Longue Distance
Mulhouse, le 27 novembre 2021
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On est parti du club à 6h45 en direction de Mulhouse en France prêt de la frontière Suisse-France-Allemagne. Et on est arrivé vers 10h00 Sur place. Une fois sur place, on a monté les bateaux sous la pluie qui d'ailleurs ressemblaient à de la neige. Les premières courses étaient à 11h30 avec les skiffs seniors et les dernières (du club) avec les skiffs cadet (moi).
Etant donné le temps, après avoir monté nos bateaux nous sommes partis nous refugier dans les bus pour manger notre repas 2h avant la course. 30 minutes avant ma course, donc à 13h30, je suis parti pour aller sur l'eau et m'échauffer avant ma course mais en arrivant vers mon bateau je remarque une énorme file de 200 mètres de mon bateau jusqu'au ponton. Il y avait aussi une grande file d'attente dans l'eau pour arriver au ponton d'accostage. Donc je me mets dans la file avec Axel qui m'aidait à porter mon bateau jusqu'au ponton sachant que ma course était dans moins de 30 minutes.
Après 20 minutes de file je commence un peu a stressé en voyant que j'ai fait le tier de la file et que les skiffs cadettes qui était censé faire leur course 30 minutes après la mienne commençaient à me dépasser.
Et puis je fini par voir ma course se dérouler à côtés de moi pendant que je suis à la moitié de la file.
Je fini finalement la file, j'arrive au ponton 15 min après le moment où j'étais censé partir et je mets mon bonnet et mon gilet dans le bouchon de mon bateau pour partir faire ma course.
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Je finis par faire ma course dans laquelle j'ai croisé les doubles d'Emilien et de Matveï, de Salomé et d'Alicia et celui d'Ella et d'Anaëlle qui faisaient leurs récups dans l'autre sens.
Une fois ma course finie et la récup aussi Arnaud m'aide a porter mon bateau jusqu'au tréteaux puis je vais me changer et je n'avais plus rien a faire vu que j'étais la dernière course et qu'ils avaient déjà démonté mon bateau pendant que je me changeait.
Après ça nous sommes rentrés au club et avons décharger la remorque.
Matteo |
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Léman sur Mer
Lausanne, le 16 octobre 2021
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Ambiance radieuse pour la première régate d'aviron de mer en Suisse. 183 athlètes ont pris part à la première régate d'aviron de mer en Suisse, samedi 16 octobre 2021 à Vidy. Organisé par le Lausanne-Sports Aviron, " Léman-sur-Mer " s'est déroulé dans une ambiance conviviale. Le but est notamment que cette discipline se développe en Suisse, sur nos lacs.
Les 53 équipages en provenance de 17 clubs de Suisse et France voisine se sont affrontés au large de la baie de Vidy lors de six courses. Le parcours de 6 km était constitué de deux boucles de 3 km autour de cinq bouées. Il pouvait se courir seul, en double et en yole, c'està-dire à quatre rameurs ou rameuses avec un ou une barreuse.
" Cet événement historique a permis aux participants de vivre des émotions nouvelles dans l'aviron, a souligné Martin Singenberger, vice-président de la Fédération suisse d'aviron, présent pour l'événement. Le samedi 16 octobre 2021 représentera le début du développement de l'aviron de mer en Suisse ! "
Une vague à surfer L'aviron de mer se distingue de l'aviron "classique" par le type de bateaux utilisés, qui permettent de naviguer dans les vagues, et parfois de les surfer, et par le type de parcours proposés, autour de bouées à virer, comme en voile.
Ce samedi, à Lausanne, le soleil était au rendez-vous et le plan d'eau calme. Mais, par vent d'ouest, le Léman se transforme en mer et offre un plan d'eau idéal pour développer cette discipline, pressentie pour devenir olympique. "L'aviron de mer n'en est qu'à ses débuts, c'est pour cette raison que nous sommes très fiers d'avoir organisé le premier événement de ce type en Suisse", a souligné Romain Loup, président du Lausanne-Sports Aviron.
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Histoire lausannoise Le Lausanne-Sports a un lien ancien avec ce sport : des rameuses du club ont été championnes du monde de la discipline en 2008, dont Fanny Mossière responsable de l'organisation de Léman-sur-Mer.
"La régate Léman-sur-Mer a réuni rameuses et rameurs dans cette ambiance si particulière de l'aviron de mer, entre compétitions sportives jamais vues dans ce format en Suisse et moments d'échanges et de convivialité à terre", retiens Fanny Mossière. "Une grande fête de l'aviron a eu lieu ce 16 octobre à Vidy! Nous nous réjouissons de l'édition 2022!"
Pour la prochaine édition de " Léman-sur-Mer ", vagues et vent sont d'ores et déjà commandés.
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Championnats d'Europe Juniors
Munich, du 8 au 10 octobre 2021
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Les championnats d'Europe juniors devaient avoir lieu à Munich en mai. En raison de la pandémie, ils ont cependant été déplacés au week-end du 9 et 10 octobre. Du coup, de façon étrange, les championnats d'Europe ont pris place après les championnats du monde et ont clos une très longue saison.
Contrairement aux championnats du monde, la régate était très courte, toutes les courses ayant lieu sur deux jours. En quatre de couple junior homme, il pouvait y avoir au maximum quatre courses: éliminatoire et repêchage le samedi, demi-finale et finale le dimanche. Un week-end intensif ! Nous nous sommes rendus à Munich en bus jeudi matin, et nous nous sommes installés à l'hôtel. L'hôtel était agréable et a surtout laissé une forte impression grâce aux repas qui étaient excellents. L'après-midi nous avons pu découvrir le plan d'eau. Nous nous sommes vite rendu compte que les courses allaient être très longues, en raison du vent contraire qui soufflait sans relâche.
Vendredi était le dernier jour d'entraînement avant le début des courses. Nous avons donc accompli les dernières préparations (peser le bateau, changer l'étiquette). Ce vendredi c'était également mon anniversaire, comme cadeau j'ai reçu l'autocollant world rowing qu'on avait dû remplacer :-). L'après-midi on a enfin vu le soleil, jusqu'à lors il avait fait tellement gris que j'avais l'impression qu'il faisait constamment nuit.
Le samedi matin nous sommes arrivés au champ de course dans un épais brouillard, et il faisait environ 7°C. Nous ne sommes pas allés sous la tente, heureusement nous avions la possibilité de s'abriter dans le bus pour rester au chaud avant la course. L'ambiance faisait vraiment penser à Mulhouse ! J'ai remarqué quelques stéréotypes qui m'ont fait assez rire: le quatre de couple juniores femmes de la Grèce est allé au départ de la course en veste de pluie et capuche, alors qu'un rameur norvégien était en body...
Notre course était à 11h45 et le soleil a même eu le temps de se montrer avant notre départ. L'éliminatoire s'est bien passé, il nous fallait terminer au moins 2èmes, ce que nous avons fait. Nous avons battu le bateau bulgare qui nous avait posé tant de peine en éliminatoire à Plovdiv et nous étions même très proches des Italiens à l'arrivée.
Cette deuxième place nous a permis de passer directement en demi-finale sans devoir faire les repêchages, ce qui était important à cette régate si courte. En effet, nous avons pu passer l'après-midi à nous reposer alors que certains autres bateaux suisses qui ne s'étaient pas qualifiés directement ont dû faire une course supplémentaire.
Le dimanche allait être très particulier, nous avions donc une demi-finale le matin et puis ensuite une finale A ou B en début d'après-midi. Bien sûr que tout le monde aimerait se concentrer et se réserver pour la finale, mais l'étape de la demi-finale était importante et la qualification pas gagnée d'avance. Contrairement au samedi, il n'y avait pas de brouillard. Par conséquent, je me suis naïvement dit qu'il allait faire moins froid. Le soleil a commencé à briller et à ma grande surprise il faisait toujours aussi froid. C'est à ce moment qu'on m'a fait remarquer que le thermomètre du bus indiquait 3°C.
La moitié de l'équipe ukrainienne était en isolement car quelques personnes avaient été testées positives au COVID le jour précédent. Nous n'étions cependant pas au courant de cela et nous n'avons pas remarqué qu'il manquait un bateau quand nous nous sommes alignés au départ. Du coup, comme nous savions que nous devions terminer au minimum 3èmes et que nous voyions seulement deux bateaux derrière nous, toute la course nous avons cherché où se trouvaient les ukrainiens. C'est seulement en rentrant au ponton que nous avons appris pourquoi ils ne s'étaient pas présentés.
Avant notre finale, nous avions environ 3 heures et demie de pause.
