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Pour participer à des compétitions en Suisse en 2016, il faut remplir le formulaire de demande de
licence.
Si vous avez moins de 18 ans, il faut y ajouter une
attestation médicale.
Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à Arnaud.
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Minimes (03/04)
Lundi | 18:30-20:30 Ergomètre |
Mercredi | 15:00-17:00 Aviron |
Jeudi | 18h30-20:30 Jeux |
Samedi | 10:00-12:00 Aviron |
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Cadets (01/02)
Lundi | 18:30-20:30 Jogging | Mardi | 18:30-20:30 Ergomètre |
Mercredi | 13:30-15:00 Aviron | Jeudi | 18:30-20:30 Jeux |
Samedi | 10:00-12:00 Aviron | |
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Juniors (99/00)
Lundi | 18:30-20:30 Jogging | Mardi | 18:30-20:30 Jeux |
Mercredi | 15:00-17:00 Aviron | Jeudi | 18:30-20:30 Ergomètre |
Samedi | 8:00-10:00 Aviron | Samedi | après-midi Aviron Elite |
Dimanche | 9:00-11:00 Aviron Elite | Dimanche | après-midi Aviron Elite |
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Calendrier 2016
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Régates Régionales
24 janvier | Championnats Rom. d'Ergo, Vevey |
13 février | Cross, Lausanne |
16 avril | Critérium Lausannois |
29 mai | Schiffenen |
1 octobre | Championnats Romands, Divonne |
2 octobre | régate de Divonne |
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Régates Nationales
23-24 avril | Lauerz |
7-8 mai | Schmerikon |
21-22 mai | Cham |
4-5 juin | Sarnen |
11-12 juin | Greifensee |
24-26 juin | Championnats Suisses, Lucerne |
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Tests FSSA
30 janvier | Longue Distance, Mulhouse |
5 mars | Swiss Indoors, Zug |
6 mars | Longue Distance, Mulhouse |
14-15 mai | Trials FSSA, Sarnen |
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International
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Régates
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ARCHIVE 2016
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Longue Distance
Mulhouse, le 3 décembre 2016
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Je suis arrivé à 7h00 du matin, tout le monde était là. Nous devions aller à Mulhouse, la route et d'environ 3h, je suis parti dans la voiture d'Arnaud, avec Aurélien et Matthieu. Après un trajet interminable, nous arrivions enfin à Mulhouse.
Une fois arrivés là-bas, avec Matthieu, nous avons monté notre bateau. Notre course était à 11h55. A 11h25 nous sommes partis pour nous échauffer sur l'eau. Nous étions les premiers à partir de la série.
Décompte incompréhensible en Suisse allemand, nous pouvions enfin démarrer notre course. Malgré le froid et la difficulté de la course, je me donnais à fond. On entendait seulement le vent et Arnaud qui nous suivait à vélo à côté de nous. Avec Matthieu, nous avions un objectif majeur. Vaincre la mort. A la fin de notre course, nous étions sûrs d'avoir réussi notre pari. J'étais fatigué mais heureux d'avoir fait un aussi bon résultat.
Les heures qui ont suivi étaient assez calmes, nous avons démonté notre bateau, pendant ce temps-là les juniors faisaient leurs courses. Une fois leurs courses terminées, nous avons pu démonter tous les bateaux et les mettre sur la remorque.
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Nous sommes tous partis en direction de Lausanne en passant chez Mcdo. Une fois rentrés, nous avons mis tous les bateaux dans leur hangars respectifs, et l'on a pu enfin retourner chez nous après une dure journée.
Matthias von Rakowski |
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Régate de Nyon
Divonne, le 5 octobre 2016
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Le dimanche 1er octobre 2016, la régate de Nyon s'est déroulée à Divonne. Certains rameurs ont dû partir tôt du club avec le bus pour leur course ce qui n'a pas été mon cas. J'ai eu la chance que ma seule course ait eu lieu l'après-midi. J'ai donc pu profiter d'une grasse matinée.
