Longue Distance
Mulhouse, le 3 décembre 2022
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Samedi 3 décembre 15 rameurs, 2 conducteurs et moi (vous comprendrez pourquoi) sommes tous parti pour une de ces fameuses 3 longues distances annuelles qui se déroulent à Mulhouse. Etant blessé, je ne pouvais pas y participer ; cependant après avoir appris que Benas a malheureusement dû annuler sa participation la veille, je me suis proposé pour prendre sa place dans un des bus afin de venir assister aux courses de mes coéquipiers et les aider à embarquer et désembarquer afin qu'Arnaud puisse suivre les courses à vélo et encourager les rameurs.
Toutefois, pour certains comme bien souvent, cela ne s'est pas passé comme prévu. La veille, pour arranger certains afin qu'ils puissent aller dans le bus de 10h au lieu de celui de 6h15 nous avons tenté d'organiser quelques changements. Nous avons malheureusement fait une erreur que nous avons découvert samedi matin en partant ce qui a fait que Matteo a dû aller en train ce qui n'est pas chose facile quand on lui annonce le matin même et que la regatte se passe dans une forêt, au milieu de nulle part, dans un autre pays, et que la gare la plus proche (10km) ne se fait desservir qu'une fois par heure. De plus avec un timing si serré quand on rate son arrêt (donc sa connexion) et qu'on finit dans une petite ville au milieu de la suisse allemande qui ne fait pas mieux en termes de trains, vous vous doutez bien que la pression était là pour essayer de faire en sorte qu'il puisse arriver à l'heure et faire sa course mine de rien.
Donc après quelques changements, le père de Leni (qui conduisait un bus) a très gentiment accepté de déposer son bus à la regatte et de repartir aussitôt à Bâle pour chercher Matteo et essayer de faire en sorte qu'il arrive à l'heure pour faire sa course.
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Et à 13h25 avec 10min d'avance sur l'heure prévue pour monter sur l'eau, il est arrivé et a pu faire une très belle course, ce qui m'a permis par la même occasion d'avoir raison sur Arnaud pour la première fois de ma vie qui était persuadé que Matteo n'arriverait pas à temps pour sa course:)
En fin de journée, une dernière course était organisée avec tous les clubs contre mère nature pour finir de charger toutes les remorques avant la nuit tombée ce qui a été une victoire pour l'aviron avec quelques minutes d'avance. Après cette grande journée, nous avons pris la route en direction de Lausanne en nous arrêtant pour manger en route et sommes arrivés peu après 21H.
Pour conclure le Lausanne sport a fait d'excellent résultats avec 3 bateaux dans le top trois et tout le reste dans le top 20, félicitations!
William |
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Baselhead
Bâle, le 19 novembre 2022
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Je me réveille sur le ventre, déboité, emmitouflé, sanglé, mes huit bras soigneusement rangés au-dessous. Moi " l'Infini ", j'ai passé la nuit à la belle étoile sur une remorque, à la recherche d'une bonne étoile pour mon équipage et je suis prêt pour eux. Il est samedi matin, 6 heures 20 du matin, un ciel noir de nuages semble menacer l'apparition du jour. Pourtant, ils sont là, les yeux brillants de sommeil, illuminés par l'envie de passer une bonne journée ensemble, de s'exténuer sur mes avirons. Ce sont une barreuse et huit rameurs Masters, qui viennent de la Société nautique de Neuchâtel, de l'Union nautique d'Yverdon, du Rowing Club de Lausanne et dont quatre d'entre eux sont membres du Lausanne Sports Aviron. Ils rament pour l'Association Romande d'Aviron, qui leur permet de concrétiser leur désir de former un groupe soudé et de vivre d'intenses expériences à " huit plus ".
Nous sommes au bord du Rhin, en plein centre-ville de Bâle, à 9 heures 30. C'est l'effervescence dans les ruelles qui bordent la rive droite. Une centaine de coques comme moi sont là à se faire bichonner par des équipages venus de 10 pays. Je suis assemblée, armée, puis rebaptisée " 14 " pour quelques heures. C'est un numéro de départ prestigieux, sachant que l'équipage hollandais vainqueur en 2021, partira le premier avec le N°1, ... et l'équipe suisse en 7ème position. Merci à l'équipage élite de l'ARA 2021 d'avoir obtenu un excellent résultat l'an dernier !
Le départ surprend mon équipage, les bateaux en file indienne sur la rive droite se précipitent en départ lancé à contre-courant. Nous nous installons dans un rythme de 26 coups par minute que mes rameurs devront maintenir sur 6,4 km. Très vite des poursuivants tentent de nous avaler et s'engouffrent entre la rive et notre sillage. Notre barreuse est forcée de nous écarter du rivage, donc de nous faire naviguer contre un courant toujours plus puissant. Une fausse pelle sur un bateau devant nous la force même à donner un brusque coup de barre qui nous éloigne encore.
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Les rameurs tiennent le rythme. La fatigue s'installant, la coordination encore insuffisante se fait sentir, les gestes deviennent moins précis, et le Rhin, notre maître, ne pardonne rien. Mon équipage me fait vibrer sur toute ma longueur, chacune et chacun est venu pour une expérience frénétique et aucun ne veut gaspiller une seule seconde. Arrive le virage à 180 degrés, l'équipage me cabre contre le courant. " Babords en demi-coulisse ; Tribords : 2, 4 scient, 6 et 8 stabilisent ". Et là tout s'inverse. Dans le courant, je m'emballe, cependant pour mes rameurs qui appuient maintenant mes pelles à contre-courant, ils gardent le rythme, mais les jambes font mal. Trois ponts plus loin, c'est la ligne d'arrivée. C'est fini, la douleur réveille l'équipage qui a déjà l'envie de revivre son rêve.
Samedi soir 20 heures, mes rameurs sont assommés par le retour en bus. Dans un silence monacal, ils me remontent sur mon lit à étage, je redeviens la coque amirale qui trône parmi toutes sa coure de coques jaunes. Le club dort déjà d'un sommeil bien mérité, c'est son soir de repos.
Michel |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 8 octobre 2022
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Samedi matin à 9 heures, nous avons pu nous lever plus tard que d'habitude pour aller à la Rösti cup parce que nos deux 8+ avaient déjà été chargés sur la remorque du Rowing. Si nous avions su comment la journée allait se terminer ....
Dès que nous sommes arrivés là-bas, sous une pluie fine, nous avons dû nous dépêcher de monter les bateaux pour faire un petit entrainement et nous souvenir des 6 longs kilomètres de la course. Ensuite, nous avons essayé de rentrer aux pontons qui étaient pleins de yolettes pour aller manger et se réchauffer. Apres le repas, nous avons enfilé nos bobs grenouilles achetés pour l'occasion, et nous nous sommes concentrés pour la course qui s'annonçait difficile.
Il fallait aller vite sur le ponton pour ne pas faire trop de queue. Nous nous sommes échauffés en direction du départ qui était loin et nous nous sommes rendus au début de la course en nous faufilant dans la masse des bateaux concurrents. Il y a d'abord eu le départ des filles, puis l'aligneur nous a alignés sur deux lignes car il y avait de nombreux équipages. Deux minutes après les filles, c'était à notre tour de partir. Malgré un bon départ nous étions un peu derrière les autres. Notre barreur a donc dû lancer des séries et a utilisé toute sa voix pour nous encourager à reprendre notre retard. Au milieu de la course, nous étions toujours derrière un bateau qui continuait à prendre de l'avance.
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En arrivant à la fin, nous commencions à dépasser des filles et nous avons donné les dernières ressources qui nous restaient, mais nous n'avons pas réussi à passer le pont marquant l'arrivée devant notre concurrent (le Rowing !). Nous étions forcément déçus de finir deuxième, mais au moins les filles ont eu une victoire pour le club dans leur catégorie (bravo les filles !).
Matveï |
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Championnats Romands et régate de Nyon
Divonne les 1 et 2 octobre 2022
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Nous sommes partis a Divonne pour les championnats romands le samedi et la régate de Nyon le dimanche.
Les deux jours nous sommes arrivés en voyant un lever du soleil et un lac presque miroir, mais malheureusement le temps et le lac ne sont pas restés très longtemps comme ça.
Le premier jour nous avons tous eu très froid et étions trempes à cause de la pluie. Toutes les courses étaient sur 800m et le club a gagné la plupart de ses courses.
Le deuxième jour, après avoir prit beaucoup d'affaires chaudes pour ne pas avoir froid, il a fait chaud à peu prêt toute la journée. Cette fois les courses étaient sur 500m, donc nous faisions un départ et directement un finish jusqu'à la ligne d'arrivée, en moins de 2 minutes c'était déjà fini. Il y a eu plusieurs bateaux inhabituels comme des mixtes hommes/femmes ou un bateau avec toutes les catégories dedans. Vers la fin de l'après-midi nous sommes rentré au club et avons déchargé les bateaux.
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Ella |
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Coupe de la Jeunesse
Castrelo de Miño, du 4 au 7 août 2022
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Le 25 juillet 4 membres du club sont partis à sarnen afin de préparer la Coupe de la Jeunesse, qui avait lieu du 5 au 7 août. Après les sélections effectuées à Lucerne, Margot et William faisaient du skiff et Matteo et moi du quatre de couple. Comme Arnaud était malade Fred du nous amener à Sarnen et nous entraîner pour les deux premiers jours. C'est donc à 9h que nous avions rendez vous pour partir à Sarnen. Suite à un problème de phares sur la remorque nous sommes enfin arrivés avec plus d'une heure de retard ce qui a étonnamment fait stresser Matteo. Arrivés au centre, nous avons pu saluer nos coéquipiers et directement monter les bateaux pour ensuite assister à un long discours de Stefan (qui n'était pas le seul de la semaine). Là bas, une journée se déroulait ainsi (à l'exception de deux journées ): un entraînement le matin sur l'eau qui était souvent chronométré et une autre sortie l'après midi non chronométrée cette fois ci. Nous avons aussi eu droit à d'autres activités comme une présentation d'antidoping en suisse allemand et peindre les rames qui fut assez long. Nous avons aussi pu assister au feux d'artifices du premier août qui ont fait brûler les bateaux d'où ils étaient lancés.
Après environ une semaine d'entraînement, le stage a pris fin nous avons donc pu rentrer chez nous pour un jour de repos (et enfin pouvoir manger quelque chose d'autre que des pâtes) après avoir encore écouté un autre discours.
Après le jour de repos nous nous sommes rendu à l'aéroport de Genève pour aller à Porto où les suisse allemands qui partaient de Zurich nous attendaient. Malheureusement pour eux, notre vol a eu du retard et ils ont du faire une série d'exercices au milieu de l'aéroport en nous attendant. Après avoir atterri nous avons directement pris un car pour aller à Castrelo de Miño en Espagne où se déroulait la Coupe. Le champ de course se trouvait au milieu d'un lac qui fut bien agité ce jour là. Après avoir monté les bateaux nous sommes allés faire une petite sortie ce qui nous a étonné vu l'état du lac qui était déchaîné. Rentrés à l'hôtel nous avons ainsi pu manger un buffet à base de spécialités espagnoles comme des pâtes et de la pizza. Le vendredi, après deux petites sorties et une courte sieste nous avons pu assister à la cérémonie d'ouverture sous la chaleur du soleil espagnol.
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Puis enfin arriva le jour J. Nous avions donc un éliminatoire le matin et une finale l'après midi. Malgré nos efforts nous n'arrivons pas à nous qualifier pour la finale A, ce qui ne nous a pas pour autant empêché d'être motivé pour la finale B ou nous sommes arrivés 2ème. Le lendemain le programme était pareil que la veille avec seule différence que les séries étaient faite en fonction des résultats du samedi. Notre résultat a l'éliminatoire, lui, ne fut pas différent. Nous avons ensuite gagné la finale B puis après s'être ravitaillé, nous avons regardé les courses restantes. La suisse a ramené des médailles comme William qui est arrivé 3ème les 2 jours ! Après être content d'avoir fini et avoir échangé nos habits, il était temps de faire la remorque pour rentrer. Après avoir finalement récupéré deux membres du huit qui avaient fait un malaise, nous sommes arrivés à Porto lors d'un trajet bruyant et euphorique. Arrivés à Porto il était temps de dire au revoir au suisses allemands et de prendre l'avion pour Genève. Nous sommes ainsi rentrés pour Genève avec du retard (pour changer) et sommes arrivés à Genève puis Arnaud nous a ramenés à Lausanne avec le bus du club, dans la nuit. C'était une bonne expérience de participer à ce genre de compétition qui change de celles dont on a l'habitude.
Merci à Arnaud (et Fred ) de nous avoir amené et entraînés !
Nathan |
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Championnats du Monde Juniors
Varese, du 27 au 31 juillet
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Les championnats du monde juniors ont eu lieu la dernière semaine de juillet à Varèse.
Après trois semaines de camp d'entraînement à Sarnen, nous sommes tous partis le lundi matin en minibus direction l'Italie. Arrivés sur place dans l'après-midi, nous avons été accueillis par une chaleur étouffante. Heureusement, nos courses auraient lieu les matins lorsque la température était plus raisonnable. Ce n'était cependant pas le cas de tout le monde car cette année les championnats du monde U23 et U19 étaient combinés. Les U23 commençaient leurs premières courses le lundi et courraient généralement dans l'après-midi. Nos courses débutaient le mercredi et les finales étaient prévues pour dimanche.