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J'aurais bien aimé avoir plus de temps pour récupérer, mais plus l'heure de la course approchait plus on avait envie d'en finir. Nous avions le 6ème temps en demi-finale, mais l'écart avec les premiers était de seulement 2 secondes, ducoup il était impossible de prédire ce qui allait se passer. Pendant la dernière demi-heure dans le bus, la tension s'est vraiment fait sentir.
Nous nous sommes échauffés, nous avons fait un départ pour nous mettre dans le bain et c'était le meilleur départ qu'on ait fait jusqu'à lors. Le bateau glissait vraiment bien et nous avions plutôt bien récupéré de la course précédente. Quand le départ de la course a été donné nous sommes partis à fond pour s'accrocher au reste des bateaux. Nous savions qu'il fallait vraiment faire tout pour rester dans la course le plus longtemps possible, pour avoir peut-être la chance de se battre pour un podium lors du finish.
Lors de la course je n'ai regardé qu'une seule fois où se trouvaient les autres bateaux. C'était à 500m de l'arrivée et les bateaux étaient tellement serrés que je n'avais quand même aucune idée de notre position. Sinon le reste de la course nous étions dans notre bulle, sachant que nous devions de toute façon aller le plus vite possible si on ne voulait pas se retrouver tout derrière. Nous avons lancé plusieurs attaques, arrachant à chaque fois quelques mètres au bateau qui était à côté de nous. Quand le finish est enfin arrivé, je n'avais toujours aucune idée de notre position. Nous avons passé la ligne d'arrivée et avons dû attendre quelques longues secondes avant d'apprendre que nous avions terminé 4èmes. Nous étions déçu de passer si proche d'une place sur le podium, mais on était tous d'accord que la course c'était passé beaucoup mieux que nous aurions pu espérer.
C'est de loin la meilleure course que nous avons faite tous ensemble !!!
Après la course, j'ai appris qu'on s'était fait dépasser sur les derniers mètres par les russes. Ils avaient étés 5èmes aux 1500 mètres et ont terminé 3èmes. Les italiens qui nous avaient tout juste battus le jour précédent ont terminé 5èmes et les allemands, gagnants de notre demi-finale, ont fait derniers. C'est vraiment dommage d'avoir juste pas réussi à tenir les russes sur la fin, mais je pense que nous avons vraiment fait une belle course. Malgré notre temps de demi-finale, nous avons pris le départ déterminés à prouver qu'on avait le droit de se battre pour les premières places. Et, contrairement à Plovdiv, nous étions dans la course jusqu'au bout.
Voilà, la saison est terminée. C'est étrange, non seulement elle était si longue, mais en plus elle ne s'est pas terminée avec la plus grande régate de l'année. Les deux mois depuis la fin des vacances d'été ont été très étranges, au club et à Sarnen. Et maintenant c'est fini, on s'entraîne pour 2022.
Par contre la saison a été vraiment incroyable et je me réjouis de l'année prochaine. Et ce résultat ce week-end, c'est juste un pas en avant et on en est fiers.
Ondrej |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 9 octobre 2021
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Samedi matin vers 8h30 trois huits se font charger sur la remorque pour aller à la Rösti cup qui se déroule, pour une fois, pas si loin de Lausanne, sur le lac de Schiffenen. En arrivant là-bas, on s'est rendu compte qu'il ne faisait pas chaud comme chaque fois qu'on va à Fribourg. On a monté les 8+ et on est allé impressionner les concurrents en s'échauffant. Il n'y avait aucune technique sur le bateau, en même temps, on ne s'était entraîné que 2 fois en 8+ et pour certains en pointe.
Après avoir découvert le long trajet de plus de 6 kilomètres qu'il fallait ramer et s'être échauffé, on est rentré dans le bus pour se réchauffer, manger et attendre la course. Pendant cette pause Arnaud est venu toquer à la fenêtre du bus pour engueuler notre barreur qui s'était sottement trompé de boîte pour poser la coxbox et qui l'avait gentiment offerte à Morges.
On s'est ensuite rendu au départ de la course. On a attendu pendant de longues minutes jusqu'à l'alignement qui se faisait en deux ligne car il y avait beaucoup de concurrents. Le départ a été donné, le 8+ du Lausanne-Sports s'élança avec une puissance digne des meilleurs clubs de pointe. Après une dizaine de minutes on était dans les premiers, on arriva au virage qui avait des bouées à contourner sous peine d'une pénalité de trente secondes. Nos huit rameurs voyaient sur bâbord un bateau de Vevey qui longeait le mauvais côté du virage au point de gagner au moins une minute, et voyaient devant eux deux bateaux avec des barreurs incapables qui ont fait une collision. Avec notre habile barreur on a pris la meilleure trajectoire, on n'a fait ni accident ni zig-zag comme certains clubs.
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On arriva enfin vers le sprint final où on dépassa des 8+ filles partis 2 minutes avant. La course se finit, on ne sait pas encore qui avait gagné. Les résultats sont donnés longtemps après, ce qui mis trop de suspens, tout le monde avait déjà démonté les bateaux. À la remise des prix on a été appelé, on avait gagné contre des clubs qui ne font presque que de la pointe. Le bateau de Vevey a été disqualifié! Il y a eu 14 vainqueurs du Lausanne-Sports Aviron pour cette Rösti cup en comptant notre bateau, des mixtes chez les séniors et en juniores.
Matveï |
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William à Tenero
Tenero, du 27 septembre au 1er octobre 2021
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La semaine du 27.9 au 1.10 j'ai pu participé avec une quinzaine d'autres rameurs venus de toute la Suisse à un camp au centre sportif national Suisse qui se trouve à Tenero au Tessin. Nous n'étions pas la seule délégation sportive présente, de loin pas. Il n'y avait pas moins de 25 sports différents représentés durant cette semaine organisée par Suisse Olympique. Malheureusement suite à la pandémie, nous ne pouvions pas nous mélanger aux autres groupes ce qui n'était finalement pas si dérangeant que cela car il y avait une très bonne entente au sein même de notre équipe.
Les logements n'étaient pas de grand luxe. On dormait dans des tentes militaires, mais des matelas nous avaient été donnés ce qui a fait l'affaire jusqu'au soir où un énorme orage nous est tombé dessus. Autant vous dire que les performances de chacun le lendemain après une toute petite nuit de sommeil étaient moindres. Les douches et les sanitaires étaient communs mais plutôt bien.
Nous sommes tous arrivés dimanche en fin de journée pour pouvoir commencer les entraînements lundi matin jusqu'à vendredi midi où nous avons pu rentrer chez nous après les entraînements du matin.
Les journées commençaient avec un réveil matinal (5h30) pour être dans la salle du petit déjeuner avant 6 heures. Suivaient ensuite un échauffement à 6h45 et le premier entraînement de la journée à 7h30 sur l'eau. Les entraînements sur l''eau étaient très différents de ce que l'on fait au LSA. Ils étaient beaucoup plus courts et avec 90% d'exercices. Suite à ce petit entraînement plutôt tranquille, nous enchainions ensuite par soit une séance d'ergomètre soit par une séance de muscu aux alentours des 9h45.
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Après cela nous avions tous rendez-vous devant la cantine pour le repas de midi.
Les entraînements de l'après-midi étaient un peu moins intenses que ceux du matin. Nous avons fait de la grimpe sur un mur situé dans le centre sportif, une sortie trail et même une sortie à vélo qui m'a value un trajet bien sympathique à l'hôpital de Locarno suite à une chute.
Les journées se terminaient plus au moins tôt, cela dépendait si on avait des conférences sur différents thèmes tels que le dopage, les performances ou pas.
Les journées étaient bien organisées, de façon relativement similaire, bien remplies et enrichissantes pour tous. J'ai eu beaucoup de plaisir à pouvoir côtoyer des rameurs des autres clubs et découvrir d'autres façon de s'entrainer.
William |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 10 au 12 septembre 2021
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Vendredi 10 septembre 2021 après deux mois et demi d'attente, les championnats suisses ont eu lieu comme chaque année au Rootsee à Lucerne. Tout le monde avait rendez-vous au club à 7h. Il n'y avait pas de départ différé comme il y a d'habitude car on ne voulait pas nous retrouver à devoir décharger la remorque à 9 quand le départ n'était pas si matinal! Une fois arrivés à destination, nous avons trouvé un emplacement pour la tente. Malheureusement, nous étions parmi les derniers clubs à arriver, nous ne pouvions donc pas avoir vu sur le champ de course. Mais nous nous y sommes fait et avons rapidement déchargé la remorque et remonté les bateaux. Nous n'étions que 4 équipages à avoir des courses vendredi donc dans l'après-midi, la majorité est allée à l'hôtel et ceux qui avions des courses plus Fred et Arnaud sommes restés. L'hôtel dans lequel nous logions n'était pas le même que d‘habitude. Celui-ci était une ancienne prison aménagée en hôtel. C'était particulier mais pourquoi pas après tout !!! Dans la soirée, un gros orage nous est tombé dessus, du coup les courses ont été suspendues pendant environ 1h30. Is ont finalement annoncé que les doubles minimes feraient leurs courses dans la soirée encore mais que les skiffs cadets étaient reportés au lendemain matin.