Arrivé à la régate (pas vraiment sérieuse selon les copains) je savais que deux de mes coéquipiers ne pouvaient pas venir et Arnaud les a rapidement remplacés par Yamina et Marie (sur une yolette avec Mathieu comme barreur). Sur l'eau après un petit échauffement, nous nous sommes dirigés vers le départ où les arbitres nous ont dit que la course était raccourcie à 500 mètres en raison des vagues. Sur un plan d'eau pas facile notre équipe mixte à terminé 3e. Catégorie minime garçons.
A la fin de la journée, nous avons assisté à la remise des médailles. Beaucoup de rameurs du LSA ont été médaillés. Suite à la cérémonie, nous avons chargé la remorque et sommes rentrés au club pour ranger les bateaux et finalement rentrer chez nous.
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Axel |
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Coupe de la Jeunesse
Poznan, du 29 au 31 juillet 2016
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Grâce à mon résultat au test d'ergomètre officiel et de quelques tests sur l'eau, j'ai pu être qualifiée pour la coupe de la jeunesse à Poznan en quatre de couple. Le bateau étant entièrement composé de romandes, nous avons pu nous entraîner ensemble à Schiffenen sous l'aile de Pierre Kovacs. C'est donc quatre fois par semaine que Sarah, Emma, Eline et moi nous rendions là-bas avec deux entrainements par jours. Puis, après trois semaines, nous nous sommes rendues à Sarnen pour nous entraîner avec les autres compétiteurs Suisses de la coupe. Nous avons donc passé notre semaine à manger, ramer et dormir. Puis enfin le jour du départ est arrivé.
Nous avons donc pris l'avion direction Poznan et ensuite directement à l'hôtel pour se préparer pour l'entraînement sur le superbe plan d'eau du lac Malta. Ce fut très impressionnant de voir tous ces gens d'autres nations et toute l'organisation de cette compétition. Malgré des pluies soudaines et des vents assez forts, nous avons pu nous habituer à ce nouveau bassin afin d'être prêtes pour ce week-end qui s'annonçait chargé.
Samedi nous finissons première de notre éliminatoire, ce qui nous amène en finale A. Nous sommes très contentes mais en regardant nos prochaines concurrentes, on comprend que cela va être très dur. L'après midi c'est tout à fait stressées que nous ramons jusqu'à la ligne de départ. : "Mon dieu on dirait des hommes, regarde les anglaises elles sont géantes" "tu as vu les Irlandaises?" "On doit partir au bip ou quand le feu vert s'allume?". Le vent se lève de plus en plus et nous savons que cel ne va pas du tout nous aider. Rapidement, je me demande ce que je fais ici et pourquoi j'ai choisi l'aviron. Attention....., biiiip!!!! Nous Voilà parties. Les italiennes mènent la course et nous pendant ce temps on est mal et du haut de notre 5ème position nous sommes un peu à la masse. Puis soudain on a une illumination à 750m de la fin. On lance un des plus gros finish qu'on ait fait. C'est très serré. Et finalement on passe la ligne d'arrivée. "On est combien, on est combien?" Deuxième, derrière les italiennes. C'est donc toutes heureuses que l'on se dirige vers le ponton du podium. Le soir nous savons que le lendemain sera encore pire puisque les anglaises et les irlandaise, n'ayant pas fait de podium ce jour, allaient tout donner pour le lendemain.
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Dimanche nous passons donc notre éliminatoire que nous gagnons à nouveau. Puis 3h30 plus tard, nous voilà de nouveau au départ de la finale A. Mêmes bateaux, mêmes personnes. Ça rigole plus du tout. On commence la course en mode Italien c'est-à-dire très fort. Nous sommes rapidement dans les trois premières places. On donne tout on tient la cadence jusqu'au 1000m. "MOTEUR!!!!!!" On augmente la cadence encore un peu et la pression est encore plus forte. On tient, on ne lâche rien. Et à 500m, le plus gros finish que je n'avais encore jamais fait. Je n'entends plus rien et je ne sens plus mes jambes. Et puis finalement nous passons la ligne d'arrivée premières. Puis les anglaises et les irlandaises. Well done!
Nous nous rendons encore plus heureuses et un peu émues sur le ponton du podium. Après la remise des médailles nous devons courir à l'hôtel pour prendre le bus qui nous amène à l'aéroport. C'est dur mais on s'en fiche puisque nous venons de réaliser une de nos plus belles courses ensemble.
