ARCHIVE 2018
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Randonnée sur le lac de Brienz
Brienz-Interlaken, les 1 et 2 septembre 2018
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C'est avec les yeux d'une novice en week-end randonnée d'aviron que je débarque ce vendredi soir au club. Checklist en main Gundula et Gaël dirigent les opérations de démontage et chargement des Yolettes. On s'échange les pinces et les clés de 10. C'est aussi l'occasion de petites réparations, et en un rien de temps la remorque est chargée, comme si mille petites mains invisibles s'y étaient affairées. Première constitution d'équipe pour le covoiturage du lendemain et rendez-vous pris pour notre destination du week-end au Lake Lodge d'Iseltwald à 11h.
A la vue du lac agité de Thoune on se dit que la sortie du jour est bien compromise, mais passé le canal qui le relie au Lac de Brienz c'est une toute autre histoire qui se présente. Le lac est on ne peut plus lisse. On se réjouit en espérant que la pluie cesse comme prévu en début d'après-midi. Mais pour l'instant sous l'averse qui nous accueille, les yolettes sont remontées en un temps record et nous filons au restaurant manger au sec.
Pour cette première sortie nous ramons vers Interlaken, occasion d'une petite visite au club d'aviron du coin et d'admirer le superbe local et le matériel. Sur le retour certains feront un petit extra au-delà d'Iseltwald et de l'îlot qui lui fait face.
Le lendemain avec la brume qui s'ouvre, le lac dévoile sa magnifique couleur turquoise laiteuse.
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28km de randonnée sur un lac toujours aussi lisse et désert s'offrent à nous. Les cascades et les flancs escarpés qui l'entourent, invitent à quelques pauses contemplatives.
Un grand merci à Gundula et Gaël, pour l'organisation parfaite ainsi qu'à tous ceux qui ont aidé au bon déroulement de ce week-end sur de nouvelles eaux!
Alice |
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Ouchy fête son lac
Ouchy, les 25 et 26 août 2018
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A force de vivre à ses côtés, de glisser dessus ou dedans en bateau, paddle, planche ou maillot de bain, on oublie parfois la chance de vivre à ses côtés. Je parle évidemment de notre beau Léman, dont les couleurs et les humeurs rythment le fil des saisons... tant qu'il nous reste des saisons!
C'est donc avec enthousiasme et plaisir que le LSA a répondu présent à l'invitation de la SDIO, (Société de Développement des Intérêts d'Ouchy). Pour la première fois dans l'histoire, 9 clubs, associations et sociétés d'Ouchy se sont réunies le week-end du 25 et 26 août afin de célébrer ensemble notre Léman.
Pendant tout le week-end des activités variées sur les quais et sur l'eau ont été proposées aux visiteurs : baptêmes de bateau et de plongée (pas avec le bateau rassurez-vous), sorties sur la Vaudoise, et démonstrations diverses.
Le LSA a remporté un beau succès tant auprès des enfants que des adultes. Le défi à l'ergomètre organisé par Arnaud Bertsch, Fred Hanselmann et Romain Loup a vu s'affronter des sportifs et des sportives en herbe, encouragés par des parents habités par un esprit de compétition remarquable...tant qu'il ne s'agissait pas de mettre leurs conseils en pratique. Une mention spéciale à Gregory, venu d'Echallens et à qu'il a fallu littéralement détacher de l'ergomètre après une heure d'exercice intensif qui serait un exemple pour bien des rameurs et des rameuses aguerris/es !
Nos entraîneurs ont fait montre de leurs multiples talents, que ce soit dans l'exercice délicat du lancer de l'élingue d'amarrage organisée par l'UNOL et auquel Arnaud s'est prêté avec grand succès, ou la garde de petits compagnons à 4 pattes par Fred qui n'a décidément reculé devant rien pour permettre à sa propriétaire de tester l'ergomètre !
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Un immense merci à Arnaud Bertsch, Fred Hanselmann et Romain Loup pour leur aide, leur présence constante et leur bonne humeur inaltérable, ainsi qu'à Caroline, Joao et Clarissa qui ont consacré leur dimanche à accueillir avec une immense gentillesse et bonne volonté les nombreux visiteurs !
Et à voir le changement de couleur du lac entre un samedi automnal et un dimanche estival et scintillant, on peut réellement dire que le Léman a apprécié qu'on lui fasse sa fête !
Massouma |
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Randonnée en Russie
Novgorod et St-Petersbourg, du 11 au 19 août 2018
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Mais comment donc 19 rameuses et rameurs du LSA se sont retrouvés dans deux célèbres villes historiques russes cet été ?
Tout a démarré lors d'un verre à Prague l'année dernière, à la fin de la descente de la Vtalva... Après une magnifique semaine organisée de main de maître par René et le club voisin, la toute nouvelle commission randonnée - enfin surtout Denise - s'est sentie pousser des ailes. Ce dernier soir-là à Prague, Alina a eu une brillante idée de refaire l'expérience de Vltava dans sa région natale et l'a proposé innocemment à notre nouvelle comrando, sans vraiment se rendre compte de l'ampleur de préparation pour cette virée en Russie. Il fallait pas mal d'inconscience et ensuite beaucoup de motivation pour se lancer dans cette organisation, à commencer par les prises des contacts à Novgorod, proposition des trajets, budgets, demandes de visa... ! Le plan ambitieux de monter du lac Ilmen au lac Ladoga après 200 km d'affilée a été remplacé par 4 trajets de 35 km par jour dans les alentours de la ville. L'idée de finish culturel à Venise du Nord (Saint-Pétersbourg) a séduit les participants unanimement. Alina (déjà lors d'un voyage de préparation en 2017) et Denise, ainsi que d'autres renforts (Fanny, Lucia), l'ont fait, à notre très grand plaisir !