Samedi matin donc, Arnaud et moi-même avions le privilège de nous lever aux aurores pour ma course en skiff. Malgré l‘heure matinale, nous avons pu prendre le petit-déjeuner à l‘hôtel avant de partir. En allant au parking, nous avons payé et 2 minutes plus tard dans le bus devant la barrière de sortie nous n'arrivions plus à retrouver le ticket. Cette mésaventure nous a value 10 minutes de recherche pour ensuite découvrir qu‘il était tombé entre le tableau de bord et le pare-brise (premier petit coup de chaud pour la journée !!!). Nous avons réussi à le récupérer et sommes tout de même arriver à l'heure. Le deuxième bus est arrivé peu de temps après nous. Le reste de la journée s'est bien passé avec de belles qualifications et le soir nous sommes allés manger dans le même restaurant que la veille, un restaurant italien bien placé, pas trop loin de l'hôtel où nous avions des pâtes à volonté.
Le lendemain, le grand jour tant attendu des finales arriva et cette fois-ci les minimes se sont levés les premiers vers 6h15.
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Nous les avons vite rejoints en arrivant sur place aux alentours des 7h30. Le Lausanne sport à de manière générale à nouveau excellé cette année en rentrant avec un total de 14 bateaux médaillés, dont 6 médailles d'or. Nous avons également remporté le prix de la relève de l'aviron suisse et terminé 3ème meilleur club suisse au classement général. Un bravo tout particulier va aux minimes qui ont décroché 5 titres sur 6 dans leurs catégories.
Une fois toutes ces belles courses terminées, nous avons tout remballé et mis le cap sur Lausanne excepté pour mon bus qui (grâce à moi, OUPS !) a eu le privilège de retourner à Lucerne au bout de 20 minutes de route. J'ai malencontreusement fait tomber sur le parking la carte SD de l'appareil photo d'Arnaud sur laquelle se trouvaient toutes les photos de la journée. Mais pas de panique, on l'a retrouvée (chaque jour un petit coup de chaud !) et vous pouvez admirer toutes les photos du week-end, dimanche compris du coup, dans l'album photo sur le site. En rentrant, nous avions la bonne surprise de voir que des pizzas avaient été commandées. Lundi soir nous nous sommes tous à-nouveau retrouvés pour le grand nettoyage de tous les bateaux ce qui a signé la fin de ces championnats Suisses 2021.
Merci à Arnaud, Fred, Romain, Adeline et Eliott de nous avoir encouragés et conduits durant tout le week-end.
William |
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Championnats du Monde Juniors
Plovdiv, du 11 au 15 août 2021
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Cette année j'ai participé aux championnats du monde juniors pour la première fois. Ils avaient lieu en Bulgarie à Plovdiv du 11 au 15 août, et avec mes coéquipiers Leonardo, David et Gian Luca, nous étions inscrits en quatre de couple.
Le dimanche 9 août, après quatre semaines de camp d'entraînement à Sarnen, nous avons pris l'avion depuis Zürich en direction de la Bulgarie. Nous étions tous contents que, contrairement à la régate de Bled, nous ne devions pas faire le trajet en car (pas très surprenant quand le trajet fait 1800 km). Cependant, comme nous avons pu en faire l'expérience, voyager en avion demeure très long à cause des contrôles à l'aéroport et des temps d'attente. Après deux vols et deux heures de car, nous sommes enfin arrivés à destination en fin de journée.
Sur place nous avons pu constater que notre hôtel était situé à quelques pas du bassin à ramer, au niveau des départs. Quelle déception alors quand nous avons découvert, Leonardo et moi, que notre chambre était située du mauvais côté !!
Autre mauvaise nouvelle, l'équipe russe est logée dans le même hôtel que nous, et la plupart d'entre eux se considèrent bien supérieurs au port du masque. Ils reçoivent un avertissement le soir même de la part des organisateurs.
Comme nous avons pu nous en apercevoir en sortant de l'aéroport, il fait très chaud en Bulgarie. Nous avions été prévenu des dangers que pose la chaleur avant notre départ, mais cela n'a pas empêché le choc thermique, surtout quand en Suisse il a fait 18° presque tout l'été ! À Plovdiv il faisait (seulement) 38°, la semaine précédente il avait fait 43°. Heureusement, nous avions quelques jours pour nous acclimater avant nos courses, ainsi qu'une promesse de la météo que les températures allaient encore baisser durant la semaine.
Ensuite, la question de l'eau et de la nourriture.
En principe, j'ai remarqué que tous les rameurs se méfient de l'eau du robinet à n'importe quel endroit à l'étranger. Normalement, l'eau devrait être potable et en Italie ou en Slovénie par exemple j'ai bu l'eau courante sans problèmes. Là c'est les championnats du monde, et de la diarrhée serait vraiment la pire raison pour ne pas pouvoir participer. Ducoup, nous avions interdiction de boire l'eau du robinet, et des tonnes de bouteilles ont été mises à notre disposition. Durant la semaine il est arrivé quelques fois qu'il n'y ait pas d'eau qui sorte du robinet. Cela ne prouve pas la mauvaise qualité de l'eau, mais ça n'inspire pas confiance.
Quant à la nourriture, celle-ci n'était heureusement pas trop exotique. Les repas étaient en forme de buffet, et à mon avis il y avait deux cuisiniers qui préparaient à manger à tour de rôle. Certains jours tous les plats proposés étaient très bons, alors que d'autres il était compliqué de choisir quelque chose d'acceptable. En général, les Bulgares (ou bien les cuisiniers de l'hôtel) n'utilisent absolument pas de sel, cuisent beaucoup trop la viande et font de très bons desserts.
Bien sûr, lors d'une régate il faut s'habituer au champ de course. Pour cela, nous faisions de petites sorties sur l'eau le matin et l'après-midi chaque jour où nous n'avions pas de course. C'était l'occasion de découvrir le parc à bateaux, l'emplacement des tentes, les différents repères sur le champ de course et finalement mettre en place les derniers éléments techniques sur lesquels nous devions nous concentrer lors de la course.
Contrairement aux Russes, nous avions l'habitude des mesures anti-covid, qui étaient plutôt standards. Néanmoins, il fallait remplir un questionnaire de santé tous les matins et passer le contrôle de température pour pouvoir entrer sur le site de la régate. Nous devions rester isolés du reste de la population, ainsi nous passions la majeure partie de la journée à l'hôtel.
De toute façon, il fallait éviter le plus possible la chaleur estivale qui draine beaucoup d'énergie. Surtout les après-midi, nous faisions tout pour nous rafraîchir. T-shirt mouillé avant d'aller sur l'eau, linge au frigo pour après l'entraînement, beaucoup d'eau et bien sûr casquette, lunettes de soleil et crème solaire. L'intérieur du bateau était brûlant en quelques secondes à peine et il fallait faire attention lorsqu'on s'asseyait dedans. Heureusement, les entraînements étaient courts et n'étaient plus centrés sur l'endurance. De plus, toutes les courses auraient lieu dans la matinée, et jusqu'à 10h la chaleur n'était pas encore trop extrême.
Mercredi, après deux jours d'entraînement à Plovdiv, nous avions notre première course des championnats. Les 22 bateaux de notre catégorie ont été répartis dans quatre éliminatoires, et seulement le premier de chaque course passait directement en demi-finale. Nous voulions donc absolument gagner notre course, car cela nous procurerait un jour de repos en plus par rapport à la majorité de nos concurrents.
À la suite d'un départ plutôt lent par rapport au reste des bateaux, nous sommes situés en 3ème position. Le premier kilomètre, les Bulgares mènent avec un peu plus d'une longueur d'avance sur nous, les Roumains sont plus ou moins à notre hauteur et commencent lentement à nous dépasser. À mi-parcours, nous lançons une attaque qui nous permet de dépasser définitivement les roumains, et du coin de l'œil je peux à présent apercevoir le bout du bateau bulgare.