En arrivant sur place, j'ai été impressionné par la taille de l'événement. Avec tous les bateaux U23, la régate était bien plus grande que l'année passée à Plovdiv et les championnats d'Europe, qui ont eu lieu il y a quelques mois à Varèse également, ressemblaient soudain à une petite régate régionale. Grâce à la levée des mesures contre la pandémie, les équipes australiennes, néo-zélandaises et chinoises (entre autres) étaient également présentes.
Le grand nombre de bateaux entraînait des bouchons devant les pontons chaque matin pour aller s'entraîner. Nous avons résolu ce problème en arrivant tôt sur place et en mettant les bateaux à l'eau 15 minutes avant l'ouverture du bassin. Ensuite, comme nous bloquions complètement l'accès aux pontons, les organisateurs nous ont demandé de monter sur l'eau et d'attendre devant l'entrée du bassin jusqu'à l'heure d'ouverture. C'était un rituel très étrange : arriver au parc à bateaux, poser son bateau à l'eau, faire un peu de stretching, monter sur l'eau, attendre un dizaine de minutes sur l'eau entouré de plusieurs dizaines de bateaux très serrés les uns aux autres, et puis tout à coup sans aucun signal tout le monde se met à ramer en même temps.
Cette fois-ci, je participais en double avec un rameur de Zug, Ivo Löpfe. Dans notre catégorie il y avait 26 bateaux inscrits, ce qui signifie que nous avions des quarts de finale. C'est la première fois que cela m'est arrivé.
Notre éliminatoire s'est bien passé. Nous avons terminé deuxième de peu derrière les Canadiens et nous sentions que nous avions encore pas mal de réserves. Les 4 premiers passaient directement en quart de finale ce qui nous a permis d'avoir congé le lendemain lors des repêchages.
Nous avons pu remarquer dès la première course que le niveau était très haut cette année, certainement bien plus élevé que l'année précédente qui avait été impactée par le covid.
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Les quarts de finale ressemblaient presque déjà à des demi-finales, avec au moins quatre bateaux pouvant prétendre aux trois places qualificatives. Nous avons réussi à terminer deuxièmes en battant au passage les Français, vice-champions d'Europe cette année.
Les demi-finales s'annonçaient dures, nous avons néanmoins réussi à battre les Canadiens cette fois-ci et résister à l'énorme finish des Américains qui se sont propulsés de la dernière à la quatrième place dans les derniers 500m. En terminant troisièmes, nous nous sommes qualifiés en finale A.
La finale A du double junior, avait lieu le dimanche à 13h55. Durant toute la semaine, le vent restait faible le matin mais s'intensifiait considérablement au cours de l'après-midi. Pas d'exception le jour des finales, le vent soufflait fortement dans la direction de la course et le lac était relativement agité.
Nous avons réussi à bien gérer ces conditions et garder la bateau assez stable durant toute la course. Au début, avec un bon départ, nous avons réussi à tenir à peu près le rythme des autres bateaux. Ceux-ci ont cependant commencé à gagner de l'avantage par rapport à nous durant le milieu de la course. Nous avons accéléré sur le second 1000m, et avec un finish à 600m de l'arrivée, nous sommes parvenus à dépasser les Croates et terminer cinquièmes.
C'était vraiment sympa de faire ce double, et je me suis amusé durant tout le mois de juillet. Nous aurions aimé finir avec une médaille, mais nous sommes très contents de nos courses. C'était donc une belle fin de saison, et je me réjouis de recommencer à faire du skiff bientôt !
Ondrej |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 1er au 3 juillet 2022
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Nous sommes partis à Lucerne le 1er juillet, pour cette dernière ligne droite avant la fin de l'année. J'étais dans le 2ème bus avec Arnaud qui partait à 7h30. Nous sommes arrivés aux alentours de 10h30 au Rotsee, la météo était déplorable. Nous avons commencé cette journée en remontant les bateaux, avant de faire un petit entraînement sur l'eau plus tard dans la journée, certains sont allé sur l'eau tandis que des autres mangeaient leur repas en les attendant. Hormis moi, qui avait oublié mes repas pour les deux jours chez moi.
Quand nous avons fini notre entraînement, nous pouvions rentrer à l'hôtel, à part ceux pour qui la première course avait lieu en fin de journée. Personnellement, je faisais du 4x, je n'avais donc pas de course ce jour là. Une fois arrivés à l'hôtel, nous avons pu nous installer et nous reposer pour le lendemain. Quand tout le monde est arrivé nous sommes allé au restaurant en face de l'hôtel. Nous avons mangé des pâtes bolognaises et pesto. Une fois rentrés à l'hôtel, nous nous sommes brossé les dents et nous sommes allé nous coucher.
Le deuxième jour a commencé ainsi: Nous sommes descendu pour aller déjeuner pour ensuite repartir au Rotsee. J'avais ma course à 10h30 où nous avons fini premiers. Après ça, mes coéquipiers et moi sonnes allé nous changer pour ensuite prendre le bus publique. Nous étions les seuls du club à rentrer aussi tôt. Tous avaient une course plus tard que la nôtre. Avec mes coéquipiers Alexy et Elia, nous avions 10h de temps libre (enfin il faut plus se reposer que de bouger dans tous les sens). Nous sommes allé du coup nous acheter le déjeuner du lendemain, car le bus partait à 6h25. Finalement Fred nous a dite plus tard dans la journée que c'était possible de déjeuner à partir de 6h.
C'était déjà 19h quand Amaury est arrivé dans notre chambre pour nous dire qu'il fallait aller manger. Nous sommes arrivés au restaurant, mais pas e Fred ou Arnaud. William a demandé à Amaury comment il savait qu'il fallait aller au restaurant. Amaury nous a dit par la suite qu'il avait réclamé 3 fois au serveur si c'était possible de manger maintenant. William s'excusa pour ce malentendu auprès du serveur. Ce n'est que quelques minutes plus tard que Fred annonçait sur le groupe que le raps aurait lieu à 19h30. Après ce repas nous sommes allés dormir pour les finales du lendemain.
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Le matin j'apprends que mon coéquipier Elia a vomi pendant la nuit, mon stress monte à cause de cette tragedique nouvelle. Après le déjeuner, nous sommes partis mon bus et moi au Rotsee. Arrivés sur le parking, Elia a vomi à nouveau. On voit dans ses yeux qu'il ne va pas bien. Nous avons quand même fait la course et nous avons fini 2èmes. Sur le ponton des médailles Elia vomira pour la dernière fois de la journée.
Dans la journée, beaucoup de personnes ont été médaillées: 9 bateaux minimes et cadets, 3 bateaux juniors et séniors et 6 bateaux masters et ARA.
Après cette longue journée qui a été rude pour tout le monde, nous avons démonté les bateaux. Après cela nous sommes allé nous baigner. Nous sommes revenus à la tente et Arnaud est parti chercher des glaces et des boissons. Après avoir mangé les glaces, nous sommes allé nous baigner encore une fois, et plus tard les pizza sont arrivées.
Après avoir fini de manger, nous sommes allé mettre les bateaux sur la remorque. Ceux qui rentraient en train étaient parti juste avant d'avoir fini de charger, si non ils allaient louper leur train. Nous sommes arrivés à 23h20 au club et avons déchargé la remorque. Et c'est comme ça que la saison s'est terminée.
Un grand merci à Fred, Arnaud, Romain et Adeline pour les transports!
Léni |
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Re-Testing FSSA
Lucerne du 17 au 19 juin 2022
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En ce vendredi 17 Juin, Ondrej, Marc, Emilien, Matteo, Nathan, Margot Arnaud et moi sommes partis pour un week-end au mythique Rootsee à Lucerne pour tenter de nous qualifier pour un bateau aux championnats du monde pour Ondrej, et pour la coupe de la jeunesse (une regatte pour la deuxième équipe nationale) pour le reste d'entre nous. Après avoir remontés les bateaux et fait une sortie de mise en forme sur le lac pour Ondrej et moi, nous sommes tous allés à l'hôtel sauf Ondrej qui s'était fait attribuer une chambre dans le centre de la fédération à Sarnen, ce qui lui a valu un petit trajet supplémentaire en train les matins et les soirs. Pour le reste de l'équipe, nous avons tous été logés dans un bel hôtel en plein centre de Lucerne avec vu sur le lac pour certains. Nos chambres étaient très spacieuses et avons tous passé une bonne nuit de sommeil.
Le samedi matin, nous avons tout d'abord eu un briefing des entraîneurs sur les bateaux dans lesquels nous allions concourir pour notre première course puis nous avons pu faire un petit entraînement avant de devoir libérer le bassin pour la journée. Après bon nombre de courses pour la plupart d'entre nous et une attente de cinq heures au milieu de la journée pour laisser passer les chaleurs dues à la canicule, nous sommes tous rentrés à l'hôtel ou à Sarnen pour une bonne nuit de sommeil bien méritée avant le deuxième jour qui risquait d'être tout aussi éprouvant. Dimanche matin le programme était similaire pour la grande majorité d'entre nous. J'ai pour ma part, appris à mon soulagement et ma surprise que je n'avais pas à faire de course le matin ainsi qu'un autre double qui essayait aussi de se qualifier pour la coupe mais je devais faire un entrainement dès que je voulais dans la matinée.
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En fin de journée, l'heure tant attendue de l'annonce des bateaux provisoires à sonner et après de brèves explications sur le processus de sélection, nous avons appris à notre grande déception que Marc et Emilien n'étaient pas sélectionnés pour prendre part à la coupe de la jeunesse mais que Margot et moi serions les deux skiffiers, que Matteo et Nathan seraient dans le quatre de couple et que Ondrej serait dans le double des championnats du monde.
Un immense merci à Arnaud de nous avoir amené tous les 7 jusque-là, soutenu et véhiculé tout le week-end. Nous sommes à présent tous focalisés sur les championnats suisses la semaine prochaine et pensons bien évidemment à la suite aussi.
William |
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Régate de Schiffenen
Barberêche, le 19 juin 2022
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Mon réveil a sonné à 5h30. J'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que mon sandwich avait été mangé dans la nuit. Le temps que je m'en fasse un autre j'avais loupé mon bus. Je suis donc arrivée en retard. Je suis arrivée à 7h50 à Schiffenen. Nous avons d'abord démonté la remorque.
Pour amener les bateaux nous devions enjamber un tronc d'arbre et éviter des ortilles. J'ai failli casser un bateau en trébuchant, heureusement je me suis réceptionné sur le tronc d'arbre. Pendant qu'on montait les bateaux on m'a appris que je courrais pour le club de Genève en quatre. Les gens là-bas sont sympa mais nos body sont nettement plus confortables que les leur. L'après midi j'avais ma course en double avec Inès, nous avons été retardé parce qu'un double s'est retourné et nous avons vu un autre double faire un énorme creps qui à fait qu'ils se sont retrouvés complètement en travers de leur ligne d'eau. Une fois notre course finie, nous remontons les bateaux et rentrons, sauf qu'un peut avant la moitié du chemin pour rentrer Fred s'est rendu compte que Noa et Inès ont oublié les rames de Parmigiani.
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Elles retournent les chercher et tout se finit bien ! C'était une drôle de journée mais j'ai bien aimé!
Tracy |
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Régate de Greifensee
Maur, le 11 juin 2022
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La journée à Greifensee a débuté à 5:20 avec le départ du premier bus du club.
J'ai eu la chance de partir avec le dernier bus, à 7h15, conduit par Arnaud. Fred avait confié à notre bus la tâche de prendre des sièges car ils n'avaient pas été mis dans le bus le jour précédent, pendant la préparation de la remorque. Nous n'avions cependant pas réalisé qu'il voulait qu'on prenne les bancs et non pas les chaises dépliantes. Alors lorsque nous sommes arrivés à Greifensee, nous étions en sérieux manque de places assises et avons dû nous asseoir sur la table et sur nos sacs.
La journée à Greifensee battait déjà son plein avant même que nous arrivions avec le dernier bus, avec trois courses en skiff chez les cadets, des doubles masters et des skiff juniors qui venaient de prendre leurs bateaux pour aller sur l'eau.
Ma première course était un peu moins de deux heures après être arrivée à Greifensee. Je me suis préparée, j'ai pris mon bateau et l'ai mis à l'eau avec quelques minutes de retard ... qui a fini par être de l'avance car il y avait environ 10 minutes de retard sur tous les départs. Le retard n'a pas été rattrapé de la journée et nous avons dû attendre sous le soleil quelques minutes supplémentaires à chaque départ.
Juste après ma course en skiff, j'étais allée me réfugier sous la tente pour une courte période avant de repartir pour la course en double avec Ella H. Salomé et Annaëlle concourraient dans la première série qui était à peu près 10 minutes avant la notre. Alors elles sont naturellement parties un peu plus tôt, mais un peu à la hâte car en arrivant au ponton, Ella H. et moi remarquions leur double revenir et Arnaud les attendant debout, un numéro à la main. Un numéro que Matteo était allé chercher en courant juste après sa course en 4x cadets.
Pendant notre course en double, Ella H. et moi nous sommes prises une énorme vague causée par un des nombreux bateaux moteurs présents sur le lac. Nous étions trempées de la tête aux pieds pour le reste de la course en double ainsi que pour tout le reste de la journée.
Après notre course en double, nous avions pas mal de temps avant la course en 4x et en avons profité pour manger un peu. Les cadettes n'avaient pas très envie de se préparer le moment venu et nous faillîmes avoir du retard sur le programme prévu. Heureusement le retard des compétitions, accumulé pendant la journée, nous a même permis d'avoir de l'avance. Le départ de notre course fut différé car deux des bateaux de notre série n'étaient pas dans les alentours.