C'est ainsi qu'un groupe du LSA a eu le privilège de découvrir la ville de Veliky Novgorod (à 200 km de St-Petersbourg) ainsi que ses environs à la rame. Cette petite ville (220'000 habitants, mais un aspect de petite bourgade tranquille) a été la première cité reconnue dans l'histoire russe, déjà présente et dynamique au IXe siècle. Au milieu du Xe siècle, Novgorod est devenue une ville médiévale prospère située sur la route commerciale des Varègues aux Grecs entre la mer Baltique et l'Empire byzantin.
Après une journée de déplacement le samedi, nous avons eu l'occasion le dimanche de faire une visite historique intense de la ville, de ses musées (dont des icônes et trésors incroyables) et des monastères environnants. Alina avait choisi la version complète de circuit de découverte avec une guide russe parfaitement bilingue et d'une culture incroyable. Elle a réussi à nous épuiser.... quelle richesse que ce patrimoine. A signaler en particulier la cathédrale Sainte-Sophie, un des édifices essentiels au niveau international.
Le lundi - ouf moins de marche et d'infos à retenir - nous avons passé au volet aviron. Nous avons été magnifiquement accueillis par l'école d'aviron Olimp, une académie d'Etat pour l'aviron et le kayak, dont les amis d'Alina connaissent le directeur. Celui-ci - Constantin - avait pris sa semaine de congé pour pouvoir nous accompagner et nous a chouchoutés / par traduction interposée merci Alina, Fanny et Gundula. L'école nous a mis à disposition du matériel de qualité, 3 yolettes toutes récentes et un double (un peu moins aérodynamique...). Et Constantin ainsi que le dévoué Alexandre nous ont accompagnés chaque jour avec 2 canots moteurs de sécurité (servant aussi à transporter les pique-niques et faire des photos pour les deux accompagnants en tournus). Mardi nous avons fait un deuxième circuit, avec un passage animé sur un lac agité par le vent, ouf les canots étaient à proximité pour un dépannage-remorquage express que nous garderons anonyme... Mercredi la météo qui s'annonçait très pluvieuse s'est confirmée et nous avons adapté le programme avec une sortie plus courte le matin et balade culturelle ou shopping l'après-midi. Et jeudi longue descente dans le sens du courant avec une météo et une glisse fantastique (quelle volonté ces 19 rameuses et rameurs, chapeau !) sur un plan d'eau sans une ride. C'est très dépaysant de ramer sur ces rivières, canaux et lacs, car tout est complètement sauvage. La région est très plate et marécageuse, on a des horizons sans fin et des ciels en 3D incroyables. Aucune ligne électrique, route, usine ou autre, aucun bruit même pas d'avion, l'ambiance est très spéciale.
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Jeudi soir nous avons fêté la fin de notre séjour dans un restaurant ukraïnien très chaleureux, en compagnie de Constantin et Alexandre, de la maman d'Alina ainsi que de Sonia l'ancienne championne russe de ce club. Très belle soirée, où nous avons pu fêter aussi le jubilé de Christiane...
Vendredi matin tôt nous avons pris le train pour Saint-Pétersbourg. Arrivés en matinée nous avons vécu 2.5 jours intensifs de découvertes dans cette ville majestueuse. Adieu le calme de Novgorod, bonjour l'animation et la circulation. On ne peut pas résumer l'histoire de cette ville en 5 lignes (5.2 millions d'habitants), mais elle est exceptionnelle, construite à partir de rien (un village de pêcheurs) dès 1703 par le tsar Pierre le Grand, au prix de milliers de vie perdues dans ce chantier monumental dans une région hostile. Elle a été la capitale de l'Empire russe de 1712 jusqu'en mars 1917 et son centre intellectuel.
La visite en bateau a permis d'avoir un très bon aperçu de la ville, de ses canaux, du fleuve Neva, de ses innombrables et immenses bâtiments. Le vendredi soir (car se lever à 4h45 est un détail n'est-ce pas) ce fut un beau spectacle de ballet coloré au théâtre Mariinsky (Don Quichotte). Le samedi a été consacré principalement à la visite du plus grand musée d'art et d'histoire du monde, l'Ermitage. Impossible à décrire, les superlatifs ne suffisent pas. Le groupe a été en particulier ébloui par la collection d'impressionnistes. Samedi soir nous avons découvert la cuisine géorgienne et une cour - scène alternative nocturne improbable, avant de faire un tour pour le lever des ponts principaux de la ville entre 1 et 2h du matin pour les plus motivées. Quartier libre le dimanche, où la majorité a été visiter la forteresse Pierre et Paul ainsi que sa cathédrale. Retour en Suisse un peu dispersé avec plusieurs personnes qui poursuivaient sur Moscou. Pour le groupe qui rentrait un dernier sprint s'est offert en soirée au sein de l'aéroport de Francfort, vu le délai serré et les 30 minutes de retard du premier avion, nous avons attrapé in extremis le vol, mais les bagages pas. Ce qui nous a offert une livraison à domicile le lendemain...