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À 500 mètres de l'arrivée, étant un peu moins d'une longueur derrière les premiers, nous entamons notre sprint final. Nous entendons les bulgares crier pour tenter d'accélérer leur rythme, mais cela ne nous empêche pas, coup par coup, de diminuer la distance qui nous sépare d'eux. Nous passons la ligne d'arrivée en même temps que l'autre bateau, totalement épuisés par ce sprint monumental et incertains du vainqueur. J'ai l'impression que nous étions devant, mais j'y ai pas vraiment prêté attention en passant la ligne et je suis trop essoufflé pour demander. Au ponton, on nous confirme que nous avons battu les Bulgares de 3 dixièmes. On aura congé le lendemain !!!!!
C'était une course incroyable, et nous avons passé l'après-midi à nous reposer. La demi-finale avait lieu samedi, nous avions donc deux jours pour nous entraîner et améliorer certains points. Notre départ surtout, n'était pas assez agressif et nous avions offert quelques mètres précieux à nos concurrents.
Durant les deux prochains jours, d'autres bateaux suisses ont eu des courses. Le quatre sans barreur hommes et le quatre de couple femmes se sont qualifiés pour la finale A.
Le samedi, cela faisait déjà presque une semaine qu'on était sur place et plusieurs jours depuis notre dernière course. Nous étions reposés, mais l'anticipation augmentait et cela nous rendait tendus. De plus, nous avions la pression car nous voulions égaler les deux autres bateaux qui avaient déjà assuré leur qualification.
Nous avons réussi à améliorer notre départ, mais nous n'avons pas fait une bonne course. Nous étions crispés, et par conséquent nous n'avons pas réussi à donner un bon rythme au bateau. De plus, nous avions des problèmes de direction et nous avons tapé une bouée. Heureusement, grâce à nôtre attaque à mi-parcours, nous avons dépassé l'Ukraine pour terminer troisièmes ce qui était suffisant pour la qualification en finale A. Dans l'autre demi-finale les Russes ont fait 4ème, nous sommes contents de ne pas devoir ramer contre eux car ils commençaient sérieusement à nous énerver. Ils sont incapables de mettre un masque ni au buffet ni dans le bus et ils n'encourent aucune conséquence.
Le lendemain était le jour des finales, ainsi que le dernier jour des championnats. Notre course avait lieu à 12h20, mais nous nous sommes levés tôt pour faire une petite sortie sur l'eau le matin, de quoi se donner confiance. Ensuite nous sommes revenus à l'hôtel pour quelques heures, le temps de prendre un petit déjeuner et éviter de rester trop longtemps au chaud. Cette course serait notre dernière du championnat, et nous voulions vraiment tout donner. De toute manière nous n'étions pas les favoris, et donc nous n'avions rien à perdre. Nous espérions que cela nous permettrait de ramer moins crispés que le jour précédent.
Nous étions en ligne d'eau 6, à côté des Italiens. Au début de la course, après un très bon départ, nous étions à côté d'eux. Malheureusement, vers les 500m ils ont commencé à se détacher de nous et notre attaque à 900m n'a pas suffit pour les rattraper. À 500 mètres de l'arrivée nous étions assez loin derrière les quatres premiers bateaux et nous avions plus d'une longueur d'avance sur les Irlandais en dernière position. Même avec un sprint final, nous n'avons pas réussi à rattraper l'écart conséquent qui nous séparait de nos concurrents et nous avons fini 5èmes.
David et Gian Luca sont un peu déçus et trouvent qu'ils n'ont pas fait une bonne course, mais moi je pense avoir beaucoup mieux ramé que la veille. Je me suis donné à fond et donc je suis content.
Il ne reste plus qu'à démonter les bateaux et la tente, charger la remorque et tenter d'échanger les t-shirts suisses que Arnaud m'a donnés. J'arrive également à échanger un body suisse contre un tchèque ! L'après-midi nous devons encore faire des tests covid pour pouvoir rentrer en Suisse le lendemain. Deux bateaux suisses ont terminé premiers et donc nous passons la soirée à fêter nos résultats, profitant du fait que nous ne sommes plus obligés d'aller dormir.
Voici donc le long récit de mes aventures cette semaine. Merci Arnaud et Fred, mes premiers championnats du monde juniors ont été une expérience incroyable, et c'est grâce à vous que j'ai pu y participer.
Je suis content de notre 5ème place, et il y a pas très longtemps je ne pensais absolument pas pouvoir y parvenir. Mais on peut toujours faire mieux, une prochaine fois...
Ondrej |
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Tour à vélo jusqu'à Evian
Evian, le 26 juin 2021
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Le samedi 26 Juin, on a fait un tour en vélo jusqu'a Evian-Les-Bains pour remplacer les Championnat Suisses qui on été déplacés en septembre a cause du covid. On avait rendez-vous à 9h00 au club pour partir en direction de Vevey
Pour aller a Evian on a dû faire environ 65 km de vélo et on est rentrés a Lausanne avec un bateau de la CGN. Au château de Chillon Victor et moi, on a dû monter dans le bus d'Arnaud car les autres avaient pris trop d'avance sur nous, mais bon j'avais un VTT!
Une fois passé la frontière avec la France, il y avait une route qui longeait le lac qui m'a semblé vraiment infinie.
Une fois arrivés à Evian on s'est posé dans un parc au bord du lac pour manger les sandwich et après on s'est baigné
Sur le rivage j'ai trouvé une bûche que j'ai utilisé comme bateau, le bateau était de la marque “vraiment pas cher” au lieu de Empacher et s'appelait Zigzag car mes courses en double avec Alexy on les fait tout le temps en zigzag. Moi, Alexy et Lénni, on a joué avec ça pendant l'après-midi.
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Après on a pris le bateau pour revenir a Lausanne vers 16h15 et une fois arrivés a Lausanne on a fait des grillades au club.
Elia |
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Régate de Bled
Bled, du 11 au 13 juin 2021
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La régate de Bled, en Slovénie, s'est déroulée du 11 au 13 juin. À cause du covid, c'est une des seules régates internationales juniors ayant lieu cette année. C'était également ma première régate internationale, et donc je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer.
Le premier jour de compétition était le vendredi. Nous devions cependant effectuer le trajet en bus (aussi à cause du covid probablement car il aurait sûrement fallu faire des tests PCR si on allait en avion), et donc nous devions partir jeudi tôt dans la matinée. Cela signifie que mon week-end a commencé mercredi soir par un trajet en train vers Sarnen où nous avons tous passé la nuit. Ensuite nous sommes partis jeudi à 6h30 en direction de Bled. Le trajet devait durer environ 10 heures mais, à cause d'un accident dans un tunnel en Autriche, nous sommes arrivés à destination après 18h. Après nous être installés à l'hôtel, nous avons dégourdi nos jambes avec une petite promenade au bord du lac de Bled et nous avons pu observer l'endroit de la compétition.
J'ai participé à cette régate dans un quattre de couple junior avec Leonardo Salerno, David Widmer et Gian Luca Egli.
Le vendredi matin était consacré à l'entraînement et vu que notre catégorie n'avait pas d'éliminatoires l'après-midi nous avons fait une assez longue sortie. L'après-midi, comme nous n'avions pas de course, nous sommes allés regarder les courses qui avaient lieu et encourager les bateaux Suisses.
Le samedi matin nous avions notre première course qui était directement une finale car peu de bateaux s'étaient inscrits pour le samedi . Comme j'ai déjà dit, je n'avais aucune idée à quoi m'attendre et le fait que nous commencions tout de suite avec une finale n'aidait pas avec la pression. Nous nous sommes levés tôt et avons d'abord fait un petit tour sur le lac avant le début des courses. La nôtre était un peu après 10h et elle s'est bien passée, nous avons gagné avec une avance respectable sur les deuxièmes. Ceux-ci ont néanmoins lancé une grande accélération dans la deuxième partie de la course pour dépasser un autre bateau qui était devant eux et se sont rapprochés du nôtre. C'est seulement après la course que nous avons appris que c'était des U23 qui n'avait pas de bateaux contre qui concourir et donc avaient fait la course contre nous.
Après notre course nous sommes rentrés à l'hôtel et nous nous sommes reposés en vue de nos éliminatoires de l'après-midi, car pour la finale de dimanche il y avait plus de participants.
Malgré la fatigue, nous avons terminé premier de notre éliminatoire avec un temps plus lent d'une seconde seulement.
Le dimanche, le dernier jour de la régate, nous nous sommes à nouveau levés à 5h15 pour faire un prepaddle.