C'était une expérience vraiment incroyable et c'est avec deux médailles que je rentre à la maison fatiguée mais la tête pleine de souvenirs.
Nina |
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Championnats d'Europe Universitaires
Zagreb, du 10 au 15 juillet 2016
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Quand on ne fait pas partie de l'équipe suisse la saison se termine en principe après les championnats suisses, mais pour nous, Adeline, Anouk, Juliette et Lisa une aventure était au programme : les jeux européens universitaires à Zagreb. L'équipe universitaire de Lausanne était enrichie d'un double morgien, de deux skiffs d'Yverdon et de Kevin dans le rôle de la maman poule. Comme tout événement sportif, il se faut de décrire les deux aspects de la manifestation.
Le premier aspect : l'ambiance. Apres 4h de bataille pour récupérer nos accréditations, on découvre le village des jeux (à chacun ses jeux!). Nous sommes logés dans un énorme campus universitaire où 5000 étudiants de tous les sports sont attendus. Les croates avaient fait les choses en grand ! Plusieurs restaurants ouverts presque 24h/24 servaient de la nourriture riche en panure. Heureusement qu'on s'était entraîné à Prague ! Des fêtes étaient organisées tous les soirs, nous avons dû faire preuve de discipline pour ne pas se laisser tenter avant la régate. En parlant de fête, la cérémonie d'ouverture était incroyable. Danse, musique et feux d'artifices étaient au rendez-vous. Sans oublier la pluie. Nous avons porté haut et fort les couleurs de l'UNIL et de l'EPFL. Le jour de pause nous a permis de visiter la capitale croate et de faire le plein de salade dans des petits restaurants à l'ombre des arbres. Les zagrebois nous reconnaissaient à nos accréditations et nous souhaitaient bonne chance. Cette belle semaine a été clôturée par une fête comme on sait les faire dans le monde de l'aviron.
Le deuxième aspect : la compétition Le plan d'eau Jarun, bassin d'entraînement des fameux frères Sinkovic, nous a accueilli pour ces quelques jours de compétition. L'eau tiède du lac ne suffisait à nous rafraîchir après des sorties à 35 degrés. La " race for lane " de mardi nous a permis de prendre nos repères, mais surtout de découvrir une plage nudiste, de faire du slalom entre les nageurs et de se prendre les rames dans les nénuphars (tout ça à l'échauffement heureusement).
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Jeudi : le grand jour de la finale. Un peu de stress mais surtout l'envie de clôturer la saison par une course incroyable. Nous nous alignons contre Durham University (GB), Karlsruhe institut of Technology (DE), Poznan University of Technology (POL), Edinburgh University (GB). On sait que les autres partent vite, donc on essaye de les accrocher. La course est serrée jusqu'à 1000m, puis les écarts se creusent. On finit deuxième après une course incroyable, tout en légèreté et en constance, avec un esprit d'équipe à tout épreuve. Le double de Lausanne se place 5ème, le skiff poids léger femme 12ème et le skiff poids léger homme 15ème. Ces bateaux on fait face à une bonne concurrence, devant tous disputer des demies finales. Cette médaille d'argent clôture avec brio une semaine de compétition sous le signe de l'amitié Suisse et de l'esprit d'équipe romand.
Un grand merci à Peter Fritsch pour le transport des bateaux, au club pour le prêt des bateaux, Kevin pour le super coaching. Et surtout merci à l'université de Lausanne pour nous avoir permis de participer à cet événement sportif incroyable.
Lisa, Anouk, Adeline et Juliette |
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Régate de Henley
Henley on Thames, du 29 juin au 3 juillet 2016
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Henley Royal Regatta, la régate la plus célèbre du monde. C'est aussi la plus ancienne puisque c'était la 177ième édition. Les courses se déroulent à Henley-on-Thames, à l'ouest de Londres. Tout y est très particulier, il y a des codes différents, des règles différentes, des gens différents, bref c'est un autre monde. En voilà un petit aperçu suite à notre participation.