Voici cet équipage de choc, qui a partagé une semaine de belle glisse (bonne rame et quelle motivation !), de visites culturelles, de découvertes culinaires et de rencontres dans une bonne humeur remarquable : Alina, Camilla, Caroline, Christiane, Denise, Dymphna, Edouard, Fanny, Gaël, Gilles, Gundula, Hilda, Lucia, Michel, Pascal, Stéphanie, Silvia, Sylvie, Yvette.
Un énorme MERCI à Alina et sa famille pour toute la préparation puis la gestion sur place, ce fut digne d'une agence de voyage 5* ! et à Fanny pour son rôle de guide expérimentée à Saint-Pétersbourg !
Gaël |
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Vogalonga
Venise, le 20 mai 2018
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Pas de course sans imprévus, pas d'imprévus sans flottements, étonnements, solutions, rigolades... Cette édition 2018, à 26 rameurs du LSA, dont une bonne moitié participait pour la première fois, et un bateau du gymnase, a vécu pas mal de surprises, beaucoup de bonnes et d'autres... un peu moins.
Il y a d'abord eu celles d'avant le départ. Notamment une avarie sur la Smala, victime d'un brutal décrochement de portant: d'un seul élan, Yves, Ronaldo, Andrea ressouderont la pièce – qui tient toujours. Et aussi: ce bateau, venu du club de Morges en renfort, dont les recoins sont mangés par la mousse et les cale-pieds en bois lâchent... Et dire que c'est ce bateau-là qui gagnera! (Non, pas la première des 2100 embarcations en compétition, mais en tête du LSA!).
Sur place, la veille de la course au port de Venise, pour qui ignore que les pontons flottants sont un luxe, la mise à l'eau des bateaux – descendus de la remorque, re-équipés des portants, habillés de leur plastique protecteur des vagues – s'avère un exercice de haute voltige. On court, on sue, on attend, on fait on refait, on avance on recule, et finalement, couché à même le quai, on laisse tomber les bateaux, sur lesquels on embarque enfin. Jamais on ne s'est autant réjoui d'avoir les fesses sur ces sièges (même à l'envers, hum!) et les pelles dans les mains (même à l'envers...). C'est un joli trajet qu'on fait alors, dans la mer puis dans les canaux. On pénètre dans la ville jusqu'à l'église de la Misericordia où l'on accoste. Les novices éberlués réalisent qu'on parque les bateaux sur le parvis de l'église... Mais le plus éberlué, c'est le gardien de l'exposition qui se tient dans cette même église, désormais déconsacrée. Campé dans son uniforme, il contemple furieux le 3ème bateau en train d'être déposé sur ses frites flashy et notre horde transpirante en cyclistes, baskets, casquettes. Les italophones de la troupe ne réussiront pas à le calmer, au contraire. (Camilla: "On pose le bateau et on discute, d'accord?") Mais le lendemain matin à 7 h, jour de la course, les bateaux seront toujours là, et entiers.
La veille, dans le restaurant de Venise où nous mangeons tous ensemble (y compris les 4 gymnasiennes et leurs profs), Charles et Rolando se sont levés pour nous donner les ultimes explications. En concluant sur le mode de sortie des bateaux à l'arrivée, Charles a naturellement dit "vu que nous serons les premiers, nous..." Rires! Le classement au sein du LSA était donc connu. Sauf qu'à la ligne d'arrivée, le haut-parleur italien se trompera et crachera le nom de Rolando et de ses coéquipières, Corinne, Béatrice, Yvette, Anne-Sophie!
La course en elle-même? Fluide pour l'équipage Tutti Frutti (Charles-Denise-Lucia-Cornelia-Andrea) sous sa guirlande colorée. Il gratte tout le monde, esquivant les engorgements du départ et précédant le bouchon dantesque de l'arrivée. Il fera les quelques 36 km en à peine quatre heures et arrivera environ deux heures après les premiers. Bravo. Une belle performance aussi pour l'équipage barré par un Saint-Bernard en peluche (qui restera sec) et dont aucun membre n'a déjà fait la Vogalonga (Bernard-Britt-Dymphna-Josefien-Edouard): il arrive derrière Rolando et son équipe mais devant les Street Rowers tout noirs (Yves-Joelle-Renata-Daria-Caroline) et largement avant le dernier équipage aux maillots psychédéliques, resté encastré une demi-heure dans un trio de piliers du chenal grâce à la maladresse de la barreuse (la soussignée).
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Eh oui, malgré le courage héroïque de Camilla qui n'hésitera pas à se jeter à la mer pour tenter de décoincer Saint –Sulpice, il faudra attendre que passe le canot à moteur du Salvataggio pour nous libérer, Bernard (le grand), Denis, Lauriane, Camilla rhabillée, moi un brin gênée.
Mais la toute dernière à franchir la ligne d'arrivée, ce sera Patricia, remplaçante sur un bateau neuchâtelois: faut dire qu'ils ont bu l'apéro sous le pont du Rialto...
Nous disions donc, les bonnes surprises... La plus belle restera le déroulé magique des façades du Cannareggio, du Grand Canal, de Burano et de Murano, depuis le fil de l'eau et à plus ou moins grande vitesse; certains pleurent - ou repleurent - devant la beauté de cette architecture, tout ensoleillée ce dimanche 20 mai.
Mais n'oublions pas les bonheurs gourmands: le limoncello abondamment versé par Edouard qui met de l'ambiance et nous emporte au paradis; les délices aux poissons de la trattoria da Jonny servis sur une placette adorable, les glaces Grom dont on abuse tant qu'Andrea amortit sa carte de fidélité, les apéros pétillants du bar à côté de l'hôtel.