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Dans la finale il y avait deux bateaux contre qui nous n'avions encore jamais couru, les Turcs et les Croates. Les conditions étaient compliquées car il y avait par moments beaucoup de vent et sa direction changeait constamment. Pendant notre course il soufflait dans la direction de l'arrivée et par conséquent le bateau avançait vite mais il fallait faire attention à ses rames. Contre toute attente ce ne sont ni les Turcs ni les Croates qui se battaient pour le première place mais les Bulgares que nous avions battu à l'éliminatoire le jour d'avant. Au milieu de la course nous avons lancé une série qui nous a permis de mettre de la distance à leur bateau et cela nous a permi de finir premiers avec 3 secondes d'avance.
Après la course, nous avons démonté les bâteaux et la tente, chargé la remorque et nous sommes retournés une dernière fois à l'hôtel pour prendre une douche et manger notre repas de midi avant de monter dans le bus pour le retour. Le week-end c'est très bien passé et d'autres bateaux suisses ont également fait de bons résultats. C'était ma première expérience internationale et même si le niveau n'était pas trop élevé, les courses étaient très différentes de celles en Suisse. Tous les bateaux partaient à fond et les écarts se creusaient seulement dans la seconde moitié de la course. Chaque bateau avait une stratégie et lançait des attaques pour surprendre ses concurrents.
J'écris ce texte durant le trajet du retour, c'est pour ça qu'il est si long. J'ai tout mon temps car on arrivera à Lucerne sûrement après minuit et moi à la maison à une heure très matinale. Ce week-end était vraiment une bonne expérience et je me réjouis de refaire des compétitions dans ce bateau.
Ondrej |
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Régate de Greifensee
Maur, le 12 juin 2021
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Greifensee était la dernière régate de l'année.
A cette régate, ce n'était pas des médailles que nous recevions, mais des rames qui étaient destinées aux premiers. Nous sommes restés une journée, même si d'autres clubs restaient le week-end entier. Avec mon bus, nous sommes arrivés aux alentours de 11h00. Le bus de Fred, avec les juniors, était déjà arrivé, et ils avaient monté au moins la moitié des bateaux. Avec les personnes qui étaient dans mon bus, nous avons monté le reste. 30 minutes après, le bus des filles était arrivé, nous étions donc au complet.
Ensuite j'ai dû me changer pour aller faire ma course en quatre de couple avec mes coéquipiers: Alexy, Elia et Shams. Nous avons eu notre course à midi et nous avons fini 6èmes sur 8. La dernière course de notre club était à 17h18 et beaucoup d'entre nous ont gagné des rames. Nous sommes partis vers 19h00 et nous nous sommes arrêtés manger au Burger King.
Nous sommes arrivés au club vers 23h00, avons rangé les bateaux dans les hangars et sommes repartis chez nous.
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Léni |
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Régate de Schiffenen
Schiffenen, le 30 mai 2021
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Après un départ matinal, nous sommes arrivés en plusieurs voitures à Schiffenen, vers 7h30-8h00. Arrivés sur place, la première chose que l'on doit faire est de décharger la remorque et la spécialité de Schiffenen est qu'il faut chevaucher plusieurs troncs d'arbres et après ce périple, il nous suffit de descendre une pente glissante avec les bateaux sur l'épaule, et arrivés près du lac, il faut monter la tente devant le champ de course pour admirer le LS Aviron gagner. Puis il faut monter les bateaux avant d'aller affronter la concurrence.
Après quelques médailles du LSA, le vent commença à se lever et l'après-midi quelques courses ont été annulées, comme le skiff minimes filles et le double minimes garçons. En quatre de couple, les cadets ont fait un creps et la dame de nage s'est cassée: ils ont donc perdu la course et laissé la victoire aux minimes surclassés.
Après toutes les courses, nous avons commencé à démonter les bateaux et à les remettre sur la remorque pour retourner à Lausanne.
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Emilien |
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Panathlon Family Games
Lausanne, le 23 mai 2021
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Dimanche 23 mai 2021 s'est déroulé la 10ème édition des Panathlon Family Games à Lausanne. En ce contexte particulier de pandémie, l'évènement a subi une petite particularité en plus de n'être ouvert qu'aux jeunes. En effet, à la place de notre club bien aimé comme terrain d'initiation habituel, nous nous sommes vus contraints de faire découvrir notre merveilleux sport sous le couvert du stade des Marronniers. L'absence d'accès au lac ne nous a pas découragés. En effet comme il est bien connu "on peut toujours ramer au Lausanne Sport Aviron". Matthieu, Yorgos, Dawson et moi avons donc chargé dans le bus du club des ergomètres, la télévision, ainsi que skifflote afin d'offrir aux initiés la meilleure expérience possible. Découverte qui je l'espère fut plus radieuse pour eux qu'elle ne le fut pour le randonneur ayant eu le malheur de demander à Dawson où nous emmenions l'antique skiff. La réponse "bah à la déchetterie" suivit d'un large sourire engendra en réaction un visage d'horreur dans les yeux de notre collègue adhérant.
Sur place la découverte d'un bateau d'aviron, l'initiation à l'ergomètre ainsi que la présentation PowerPoint furent de grands succès. La journée s'est déroulée dans la bonne humeur et sans embuches si ce n'est pour Matthieu qui n'eut comme picnic offert par les organisateurs qu'une bouteille d'eau en raison sans doute d'un problème logistique dans la préparation des rations.
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Merci aux encadrants de l'évènement ayant consacrés de leurs temps afin de promouvoir le sport. Nous nous réjouissons de la prochaine édition des Panathlons Family Games, à Vidy cette fois, et sommes heureux d'avoir pu faire découvrir notre sport à des jeunes de la région.
Pierre |
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Régate de Cham
Cham, les 22 et 23 mai 2021
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C'est en ce week-end du 22-23 mai que nous sommes partis pour la régate de Cham.
Après un départ très matinal (il parait que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt!) nous sommes arrivés aux alentours de 8h à Schmerikon. Arrivés deux heures avant les premières courses, nous avons gentiment bougé les tentes des autres clubs qui étaient déjà installés dans la zone pour pouvoir mettre la nôtre et avoir une vue sur le champ de course. Pour la journée de samedi, malgré quelques vagues, quasiment tous les bateaux du LSA sont rentrés au ponton avec une médaille autour du cou.
En fin d'après-midi un premier bus est parti pour l'hôtel qui se trouvait à Lucerne à environ 20 minutes de route. Les dernières courses de la journée étaient tard le soir et par conséquent les 2 prochains bus sont partis pour Lucerne à environ 20h. Une fois arrivés à l'hôtel, nous avons posé nos sacs dans les chambres et sommes partis au restaurant qui se trouvait à deux pas de là pour déguster d'excellentes pizzas.
Le lendemain matin, la grasse matinée fut très brève. Le premier bus est parti de l'hôtel à 6h30 mais nous avons survécu et sommes arrivés bien à l'heure pour les premières courses. Malheureusement en raison d'un accident lors de l'échauffement entre deux doubles cadets Mathéo et Arthur n'ont pas pu prendre le départ de leur course . Ils ont eu le privilège de goûter à l'eau fraîche et revigorante du matin avec en prime un bateau à l'envers et une barre de force cassé.
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Mais à la fin, même avec un bateau en moins, cela ne nous a pas empêché de récolter 72 médailles en tout sur le week-end. Un bravo tout particulier aux minimes qui ont excellé dans leur catégorie avec 18 victoires. En fin de journée, une fois tout remballé, nous avons mis le cap sur Lausanne et sommes arrivés aux alentours des 21h30.
Merci à Arnaud, Fred et Romain de s'être levés aux aurores et nous avoir transportés et soutenus tout le week-end.
William |
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Régate Finale de Qualification Olympique
Lucerne, le 15 et 16 mai 2021
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Frédérique Rol, a décroché sa place ce weekend à Lucerne pour les Jeux Olympiques avec sa coéquipière Patricia Merz (Seeclub Zug) lors de l'ultime régate permettant une qualification olympique! La rameuse lausannoise a enfin obtenu son ticket pour participer aux épreuves du double poids léger féminin (LW2x) lors de la dernière régate de qualification ce weekend à Lucerne.
Les courses de cette catégorie sont toujours fascinantes et pleine de suspens. En effet, il s'agit de l'unique catégorie de poids léger femme qui est une discipline olympique, ce qui rend la concurrence très difficile.
