et ils sont aussi les seuls à avoir ramené une médaille (le double d'Emilien et Matveï en cad. Bravo à eux et merci à Arnaud d'avoir suivi nos courses et de nous avoir tous ramenés à Lausanne.
Sarah |
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