La moins bonne surprise, pour les néophytes, c'est cet enchevêtrement d'embarcations diverses et variées accompagné de son lot d'invectives multilingues entre équipages... Mais qu'importe, la prochaine fois, on se faufilera mieux, on poussera plus, on gueulera moins, on ne sautera pas à l'eau, on ne foncera pas dans les piquets, on montera les portants tout de suite juste et on... boira plus de limoncello.
Merci aux organisateurs Denise, Lucia, Charles, Yves, Rolando. Merci aux convoyeurs des bateaux, sans eux pas de Vogalonga 44e édition, pas de T-shirt et pas de médaille!
Loyse Pahud |
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Panathlon Family Games
Lausanne, le 20 mai 2018
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365 personnes ! 45 à l'heure, ou encore 1 personne par jour de l'année ! voici le nombre de participants à l'édition 2018 des Panathlon Family Games qui ont eu l'occasion (parfois un peu acrobatique) de découvrir les plaisirs de l'aviron grâce à notre club, à votre club, Le Lausanne-Sports Aviron, qui a une fois de plus fait la preuve de ses valeurs sportives humaines.
Un record également par la collaboration heureuse d'une magnifique équipe de compétitrices et compétiteurs, de randonneuses et randonneurs qui ont sans hésiter donné leur journée pour accueillir les visiteurs, les guider, les encourager, aller les récupérer dans le port et les ramener sur la terre ferme.
Tout ceci orchestré comme toujours avec talent et bonheur par Arnaud Bertsch, épaulé de Frédéric Hanselmann qui en plus de passer la journée sur les pontons, a fait bénéficier les plus jeunes de son château gonflable (toujours un grand succès !)
Dès le début de la journée les visiteurs ont afflué, et l'équipe en place avait à peine eu le temps d'installer les planches bleues sur les pontons que celles-ci étaient quasiment prises d'assaut. Un programme "de sorte" les attendait : tout d'abord une petite "mise en rame", un moment tranquille (si on veut) installés devant les images des compétitions, stages et autres sorties. (A la fin de la journée, nous pouvons vous dire que nous connaissons les courses de Rio par cœur, et même ainsi l'émotion reste présente). Passé la victoire de l'équipe suisse à Rio, le stage de Prague et la photo de l'armada du Club, départ pour les ergomètres afin d'expliquer un tant soit peu le mouvement d'aviron, le présenter au ralenti... en séquence dé-com-po-sée : Jambes – Dos – Bras - Bras – Dos – Jambes. Pas toujours facile pour les néophytes qui déjà sur la terre ferme ont tendance à mélanger les jambes et les bras.
Une petite visite du hangar, histoire de montrer quelques bateaux et de tenter d'expliquer encore la tenue des rames et les groupes se retrouvaient sur le ponton pour passer aux choses sérieuses. Tout d'abord enfiler un gilet de sauvetage... si possible à l'endroit, et pas le coussin de nuque sous les fesses. (Non, c'est pas pour s'asseoir c'est pour mettre AUTOUR DU COU en cas de chavirage intempestif... mais non, on ne chavire pas avec les planches bleues !)
Une démonstration rapide in situ pour remontrer encore la manœuvre et départ pour la Grande Traversée du Port. Il faut le dire : nous avons eu droit à quelques morceaux choisis d'anthologie : non, on ne s'assied pas au fond de la planche bleue mais bien sur le siège, non on n'enlève pas ses rames des tolets pour pouvoir les mettre dans l'eau et "mettre la rame dans l'eau" ne veut pas dire toute la rame, oui c'est normal d'avancer à l'envers puisque sur un bateau d'aviron on avance en regardant droit devant soi l'arrière du bateau et donc quand on recule en fait on avance.
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(Allez donc expliquer la logique de la chose tout en regardant du coin de l'œil si vos trois autres cobayes sont en train de faire la même chose). Et non, promis les digues du port ne sont pas des digues flottantes qui font exprès de se mettre sur le chemin. Et c'est vrai que l'aviron à l'air tout facile quand on le regarde mais une fois sur l'eau tout change. Gauche, Droite, Jambes et Bras, lever et baisser les mains ont une furieuse tendance à se mélanger pour devenir incompréhensibles et interchangeables... (Gauche...non l'AUTRE GAUCHE).
Mais passé les premières minutes quel plaisir de voir tout à coup le ou la capitaine d'une planche bleue à la dérive comprendre la manœuvre et finir par faire des jolis petits aller-retour (un peu créatifs il est vrai) dans le port et revenir au ponton avec le sourire aux lèvres. Un petit "miracle" qui a eu lieu 365 fois aujourd'hui !
Un immense merci à vous toutes et tous, qui avez avec patience, humour, gentillesse et esprit sportif accompagné nos visiteurs. Difficile de vous nommer toutes et tous de crainte d'oublier l'un/e ou l'autre, mais BRAVO de tout cœur à toute notre magnifique équipe et à Arnaud Bertsch.
Massouma |
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Ouverture de saison
Lausanne, le 24 mars 2018
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La saison d'aviron 2018 est ouverte !
Tout le monde sait que l'aviron est un sport qui se pratique toute l'année, et que les lacs d'hiver sont souvent bien plus calmes et lisses que les flots remués par les centaines de bateaux, paddle, pédalos et autres engins estivaux.