Lors de la finale (initialement prévue lundi 17 mais avancée au dimanche 16 mai), les rameuses américaines, irlandaise, chinoises et se sont montrées conquérantes dès les premiers coups de rame. Le double américain était le premier à se détacher dans la course à la qualification, suivi de près par l'Irlande, alors que les suissesses et les chinoises étaient un peu derrière. A partir du milieu de la course, les irlandaises ont repris l'avantage sur les américaines alors que les suissesses et les chinoises luttaient pour la troisième place qualificative. A partir du quatrième quart de la course, le bateau de Frédérique Rol et Patricia Merz a nettement pris le dessus sur les chinoises et a même terminé devant les irlandaises.
Après avoir raté de peu la qualification pour les Jeux de Rio de 2016 et la première qualification pour Tokyo en 2019, les suissesses ont bien montré qu'elles étaient de la partie et qu'elles seront des candidates sérieuses et redoutées cet été au Japon grâce à cette magnifique performance!
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Le Lausanne-Sports Aviron aux JO: Après Bernard Detraz en 1980, Augustin Maillefer en 2012 et 2016, Barnabé Delarze en 2016 et aussi qualifié pour cet été, Frédérique Rol est la première femme et 4ème rameuse du Lausanne-Sports Aviron à participer à des Jeux Olympiques ! Ce résultat réjouit tout un club qui suivra Frédérique Rol et Barnabé Delarze avec passion cet été.
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, les 8 et 9 mai 2021
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C'est le 8 mai que nous sommes allés à la régate de Schmerikon qui n'a heureusement pas été annulée. Tout à commencé à 5h10 du matin ou le premier bus est parti. La plupart des rameurs partaient pour le samedi et le dimanche tandis que les autres rameurs restaient seulement le samedi.
A Schmerikon il faisait très beau et il n'a même pas plu contrairement au régates des 2 dernières années. Le soleil a effectivement surpris tout le monde car nous sommes tous revenus avec des coups de soleil surtout Matteo. Le samedi les courses du clubs ce sont bien passées malgré un retard d'environ une heure pendant l'après-midi à cause des pontons qui étaient plus petits que d'habitude à cause du Covid. Après que toutes les courses du samedi se sont terminées ceux qui restaient le week-end entier sont aller à l'hôtel dans la ville de Richterswill (non loin de Schmerikon) où nous avons pu déguster de bon spaghettis. Ensuite nous sommes allés dormir dans nos chambres. La mienne était assez surprenante et amusante car à l'intérieur de celle ci ce trouvait un lit à étages en forme de voiture ou Leonardo et moi avons dormi tandis qu'Ondrej a pu dormir dans un lit plutôt normal.
Le dimanche matin était plutôt venteux et plusieurs d'entre nous débattaient afin de savoir si la régate serait annulée ou non. Finalement elle a été annulée et seul Ondrej a pu faire une course de 500m en skiff dans la vague.
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Nous avons ensuite démonté les bateaux puis sommes retournés à Lausanne ce qui fut assez compliqué à Vidy à cause du nombre de personnes au bord du lac. Nous avons ensuite remonté les bateaux puis sommes rentrés chez nous. Merci à Arnaud, Fred et au père de Léni d'avoir fait les trajets aller-retour jusqu'à Schmerikon.
Nathan |
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Régate de Lauerz Alternative
Mollendruz, le 24 avril 2021
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Le Samedi 24 Avril, on est parti faire un tour à vélo jusqu'au col du Mollendruz pour remplacer la régate de Lauerz. On avait rendez-vous à 9h00 au club et pendant qu'Arnaud prenait une photo, on a pu constater que certaines personnes ont fait l'erreur de venir avec des VTT ou encore en pantacourts ce qu'ils ont par la suite regretté.
Le tour faisait environ 70km aller-retour. Arrivés au pied du col, j'entends un gros bruit derrière moi, à environ 40m. Je me retourne et j'aperçois Arthur par terre, avec le vélo à deux mètres et les coudes et les genoux en sang, qui avait d'ailleurs emprunté un vélo de course à Émilien avec un prix raisonnable. Ce qui s'est passé c'est qu'il s'est retourné pour voir si la personne derrière lui était loin mais il n'a pas vu le trottoir qui se situait à quelque cm de son vélo. Après cet incident, nous reprenons notre tour mais il nous restait pas loin d'une heure de montée avant d'atteindre la place de pique-nique.
Une fois arrivé à la pause, on s'est posé sur des planches en bois en forme de cercle pour manger nos sandwichs. La pause a duré environ deux heures et une fois finie, nous reprenons notre route mais cette fois pour enchaîner avec 15 min de descente. La deuxième moitié s'est passée extrêmement rapidement pour la plupart d'entre nous, à part pour un groupe de rameurs, qui s'est perdu dans les alentours de Lausanne.
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À l'arrivée, des gâteaux nous attendaient avec des glaces. Une fois la régate finie, Léo a perdu l'équilibre et est tombé dans le port. Il a décidé de me pousser à l'eau. Certaines personnes ont décidé de leur plein gré de sauter dans l'eau, ce que je ne peux pas expliquer, sachant que l'eau du port est salement sale. Après ça, nous sommes rentrés chez nous.
Matteo |
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Trials U19 et U23
Corgeno, du 15 au 18 avril 2021
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Cette année les Trials juniors et U23 ont pris place, malgré la pandémie, du 16 au 18 avril à Corgeno. Par conséquent, à la fin du stage de pâques à Tennwil, avant de rentrer chez moi j'ai fait un détour par l'Italie.
Jeudi matin j'ai donc dit au revoir au reste des juniors à la gare de Lenzburg et je me suis rendu à Lucerne où j'avais rendez-vous pour prendre un car avec d'autres participants aux Trials. Je me suis endormi dans le car(alors que je n'avais rien fait de la journée), et je me suis réveillé assez confus de l'autre côté du tunnel du Gothard.
Une fois arrivé sur place, j'ai monté mon skiff et j'ai pu faire une petite sortie sur le champ de course en préparation du lendemain. Le repas du soir était en forme de buffet dans un restaurant italien. Le buffet était bien sûr constitué presque exclusivement de pizzas et de pâtes ! Pour clore la journée, Anne-Marie a fait un discours (en suisse allemand).
Le lendemain avait lieu la course en skiff. Arnaud, qui avait ramené les rameurs du club depuis Tennwil jusqu'à Lausanne le jour d'avant, a fait 4h de trajet en voiture et a réussi à arriver au champ de course juste avant que je ne monte sur l'eau.
La course en skiff était ma première course sur 2000m, et cela c'est senti. En effet, les premiers 1500 mètres se sont très bien passés mais l'arrivée était encore un peu plus loin et je n'ai pas réussi à tenir les autres bateaux. J'ai terminé 4ème, un peu déçu mais surtout très fatigué. Heureusement, on nous a annoncé à midi que l'après-midi nous allions faire juste un petit entraînement en double.
Le samedi était le jour où avaient lieu les courses pour décider des bateaux qui allaient être sélectionnés. Ces courses prenaient place sur seulement 1500m, l'inconvénient était cependant que personne ne savait combien il y en aurait. De plus, ces courses étaient espacées de 50 minutes seulement; on avait donc le temps de faire la course, rentrer au ponton, boire, manger, passer au toilettes et puis il fallait retourner sur l'eau pour l'échauffement.
Nous avons eu de la chance et au bout de (seulement !) trois courses en double, on nous a annoncé que c'était fini pour la matinée. L'après-midi, Leonardo, Gian Luca, David et moi avons fait une sortie en quatre de couple. Le soir nous avons appris que le lendemain, nous allions faire notre dernière course du week-end avec cette composition.
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Dimanche, nous avons donc couru en 4x sur 2000m. Leonardo Salerno était à la nage d'un quatre pour la deuxième fois de sa vie (la première étant la sortie du jour précédent). Pour une première fois, il s'est très bien débrouillé avec la direction, néanmoins nous avons tout de même heurté plusieurs bouées et avons fait des zigzags à l'intérieur de notre ligne d'eau.
À part ces inconvénients, nous avons fait une bonne course et nous avons battu de beaucoup les autres bateaux (en même temps ce n'est pas surprenant car c'était des 4- et ils sont partis avec seulement deux secondes d'avance).
Ensuite, pour clore le week-end, nous avons écouté les remarques et impressions d'Anne-Marie et chargé les bateaux sur des remorques (Morges ont gentiment accepté de ramener mon skiff avec leurs bateaux pour qu'on ne doive pas le récupérer à Sarnen). Il restait plus qu'à faire les sacs, manger des pâtes et des pizzas au restaurant et rentrer à Lausanne.