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Quelques minutes plus tard, alors que les autres bateaux étaient fin alignés, on vit au loin un des bateaux retardataires de notre série s'avancer tranquillement en notre direction.
Une fois notre course en 4x terminées, nous nous sommes changées en habits de ville et avons démonté les bateaux. Quand presque tous les bateaux étaient placés sur la remorque, il était temps de fermer la bâche et mettre les tréteaux restant à l'intérieur de la remorque. En récupérant un des tréteaux, j'ai remarqué une bouse de vache dessus. Je suis allée l'enlever sous l'eau du robinet qui était à notre disposition un peu plus loin de la tente. Une fois le tréteau nettoyé et mis dans la remorque, la bâche a été fermée. Nous avons alors pu terminer de placer les derniers bateaux juste au-dessus de la bâche.
La remorque terminée et attachée au bus de Fred, il était temps de quitter les vaches et la chaleur de Greifensee. Tout le monde avait pris leurs sacs et les avait ramenés vers leur bus respectif, à part Emilien, Matvei et moi qui devions encore les prendre. En allant chercher mon sac, j'ai remarqué qu'une de nos tentes était encore là, allongée par terre. Matveï m'aida à porter la tente puis lorsque le sol fut plat, il la fit rouler jusqu'au bus d'Arnaud.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour aller manger au Burger King et sommes arrivés au club vers 22h00, terminant officiellement notre journée à Greifensee.
Alicia |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 4 et 5 juin 2022
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Le samedi 4 juin à 7h15, nous avions rendez-vous, mes coéquipières et moi, au club, pour partir à Sarnen. Nos courses ayant lieu en fin d'après-midi, nous pouvions nous permettre de partir dans le dernier bus à onze places avec Arnaud. Tout le monde n'eut pas cette chance, car le premier bus avec la remorque était à 5h10. Après environ 2h30 de trajet dans cet immense bus, loué pour l'occasion, nous sommes arrivés sur place. Tous les clubs étaient là et la régate avait déjà bien commencé.
Directement après avoir posé nos sacs à la tente, aux alentours de 10h, nous avons poursuivi le remontage de bateau déjà partiellement entamé par les autres. Puis nous sommes allées nous poser vers la tente, la vue dégagée sur le champs de course. Double, quatre, ou encore skiff, les courses se sont enchainées, minutes après minutes, sans que je ne vois le temps passer. Enfin, l'heure de notre course en quatre arriva. Nous avions la surprise d'être sur Arcturus, à la place de Sagitta. Ce qui n'était pas pour nous déplaire. La course était prévue pour 17h25, mais vingt minutes plus tard, même le double cadet de William et Matteo, qui avaient leur course 25 minutes plus tôt que nous, n'étaient toujours pas partis. Après un échauffement interminable, nous avons finalement pu nous aligner au départ. Il manquait deux clubs, qui n'étaient pas venus se présenter, mais nous sommes partis quand même. Au début, nous nous disputions la première place avec deux autre bateaux, mais nous avons réussi à faire la différence vers la fin de la course et avons pu avoir une médaille, en rentrant au ponton. Peu de temps après, étant dans les dernières courses de la journée, nous avons rejoins notre groupe pour aller à l'Auberge de Jeunesse, pendant que le deuxième groupe, qui allait à l'hôtel Barabas (aussi connu sous le nom de " la prison ") allait de leur côté. En chemin, Ella H et Salomé ont commandé des pizzas que nous avons reçu trente minutes après notre arrivée à l'Auberge de Jeunesse. A 21h30 nous étions tous dans nos chambres.
Le lendemain matin, le petit déjeuner commençait à 7h. Puis à 7h45, nous sommes repartis sur les lieux de la régate où nous avons directement pu admirer la fin de la course en skiff de Sarah.
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Quelques temps plus tard, l'arrivée de gros nuages menaçants nous prépara à l'averse qui allait s'ensuivre. En à peine cinq minutes, les grandes montagnes qui surplombaient le lac en face, se firent engloutir par les nuages, pendant que ceux-ci, fonçaient droit sur nous. La pluie ne se fit pas attendre, une trombe d'eau s'abattît violemment sur l'entier du territoire. Se transformant ensuite en grêle. Tous les bateaux encore sur l'eau, rentrèrent à la hâte, dans l'espoir d'échapper aux bruits sonores de la foudre qui se dégageait du ciel. Tous entassés sous la tente qui nous servait de protection, nous cherchions en vain à garder nos sacs à l'abris de l'eau. Les malchanceux qui avaient été surpris par la pluie se précipitaient pour nous rejoindre, bref, l'effervescence du moment. Puis, pendant un instant de répit, nous en avons profité pour aller charger la remorque, ayant eu la confirmation de l'annulation de la régate. Nous n'étions évidemment pas les seuls, et étions au final, comme prévu, le dernier club à partir.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute, tradition indispensable de fin de régate, et sommes arrivés vers 18h à Lausanne.
Anaëlle |
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Championnats d'Europe Juniors
Varèse, du 20 au 22 mai 2022
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Cette année les championnats d'Europe juniors devaient avoir lieu à Sabaudia mais, je ne sais pas pour quelle raison, ils ont été finalement déplacés à Varèse où auront également lieu les championnats du monde juniors et U23 fin juillet.
Je suis parti mercredi soir en direction de Sarnen où j'ai passé la nuit, puis le lendemain en fin de matinée nous sommes arrivés à Varèse. Les courses commençaient samedi matin, nous avions donc deux jours pour s'entraîner et découvrir le champ de course. Notre hôtel était au bord du lac et à deux minutes du parc à bateaux. Ce dernier est dans une forêt, ce qui nous a beaucoup plu car les arbres protègent de la chaleur. Il a fait beau les quatres jours que nous étions sur place, et le soleil tapait très fort.
Le vendredi nous avons reçu les nouveaux bodys. Tout le monde pense que les précédents étaient les meilleurs, mais finalement j'aime bien ceux-ci aussi.
Samedi nous avions notre éliminatoire à 11h25, ce qui nous a permis de dormir jusqu'à 6h45 avant de faire un pre-paddle. C'était très étrange, surtout en comparaison à Munich où on devait se lever à 5h !!!
Pour passer en demi-finale nous devions terminer dans les trois premiers. Heureusement d'ailleurs, car je me suis cru en minime et j'ai réussi à crepser juste devant la tribune avec tous les spectateurs. Finalement, nous avons terminé deuxième derrière les Italiens. L'après-midi nous avions donc pas de repêchages, et nous en avons profité pour faire une sortie de 4km en pelles carrées. Je pense que c'était totalement une coïncidence et qu'il n'y avait aucun rapport avec mon exploit du matin...
Le lendemain nous avions d'abord notre demi-finale à 9h55. J'ai l'impression que la pression en demi-finale est presque plus grande qu'en finale, car il y a en quelque sorte plus à perdre. Nous étions donc tous très tendus, moi en particulier car je tenais absolument à ne pas répéter le spectacle de la veille. Les polonais qui étaient assez loin derrière nous à 500 mètres de la fin on lancé un énorme finish qui nous a fait peur, mais nous sommes parvenus à rester devant. Nous avons fini troisièmes, après une course extrêmement crispée.
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La finale A avait lieu à 14h12. Nous savions qu'on devait faire une très bonne course si on voulait avoir une chance d'être sur le podium. Nous sommes partis très vite et nous avons réussi à tenir tous les autres bateaux pendant environ 800 mètres. C'est à ce moment que les Tchèques, qui étaient à côté de nous, ont lancé une attaque et se sont détachés de notre bateau. Nous avons aussi lancé une accélération pour les rattraper mais sans succès et je n'ai plus vu aucun bateau jusqu'à la fin de la course. Après un bon finish, nous sommes arrivés cinquièmes.
C'était de loin notre meilleure course du week-end, mais nous étions vraiment déçus. L'année passée nous étions si proches du podium, et cette année nous n'avons à nouveau pas réussi à l'atteindre.
Rentrés au ponton, les autres qui avaient déjà fini leurs courses ont démonté notre bateau pendant que nous allions nous doucher et faire nos valises. Je suis ensuite rentré avec Nicolas et son père qui m'ont déposé à Vevey, ce qui m'a permis de revenir à une heure raisonnable à la maison.
J'espère qu'on aura l'occasion de prendre notre revanche à Varèse en juillet.
Ondrej |
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Régate de Cham
Cham, le 21 mai 2022
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Comment d'habitude, nous avons démonté les bateaux vers 16h45, nous avons aussi reçu une fameuse glace au thé froid citron de la part de Fred, en cette chaude journée du vendredi 20 mai. Comme toujours, en tant que minimes, les autres et moi nous nous sentions très peu utile, mais nous avons démonté quelques bateaux (deux pour être exact).
Le lendemain, le samedi 21 mai c'était le moment du départ, moi j'ai eu de la chance car je suis partie dans le dernier bus de la matinée qui était à 7h30. Contrairement à d'autres minimes filles (Noa) qui ont du se lever plus tôt pour partir avec Romain à 5h30.
Une fois sur place, avec mon bus on a du détacher la remorque et on l'a poussée sur un terrain pour que l'ARA puisse utiliser le 8 qui était dessus.
Durant toute la journée, j'ai pu regarder les différentes courses du club en partant de celle de Marc à celle de Lélni et Shams. Je me suis aussi énormément ennuyée car ma course était à 19h25 et j'étais arrivée vers 10h15 à Cham. Malheureusement pour moi j'ai eu qu'une seule course dans la journée qui était en plus la dernière du club, ce qui a fait attendre tout le monde et nous a fait rentrer vers 00h10.
Durant la journée, il y a eu quelques problèmes comme le fait que la dérive de Sagitta ne tournait plus, heureusement pour moi je ne ramais pas dessus mais sur Orion. Arnaud a quand même réussi à la réparer pour permettre aux autres de ramer dessus. Après ces quelques péripéties et 9h d'attente, c'était enfin l'heure de ma course.
Avant ma course, j'étais un peu stressé je me demandais si le mixte Küssnacht allais nous battre si on allait faire un bon temps. Ma course avait environ 15 minutes de retards mais elle s'est plutôt bien passée on s'est quand même fait battre par le 4 mixte Küsnacht Stäfa et Solothurner.
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Au retour de ma course j'ai appris que Fred s'était énervé contre une dame (surement une entraineuse de Küssnacht) car il ne trouvait pas fair-play que Küssnacht mixte ses bateaux, alors qu'ils auraient pu en faire un seul qui n'est pas mixé et qu'au final c'est 3 clubs contre 1. Après ça, nous avons démonté les dernier bateaux, acheté une barbe à papa et somme répartis dans les mêmes bus que pour l'aller.
Nous nous sommes comme d'habitude arrêtés pour manger à Burger King. Après avoir reçu ma commande j'ai renversé mon coca, Noa a eu le privilège d'en recevoir aussi et nous avons fini la journée avec du coca sur nos vêtements.
Sur le chemin pour rentrer j'ai eu le privilège d'être choisis par Arnaud pour écrire ce texte sur la régate de Cham. Malgré ça, je trouve quand même que la régate de Cham est une superbe régate, qui a permis à presque tout le monde de repartir avec une médaille.
Yasmina |
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Régate Internationale de Munich
Munich, du 6 au 8 mai 2022
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Nous sommes partis à 7h40 avec du retard car des gens mal intentionnées ont enlevé la sécurité du frein de la remorque, que l'on a retrouvé dans le lac. Après cet événement inattendu, nous avons traversé la Suisse et l'Autriche pendant 7 heures pour enfin arriver à Munich.
Dès notre arrivée nous avons monté les bateaux et avons fait une sortie sur le magnifique bassin prévu pour les JO de 1972 de Munich, ensuit nous nous dirigeâmes vers la meilleure pizzeria d'Europe "call a pizza".
Le lendemain la fédération suisse était déjà sur l'eau quand nous nous sommes réveillés. La première course du club était le double junior avec Matteo et Nathan puis le double cadet avec Matveï et Emilien qui étaient entre 8 et 10 heures et la course en 4x était en fin de journée ce qui nous laissa le temps de faire une sieste à l'hôtel.
Le lendemain, nous nous qualifiâmes pour une finale en 4x qui était pleine de rebondissements, où nous avons d'ailleurs fini 3èmes. En suite Matteo et Nathan remportèrent leur série et un T-shirt de gagnant avec fierté et charisme. Le soir, et une partie de la nuit, Arnaud nous à ramené au club avec les gens de la fédé en passant sans oublier par la partie la plus importante du trajet pour la prise de masse de certains, le McDo.
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Matteo, Emilien, Matveï, Nathan |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 7 mai 2022
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Le 6 mai 2022, à 17h45, nous avons démonté les bateaux pour la régate de Schmerikon. Quand nous avons fini de les démonté, nous avons eu le droit à de très bonnes glaces au thé froid citron.
Le lendemain, le 7 mai, je suis partie du club dans le premier bus conduit par Fred à 6h05. J'étais très fatiguée mais le stresse pour la course en double et mes amies m'ont gardé réveillée pendant les 3 heures de routes. Quand nous sommes arrivés à Schmerikon, nous avons dû " rapidement " remonter les doubles et le skiff que William a tout de suite utilisé pour sa course qu'il a d'ailleurs gagné. Le deuxième bus ainsi que la voiture conduit par Arnaud sont arrivés un peu plus tard ce qui n'a pas empêcher ceux qui venaient d'arriver d'aider à remonter les bateaux.