Une année exactement avant cette édition, en juillet 2015, c'était la canicule en Suisse. Nous étions à Lucerne pour les championnats suisses. A la pause de midi, ceux qui avaient encore des courses sont retournés à l'hôtel pour se reposer. Nous avons allumé un ordinateur et avons suivi tous ensemble les finales de Henley filmée en directe. J'en avait déjà beaucoup entendu parler, certains me disaient que c'était une régate à laquelle tout rameur qui se respecte devait participer au moins une fois dans sa vie. Le rendez-vous était pris pour 2016.
2016, année olympique et donc avec un calendrier un peu particulier. Les championnats suisses s'avancent d'une semaine et tombent donc la dernière semaine de Juin. C'est une chance pour toute la Suisse de pouvoir courir à Henley, la régate a toujours lieu le premier week-end de Juillet. Ils aiment les traditions à Henley, jamais ils ne bougeront leur régate, c'est donc aux suisses de s'adapter.
Une belle brochette d'équipages helvétiques profite de cette occasion unique pour découvrir cette régate, cet autre monde. Le patron de Staemfli, Daniel, organise une remorque avec tous les bateaux suisses. En discutant, on arrive vite à la conclusion qu'il faut deux conducteurs pour se rendre à Henley. C'est quand même loin cet autre monde. On décide donc de partir Fred, Daniel et moi, avec le bus du club et la remorque de Staempfli remplie de bateaux. Départ lundi 6:30 juste après les championnats suisses, autant dire qu'on n'était pas au top de notre forme. Mais la soif de découvrir les racines de l'aviron nous a motivé à nous lever aux aurores et à partir vers le nord.
Le trajet en France s'est bien passé. Enfin on arrive à Calais, l'autoroute se finit en cul-de-sac dans la mer. Ou plutôt dans un immense port avec des Ferrys et des grues partout. Mais entre l'autoroute et le port se cache une jungle, la dénommée jungle de Calais. C'est un campement où résident environ 6000 migrants qui tentent de passer clandestinement en Angleterre. Soit en montant dans un véhicule pour passer sur le ferry, soit en marchant dans le tunnel pour les trains sous la manches. L'odeur pestilentielle ainsi que la double ligne de barrières avec des barbelés nous donnent envie de vomir. Il y a des moments où la réalité humaine n'est pas facile à affronter. On passe finalement tous les contrôles douaniers, personne ne se cache dans le coffre. On peut enfin monter dans le ferry.
Ces bateaux sont très impressionnants, on peut y rentrer et sortir par les deux côtés. Heureusement car ce n'est pas facile de faire demi-tour avec une remorque au milieu des camions. Dans le ferry, on profite du soleil, de la mer et d'un bon repas indien avant d'attaquer les deux dernières heures de route.
En sortant de ferry, Fred au volant est tout excité. C'est la première fois qu'il conduit en Angleterre, il faut rester à GAUCHE! Les routes sont étroites et notre remorque est très large, mais tout le matériel arrive en parfait état à Henley-on-Thames à 9:30pm, 16 heures après être parti du club. Nous arrivons dans un autre monde.
Nous logeons chez Sarah, mère au foyer d'une riche famille, au centre de Henley. Monsieur travaille tout le temps, les deux filles sont à l'école privée en internat. Sarah accueille chaque année des équipages depuis 2007, elle adore aller à la régate avec ses copines pour boire des Pimm's. La maison est tellement grande que nous avons l'étage du haut rien que pour nous, avec trois chambres, 7 lits et une salle bain. On était comme des coqs en pâtes! Nous c'est donc Fred, Vincent, Ivan et Guillaume (dans l'ordre du bateau) et Arnaud le coach.
Mais nous n'étions pas les seuls du club à venir découvrir cet autre monde. Frédérique a couru en 4x avec son club de Paris, l'ACBB. Romain, qui devait être dans le bateau mais qui n'a pas pu courir à cause de ses examens, est quand même venu participer à la fête pour le week-end. Finalement, une superbe équipe de supportrices en robe sont venues pour la fin de la semaine: Juliette, Adeline, Julie et Jillian.
Dans cet autre monde, on doit se peser avant la régate. Cela permet aux bookmakers de choisir la cote qu'ils donnent pour que les parieurs anglais s'en donnent à coeur joie. Ne demandez pas à Fred combien il pèse! C'était la première fois depuis 2013 qu'il montait sur une balance. Pour être certain de ne pas savoir combien il pèse, il est monté sur la balance en se bouchant les oreilles et en chantant. Les arbitres ont apprécié.