Il n'en reste pas moins que la grande majorité des rameurs/ses de loisir attendent La date butoir de l'OUVERTURE DE SAISON pour remettre leurs mains sur des rames et leurs séants sur les sièges des bateaux. Moment rituel de l'année, ce jour permet aux membres du club de se retrouver, de partager leurs souvenirs d'hiver et de célébrer ensemble de manière festive le début de la saison.
Près de soixante participants/es se sont donc réunis Samedi 24 mars, on partagé un verre, écouté notre président Michel Joye avec attention et dégusté le repas préparé par saveurs & couleurs. Les courageux/ses ont ensuite fini la journée par une sortie bienvenue pour la digestion.
Un petit bémol toutefois, certaines et certains inscrits/es nous ont fait faux-bond sans s'annoncer, dommage car leur place était mise, et donc par ricochet un grand merci à celles et ceux qui ont averti de leur absence ou de leur désistement. Et évidemment un grand merci également à la formidable équipe de bénévoles et à celles et ceux qui n'ont pas ménagé leur temps et leur enthousiasme pour aider à l'organisation et au déroulement de la journée.
Si le but premier du club est de développer le plaisir et la dextérité sportive des rameurs/ses, les moments de rencontres qui sont proposés par les diverses commission et groupes font partie de notre ADN.
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La présence de chacun est bienvenue et espérée, afin de renforcer la cohésion et les échanges entre les rameurs/ses et de faire de notre club un lieu de vie sportif apprécié.
Nous souhaitons à toutes et tous : Une belle saison d'aviron, des sorties randonnée enjouées et des compétitions animées et fair-play !
Massouma |
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Carcassonne
Carcassonne du 16 au 18 septembre 2017
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Un long weekend, qui est devenu un grand weekend.
Les 18 rameurs du LS Aviron qui ont participé à cette randonnée ont très vite été conquis, séduits par le club d'aviron de Caracassonne, qui nous a accueillis. Les deux nuits passées à la maison diocésaine de Notre-Dame de l'Abbaye de Carcassonne, nous ont par ailleurs donné une impression du périple des pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle.
Nos amis rameurs de Carcassonne sont des férus d'histoire, et au travers des visites du château de Saissac et de la citadelle de Carcassonne, ils nous ont emmenés à la découverte de la vie des Cathares au moyen âge, avec beaucoup de passion.
Malgré la météo maussade, nous avons eu une fenêtre de beau temps le dimanche lors d'une sortie avec nos quatre yolettes sur le canal du midi. Une ambiance définitivement différente de notre lac Léman, une ambiance poétique, de calme et du bonheur à glisser sur l'eau. Ce sont 18 km que nous avons parcourus entre les deux écluses, qui bordent le plan d'eau du nouveau club d'aviron de Carcassonne. Cette sortie a été agrémentée d'un bucolique repas de cuisine locale, préparé par des rameurs de Carcassonne, et servi dans le vergé bordant le club house de nos hôtes. En fait de club house, il s'agit d'une caravane d'occasion acquise cet été !
Nos amis rameurs de Carcassonne ont une énergie effervescente. Il en faut. Leur club est en effet âgé d'un an seulement. Malgré les conditions difficiles, ils lancent leur club, avec très peu de moyens, mais beaucoup d'ingéniosité et une envie de réussir débordante.
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Cela nous a bien-sûr renvoyé à nos fondateurs, en 1916, en particulier Charles Jacques, ainsi qu'aux générations de rameurs bénévoles qui ont fait le LS Aviron que nous connaissons aujourd'hui. Ce tout jeune club a pour l'instant peu de membres, donc peu d'argent, donc peu de bateaux. Afin de soutenir le club d'aviron de Carcassonne, le LS Aviron a offert deux de nos anciens bateaux en bois : Clapotis et Gemini I,.... contre bons soins, en nous réjouissant d'accueillir nos nouveaux amis rameurs à Lausanne.
Michel Joye |
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Tour du Lac
Le Léman, du 17 au 20 août 2017
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Alternant les équipes sur deux bateaux de mer, un groupe de 9 personnes a fait le tour du lac en quatre jours avec un immense plaisir non dissimulé. En effet, notre Tour du lac a été béni par les dieux de la météo : journées ensoleillées avec des baignades rafraîchissantes, l'unique orage a eu lieu pendant un superbe souper à l'Auberge d'Anthy.
Le jeudi, premier jour, le lac s'est présenté comme rarement en été : plat, calme, avec peu de bateaux ! Nous n'avions qu'à alterner la pureté de la glisse de la yole sur l'eau avec les baignades...
La promenade sur la Riviera, après un repas thaïlandais, nous a permis d'admirer le Château de Chillon de nuit.
Le vendredi, notre trajet nous a amené de Port-Valais à Thonon-les-Bains en une traite ! Le pique-nique a été très apprécié sur l'herbe du club d'aviron de Thonon-les-Bains.
Et c'est bien à Anthy (France), que nous avons dégusté un repas royal à base de poissons du lac, concocté par notre ami rameur, président du club d'aviron de Thonon-les-Bains et chef, Claude. Son auberge vaut le détour.
Le samedi, départ pour Rolle, où 41km nous séparaient d'Anthy ! Avec pause pique-nique sur la plage de Crans-près-Celigny – et bien sûr une bonne siesta !
Le soir entre la pizzeria, les glaces, les bières et le concert de musique avec danse sur la place, notre programme nous a bien mis sur les bras de Morphée.
Le dimanche nous réservait un lac digne des mers très agitées ! Enfin, les débutantes, Denise et Lucia, ont compris pourquoi Gaël insistait pour prendre les yoles de mer !