J'étais en double avec Inès P et notre course était à 11h55 mais nous n'avions pas remarqué que le côté droit de l'aile à la nage n'était pas bien vissé (je tiens à préciser que c'était les garçons qui l'ont monté) donc nous avons dû demander l'aide d'un homme qui était enfaite le juge arbitre. À cause de cet incident, nous sommes presque arrivées en retard pour notre course mais finalement pas et nous sommes arrivées en deuxième place après le bateau de Richterswil.
J'ai eu une longue pause avant ma prochaine course en 4x à 16 heures. La météo était bonne toute la journée jusqu'à là mais forcément, quand nous avions notre course en 4x, il a commencé à pleuvoir des cordes. Les deux 4x minimes filles ont dû attendre sous la pluie avant de pouvoir mettre les bateaux à l'eau. Nous étions trempées et il y avait de l'eau dans les bateaux ce qui n'était pas très confortable pour l'échauffement. Heureusement, les vagues et la pluie se sont arrêtées juste avant notre départ.
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Pendant la course, j'ai trouvé que ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose d'être mouillé car cela me rafraîchissait comme même un peu. Nous sommes arrivées premières et les autres deuxièmes. Dans notre série, il y avait un 4x du club du Hallwilersee dont les rameuses semblaient très sympathiques donc Inès P et moi avons parlé avec l'une d'entre elles et lui avons dit que nous avions ramé sur "leur" lac.
Nous avons redémonté les bateaux, démonté la tante, les bancs, la table et nous avons même trouvé une veille chaise que nous avons rapporté au club. Nous sommes partis à 18h50. Nous nous sommes arrêtés au Burger King puis nous sommes repartis pour Lausanne où nous avons rapidement remis les bateaux à leur place. Nous avons enfin pu rentrer chez vers les 11 heures.
Noa |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 16 au 27 avril 2022
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Nous sommes partis pour Tennwil un samedi matin. Tennwil est en fait le nom du camping dans lequel nous avons dormi mais le lac sur lequel nous avons ramé s'appelle le Hallwilersee.
Pendant le voyage nous avons été séparés en deux groupes. Un groupe est parti avec les deux bus ainsi que les deux remorques. Dans ces bus se trouvaient principalement les minimes pour éviter de les perdre dans les différentes gares. Le deuxième groupe, qui voyageait en train, était composé du reste des personnes. Après ce voyage nous sommes arrivés à Tennwil et nous avons mangé. Peu après cela, nous avons dû remonter les bateaux et nous préparer pour le premier entraînement dans la fin de l'après-midi.
Une journée typique à Tennwil se déroulait comme ceci: nous nous réveillions pour aller prendre le petit-déjeuner vers 7h (7h15 pour ceux qui avaient du mal à se réveiller, comme moi) puis Arnaud venait nous annoncer les bateaux que nous allions faire pour le premier entraînement de la journée. Nous étions séparés en deux groupes, un entraînement de 8h-10h et l'autre de 10h-12h. Nous mangions notre repas à midi et Arnaud nous disait quels bateaux nous faisions. Le deuxième entraînement de la journée se déroulait soit de 14h-16h soit de 16h-18h. Puis nous mangions le repas du soir et comme d'habitude nous avions droit aux présentations d'Arnaud sur l'aviron et les analyses des photos de nous sur l'eau, qu'Arnaud avait prit le jour. Pour finir, nous devions aller nous coucher à 22h. Après chacun de nos entraînements nous prenions une bonne douche (ce qui était apparemment un gros effort pour Amaury). Le matin nous devions faire un 2x30min et l'après-midi un 2x40min qui nous paraissait tous très long.
Après deux entraînements typiques nous avions un entraînement spécial et une demi-journée de pause. Pendant une de ces pauses nous avons fait un tournoi de ping-pong, j'étais avec Ella H et à cause de notre niveau nous avons été éliminées à notre 2e match. Matteo et Borello étaient les vainqueurs de ce grand tournoi. Ensuite quelques uns d'entre nous sommes restés jouer le reste de la journée, c'est à dire environ 5-6h de ping-pong sans s'arrêter. Personnellement j'ai fais une petite overdose de ping-pong, j'entendais le bruit de la balle en m'endormant, donc dans les jours suivants je n'ai plus touché à une raquette. Nous avons passé nos deux autres demi-journées de pause à monter la remorque, une fois avant Lauerz et l'autre avant de rentrer à Lausanne, c'était aussi le jour où nous avons fait la promenade sur le lac. Nous pouvions aussi jouer aux jeux de société entre nos entraînements.
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Vers le deuxième week-end qu'on a passé à Tennwil, nous avons été la régate de Lauerz. Comme quelques autres personnes, j'ai été inscrite en junior (U19), et on a eu la chance de faire notre premier 2000m. Nous sommes allés à Lauerz les deux jours et par la suite nous avons repris nos habitudes au camp le lundi.
La météo était très ensoleillée pendant ce camp. Mise à part les quelques jours après Lauerz. Il y avait pas mal de vent le lundi, ceux qui étaient à 8h ont pu s'entraîner, j'ai fais du quatre avec Frédéric Rol, ce qui était une chance pour moi. L'entraînement de 10h ne s'est pas fait sur l'eau, à cause du vent et donc des vagues, mais dans une salle pour faire des petits jeux modifiés. Le lendemain matin il pleuvait pendant tout le long de l'entraînement de 8h, alors on s'est plaint puisque le groupe suivant avait un lac plat et pas de pluie. Nous avions le seum. L'après-midi un groupe est allé courir (principalement composé de minimes) et l'autre est allé ramer.
Le mercredi après le dernier entraînement qui était une "promenade", nous avons fait des bateaux plutôt "amusants". Comme par exemple Alicia et Ariel en double, nous en quatre avec Borello. Le lendemain matin nous sommes repartis pour Lausanne. nous sommes arrivés au club, avons démonté la remorque et mangé des grillades. Après avoir frotté Sagitta pendant 1h30 avec Ella au polish, assommées par le soleil, nous sommes rentrées chez nous fatiguées.
Salomé |
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Régate de Lauerz
Lauerz, les 23 et 24 avril 2022
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Ce 22 mai 2022, après notre demi-journée d'entraînement à Tennwill, nous avons préparé nos sacs pour la régate de Lauerz du lendemain. Le lendemain matin je suis partie de Tennwill a 9h du matin dans le 3ème bus. Après 1h de route nous sommes arrivés au lac de Lauerz, il faisait pas très beau mais il ne pleuvait pas. Après avoir fait ma course en double j'ai eu 3h de pause avant la prochaine ou j'ai pu manger les sandwich soigneusement préparés par les cuisiniers sympathiques du camping de Tennwill. Les minimes filles se sont préparées pour leurs toutes premières courses desquels elles ont rapporté des médailles. Après cela je me suis préparée pour ma course en 4x qu'on a faite en junior car les horaires de celle en cadettes était trop tard dans la soirée. Celle-ci étant la dernière de la journée nous avons pu sangler les derniers bateaux et rentrer au camping.
Puis après avoir mangé et s'être douché nous sommes allé à la conférence où Arnaud nous a annoncé les bus du dimanche. Le premier partait à 5h30 et dont je ne faisait heureusement pas partie. Les autres bus sont partis dans les alentours de 7h.
Après être arrivé sur le champ de course nous avons appris avec surprise et affrontement que le vent avait saccagé de nombreux bateaux du club de Morges, de Lugano et d'autres encore. Heureusement nous avons eu beaucoup de chance et aucun de nos bateaux a été endommagé.
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Ensuite, nous avons commencé les courses avec une victoire de Sarah en skiff et le reste de la journée s'est aussi bien passé. Il y a eu un peu de pluie le dimanche et globalement le lac n'était pas très plat mais on s'en ai bien sorti quand même. Après que toutes les course soient finies nous avons démonté les bateaux et monté la remorque et nous sommes rentrés à Tennwill, à part pour William et Axel qui devaient rentrer chez eux.
Ella |
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Trials de la FSSA
Corgeno, du 7 au 10 avril 2022
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Jeudi dernier, nous étions 4 personnes du club invitées à participer aux trials de la fédération suisse qui se déroulait en Italie. Nous avons reçu les informations précises concernant notre voyage seulement le mercredi, soit un jour avant de partir. Ceci nous donna la couleur pour le reste du périple.
Jeudi nous avons donc pris le bus, conduit par Arnaud, et nous avons traversé le tunnel du St-Bernard pour nous rendre à Corgeno. Après un trajet relativement tranquille nous sommes arrivés à destination et avons pu faire une courte sortie en skiff pour nous préparer au lendemain. En effet, une course en skiff nous attendait le vendredi. Après un éliminatoire relativement bon pour tout le monde, ce qui nous attendait à notre course de l'après-midi était tout autre. Pour mon cas, un rameur zurichois (dont nous tairons le nom) à décidé de se comporter comme un kamikaze et m'a foncé dessus 200m après le départ ce qui m'a obligé à m'arrêter. Après avoir poussé sa rame pour se détacher de son bateau, je me suis tourné vers l'arbitre pour savoir ce qui allait se passer. La course s'est poursuivie normalement. Suite à cet événement incongru, nous avons dû attendre trois heures avant que la fédération décide de la suite du programme de l'après-midi. Après un entraînement très utile de 4km nous avons (enfin) pu rentrer à l'hôtel et manger notre repas du soir.
Le samedi, beaucoup de vent était annoncé par la météo et donc la fédé a dû s'adapter à cela. Nous n'avons donc pas eu de courses mais des entraînements à la place. A savoir une courte sortie sur l'eau à 8h ainsi que du bassin à ramer et du jogging dans l'après-midi ce qui est évidemment très utile.
Dimanche nous nous sommes réveillés à 5h30 afin de pouvoir commencer les courses à 7h30.
Le fédé a eu la bonne idée de créer un nouveau type de courses pour les juniors, à savoir des seatraces mais sans changer les équipages au sein des bateaux (ce qui va à l'encontre même du principe des seatraces). Des 17 juniors testés, seuls trois ont changé de bateau durant les 3 courses du matin.
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Après ces pitreries, nous avons attendu une heure avant d'apprendre que les "seat races" étaient terminées pour la matinée et nous avons pu aller manger une dernière fois à l'hôtel. L'après-midi les courses devaient commencer à 14h. C'est à 13h en arrivant sur le champ de course que nous avons appris le bateau et l'heure de départ de notre course. Cette fois-ci, un 2000m "classique" contre d'autres bateaux. Après cette épreuve ultime, nous avons démonté les bateaux et sommes allés écouter un discours de Anne-Marie. Problème : nous avons dû attendre une heure que les entraîneurs de la fédération suisse parlent à Frédérique Rol pour lui dire en fait qu'ils n'avaient pas pris de décision concernant les poids légères et qu'ils verraient ça plus tard. Ceci au moins nous a laissé le temps d'aller acheter des pizzas.
Puis le long chemin de retour a commencé et nous sommes enfin arrivés à vidy aux alentours de 23h. Merci beaucoup à Arnaud de nous avoir emmenés et soutenus durant ce week-end éprouvant.
Marc |
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The Boat Race 2022
Londres, le 3 avril 2022
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Le rameur lausannois Barnabé Delarze remporte la célèbre "Boat Race": Ce dimanche 3 avril, le rameur du Lausanne-Sports Aviron Barnabé Delarze (27 ans) a gagné la mythique "Boat Race" qui oppose chaque année les équipages d'Oxford et de Cambridge sur la Tamise à Londres depuis 1829. Engagé sous les couleurs d'Oxford, Barnabé Delarze est le premier Vaudois à s'imposer dans cette course.
"C'est Cambridge qui a eu l'avantage de choisir sur quelle berge ils prendraient le départ lors du traditionnel tirage au sort, ce qui leur a donné un léger avantage", analyse Arnaud Bertsch, entraîneur du Lausanne-Sports Aviron (LSA) qui a connu Barnabé Delarze dès ses débuts. Mais Oxford prend rapidement l'avantage et mène déjà d'un quart de longueur lors du passage du pont de Hammersmith, un peu avant la mi-course.
"L'équipe d'Oxford creuse l'écart jusqu'à la fin de la course avec une grande régularité sans qu'à aucun moment le bateau de Cambridge ne puisse les inquiéter", souligne l'entraîneur. Oxford l'emporte au bout des 6,8 km de course. L'édition 2022 était particulièrement relevée, avec cinq olympiens dans le bateau d'Oxford et quatre dans le bateau de Cambridge. La dernière victoire d'Oxford remontait à 2017.
"C'est une grande fierté pour notre club et un magnifique accomplissement dans la carrière de Barnabé, qui marque l'histoire de l'aviron suisse", relève le président du LSA Romain Loup.
Trois Suisses en lice: Pour cette 167e édition, la Suisse était bien représentée. Barnabé Delarze et son coéquipier des Jeux olympiques de Tokyo, le Lucernois Roman Röösli, courraient sous les couleurs d'Oxford. Le Lucernois Simon Schürch, champion olympique en quatre sans poids léger à Rio en 2016, ramait pour Cambridge.
Auparavant, seuls deux rameurs suisses avaient pris part à la course masculine.
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Moritz Hafner, victorieux avec Oxford en 2011, et Jean-Philippe Dufour, 2e avec Oxford en 2021.