Dans cet autre monde, les courses d'aviron se passent en duel. Comme un match de Tennis, le gagnant continue et le perdant s'arrête net. Le tirage au sort nous donne Schuylkill Navy H.P.C. (USA) comme adversaire au premier tour. On se sait rien d'eux à part qu'ils ont une moyenne de 90kg contre 75kg pour nous. De plus ils sont nommé tête de série, donc probablement forts.
On ne se décourage pas et on s'entraine bien mardi et mercredi. On découvre le champ de course. Dans cet autre monde, il y a beaucoup de bateaux moteurs sur le bassin. Guillaume a même attrapé un torticolis pour les éviter. Il y a aussi du courant sur le bassin, du courant contre. Ce courant n'est pas le même partout. Un équipage part plus vite que l'autre, perd l'avantage au milieu de la course et finit très fort dans les 500 derniers mètres lorsque que le courant devient moins fort de son côté.
Dans cet autre monde, on connaît l'heure de sa course seulement à 21h le soir d'avant. Notre duel est fixé jeudi à 12:10.
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On se prépare, on s'échauffe et on arrive enfin au départ. L'arbitre, qui suit la course sur un immense bateau en bois laqué, nous annonce comment il va annoncer le départ quand les deux équipages seront alignés. Les secondes s'allongent, on a hâte d'en découdre. Enfin l'arbitre lève son drapeau, “ATTENTION, GO!”. On part bien, cadence 50, on a l'avantage du courant et on est léger. On est une pointe de bateau devant. Le départ se fait le long d'une île, le courant vient rebondir contre l'île et pousse les américains violemment contre nous, Fred donne un petit coup de barre pour éviter que nos rames se tapent, 100m après les deux embarcations sont à nouveau droites et à bonne distance l'une de l'autre. Après 300m de course, on est toujours devant, d'un poil. On prend notre rythme à 38 de cadence, les américains sont à 34. Et ensuite la course est vraiment claire, ils s'éloignent à chaque coup. Ils sont juste plus puissants et rament plus ensemble que nous. Malgré nos efforts, nous n'avons aucune chance contre eux. Le vent contre sur les 2112m de course (1 mile 551 yards) ne nous aide pas. Mais on s'en fiche! On est à Henley et on va tout donner. Si on doit mourir, ça sera les armes à la main (discours d'avant course de Fred). On fait donc une belle course, avec nos moyens, avec ce qu'on a dans les jambes. On finit 2.5 longueurs derrière (verdict officiel des arbitres). C'est dur de perdre ainsi mais on est fier de notre course et de notre performance.
Dans cet autre monde, on fait un " Hip Hip Hip...Hourra! " pour l'autre équipage juste après la course. Leur cri est clair et motivé. Le notre ressemble à celui de petits d'animaux meurtris. On va donc leur serrer la main 30min après, sur terre. On leur souhaite bonne chance pour la suite de la régate.
Dans cet autre monde, il y a plein de choses à faire quand on est éliminé. Tout d'abord il faut s'habiller, et pas n'importe comment! Longue robe sous les genoux pour les femmes. Blazer et cravate au couleur du club pour les hommes. On s'était préparé! On a acheté un magnifique blazer 100% polyester, avec des carreaux bleu et blanc. On nous voyait à 200m, tellement on sortait du lot! Ce blazer, au couleur de la Bavière, est celui de notre club en l'honneur d'un Lord bavarois qui a créé le LSA il y a 100ans. Ou peut-être juste parce que les couleurs de la Bavières sont le bleu et le blanc. Finalement l'écusson à nos couleurs est découpé dans un vieux bodys en laissant un peu de tissu de bodys autour. Cette jolie touche d'un autre bleu rappelle que c'est un blazer de rameur.
Dans cet autre monde, les gens nous accostent pour nous demander d'où nous venons en voyant notre blazer. On fait des dizaines de photos avec des spectateurs. On fait même un interview pour une télévision. Bref, ce fameux blazer, au top de la mode de cet autre monde, nous a permis de passer 4 jours extraordinaires. Beaucoup de gens souriaient en nous voyant arriver, au début on était un peu gêné, mais le dimanche on avait complètement confiance en nous et en notre goût vestimentaire.