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Et quand le moral semblait être mis à rude épreuve par le vent, des amis rameurs sont apparus avec des yoles à l'horizon pour nous recevoir ! Quel bonheur de les voir ! Merci à toutes celles et ceux qui sont venus à notre rencontre !
Au menu des journées, efforts sportifs et exercices techniques, le tout agrémenté de baignades divines au large des rives. Quatre journées de découvertes de paysages époustouflants, de pique-niques et de repas succulents. Quatre magnifiques journées d'aviron. Une randonnée à refaire absolument dans l'autre sens.
Magda et Denise |
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Panathlon Family Games : Sport et plaisir!
Lausanne, le 11 juin 2017
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Une météo idéale pour les sports nautique, une affluence toujours plus importante et un intérêt toujours plus marqué pour l'aviron, tout cela couplé à un engagement sans faille de notre directeur technique Arnaud Bertsch, des compétiteurs, semi-compétiteurs et des randonneur/ses qui se sont engagés avec plaisir, enthousiasme et énergie à encadrer la journée du dimanche 11 juin au bord du lac.
Dès potron-minet les premiers intéressés sont arrivés, pris en charge par les bénévoles du jour ils ont rapidement été digérer leur petit déjeuner sur les ergomètre, quelque peu surpris parfois de voir qu'avant d'aller jouer sur l'eau il fallait mériter un peu la chose en transpirant sur terre. Les belles images, photos et vidéos de compétitions et randonnée préparées par Arnaud ont ravivé leur motivation, et hop ! départ sur les planches bleues pour un petit essai " en vrai ".
Evidemment il y a une certaine distance entre l'image des équipages victorieux des JO et la flotille de planches bleues, partageant l'espace avec les kayaks, les canoés, les canards et...les rameurs et rameuses de l'un et l'autre club tentant de se frayer un passage vers la sortie du port...
Evidemment il y a une certaine perte de coordination entre jouer sur une tablette, et se retrouver avec deux avirons dans les mains, qui ont une fâcheuse propension à se mélanger avec les pagaies des kayaks alentour, à tricoter avec les autres avirons et à ne pas vouloir servir de poignée de secours pour baignoire assise, une embarcation moyennement stable et qui est censée avancer " à l'envers " et qui a une tendance mystérieuse à se rapprocher des rochers, des autres embarcations (l'instinct grégaire de la planche bleue !) tout cela en tentant de comprendre les instructions données par les encadrants qui persistent à penser que tout le monde sait où est sa droite et sa gauche.
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..tout cela disions-nous rend l'exercice assez intéressant.
Evidemment la plupart des intéressés auraient souhaité rester plus longtemps sur l'eau et il est à espérer qu'ils nous rejoignent pour continuer l'aventure.
Evidemment nous espérons que la prochaine édition aura toujours autant de succès, et, EVIDEMMENT nous remercions de tout cœur celles et ceux qui nous ont aidé à faire de cette journée un succès pour le club et pour notre sport, sans oublier l'attraction des plus petits, le château gonflable prêté par Fred.
A l'année prochaine !
Massouma |
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Vogalonga
Venise, le 3 juin 2017
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Vogalonga : une aventure unique pour trois débutantes!
La Vogalonga 2017 a commencé dès les nombreux cafés bus ensemble après les entrainements en ce début d'année. Il s'agissait de choisir les déguisements de chaque équipe. Finalement, ce seront: des vaches - protégés par les astres - dans un beau jardin fleuri - à la musique des Blues Brothers.
Lors des entrainements, la pluie, le vent, les moutons, les pelles carrées (qui étaient parfois rondes) ont bien soudé les équipes et nous ont bien préparés pour ce qui nous attendait à Venise ce weekend de la 43ième édition de la Vogalonga!
Après 8h de train, nous avons pu réunir toute l'équipe à l'hôtel pour la distribution des chambres et un premier Spritz traditionnel, dans le traditionnel pub sur la place, après une glace chez Grom (gelateria approuvée par le Club) : ça y'est nous étions à Venise pour la Voga!
Le soir, Camilla nous a réservé un super resto avec des poissons en entrée et en plat principal, et une petite glace au dessert en rentrant à l'hôtel pour la majorité. Il fallait bien suivre le groupe parce qu'on avait vite fait de se perdre dans les ruelles, rarement droites, parfois en cul-de-sac, mettant notre sens de l'orientation à rude épreuve.
Le lendemain, à peine le temps de prendre le petit-déjeuner dans le café juste à côté des appartements et de se balader un peu, qu'on se retrouve dans un petit bar à tapas, un verre de vin à la main, ne sachant pas se décider devant tant de bonnes choses. Il est désormais l'heure d'aller monter les bateaux à 50 degrés à l'ombre! Un grand merci à Yves, Priscila, Massouma et Manu d'avoir tout acheminer à bon port depuis Lausanne.
La traversée des yoles entre le parking du Tronchetto et l'église à côté de l'hôtel nous a bouleversé : être en pleine mer avec des vagues de bateaux à moteur conduits par des pilotes de F1, passer sous les ponts ferroviaires, arriver par les canaux à Venise!
Après cette mise en bouche pour la Vogalonga du lendemain, l'apéro traditionnel au pub traditionnel, après la glace traditionnelle s'imposaient. La soirée s'est poursuivie avec le menu traditionnel de la veille de Voga, avec l'entrée de poissons, le gratin de pâtes aux fruits de mer, suivis pas l'encre de seiche et la polenta blanche, puis un délicieux tiramisu.