Un duel historique: La "Boat Race" a eu lieu chaque année depuis 1829, sauf pendant la Seconde Guerre mondiale entre 1940 et 1945, et 2020 à cause de la pandémie de coronavirus. Cambridge mène par 84 victoires contre 81 pour Oxford, avec un ex-aequo en 1877. L'événement est très populaire en Angleterre. Environ 250'000 spectateurs et 10 et 15 millions de téléspectateurs le suivent. Cette année, Cambridge a remporté la course féminine.
Barnabé Delarze a commencé l'aviron en 2008 au LSA. Il a été septième en quatre de couple aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et cinquième en double aux Jeux de Tokyo en 2021. Étudiant en sports et en sciences politiques, il effectue un Master of business administration (MBA) à Oxford depuis septembre 2021.
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Stage de février
Le Temple sur Lot, du 19 au 27 février 2022
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Samedi 19 février, nous avions tous rendez-vous à 7h au club pour partir en direction du Temple-sur-Lot. Après de nombreuses heures de route où nous avons pu profiter de rattraper nos heures de sommeil, nous arrivons enfin à destination vers 17h.
A ma grande surprise dès que nous avons positionné la remorque sur le terrain de basket, Arnaud nous fit comprendre que nous avons un court instant pour monter nos bateaux, poser nos affaires dans notre chambre, se changer et que nous devions être sur l'eau peu de temps après.
Après cette sortie qui nous a permis de découvrir le plan d'eau sinueux, nous avons pu finir de nous installer et nous sommes allé manger.
Nos journées étaient toutes plus au moins identiques ; le déjeuner était à 8h (pour notre plus grand bonheur) et nous enchainions avec le premier entrainement à 9h. Après c'était un peu plus espacé, le repas de midi était à 12h, le deuxième entrainement à 15h et pour finir le souper vers 19h30. Au début nos repas étaient plutôt tranquilles puisque nous étions le seul groupe dans la pièce. Mais très vite le club d'aviron de Bordeaux arriva et le silence de cette pièce se transforma vite en un brouhaha bien vivant. Quelques jours plus tard ils étaient déjà partis et une sorte de colonie de vacances ou un club de basket (on ne savait pas trop) les a remplacés. L'ambiance a radicalement changé puisque leurs entraineurs étaient très clairs sur le fait qu'ils ne voulaient entendre absolument aucun bruit de la part des jeunes. Ils ont eu le droit à quelques grosses gueulées de la part d'un de leurs encadreurs car même les chuchotements étaient interdits, ce qui nous a un peu trop fait rire particulièrement Ondrej qui en fit payer le prix à Nathan.
En fin de semaine alors que nous pouvions enfin profiter de notre deuxième demi-journée de pause, Ondrej, Marc, Nathan, Arthur et moi avons prévu d'aller dans le village d'à côté pour nous approvisionner un peu. Les cadets y étaient aller quelques jours plus tôt et nous avaient dit qu'on devrait compter environ 40min pour l'aller-retour (grâce aux vélos que le centre pouvait nous prêter) et une vingtaine de minutes là-bas. Nous nous sommes enfin décidés à partir vers 16h30 mais le trajet prit un peu plus de temps que prévu... Après avoir vu un écureuil mort au bord de la route et s'être plus au moins perdu 2 fois, nous sommes arrivés à l'intermarché 45min plus tard.
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Étant un peu naïf, nous pensions, à ce moment-là, que nos péripéties étaient enfin terminées mais non. En attendant Ondrej qui finissait ses achats, Arthur eu la merveilleuse idée d'essayer de sauter sur un petit poteau (de plus ou moins 1,20m de haut) sans s'aider de ses mains. Il échoua et chuta en arrière en se réceptionnant sur son poignet. Celui-ci sentit assez rapidement une douleur et une gêne pour le bouger... J'eu par la suite le plaisir de faire le retour en t-shirt car j'ai eu le malheur de prêter mon pull à Marc pendant l'aller. Mais entre-temps la température avait nettement chutée... Après ce long périple nous fûmes enfin de retour à la base dans les alentours de 18h30.
Arthur ne put pas ramer le dernier jour à cause de sa douleur au poignet, ce qui lui permit d'éviter le supplice du dernier 2x40.
Après avoir fini le dernier entrainement, nous avons démonter nos bateau, chargé la remorque et brièvement commencer à faire nos valises pour le lendemain. Puis nous nous sommes dirigés vers la cantine pour le dernier repas.
Le lendemain matin, nous avons eu la chance de nous réveiller à 8h pour la majeure partie d'entre nous (hormis Arnaud qui devait emmener Nathan et Marc à la gare d'Agen) et nous sommes partis dans les alentours de 9h. Une petite pause et 10h de route plus tard, nous sommes enfin de retour à Lausanne pour pouvoir profiter à nouveau de températures bien plus hivernales.
Merci à Arnaud d'avoir fait ces longues heures de route pour nous !
Margot |
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Longue Distance
Mulhouse, le 30 janvier 2022
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On est partis vers 7h00 du club pour aller à ma première longue distance à Mulhouse, en France. Une fois arrivé on a monté les bateaux et en enlevant la bâche de mon bateau la boule situé à l'avant du bateau s'est décroché et, vu que on ne pouvait pas aller faire notre course sans, je suis allé chercher du scotch pour la raccrocher. J'ai demandé à Arnaud où était le scotch et il m'a répondu qu'il était à coté de la boite à outils dans le bus donc je suis allé le chercher. Une fois au bus, je l'ai cherché partout mais je ne l'ai pas trouvé donc je l'ai dit à Arnaud et il m'a dit que si il le trouvait je devrais faire sept million de pompes sur une main.
Quand il manquait une heure à la course Arnaud est donc allé chercher ce fameux scotch et une fois au bus il fouille un peu dans des affaires qui étaient juste à coté de la boite à outils et magiquement il le trouve et me dit que au lieu de faire les pompes je pourrais écrire ce texte ce que j'ai choisi.
Une fois scotché la boule et changés, avec Alexis, on a pris notre bateau et en l'amenant au ponton il y a une personne du staff qui nous dit que on devait attendre 15 minutes et que toutes les courses étaient décalés de 15 minutes car une péniche devait passer ce qui nous a bien fait rire.
Après avoir fait notre échauffement on s'est présenté au départ. J'était assez stressé car c'était ma première longue distance et j'avais peur de ne pas pousser assez fort ou trop fort et il y avait deux doubles du rowing juste derrière nous.
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À la fin tout s'est bien passé, on a battu le rowing et on a fait une bonne course mais pour la récup il fallait faire presque tout le parcours à l'envers donc environ 3000 mètres et c'était super long.
Une fois ma course finie je suis allé me changer pendant que les autres démontaient mon bateau.
Après ça on est rentrés au club et nous avons déchargé la remorque.
Elia |
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Longue Distance
Mulhouse, le 27 novembre 2021
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On est parti du club à 6h45 en direction de Mulhouse en France prêt de la frontière Suisse-France-Allemagne. Et on est arrivé vers 10h00 Sur place. Une fois sur place, on a monté les bateaux sous la pluie qui d'ailleurs ressemblaient à de la neige. Les premières courses étaient à 11h30 avec les skiffs seniors et les dernières (du club) avec les skiffs cadet (moi).
Etant donné le temps, après avoir monté nos bateaux nous sommes partis nous refugier dans les bus pour manger notre repas 2h avant la course. 30 minutes avant ma course, donc à 13h30, je suis parti pour aller sur l'eau et m'échauffer avant ma course mais en arrivant vers mon bateau je remarque une énorme file de 200 mètres de mon bateau jusqu'au ponton. Il y avait aussi une grande file d'attente dans l'eau pour arriver au ponton d'accostage. Donc je me mets dans la file avec Axel qui m'aidait à porter mon bateau jusqu'au ponton sachant que ma course était dans moins de 30 minutes.
Après 20 minutes de file je commence un peu a stressé en voyant que j'ai fait le tier de la file et que les skiffs cadettes qui était censé faire leur course 30 minutes après la mienne commençaient à me dépasser.
Et puis je fini par voir ma course se dérouler à côtés de moi pendant que je suis à la moitié de la file.
Je fini finalement la file, j'arrive au ponton 15 min après le moment où j'étais censé partir et je mets mon bonnet et mon gilet dans le bouchon de mon bateau pour partir faire ma course.
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Je finis par faire ma course dans laquelle j'ai croisé les doubles d'Emilien et de Matveï, de Salomé et d'Alicia et celui d'Ella et d'Anaëlle qui faisaient leurs récups dans l'autre sens.
Une fois ma course finie et la récup aussi Arnaud m'aide a porter mon bateau jusqu'au tréteaux puis je vais me changer et je n'avais plus rien a faire vu que j'étais la dernière course et qu'ils avaient déjà démonté mon bateau pendant que je me changeait.
Après ça nous sommes rentrés au club et avons décharger la remorque.
Matteo |
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Léman sur Mer
Lausanne, le 16 octobre 2021
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Ambiance radieuse pour la première régate d'aviron de mer en Suisse. 183 athlètes ont pris part à la première régate d'aviron de mer en Suisse, samedi 16 octobre 2021 à Vidy. Organisé par le Lausanne-Sports Aviron, " Léman-sur-Mer " s'est déroulé dans une ambiance conviviale. Le but est notamment que cette discipline se développe en Suisse, sur nos lacs.
Les 53 équipages en provenance de 17 clubs de Suisse et France voisine se sont affrontés au large de la baie de Vidy lors de six courses. Le parcours de 6 km était constitué de deux boucles de 3 km autour de cinq bouées. Il pouvait se courir seul, en double et en yole, c'està-dire à quatre rameurs ou rameuses avec un ou une barreuse.
" Cet événement historique a permis aux participants de vivre des émotions nouvelles dans l'aviron, a souligné Martin Singenberger, vice-président de la Fédération suisse d'aviron, présent pour l'événement. Le samedi 16 octobre 2021 représentera le début du développement de l'aviron de mer en Suisse ! "
Une vague à surfer L'aviron de mer se distingue de l'aviron "classique" par le type de bateaux utilisés, qui permettent de naviguer dans les vagues, et parfois de les surfer, et par le type de parcours proposés, autour de bouées à virer, comme en voile.
Ce samedi, à Lausanne, le soleil était au rendez-vous et le plan d'eau calme. Mais, par vent d'ouest, le Léman se transforme en mer et offre un plan d'eau idéal pour développer cette discipline, pressentie pour devenir olympique. "L'aviron de mer n'en est qu'à ses débuts, c'est pour cette raison que nous sommes très fiers d'avoir organisé le premier événement de ce type en Suisse", a souligné Romain Loup, président du Lausanne-Sports Aviron.
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Histoire lausannoise Le Lausanne-Sports a un lien ancien avec ce sport : des rameuses du club ont été championnes du monde de la discipline en 2008, dont Fanny Mossière responsable de l'organisation de Léman-sur-Mer.
"La régate Léman-sur-Mer a réuni rameuses et rameurs dans cette ambiance si particulière de l'aviron de mer, entre compétitions sportives jamais vues dans ce format en Suisse et moments d'échanges et de convivialité à terre", retiens Fanny Mossière. "Une grande fête de l'aviron a eu lieu ce 16 octobre à Vidy! Nous nous réjouissons de l'édition 2022!"
Pour la prochaine édition de " Léman-sur-Mer ", vagues et vent sont d'ores et déjà commandés.
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Championnats d'Europe Juniors
Munich, du 8 au 10 octobre 2021
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Les championnats d'Europe juniors devaient avoir lieu à Munich en mai. En raison de la pandémie, ils ont cependant été déplacés au week-end du 9 et 10 octobre. Du coup, de façon étrange, les championnats d'Europe ont pris place après les championnats du monde et ont clos une très longue saison.
Contrairement aux championnats du monde, la régate était très courte, toutes les courses ayant lieu sur deux jours. En quatre de couple junior homme, il pouvait y avoir au maximum quatre courses: éliminatoire et repêchage le samedi, demi-finale et finale le dimanche. Un week-end intensif ! Nous nous sommes rendus à Munich en bus jeudi matin, et nous nous sommes installés à l'hôtel. L'hôtel était agréable et a surtout laissé une forte impression grâce aux repas qui étaient excellents. L'après-midi nous avons pu découvrir le plan d'eau. Nous nous sommes vite rendu compte que les courses allaient être très longues, en raison du vent contraire qui soufflait sans relâche.
Vendredi était le dernier jour d'entraînement avant le début des courses. Nous avons donc accompli les dernières préparations (peser le bateau, changer l'étiquette). Ce vendredi c'était également mon anniversaire, comme cadeau j'ai reçu l'autocollant world rowing qu'on avait dû remplacer :-). L'après-midi on a enfin vu le soleil, jusqu'à lors il avait fait tellement gris que j'avais l'impression qu'il faisait constamment nuit.
Le samedi matin nous sommes arrivés au champ de course dans un épais brouillard, et il faisait environ 7°C. Nous ne sommes pas allés sous la tente, heureusement nous avions la possibilité de s'abriter dans le bus pour rester au chaud avant la course. L'ambiance faisait vraiment penser à Mulhouse ! J'ai remarqué quelques stéréotypes qui m'ont fait assez rire: le quatre de couple juniores femmes de la Grèce est allé au départ de la course en veste de pluie et capuche, alors qu'un rameur norvégien était en body...
Notre course était à 11h45 et le soleil a même eu le temps de se montrer avant notre départ. L'éliminatoire s'est bien passé, il nous fallait terminer au moins 2èmes, ce que nous avons fait. Nous avons battu le bateau bulgare qui nous avait posé tant de peine en éliminatoire à Plovdiv et nous étions même très proches des Italiens à l'arrivée.