Merci beaucoup Arnaud pour avoir fait le trajet jusqu'à Corgeno et retour, d'être arrivé juste à temps le vendredi pour me voir avant la course, d'avoir fait le taxi entre l'hôtel, le restaurant et le champ de course et aussi pour les en-cas entre et après les courses. Mais ce que j'ai surtout apprécié, c'était sa capacité à prédire le programme à l'avance! C'est vraiment très pratique, quand le programme officiel est communiqué seulement après les repas. Merci beaucoup!
Ondrej |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 3 au 15 avril 2021
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Nous sommes partis à Tennwil un samedi. Une grosse partie du club y allait en bus, mais un autre groupe constitué de juniors et de cadets y est allé en train car il n'y avait pas assez de place dans les bus. Pour mon groupe (celui qui voyageait en train), le voyage s'est déroulé sans encombres, à part une halte à Lenzburg, une ville à côté de Tennwil, où nous avons attendu que Fred vienne nous chercher pendant trois quarts d'heure, mais vu qu'il n'était pas encore parti du camping, nous avons finalement pris un bus. Après être arrivés, nous avons mangé, puis nous nous sommes rapidement installés dans les chambres avant de finir de monter les bateaux, que le groupe qui voyageait en bus avait déjà déchargée. Marc et Axel furent heureux de s'installer chacun dans une chambre avec uniquement des minimes. Après un entraînement dans l'après-midi durant lequel Axel n'est pas passé loin de l'hypothermie en raison de toutes des vagues qui rentraient dans son bateau, nous avons mangé le repas du soir, écouté une présentation d'Arnaud er sommes allés nous coucher.
Une journée à Tennwil se passait comme ceci: déjeuner à 7h, même s'il n'y avait quasiment personne é l'heure et d'autres qui parfois n'étaient même pas réveillés à 7h, puis Arnaud nous annonce nos horaires d'entraînement et nos bateaux durant le déjeuner, le matin, les entraînements étaient à 8h ou 10h. Ensuite le repas était à midi et Arnaud nous annonçait nos bateaux ou à 14h ou à 16h, puis le repas du soir était à 18h30 et Arnaud nous faisait une présentation à 20h. Nous devions être couchés à 22h.
Nous avons pu ramer presque tous les jours, car malgré le vent que nous avons eu durant toutes les deux semaines, il y a avait toujours une partie du lac ramable, sauf un des jours où nous ne pouvions même pas nous rendre de l'autre côté du lac à cause des rafales de vent, mais nous nous sommes tout de même entraînés. Arnaud a eu l'idée de nous faire faire un jogging autour du lac, jogging un peu plus long que d'habitude, car le tour du lac représente plus ou moins la distance d'un semi-marathon. Mais Arnaud et Fred se sont quand même mis à deux endroits sur le tracé autour du lac pour nous donner à boire et ramener en bus ceux qui souhaitaient s'arrêter. Au final, nous n'avons été qu'une dizaine à finir le tour du lac et la majorité d'entre nous, nous sommes perdu dans des marécages.
Et malgré les deux semaines de stage avec régulièrement des vagues sur le lac, seulement deux personnes sont tombées à l'eau: Shams qui lorsqu'il sortait de son bateau après un entraînement a voulu esquiver un bateau que d'autres personnes sortaient de l'eau, mais il n'a pas réussi à se rassoir sur son bateau et a fini dans l'eau, et William qui, en voulant rattraper un double qui s'éloignait du ponton, s'est retrouvé au dessus de l'eau sans point d'appui et sans espoir de ne pas finir à l'eau.
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Le plus triste dans cette chute est qu'il était venu aider à débarquer l'autre groupe et était dons en habite normaux avec son téléphone dans la poche.
Durant le camp, nous avons eu trois jours de pause, durant lesquels nous sommes restés au comping en jouant à des jeux de société, dormant ou faisant du ping-pong. Le premier jour de pause, nous avons fait un tournoi de ping-pong en équipes de 2, sauf que par malchance il y avait beaucoup de vent ce jour là, ce qui compliquait le jeu. Après une pause au milieu du tournoi durant laquelle nous attendions que le vent se calme, nous avons joué la finale: moi et Matveï contre Emilien et Bénas. Mais malgré la pause, il y avait tout de même beaucoup de vent, si bien que nous jouions plus contre le vent que contre l'autre équipe. Finalement c'est moi et Matveï qui avons gagné le tournoi, après qu'Emilien rate un engagement en raison d'une rafale.
Le mercredi après "l'entraînement" de l'après-midi, nous avons fait la remorque et commencé à faire nos sacs que nous avons pu finaliser après la présentation d'Arnaud. Nous sommes rentrés le jeudi de nouveau avec un groupe en train et un en bus, et après des grillades au club, nous avons rangé et remonté les bateaux et sommes rentrés chez nous.
Arthur |
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Championnats d'Europe d'Aviron
Varese, du 8 au 11 avril 2021
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Lors des Championnats d'Europe d'aviron, qui ont eu lieu à Varese (Italie) du 9 au 11 avril 2021, Barnabé Delarze avec son coéquipier Roman Röösli (Seeclub Sempach) terminent à la quatrième place en double poids lourd (M2x), à seulement 12 centièmes du podium. Le rameur du Lausanne-Sports Aviron a disputé une course extrêmement serrée ce weekend et termine à seulement 12 centièmes de la 3e place à Verese en Italie. Le niveau dans la catégorie du double poids lourd (M2x) était très relevé: l'écart entre la 2e et la 4e place n'était que de 23 centièmes !
Le double suisse va continuer à s'entraîner et garde pour objectif une médaille à Tokyo cet été, pour lesquels cet équipage s'est déjà qualifié.
Barnabé Delarze prêt pour Tokyo: Le Lausannois a réalisé une préparation hivernale optimale. Il a battu plusieurs de ses records personnels sur l'ergomètre sur 2000m et 5000m et remporté une victoire en test longue distance et régate interne sur le plan national malgré le fait qu'il a contracté le Covid-19 début décembre. De plus, Barnabé Delarze a remporté pour la 7e année consécutive les championnats suisses d'ergomètre.
Frédérique Rol blessée, Les espoirs de qualification olympique repoussés à mai: Une autre athlète du Lausanne-Sports Aviron, Frédérique Rol, devait participer aux Championnats d'Europe, associée à Patricia Merz (See-Club Zug) en double poids léger>(LW2x).
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Blessée à une côte, Frédérique Rol n'a malheureusement pas pu disputé les courses ce week-en. La Lausannoise tentera d'obtenir sa qualification pour les Jeux lors de la régate de Lucerne, du 15 au 17 mai 2021.
Romain |
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Longue Distance Nationale
Sarnen, le 31 janvier 2021
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Dimanche matin à 6h30, Arnaud, Elliot et moi avions rendez-vous pour participer à une longue distance. Une demi-heure plus tard, Elliot étant arrivé, nous avons pu partir en direction de Sarnen. En effet, en raison de la pandémie, la longue distance n'a pas pu avoir lieu à Mulhouse comme les autres années. C'est également pour cette raison que nous n'étions que trois dans le bus du club, un nombre limité de personnes ayant été invitées.
Après 2h30 de route, par moments dans le déluge, nous sommes arrivés à Sarnen. Sur place, la météo était assez clémente. Il ne pleuvait pas, mais par contre un brouillard recouvrait le lac, ce qui a repoussé les départs d'une heure. Ce décalage arrangerait non seulement Elliott qui ducoup ne devait pas monter son bateau à toute allure, mais moi également car ne connaissant pas le trajet à parcourir j'aurais été tout à fait perdu dans le brouillard. Nous avons donc pu tranquillement décharger les bateaux du bus (nous n'avions pas de remorque), et nous préparer à monter sur l'eau.
Elliott est parti en premier et moi une demi-heure plus tard. Cela ne nous a pas empêchés, sans le savoir sur le moment, de parcourir les 5 km de la course en exactement le même temps (à un dixième de seconde près) ! Pour revenir au ponton nous avons pu profiter d'une récup (de 5 km également) sur un lac plat comme un miroir.
Il ne restait plus qu'à démonter les bateaux, les charger sur le toit du bus, regarder nos résultats et rentrer à Lausanne.
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Au moment de partir, il y a même eu un peu de soleil; comme s'il voulait nous dire au revoir.
De retour à Lausanne nous avons profité qu'il faisait encore jour pour remonter les skiffs avant de rentrer chez nous.
Merci Arnaud d'avoir fait l'aller-retour jusqu'à Sarnen pour qu'on puisse profiter d'un plan d'eau sans vagues et d'une compétition sur l'eau!