Pour le jour J, levé à 5h du matin, petit-déjeuner concocté par Kévin, Charles et Priscila. Rendez-vous à l'église près de laquelle sont entreposés les bateaux pour la mise à l'eau. Dernières retouches de la décoration. C'est parti.
Et là, on s'est senti dans le cœur de l'action, embarquées pour la première fois dans la mystique course de la Vogalonga, avec le plein d'émotion lors de l'entrée dans les magnifiques canaux de Venise, sous le pont du Rialto, en face des plus beaux palais et musées du monde.
L'attente du départ devant la place Saint-Marc nous a laissé le temps d'admirer non seulement le Palais des Doges mais aussi les déguisements des autres bateaux, les divers "accidents" entre différents spécimens de bateaux où la hiérarchie des bateaux est stricte: les plus petits se faisant aplatir par les grandes gondoles...
Enfin, le coup de canon donne le départ aux 2'000 bateau et 7'600 participants de cette année - et nous là-dedans!
Il était intéressant de constater différentes stratégies: les barreurs qui allaient à fond, ceux qui prenaient les virages bien au large pour éviter les bouchons, ceux qui esquivaient les gros dragon-boats, et " ne voyaient pas " les pauvres petits kayaks... Puis vient la traversée de la belle Murano avec ses bâtiments sublimes, avant l'entrée à Venise sous les applaudissements des spectateurs. Qu'on ait bien ramé, qu'on ait mal ramé, qu'on l'ait fait " ensemble " ou pas tout à fait, en pelles carrées ou en pelles rondes, on l'avait fait et on était fiers !
C'était émouvant, on en avait les larmes aux yeux ! Ce fut grandiose ! La parade sur le Grand Canal, où nous tous, nous nous sentions les grands vainqueurs. Et en prime, une médaille kitsch à mourir, dans laquelle un peu d'argent pour un designer ne serait pas mal placé.
La rentrée au parking, la sortie des bateaux, le rangement, la récupération de la paire de rames prêtée à des Namurois, merci Massouma, et puis... une glace bien méritée, un spritz désaltérant et la meilleure douche du weekend se sont imposés. Dernier restaurant, dernière glace, dernière balade, derniers doutes sur le chemin du retour à emprunter, notre weekend à Venise prenait fin.
Et finalement, avec la tête pleines de belles images et de souvenais inoubliables, nous pouvons dire que c'est une expérience fantastique et que nous avons des organisateurs incroyables.
A l'équipe de choc Rolando, Jean-David, Yves et Kevin, un super grand merci !
En résumé, nous ne pouvons que vous inciter à nous rejoindre dans cette merveilleuse expérience à l'édition 2018 de la Vogalonga !
Gundula, Denise, Victoire
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Vogalonga : l'aventure continue !
Dans l'univers des vaillants et vaillantes rameurs/ses, il y a un rendez-vous annuel qui depuis maintenant 43 ans marque avec bonheur, courbatures, quelques cloques et autres coups de soleil l'arrivée de l'été. LA VOGALONGA !
Faut-il encore la présenter ? éventuellement pour les rares néophytes qui n'ont pas eu la joie de tremper leurs pelles dans l'eau de la lagune, leurs pieds sur les escaliers glissants et recouverts d'algues peuplées de petits crabes du parvis de l'église sur lequel on " gare " les bateaux le samedi, et qui n'ont pas connu le bonheur intense de rentrer et sortir les bateaux de l'eau en les tenant à bout de bras au-dessus d'une passerelle très fréquentée par les quelques centaines d'équipages venant de toute part qui participent au grand rassemblement de Pentecôte à Venise.
LA Vogalonga se mérite : tout d'abord l'inscription des candidats et la composition des bateaux : choix cornélien : équilibrer l'équipage : des forts, des habiles, des moins forts et des moins habiles....
Préparer tout ce monde par des sorties longues, moins longues, commentées ou non et suivies de moult rafraîchissements, qui sont autant d'entraînements pour les " Spritz " vénitiens.
Organiser le transport des équipages et des nefs qui prennent les uns le train, les autres la remorque pour rejoindre la Sérénissime.
Enfin....partir et se retrouver sur place après quelques aléas...l'arrière de la remorque qui attaque sournoisement le pilier du garage dans lequel on a abreuvé le minibus, ce qui permet une jolie rencontre avec un garagiste autochtone octodurien qui a poussé l'amabilité jusqu'à réparer le tout, juste pour un sourire....
Regonfler les pneus de ladite remorque qui ont soupiré durant la nuit au point d'être un peu plus plats que souhaité
Et finalement...arriver à Venise et se retrouver samedi matin au Tronchetto après le traditionnel apéritif vénitien, délicieux bocconcini et quelques verres bien mérités pour se donner du courage pour décharger, monter et surtout DECORER les bateaux et les équipages. Car la Vogalonga c'est plus qu'une randonnée, c'est un défilé de bateaux et d'équipages ornés, décorés et préparés pour rendre hommage comme il se doit à la " Cité des Masques ", berceau du Tintoret, de Titien, de Véronèse et autre Goldoni et Antonio Vivaldi qui ont marqué nos cultures occidentales.... Hmmmmm bien, ne nous emballons pas......les hommages décoratifs sont divers et vont de la vache fribourgeoise, aux blues brothers en passant par les signes du zodiaque, (l'astrologie pas les petits bateaux en caoutchouc...) au bateaux fleuris (jardins, yolette funéraire ou gay pride selon certains commentaires).