Cette deuxième place nous a permis de passer directement en demi-finale sans devoir faire les repêchages, ce qui était important à cette régate si courte. En effet, nous avons pu passer l'après-midi à nous reposer alors que certains autres bateaux suisses qui ne s'étaient pas qualifiés directement ont dû faire une course supplémentaire.
Le dimanche allait être très particulier, nous avions donc une demi-finale le matin et puis ensuite une finale A ou B en début d'après-midi. Bien sûr que tout le monde aimerait se concentrer et se réserver pour la finale, mais l'étape de la demi-finale était importante et la qualification pas gagnée d'avance. Contrairement au samedi, il n'y avait pas de brouillard. Par conséquent, je me suis naïvement dit qu'il allait faire moins froid. Le soleil a commencé à briller et à ma grande surprise il faisait toujours aussi froid. C'est à ce moment qu'on m'a fait remarquer que le thermomètre du bus indiquait 3°C.
La moitié de l'équipe ukrainienne était en isolement car quelques personnes avaient été testées positives au COVID le jour précédent. Nous n'étions cependant pas au courant de cela et nous n'avons pas remarqué qu'il manquait un bateau quand nous nous sommes alignés au départ. Du coup, comme nous savions que nous devions terminer au minimum 3èmes et que nous voyions seulement deux bateaux derrière nous, toute la course nous avons cherché où se trouvaient les ukrainiens. C'est seulement en rentrant au ponton que nous avons appris pourquoi ils ne s'étaient pas présentés.
Avant notre finale, nous avions environ 3 heures et demie de pause.
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J'aurais bien aimé avoir plus de temps pour récupérer, mais plus l'heure de la course approchait plus on avait envie d'en finir. Nous avions le 6ème temps en demi-finale, mais l'écart avec les premiers était de seulement 2 secondes, ducoup il était impossible de prédire ce qui allait se passer. Pendant la dernière demi-heure dans le bus, la tension s'est vraiment fait sentir.
Nous nous sommes échauffés, nous avons fait un départ pour nous mettre dans le bain et c'était le meilleur départ qu'on ait fait jusqu'à lors. Le bateau glissait vraiment bien et nous avions plutôt bien récupéré de la course précédente. Quand le départ de la course a été donné nous sommes partis à fond pour s'accrocher au reste des bateaux. Nous savions qu'il fallait vraiment faire tout pour rester dans la course le plus longtemps possible, pour avoir peut-être la chance de se battre pour un podium lors du finish.
Lors de la course je n'ai regardé qu'une seule fois où se trouvaient les autres bateaux. C'était à 500m de l'arrivée et les bateaux étaient tellement serrés que je n'avais quand même aucune idée de notre position. Sinon le reste de la course nous étions dans notre bulle, sachant que nous devions de toute façon aller le plus vite possible si on ne voulait pas se retrouver tout derrière. Nous avons lancé plusieurs attaques, arrachant à chaque fois quelques mètres au bateau qui était à côté de nous. Quand le finish est enfin arrivé, je n'avais toujours aucune idée de notre position. Nous avons passé la ligne d'arrivée et avons dû attendre quelques longues secondes avant d'apprendre que nous avions terminé 4èmes. Nous étions déçu de passer si proche d'une place sur le podium, mais on était tous d'accord que la course c'était passé beaucoup mieux que nous aurions pu espérer.
C'est de loin la meilleure course que nous avons faite tous ensemble !!!
Après la course, j'ai appris qu'on s'était fait dépasser sur les derniers mètres par les russes. Ils avaient étés 5èmes aux 1500 mètres et ont terminé 3èmes. Les italiens qui nous avaient tout juste battus le jour précédent ont terminé 5èmes et les allemands, gagnants de notre demi-finale, ont fait derniers. C'est vraiment dommage d'avoir juste pas réussi à tenir les russes sur la fin, mais je pense que nous avons vraiment fait une belle course. Malgré notre temps de demi-finale, nous avons pris le départ déterminés à prouver qu'on avait le droit de se battre pour les premières places. Et, contrairement à Plovdiv, nous étions dans la course jusqu'au bout.
Voilà, la saison est terminée. C'est étrange, non seulement elle était si longue, mais en plus elle ne s'est pas terminée avec la plus grande régate de l'année. Les deux mois depuis la fin des vacances d'été ont été très étranges, au club et à Sarnen. Et maintenant c'est fini, on s'entraîne pour 2022.
Par contre la saison a été vraiment incroyable et je me réjouis de l'année prochaine. Et ce résultat ce week-end, c'est juste un pas en avant et on en est fiers.
Ondrej |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 9 octobre 2021
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Samedi matin vers 8h30 trois huits se font charger sur la remorque pour aller à la Rösti cup qui se déroule, pour une fois, pas si loin de Lausanne, sur le lac de Schiffenen. En arrivant là-bas, on s'est rendu compte qu'il ne faisait pas chaud comme chaque fois qu'on va à Fribourg. On a monté les 8+ et on est allé impressionner les concurrents en s'échauffant. Il n'y avait aucune technique sur le bateau, en même temps, on ne s'était entraîné que 2 fois en 8+ et pour certains en pointe.
Après avoir découvert le long trajet de plus de 6 kilomètres qu'il fallait ramer et s'être échauffé, on est rentré dans le bus pour se réchauffer, manger et attendre la course. Pendant cette pause Arnaud est venu toquer à la fenêtre du bus pour engueuler notre barreur qui s'était sottement trompé de boîte pour poser la coxbox et qui l'avait gentiment offerte à Morges.
On s'est ensuite rendu au départ de la course. On a attendu pendant de longues minutes jusqu'à l'alignement qui se faisait en deux ligne car il y avait beaucoup de concurrents. Le départ a été donné, le 8+ du Lausanne-Sports s'élança avec une puissance digne des meilleurs clubs de pointe. Après une dizaine de minutes on était dans les premiers, on arriva au virage qui avait des bouées à contourner sous peine d'une pénalité de trente secondes. Nos huit rameurs voyaient sur bâbord un bateau de Vevey qui longeait le mauvais côté du virage au point de gagner au moins une minute, et voyaient devant eux deux bateaux avec des barreurs incapables qui ont fait une collision. Avec notre habile barreur on a pris la meilleure trajectoire, on n'a fait ni accident ni zig-zag comme certains clubs.
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On arriva enfin vers le sprint final où on dépassa des 8+ filles partis 2 minutes avant. La course se finit, on ne sait pas encore qui avait gagné. Les résultats sont donnés longtemps après, ce qui mis trop de suspens, tout le monde avait déjà démonté les bateaux. À la remise des prix on a été appelé, on avait gagné contre des clubs qui ne font presque que de la pointe. Le bateau de Vevey a été disqualifié! Il y a eu 14 vainqueurs du Lausanne-Sports Aviron pour cette Rösti cup en comptant notre bateau, des mixtes chez les séniors et en juniores.
Matveï |
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William à Tenero
Tenero, du 27 septembre au 1er octobre 2021
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La semaine du 27.9 au 1.10 j'ai pu participé avec une quinzaine d'autres rameurs venus de toute la Suisse à un camp au centre sportif national Suisse qui se trouve à Tenero au Tessin. Nous n'étions pas la seule délégation sportive présente, de loin pas. Il n'y avait pas moins de 25 sports différents représentés durant cette semaine organisée par Suisse Olympique. Malheureusement suite à la pandémie, nous ne pouvions pas nous mélanger aux autres groupes ce qui n'était finalement pas si dérangeant que cela car il y avait une très bonne entente au sein même de notre équipe.
Les logements n'étaient pas de grand luxe. On dormait dans des tentes militaires, mais des matelas nous avaient été donnés ce qui a fait l'affaire jusqu'au soir où un énorme orage nous est tombé dessus. Autant vous dire que les performances de chacun le lendemain après une toute petite nuit de sommeil étaient moindres. Les douches et les sanitaires étaient communs mais plutôt bien.
Nous sommes tous arrivés dimanche en fin de journée pour pouvoir commencer les entraînements lundi matin jusqu'à vendredi midi où nous avons pu rentrer chez nous après les entraînements du matin.
Les journées commençaient avec un réveil matinal (5h30) pour être dans la salle du petit déjeuner avant 6 heures. Suivaient ensuite un échauffement à 6h45 et le premier entraînement de la journée à 7h30 sur l'eau. Les entraînements sur l''eau étaient très différents de ce que l'on fait au LSA. Ils étaient beaucoup plus courts et avec 90% d'exercices. Suite à ce petit entraînement plutôt tranquille, nous enchainions ensuite par soit une séance d'ergomètre soit par une séance de muscu aux alentours des 9h45.
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Après cela nous avions tous rendez-vous devant la cantine pour le repas de midi.
Les entraînements de l'après-midi étaient un peu moins intenses que ceux du matin. Nous avons fait de la grimpe sur un mur situé dans le centre sportif, une sortie trail et même une sortie à vélo qui m'a value un trajet bien sympathique à l'hôpital de Locarno suite à une chute.
Les journées se terminaient plus au moins tôt, cela dépendait si on avait des conférences sur différents thèmes tels que le dopage, les performances ou pas.
Les journées étaient bien organisées, de façon relativement similaire, bien remplies et enrichissantes pour tous. J'ai eu beaucoup de plaisir à pouvoir côtoyer des rameurs des autres clubs et découvrir d'autres façon de s'entrainer.
William |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 10 au 12 septembre 2021
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Vendredi 10 septembre 2021 après deux mois et demi d'attente, les championnats suisses ont eu lieu comme chaque année au Rootsee à Lucerne. Tout le monde avait rendez-vous au club à 7h. Il n'y avait pas de départ différé comme il y a d'habitude car on ne voulait pas nous retrouver à devoir décharger la remorque à 9 quand le départ n'était pas si matinal! Une fois arrivés à destination, nous avons trouvé un emplacement pour la tente. Malheureusement, nous étions parmi les derniers clubs à arriver, nous ne pouvions donc pas avoir vu sur le champ de course. Mais nous nous y sommes fait et avons rapidement déchargé la remorque et remonté les bateaux. Nous n'étions que 4 équipages à avoir des courses vendredi donc dans l'après-midi, la majorité est allée à l'hôtel et ceux qui avions des courses plus Fred et Arnaud sommes restés. L'hôtel dans lequel nous logions n'était pas le même que d‘habitude. Celui-ci était une ancienne prison aménagée en hôtel. C'était particulier mais pourquoi pas après tout !!! Dans la soirée, un gros orage nous est tombé dessus, du coup les courses ont été suspendues pendant environ 1h30. Is ont finalement annoncé que les doubles minimes feraient leurs courses dans la soirée encore mais que les skiffs cadets étaient reportés au lendemain matin.
Samedi matin donc, Arnaud et moi-même avions le privilège de nous lever aux aurores pour ma course en skiff. Malgré l‘heure matinale, nous avons pu prendre le petit-déjeuner à l‘hôtel avant de partir. En allant au parking, nous avons payé et 2 minutes plus tard dans le bus devant la barrière de sortie nous n'arrivions plus à retrouver le ticket. Cette mésaventure nous a value 10 minutes de recherche pour ensuite découvrir qu‘il était tombé entre le tableau de bord et le pare-brise (premier petit coup de chaud pour la journée !!!). Nous avons réussi à le récupérer et sommes tout de même arriver à l'heure. Le deuxième bus est arrivé peu de temps après nous. Le reste de la journée s'est bien passé avec de belles qualifications et le soir nous sommes allés manger dans le même restaurant que la veille, un restaurant italien bien placé, pas trop loin de l'hôtel où nous avions des pâtes à volonté.
Le lendemain, le grand jour tant attendu des finales arriva et cette fois-ci les minimes se sont levés les premiers vers 6h15.
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Nous les avons vite rejoints en arrivant sur place aux alentours des 7h30. Le Lausanne sport à de manière générale à nouveau excellé cette année en rentrant avec un total de 14 bateaux médaillés, dont 6 médailles d'or. Nous avons également remporté le prix de la relève de l'aviron suisse et terminé 3ème meilleur club suisse au classement général. Un bravo tout particulier va aux minimes qui ont décroché 5 titres sur 6 dans leurs catégories.
Une fois toutes ces belles courses terminées, nous avons tout remballé et mis le cap sur Lausanne excepté pour mon bus qui (grâce à moi, OUPS !) a eu le privilège de retourner à Lucerne au bout de 20 minutes de route. J'ai malencontreusement fait tomber sur le parking la carte SD de l'appareil photo d'Arnaud sur laquelle se trouvaient toutes les photos de la journée. Mais pas de panique, on l'a retrouvée (chaque jour un petit coup de chaud !) et vous pouvez admirer toutes les photos du week-end, dimanche compris du coup, dans l'album photo sur le site. En rentrant, nous avions la bonne surprise de voir que des pizzas avaient été commandées. Lundi soir nous nous sommes tous à-nouveau retrouvés pour le grand nettoyage de tous les bateaux ce qui a signé la fin de ces championnats Suisses 2021.
Merci à Arnaud, Fred, Romain, Adeline et Eliott de nous avoir encouragés et conduits durant tout le week-end.
William |
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Championnats du Monde Juniors
Plovdiv, du 11 au 15 août 2021
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Cette année j'ai participé aux championnats du monde juniors pour la première fois. Ils avaient lieu en Bulgarie à Plovdiv du 11 au 15 août, et avec mes coéquipiers Leonardo, David et Gian Luca, nous étions inscrits en quatre de couple.