Ondrej |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 17 au 20 septembre 2020
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Les minimes étant déjà à Lucerne, seuls les cadets et les juniors devaient partir ce vendredi 18 septembre. Nous sommes donc partis aux alentours de 15h tout contents de pouvoir enfin participer à cette regatte tant attendue. Les minimes quant à eux ont réalisé de très bons éliminatoires et la plupart se sont qualifiés pour la finale A. Arrivés à Lucerne, nous sommes allé voir les minimes un court instant sur le champ de course. Apres avoir un peu discuté avec eux (tout en maintenant une distance de 2 mètres évidemment) nous sommes partis en direction de l'hôtel. Après avoir déposé nos affaires, nous sommes allés nous repaître dans une pizzeria réputée. Apres ce repas copieux, avec un Fred surexcité, nous sommes allés nous reposer car la journée de demain s'annonçait très rude (surtout pour Ondrej). Les minimes pendant ce temps enchaînaient médaille sur médaille et ont récolté suffisamment de points pour gagner le challenge "Vive la relève de l'aviron suisse" à eux seuls donc félicitations à leurs bonnes performances et belles courses.
Le samedi, réveil à 8h pour les chanceux et 6h30 pour les moins fortunés. Les éliminatoires du matin se sont déroulés assez bien dans l'ensemble (ce sont des éliminatoires après tout) mais les courses de l'après-midi allaient être plus dures car c'était des demi-finales et donc le niveau était plus relevé. Lors de ces courses là, de nombreux équipages se sont qualifiés pour les finales A le lendemain dont Elouan et Axel qui font une très bonne course et profitent d'une erreur de leurs adversaires sur la fin du parcours. À noter aussi que Ondrej se qualifie pour la finale A dans toutes les catégories où il est inscrit tout en faisant 5 courses en une journée! Le soir nous nous rendons dans le même établissement que la veille au plus grand plaisir de tout le monde. Après un repas similaire à celui de la veille nous rentrons à l'hôtel et nous préparons pour la journée la plus importante de cette courte saison.
Le lendemain la première médaille chez les cadets ne se fait pas attendre longtemps. En effet, Ondrej fait 3ème en skiff derrière notamment un membre de l'équipe suisse. Le double des filles cadettes finit 6ème en finale A de même que le double junior et le deux sans juniores. Puis la première médaille d'argent du jour est gagnée avec le quatre de couple cadettes composé de Margaux, Selina, Margot et Sarah. Quelques minutes plus tard Ondrej et Leonardo font premiers en double.
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Sur le podium ils ont l'air petits à côté des 2èmes et la mère d'Ondrej le fait remarquer à Leonardo tout en lui rappelant qu'il faudrait manger un peu plus. Le quatre séniors, composé à la dernière minute avec une personne (Jérémy) qui n'avait pas fait de courses depuis 7ans, finit hors du podium, ce qui n'arrive guère souvent. Frédérique Rol gagne le titre en skiff poids légères en faisant une bonne course. Ensuite Elouan gagne sa finale B en skiff et Barnabé, essayant de le copier, fait de même en finale A. Frédérique fait aussi du skiff en poids lourd et finit 2ème derrière Jeanine Gmelin (qui est 5ème mondiale dans cette discipline). Puis j'ai (enfin) pu faire ma course où nous finissons deuxièmes derrière le même rameur qui a battu Ondrej en skiff. Arrivés au podium nous pouvons encourager Romain et Barnabé qui finissent eux aussi deuxièmes en double cette fois. À noter que Romain est le seul présent sur le podium qui n'est pas dans l'équipe suisse. Le LSA finit deuxième aux classements des clubs tout en ayant très peu de séniors (6) et gagne le prix "vive la relève de l'aviron suisse" avec plus du double des points des deuxième. Après avoir chargé la remorque, nous repartons vers Lausanne tout en nous arrêtant, comme le veut la tradition, dans le meilleur restaurant d'Estavayer-Le-Lac c'est-à-dire le McDonalds. De retour au club nous déchargeons la remorque tant bien que mal et rentrons chez nous après ce week-end éprouvant mais très amusant.
Marc |
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Championnats Suisses, vus par les Masters
Lucerne, le 18 septembre 2020
Les championnats suisses en 2020, c'était quand même assez particulier.
D'abord il a fallu y croire, y croire et y croire encore. Espérer que les organisateurs ne reculeraient pas à la der devant les précautions sanitaires. Donner son téléphone, son mail, son heure d'arrivée, la couleur de son masque, et je ne sais quoi encore. Pendant la préparation, lutter contre les éléments (le vent !) qui tenaient à nous rappeler que les championnats n'avaient pas lieu en juillet comme d'habitude, mais en septembre. Avec notre coéquipière Marilyne qui vit à Lugrin, en Haute-Savoie, espérer que la région ne serait pas mise sur liste rouge avant le 18 septembre. Suivre attentivement les changements d'horaire de la CGN (bon, d'accord, ça n'a rien à voir avec la pandémie). Se préparer à faire toutes les courses sur le Rotsee le même jour, pour ne pas mélanger les groupes de rameuses. Renoncer à figurer dans les gradins le weekend pour encourager les juniors et les seniors. Porter un masque tout le temps, sauf sur le bateau. Trouver où flanquer ce fichu masque sur un bateau d'aviron (à inclure dans l'accastillage à l'avenir, merci aux constructeurs). Oublier les sublimes entraînements de juin au petit matin sur le Rotsee, et oublier les entraînements tout court, d'ailleurs. Porter un bracelet vert et ne l'enlever sous aucun prétexte (même pendant la baignade, des fois qu'il y aurait des plongeurs-Securitas). Regarder les courses et s'époumoner à travers les grilles qui entourent le parc à bateaux.
Ne pas utiliser la sortie de secours desdites grilles pour rejoindre les aires de liberté, nous dit-on au micro, merci.
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Mais n'empêche : c'était une journée magnifique et des courses mémorables. Merci aux organisatrices/eurs de la régate et à tous les clubs suisses d'y avoir cru. Ce que nous enseigne l'année 2020, c'est bien qu'il faut profiter de l'instant présent, et vivre ce qui peut avoir lieu. Ni plus, ni moins.
Et merci à mes coéquipières Marie, Marilyne et Gundula d'avoir tenté l'aventure, et de l'avoir partagée avec beaucoup de joie !
Fanny |
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Championnats Suisses des Masters
Lucerne, le 18 septembre 2020
Peut-on refuser une opportunité de ramer sur le Rotsee ? Aux championnats suisses ? Bien sûr que non, même si c'est un objectif qui me fait un peu peur : ça ne fait même pas un an que j'ai un body du club, et j'ai seulement fait une petite régate d'aviron de mer avant. Mes coéquipières Marie, Maryline et Fanny ont 15 – 20 ans d'expérience de plus que moi, chacune ! Mais j'en profite : des entrainements intenses, des bons conseils, et une atmosphère d'équipe très sympa.
Afin d'être bien reposées le jour J, on arrive la veille. Un bon petit-déjeuner le matin, et après c'est parti pour le Rotsee. Fred et les minimes ont déjà transporté tous les bateaux, il reste peu à assembler. On se prépare pour notre course qui est prévue pour midi. Les règles sont strictes : on peut mettre les bateaux sur l'eau juste 30 minutes avant le départ. Sur le bateau, on discute encore vite de notre stratégie. J'apprends que les bouées rouges avant l'arrivée signalent que c'est le moment où il faut vraiment tout donner (on n'est pas sûres s'il reste 100 ou 250 mètres, pas grave, on donne tout).
Au départ, j'ai une boule dans l'estomac, mais après quelques coups, ça va mieux. Je n'ose pas regarder, ni à gauche, ni à droite. Aucune idée d'où sont les autres bateaux, la course se passe tellement vite. Je suis très contente à l'arrivée, je n'ai pas fait de fausse pelle – et la cerise sur le gâteau : on a le droit à une médaille. Ma première médaille d'aviron, peut-être même tous sports confondus (si on ne compte pas les médailles des 10 km de Lausanne).
L'après-midi est décontractée pour moi, baignade, puis balade autour du lac.
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Il est si petit et si pittoresque, et le soleil est avec nous toute la journée. Fanny et Maryline doivent rester concentrées, elles font encore une course en double.
Tout est bien qui finit bien : les dernières courses finissent avec l'arrivée de la nuit. On rassemble les minimes et on rentre vers minuit à Lausanne. Je suis très fatiguée et très contente.
Un énorme merci à mes coéquipières, c'était une expérience extraordinaire et je suis très contente d'avoir pu ramer dans cette équipe. Et aussi merci beaucoup à Arnaud et Fred pour l'organisation. Avant, je n'aurais pas pu imaginer l'envergure de la logistique qui va avec une participation du club aux championnats suisse.
Gundula |
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