Glisser sur les canaux pour aller se mettre au départ, attendre le coup de canon et partir le cœur en fête, pour un grand cortège qui nous amène de Venise à Burano, Murano et qui se termine par le retour à Venise dans le Canareggio. Quelques heures à ramer, transpirer, pester un peu dans les embouteillages qui se forment à l'entrée ou à la sortie des îles et surtout profiter du spectacle de tous ses yeux ! Quelques heures à sentir peu à peu son Pôle Sud se tanner sur le siège, ses paumes prendre une apparence de palimpseste mal restoré, et tous les morceaux de peau exposés au soleil prendre une jolie couleur....pourpre pour certains.
Et enfin finir la course, sous les vivats de la foule massée aux abords des canaux, redresser le dos courbaturé et se faire d'autres courbatures, aux joues celles-ci à force de sourire du plaisir sans cesse renouvelé de la Vogalonga !
Après la Fête, il faut ranger...ramener les bateaux au Tronchetto, les ressortir par la même passerelle très fréquentée, les démonter et les charger afin de les ramener à Lausanne, cette fois sans attaque surprise de borne ou de réverbère, mais avec une petite douche rafraîchissante bienvenue pour les dessaler...et déloger les crabes qui auraient eu la mauvaise idée de se cacher dans une yolette...
Des moments inoubliables comme toujours, pour lesquels il faut remercier les organisateurs : Jean-David, Rolando, Kevin et puis tous les équipages ! A l'année prochaine...on pense déjà aux décorations.
Massouma
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Vltava, belle pour nous
Prague, du 20 au 27 mai 2017
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Notre aventure débute lors de notre première séance d'entrainement : l'idée d'unir nos deux clubs par une de nos passions nous prend à tous ! Ainsi, sur notre lancée, nous partons pour la Tchéquie – à nous la Vltava ! Et nous retrouvons à l'aéroport pour prendre possession du car pendant les 7 prochains jours !
Les premières impressions sont sublimes : des forêts luxuriantes, des biches et lièvres qui se présentent à nous, des paysages avec une force tranquille...
Il faut souligner ici l'intégration des trois groupes : les Dames de René (Lausanne Sport), les membres de la randonnée du Rowing et du Lausanne Sport. Nous nous sommes mélangés comme si c'était notre 10ème course ensemble... Pas de formation de clans, pas d'histoire pour la distribution de chambres ni pour celle des bateaux... Mis à part, certains ronfleurs qui ont eu le privilège d'une chambre en solo à la deuxième nuit...
Et l'aventure continue le 21 mai, par une visite d'un village et d'un premier château, plein de cachets, suivi d'une brasserie avec dégustation de bières savoureuses.
Le lendemain, c'est parti pour 41 km : la Vltava est calme, accueillante, permet à une flottille de 8 bateaux de progresser avec légèreté, dans un décor déjà somptueux... Une première écluse nous accueille – c'est tout simplement génial ! Et pour ne pas perdre la bonne habitude, nous visitons un château sauvage et fier, avec à la clé, un apéro improvisé (merci Renata !). Après l'effort et les vins qui nous montent un peu à la tête, les rires fusent.
Le 23 mai, nous poursuivons notre progression. La Vltava se fait ample, large et nous amène au barrage Orlik après 30 km.
Le lendemain matin, un funiculaire permet aux bateaux avec leurs équipages respectifs, de se retrouver, une centaine de mètres plus bas. Vertigineux ! Toute l'équipe se lance dès lors, pour 42 km. Vltava est fière de ses troupes puisque tous les rameuses et rameurs arrivent à Merin dans le délai prévu. Bravo !
Nous sommes donc au quatrième jour : le matin, des mordus profitent de plan d'eau pour naviguer sur 15 km, avec des bateaux " fins " et d'autres découvrent à pied les alentours reposants. Et c'est reparti l'après-midi, pour 20 km. Dans un premier temps jusqu' au barrage Slapy, et une nouvelle descente, cette fois-ci avec un char tracté.
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Vlatva se fait alors coquette, mince, confidentielle pour nous faire découvrir en exclusivité, ses gorges sublimes. Nous terminons cette étape enchanteresse jusqu' à l'écluse Stechovice...
...Que nous emprunterons le 26 mai : imaginez une écluse d'une hauteur de 80m ! non stop (et quelques arrêts improvisés libérateurs de vessie sous tension...), nous naviguerons jusqu'à Prague. Au terme de 165 km, quelle émotion ! Moment inoubliable !
La Vltava nous a conduit amoureusement jusqu'à la Cité. Elle nous dit : "to je jen sbohem" (ce n'est qu'un au revoir)
Ce fût un rêve. Magique ! René nous a dévoilé des coins de son pays à couper le souffle... Le mélange du coté sauvage des montagnes et forêts avec la tranquillité de la Vltava et la force qu'elle dégage nous a réuni dans un sentiment d'avoir accompli des choses inoubliables ! Et tout cela sublimé par un concert de musique classique le vendredi soir !
Comment trouver les mots justes, pour remercier le légendaire René Libal et le président Jean-Pierre Gervasoni ? Un énorme travail préparatoire et une attention bienveillante de tous les instants tout au long du périple. Merci, merci, merci.
Un solide pont s'est construit entre les deux clubs voisins, fait des briques de l'amitié et de la solidarité, lesquelles se sont déployées tout au long de ce mémorable et unique voyage nautique !
D. Dupraz et J.-P. Randin |
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