Le dimanche 9 août, après quatre semaines de camp d'entraînement à Sarnen, nous avons pris l'avion depuis Zürich en direction de la Bulgarie. Nous étions tous contents que, contrairement à la régate de Bled, nous ne devions pas faire le trajet en car (pas très surprenant quand le trajet fait 1800 km). Cependant, comme nous avons pu en faire l'expérience, voyager en avion demeure très long à cause des contrôles à l'aéroport et des temps d'attente. Après deux vols et deux heures de car, nous sommes enfin arrivés à destination en fin de journée.
Sur place nous avons pu constater que notre hôtel était situé à quelques pas du bassin à ramer, au niveau des départs. Quelle déception alors quand nous avons découvert, Leonardo et moi, que notre chambre était située du mauvais côté !!
Autre mauvaise nouvelle, l'équipe russe est logée dans le même hôtel que nous, et la plupart d'entre eux se considèrent bien supérieurs au port du masque. Ils reçoivent un avertissement le soir même de la part des organisateurs.
Comme nous avons pu nous en apercevoir en sortant de l'aéroport, il fait très chaud en Bulgarie. Nous avions été prévenu des dangers que pose la chaleur avant notre départ, mais cela n'a pas empêché le choc thermique, surtout quand en Suisse il a fait 18° presque tout l'été ! À Plovdiv il faisait (seulement) 38°, la semaine précédente il avait fait 43°. Heureusement, nous avions quelques jours pour nous acclimater avant nos courses, ainsi qu'une promesse de la météo que les températures allaient encore baisser durant la semaine.
Ensuite, la question de l'eau et de la nourriture.
En principe, j'ai remarqué que tous les rameurs se méfient de l'eau du robinet à n'importe quel endroit à l'étranger. Normalement, l'eau devrait être potable et en Italie ou en Slovénie par exemple j'ai bu l'eau courante sans problèmes. Là c'est les championnats du monde, et de la diarrhée serait vraiment la pire raison pour ne pas pouvoir participer. Ducoup, nous avions interdiction de boire l'eau du robinet, et des tonnes de bouteilles ont été mises à notre disposition. Durant la semaine il est arrivé quelques fois qu'il n'y ait pas d'eau qui sorte du robinet. Cela ne prouve pas la mauvaise qualité de l'eau, mais ça n'inspire pas confiance.
Quant à la nourriture, celle-ci n'était heureusement pas trop exotique. Les repas étaient en forme de buffet, et à mon avis il y avait deux cuisiniers qui préparaient à manger à tour de rôle. Certains jours tous les plats proposés étaient très bons, alors que d'autres il était compliqué de choisir quelque chose d'acceptable. En général, les Bulgares (ou bien les cuisiniers de l'hôtel) n'utilisent absolument pas de sel, cuisent beaucoup trop la viande et font de très bons desserts.
Bien sûr, lors d'une régate il faut s'habituer au champ de course. Pour cela, nous faisions de petites sorties sur l'eau le matin et l'après-midi chaque jour où nous n'avions pas de course. C'était l'occasion de découvrir le parc à bateaux, l'emplacement des tentes, les différents repères sur le champ de course et finalement mettre en place les derniers éléments techniques sur lesquels nous devions nous concentrer lors de la course.
Contrairement aux Russes, nous avions l'habitude des mesures anti-covid, qui étaient plutôt standards. Néanmoins, il fallait remplir un questionnaire de santé tous les matins et passer le contrôle de température pour pouvoir entrer sur le site de la régate. Nous devions rester isolés du reste de la population, ainsi nous passions la majeure partie de la journée à l'hôtel.
De toute façon, il fallait éviter le plus possible la chaleur estivale qui draine beaucoup d'énergie. Surtout les après-midi, nous faisions tout pour nous rafraîchir. T-shirt mouillé avant d'aller sur l'eau, linge au frigo pour après l'entraînement, beaucoup d'eau et bien sûr casquette, lunettes de soleil et crème solaire. L'intérieur du bateau était brûlant en quelques secondes à peine et il fallait faire attention lorsqu'on s'asseyait dedans. Heureusement, les entraînements étaient courts et n'étaient plus centrés sur l'endurance. De plus, toutes les courses auraient lieu dans la matinée, et jusqu'à 10h la chaleur n'était pas encore trop extrême.
Mercredi, après deux jours d'entraînement à Plovdiv, nous avions notre première course des championnats. Les 22 bateaux de notre catégorie ont été répartis dans quatre éliminatoires, et seulement le premier de chaque course passait directement en demi-finale. Nous voulions donc absolument gagner notre course, car cela nous procurerait un jour de repos en plus par rapport à la majorité de nos concurrents.
À la suite d'un départ plutôt lent par rapport au reste des bateaux, nous sommes situés en 3ème position. Le premier kilomètre, les Bulgares mènent avec un peu plus d'une longueur d'avance sur nous, les Roumains sont plus ou moins à notre hauteur et commencent lentement à nous dépasser. À mi-parcours, nous lançons une attaque qui nous permet de dépasser définitivement les roumains, et du coin de l'œil je peux à présent apercevoir le bout du bateau bulgare.
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À 500 mètres de l'arrivée, étant un peu moins d'une longueur derrière les premiers, nous entamons notre sprint final. Nous entendons les bulgares crier pour tenter d'accélérer leur rythme, mais cela ne nous empêche pas, coup par coup, de diminuer la distance qui nous sépare d'eux. Nous passons la ligne d'arrivée en même temps que l'autre bateau, totalement épuisés par ce sprint monumental et incertains du vainqueur. J'ai l'impression que nous étions devant, mais j'y ai pas vraiment prêté attention en passant la ligne et je suis trop essoufflé pour demander. Au ponton, on nous confirme que nous avons battu les Bulgares de 3 dixièmes. On aura congé le lendemain !!!!!
C'était une course incroyable, et nous avons passé l'après-midi à nous reposer. La demi-finale avait lieu samedi, nous avions donc deux jours pour nous entraîner et améliorer certains points. Notre départ surtout, n'était pas assez agressif et nous avions offert quelques mètres précieux à nos concurrents.
Durant les deux prochains jours, d'autres bateaux suisses ont eu des courses. Le quatre sans barreur hommes et le quatre de couple femmes se sont qualifiés pour la finale A.
Le samedi, cela faisait déjà presque une semaine qu'on était sur place et plusieurs jours depuis notre dernière course. Nous étions reposés, mais l'anticipation augmentait et cela nous rendait tendus. De plus, nous avions la pression car nous voulions égaler les deux autres bateaux qui avaient déjà assuré leur qualification.
Nous avons réussi à améliorer notre départ, mais nous n'avons pas fait une bonne course. Nous étions crispés, et par conséquent nous n'avons pas réussi à donner un bon rythme au bateau. De plus, nous avions des problèmes de direction et nous avons tapé une bouée. Heureusement, grâce à nôtre attaque à mi-parcours, nous avons dépassé l'Ukraine pour terminer troisièmes ce qui était suffisant pour la qualification en finale A. Dans l'autre demi-finale les Russes ont fait 4ème, nous sommes contents de ne pas devoir ramer contre eux car ils commençaient sérieusement à nous énerver. Ils sont incapables de mettre un masque ni au buffet ni dans le bus et ils n'encourent aucune conséquence.
Le lendemain était le jour des finales, ainsi que le dernier jour des championnats. Notre course avait lieu à 12h20, mais nous nous sommes levés tôt pour faire une petite sortie sur l'eau le matin, de quoi se donner confiance. Ensuite nous sommes revenus à l'hôtel pour quelques heures, le temps de prendre un petit déjeuner et éviter de rester trop longtemps au chaud. Cette course serait notre dernière du championnat, et nous voulions vraiment tout donner. De toute manière nous n'étions pas les favoris, et donc nous n'avions rien à perdre. Nous espérions que cela nous permettrait de ramer moins crispés que le jour précédent.
Nous étions en ligne d'eau 6, à côté des Italiens. Au début de la course, après un très bon départ, nous étions à côté d'eux. Malheureusement, vers les 500m ils ont commencé à se détacher de nous et notre attaque à 900m n'a pas suffit pour les rattraper. À 500 mètres de l'arrivée nous étions assez loin derrière les quatres premiers bateaux et nous avions plus d'une longueur d'avance sur les Irlandais en dernière position. Même avec un sprint final, nous n'avons pas réussi à rattraper l'écart conséquent qui nous séparait de nos concurrents et nous avons fini 5èmes.
David et Gian Luca sont un peu déçus et trouvent qu'ils n'ont pas fait une bonne course, mais moi je pense avoir beaucoup mieux ramé que la veille. Je me suis donné à fond et donc je suis content.
Il ne reste plus qu'à démonter les bateaux et la tente, charger la remorque et tenter d'échanger les t-shirts suisses que Arnaud m'a donnés. J'arrive également à échanger un body suisse contre un tchèque ! L'après-midi nous devons encore faire des tests covid pour pouvoir rentrer en Suisse le lendemain. Deux bateaux suisses ont terminé premiers et donc nous passons la soirée à fêter nos résultats, profitant du fait que nous ne sommes plus obligés d'aller dormir.
Voici donc le long récit de mes aventures cette semaine. Merci Arnaud et Fred, mes premiers championnats du monde juniors ont été une expérience incroyable, et c'est grâce à vous que j'ai pu y participer.
Je suis content de notre 5ème place, et il y a pas très longtemps je ne pensais absolument pas pouvoir y parvenir. Mais on peut toujours faire mieux, une prochaine fois...
Ondrej |
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Tour à vélo jusqu'à Evian
Evian, le 26 juin 2021
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Le samedi 26 Juin, on a fait un tour en vélo jusqu'a Evian-Les-Bains pour remplacer les Championnat Suisses qui on été déplacés en septembre a cause du covid. On avait rendez-vous à 9h00 au club pour partir en direction de Vevey
Pour aller a Evian on a dû faire environ 65 km de vélo et on est rentrés a Lausanne avec un bateau de la CGN. Au château de Chillon Victor et moi, on a dû monter dans le bus d'Arnaud car les autres avaient pris trop d'avance sur nous, mais bon j'avais un VTT!
Une fois passé la frontière avec la France, il y avait une route qui longeait le lac qui m'a semblé vraiment infinie.
Une fois arrivés à Evian on s'est posé dans un parc au bord du lac pour manger les sandwich et après on s'est baigné
Sur le rivage j'ai trouvé une bûche que j'ai utilisé comme bateau, le bateau était de la marque “vraiment pas cher” au lieu de Empacher et s'appelait Zigzag car mes courses en double avec Alexy on les fait tout le temps en zigzag. Moi, Alexy et Lénni, on a joué avec ça pendant l'après-midi.
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Après on a pris le bateau pour revenir a Lausanne vers 16h15 et une fois arrivés a Lausanne on a fait des grillades au club.
Elia |
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Régate de Bled
Bled, du 11 au 13 juin 2021
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La régate de Bled, en Slovénie, s'est déroulée du 11 au 13 juin. À cause du covid, c'est une des seules régates internationales juniors ayant lieu cette année. C'était également ma première régate internationale, et donc je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer.
Le premier jour de compétition était le vendredi. Nous devions cependant effectuer le trajet en bus (aussi à cause du covid probablement car il aurait sûrement fallu faire des tests PCR si on allait en avion), et donc nous devions partir jeudi tôt dans la matinée. Cela signifie que mon week-end a commencé mercredi soir par un trajet en train vers Sarnen où nous avons tous passé la nuit. Ensuite nous sommes partis jeudi à 6h30 en direction de Bled. Le trajet devait durer environ 10 heures mais, à cause d'un accident dans un tunnel en Autriche, nous sommes arrivés à destination après 18h. Après nous être installés à l'hôtel, nous avons dégourdi nos jambes avec une petite promenade au bord du lac de Bled et nous avons pu observer l'endroit de la compétition.
J'ai participé à cette régate dans un quattre de couple junior avec Leonardo Salerno, David Widmer et Gian Luca Egli.
Le vendredi matin était consacré à l'entraînement et vu que notre catégorie n'avait pas d'éliminatoires l'après-midi nous avons fait une assez longue sortie. L'après-midi, comme nous n'avions pas de course, nous sommes allés regarder les courses qui avaient lieu et encourager les bateaux Suisses.
Le samedi matin nous avions notre première course qui était directement une finale car peu de bateaux s'étaient inscrits pour le samedi . Comme j'ai déjà dit, je n'avais aucune idée à quoi m'attendre et le fait que nous commencions tout de suite avec une finale n'aidait pas avec la pression. Nous nous sommes levés tôt et avons d'abord fait un petit tour sur le lac avant le début des courses. La nôtre était un peu après 10h et elle s'est bien passée, nous avons gagné avec une avance respectable sur les deuxièmes. Ceux-ci ont néanmoins lancé une grande accélération dans la deuxième partie de la course pour dépasser un autre bateau qui était devant eux et se sont rapprochés du nôtre. C'est seulement après la course que nous avons appris que c'était des U23 qui n'avait pas de bateaux contre qui concourir et donc avaient fait la course contre nous.
Après notre course nous sommes rentrés à l'hôtel et nous nous sommes reposés en vue de nos éliminatoires de l'après-midi, car pour la finale de dimanche il y avait plus de participants.
Malgré la fatigue, nous avons terminé premier de notre éliminatoire avec un temps plus lent d'une seconde seulement.
Le dimanche, le dernier jour de la régate, nous nous sommes à nouveau levés à 5h15 pour faire un prepaddle.
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Dans la finale il y avait deux bateaux contre qui nous n'avions encore jamais couru, les Turcs et les Croates. Les conditions étaient compliquées car il y avait par moments beaucoup de vent et sa direction changeait constamment. Pendant notre course il soufflait dans la direction de l'arrivée et par conséquent le bateau avançait vite mais il fallait faire attention à ses rames. Contre toute attente ce ne sont ni les Turcs ni les Croates qui se battaient pour le première place mais les Bulgares que nous avions battu à l'éliminatoire le jour d'avant. Au milieu de la course nous avons lancé une série qui nous a permis de mettre de la distance à leur bateau et cela nous a permi de finir premiers avec 3 secondes d'avance.
Après la course, nous avons démonté les bâteaux et la tente, chargé la remorque et nous sommes retournés une dernière fois à l'hôtel pour prendre une douche et manger notre repas de midi avant de monter dans le bus pour le retour. Le week-end c'est très bien passé et d'autres bateaux suisses ont également fait de bons résultats. C'était ma première expérience internationale et même si le niveau n'était pas trop élevé, les courses étaient très différentes de celles en Suisse. Tous les bateaux partaient à fond et les écarts se creusaient seulement dans la seconde moitié de la course. Chaque bateau avait une stratégie et lançait des attaques pour surprendre ses concurrents.
J'écris ce texte durant le trajet du retour, c'est pour ça qu'il est si long. J'ai tout mon temps car on arrivera à Lucerne sûrement après minuit et moi à la maison à une heure très matinale. Ce week-end était vraiment une bonne expérience et je me réjouis de refaire des compétitions dans ce bateau.
Ondrej |
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Régate de Greifensee
Maur, le 12 juin 2021
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Greifensee était la dernière régate de l'année.
A cette régate, ce n'était pas des médailles que nous recevions, mais des rames qui étaient destinées aux premiers. Nous sommes restés une journée, même si d'autres clubs restaient le week-end entier. Avec mon bus, nous sommes arrivés aux alentours de 11h00. Le bus de Fred, avec les juniors, était déjà arrivé, et ils avaient monté au moins la moitié des bateaux. Avec les personnes qui étaient dans mon bus, nous avons monté le reste. 30 minutes après, le bus des filles était arrivé, nous étions donc au complet.
Ensuite j'ai dû me changer pour aller faire ma course en quatre de couple avec mes coéquipiers: Alexy, Elia et Shams. Nous avons eu notre course à midi et nous avons fini 6èmes sur 8. La dernière course de notre club était à 17h18 et beaucoup d'entre nous ont gagné des rames. Nous sommes partis vers 19h00 et nous nous sommes arrêtés manger au Burger King.
Nous sommes arrivés au club vers 23h00, avons rangé les bateaux dans les hangars et sommes repartis chez nous.
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Léni |
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Régate de Schiffenen
Schiffenen, le 30 mai 2021
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Après un départ matinal, nous sommes arrivés en plusieurs voitures à Schiffenen, vers 7h30-8h00. Arrivés sur place, la première chose que l'on doit faire est de décharger la remorque et la spécialité de Schiffenen est qu'il faut chevaucher plusieurs troncs d'arbres et après ce périple, il nous suffit de descendre une pente glissante avec les bateaux sur l'épaule, et arrivés près du lac, il faut monter la tente devant le champ de course pour admirer le LS Aviron gagner. Puis il faut monter les bateaux avant d'aller affronter la concurrence.
Après quelques médailles du LSA, le vent commença à se lever et l'après-midi quelques courses ont été annulées, comme le skiff minimes filles et le double minimes garçons. En quatre de couple, les cadets ont fait un creps et la dame de nage s'est cassée: ils ont donc perdu la course et laissé la victoire aux minimes surclassés.
Après toutes les courses, nous avons commencé à démonter les bateaux et à les remettre sur la remorque pour retourner à Lausanne.
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Emilien |
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Panathlon Family Games
Lausanne, le 23 mai 2021
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Dimanche 23 mai 2021 s'est déroulé la 10ème édition des Panathlon Family Games à Lausanne. En ce contexte particulier de pandémie, l'évènement a subi une petite particularité en plus de n'être ouvert qu'aux jeunes. En effet, à la place de notre club bien aimé comme terrain d'initiation habituel, nous nous sommes vus contraints de faire découvrir notre merveilleux sport sous le couvert du stade des Marronniers. L'absence d'accès au lac ne nous a pas découragés. En effet comme il est bien connu "on peut toujours ramer au Lausanne Sport Aviron". Matthieu, Yorgos, Dawson et moi avons donc chargé dans le bus du club des ergomètres, la télévision, ainsi que skifflote afin d'offrir aux initiés la meilleure expérience possible. Découverte qui je l'espère fut plus radieuse pour eux qu'elle ne le fut pour le randonneur ayant eu le malheur de demander à Dawson où nous emmenions l'antique skiff. La réponse "bah à la déchetterie" suivit d'un large sourire engendra en réaction un visage d'horreur dans les yeux de notre collègue adhérant.
Sur place la découverte d'un bateau d'aviron, l'initiation à l'ergomètre ainsi que la présentation PowerPoint furent de grands succès. La journée s'est déroulée dans la bonne humeur et sans embuches si ce n'est pour Matthieu qui n'eut comme picnic offert par les organisateurs qu'une bouteille d'eau en raison sans doute d'un problème logistique dans la préparation des rations.
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Merci aux encadrants de l'évènement ayant consacrés de leurs temps afin de promouvoir le sport. Nous nous réjouissons de la prochaine édition des Panathlons Family Games, à Vidy cette fois, et sommes heureux d'avoir pu faire découvrir notre sport à des jeunes de la région.
Pierre |
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Régate de Cham
Cham, les 22 et 23 mai 2021
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C'est en ce week-end du 22-23 mai que nous sommes partis pour la régate de Cham.
Après un départ très matinal (il parait que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt!) nous sommes arrivés aux alentours de 8h à Schmerikon. Arrivés deux heures avant les premières courses, nous avons gentiment bougé les tentes des autres clubs qui étaient déjà installés dans la zone pour pouvoir mettre la nôtre et avoir une vue sur le champ de course. Pour la journée de samedi, malgré quelques vagues, quasiment tous les bateaux du LSA sont rentrés au ponton avec une médaille autour du cou.
En fin d'après-midi un premier bus est parti pour l'hôtel qui se trouvait à Lucerne à environ 20 minutes de route. Les dernières courses de la journée étaient tard le soir et par conséquent les 2 prochains bus sont partis pour Lucerne à environ 20h. Une fois arrivés à l'hôtel, nous avons posé nos sacs dans les chambres et sommes partis au restaurant qui se trouvait à deux pas de là pour déguster d'excellentes pizzas.
Le lendemain matin, la grasse matinée fut très brève. Le premier bus est parti de l'hôtel à 6h30 mais nous avons survécu et sommes arrivés bien à l'heure pour les premières courses. Malheureusement en raison d'un accident lors de l'échauffement entre deux doubles cadets Mathéo et Arthur n'ont pas pu prendre le départ de leur course . Ils ont eu le privilège de goûter à l'eau fraîche et revigorante du matin avec en prime un bateau à l'envers et une barre de force cassé.
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Mais à la fin, même avec un bateau en moins, cela ne nous a pas empêché de récolter 72 médailles en tout sur le week-end. Un bravo tout particulier aux minimes qui ont excellé dans leur catégorie avec 18 victoires. En fin de journée, une fois tout remballé, nous avons mis le cap sur Lausanne et sommes arrivés aux alentours des 21h30.
Merci à Arnaud, Fred et Romain de s'être levés aux aurores et nous avoir transportés et soutenus tout le week-end.
William |
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Régate Finale de Qualification Olympique
Lucerne, le 15 et 16 mai 2021
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Frédérique Rol, a décroché sa place ce weekend à Lucerne pour les Jeux Olympiques avec sa coéquipière Patricia Merz (Seeclub Zug) lors de l'ultime régate permettant une qualification olympique! La rameuse lausannoise a enfin obtenu son ticket pour participer aux épreuves du double poids léger féminin (LW2x) lors de la dernière régate de qualification ce weekend à Lucerne.
Les courses de cette catégorie sont toujours fascinantes et pleine de suspens. En effet, il s'agit de l'unique catégorie de poids léger femme qui est une discipline olympique, ce qui rend la concurrence très difficile.
Lors de la finale (initialement prévue lundi 17 mais avancée au dimanche 16 mai), les rameuses américaines, irlandaise, chinoises et se sont montrées conquérantes dès les premiers coups de rame. Le double américain était le premier à se détacher dans la course à la qualification, suivi de près par l'Irlande, alors que les suissesses et les chinoises étaient un peu derrière. A partir du milieu de la course, les irlandaises ont repris l'avantage sur les américaines alors que les suissesses et les chinoises luttaient pour la troisième place qualificative. A partir du quatrième quart de la course, le bateau de Frédérique Rol et Patricia Merz a nettement pris le dessus sur les chinoises et a même terminé devant les irlandaises.
Après avoir raté de peu la qualification pour les Jeux de Rio de 2016 et la première qualification pour Tokyo en 2019, les suissesses ont bien montré qu'elles étaient de la partie et qu'elles seront des candidates sérieuses et redoutées cet été au Japon grâce à cette magnifique performance!
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Le Lausanne-Sports Aviron aux JO: Après Bernard Detraz en 1980, Augustin Maillefer en 2012 et 2016, Barnabé Delarze en 2016 et aussi qualifié pour cet été, Frédérique Rol est la première femme et 4ème rameuse du Lausanne-Sports Aviron à participer à des Jeux Olympiques ! Ce résultat réjouit tout un club qui suivra Frédérique Rol et Barnabé Delarze avec passion cet été.
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, les 8 et 9 mai 2021
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C'est le 8 mai que nous sommes allés à la régate de Schmerikon qui n'a heureusement pas été annulée. Tout à commencé à 5h10 du matin ou le premier bus est parti. La plupart des rameurs partaient pour le samedi et le dimanche tandis que les autres rameurs restaient seulement le samedi.
A Schmerikon il faisait très beau et il n'a même pas plu contrairement au régates des 2 dernières années. Le soleil a effectivement surpris tout le monde car nous sommes tous revenus avec des coups de soleil surtout Matteo. Le samedi les courses du clubs ce sont bien passées malgré un retard d'environ une heure pendant l'après-midi à cause des pontons qui étaient plus petits que d'habitude à cause du Covid. Après que toutes les courses du samedi se sont terminées ceux qui restaient le week-end entier sont aller à l'hôtel dans la ville de Richterswill (non loin de Schmerikon) où nous avons pu déguster de bon spaghettis. Ensuite nous sommes allés dormir dans nos chambres. La mienne était assez surprenante et amusante car à l'intérieur de celle ci ce trouvait un lit à étages en forme de voiture ou Leonardo et moi avons dormi tandis qu'Ondrej a pu dormir dans un lit plutôt normal.
Le dimanche matin était plutôt venteux et plusieurs d'entre nous débattaient afin de savoir si la régate serait annulée ou non. Finalement elle a été annulée et seul Ondrej a pu faire une course de 500m en skiff dans la vague.
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Nous avons ensuite démonté les bateaux puis sommes retournés à Lausanne ce qui fut assez compliqué à Vidy à cause du nombre de personnes au bord du lac. Nous avons ensuite remonté les bateaux puis sommes rentrés chez nous. Merci à Arnaud, Fred et au père de Léni d'avoir fait les trajets aller-retour jusqu'à Schmerikon.
Nathan |
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Régate de Lauerz Alternative
Mollendruz, le 24 avril 2021
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Le Samedi 24 Avril, on est parti faire un tour à vélo jusqu'au col du Mollendruz pour remplacer la régate de Lauerz. On avait rendez-vous à 9h00 au club et pendant qu'Arnaud prenait une photo, on a pu constater que certaines personnes ont fait l'erreur de venir avec des VTT ou encore en pantacourts ce qu'ils ont par la suite regretté.
Le tour faisait environ 70km aller-retour. Arrivés au pied du col, j'entends un gros bruit derrière moi, à environ 40m. Je me retourne et j'aperçois Arthur par terre, avec le vélo à deux mètres et les coudes et les genoux en sang, qui avait d'ailleurs emprunté un vélo de course à Émilien avec un prix raisonnable. Ce qui s'est passé c'est qu'il s'est retourné pour voir si la personne derrière lui était loin mais il n'a pas vu le trottoir qui se situait à quelque cm de son vélo. Après cet incident, nous reprenons notre tour mais il nous restait pas loin d'une heure de montée avant d'atteindre la place de pique-nique.
Une fois arrivé à la pause, on s'est posé sur des planches en bois en forme de cercle pour manger nos sandwichs. La pause a duré environ deux heures et une fois finie, nous reprenons notre route mais cette fois pour enchaîner avec 15 min de descente. La deuxième moitié s'est passée extrêmement rapidement pour la plupart d'entre nous, à part pour un groupe de rameurs, qui s'est perdu dans les alentours de Lausanne.
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À l'arrivée, des gâteaux nous attendaient avec des glaces. Une fois la régate finie, Léo a perdu l'équilibre et est tombé dans le port. Il a décidé de me pousser à l'eau. Certaines personnes ont décidé de leur plein gré de sauter dans l'eau, ce que je ne peux pas expliquer, sachant que l'eau du port est salement sale. Après ça, nous sommes rentrés chez nous.
Matteo |
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