Dans cet autre monde, on boit du Pimm's, on mange des canapés au saumon sur une table de pique-nique derrière sa voiture sur un parking en herbe et on boit du Pimm's. Les gens viennent de toute l'Angleterre pour passer quelques jours de vacances, pour montrer leur nouveau chapeau, revoir leur amis rameurs ou pour boire du Pimm's.
On a donc passé 4 jours dans cet autre monde à discuter avec beaucoup de gens, à prendre des photos, à boire du Pimm's et à voir nos amis de Zurich, de Lucerne, de Cambridge ou de Londres. Les courses se déroulent de 9h à 19h. Quand les courses se terminent, tout le monde reste dans les bars le long de la Tamise, ou marche en ville pour trouver des pubs plein de rameurs. La nuit tous les chats sont gris, sauf les blazers Lausannois qui se sont vite fait une réputation en soirée. On s'est donc bien amusé.
Dans cet autre monde, les classes sociales sont toujours très visibles. Les gens sont riches, viennent de grandes familles et étudient dans le plus prestigieuses universités américaines ou anglaises. Cette plongée dans une réalité humaine qui ne date pas d'hier fut assez pénible par moment pour moi. Cela dit, il faut bien être noble et croire que c'est très important pour organiser une régate pareille depuis 1839. Nous n'avons malheureusement pas vu la reine cette année.
Les finales ont lieu le dimanche. Nos adversaires américains ont gagné contre Leander, le club local. On a vite conclu que comme nous avons perdu contre les vainqueurs, avec un peu plus de retard que Leander, on terminait 3ième de la régate. C'est donc un excellent résultat malgré avoir perdu notre seule course. Bravo au 4- de GC de Zürich qui gagne la catégorie des clubs!
On a terminé ce beau séjours dans un restaurant mexicain, tous ensemble, avant que chacun rentre en avion ou en bus le lundi matin très tôt. Merci à tous pour cette semaine extraordinaire, dans un autre monde.
Vous pouvez voir la course du LS Aviron en cliquant ici.
Vincent |
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Championnats Suisses
Lucerne, les 25 et 26 juin 2016
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Après une semaine passée à Lausanne, je me réjouissais déjà de ramer sur un bon lac. Je n'ose donc pas imaginer ce que pensait les quelques 40 autres rameurs du club qui se rendaient à Lucerne pour les championnats suisses et avaient ramé toute la saison sur le léman.
Le Rotsee, fidèle à lui même, faisait rêver même les plus habitués : Adeline et Juliette s'y rendaient pour la dixième année, Fred probablement plus du double.
Petite nouveauté : il n'y a pas que le Lausanne Sport qui a été refait. Les infrastructures du Rotsee ont été rénové et tout le monde était content de pouvoir enfin en profiter. Les berges ont été aménagé et on peut maintenant bien voir les courses tout au long du chemin.
Avec toutes ces réjouissances, on sentait quand même le stress de certains à l'approche du championnat. Certains jeunes ne parlaient plus. D'autres ne mangaient pas. D'autres, au contraire, ont bien écouté Arnaud et profité des pâtes à volonté pour prendre des forces.
Les courses vues de l'intérieur :
Le 4x de couple cadets selon Thomas (après 2 supers courses pour en arriver là !) : Au départ nous partîmes très vite et étions à côté du 4x de vésenaz on les tenait mais on était très proche des bouées et je tournais pour partir du côté opposé mais le bateau était très penché et on peinait à tourner. Et justement à ce moment là Némo crepsa et notre bateaux s'arrêta donc. La rame était bien plantée sous l'eau mais nous repartîmes ensuite à fond. On était évidemment dernier et il restait 1400 m de course on partait dans l'idée qu'on avait plus rien à perdre et qu'il nous fallait remonter. On donna toute notre force et poussa le plus fort possible et on réussit à bien remonter et à dépasser le 5 ème puis à l'arrivée on était pas très loin du 4 ème mais la course était finie et malheureusement on arriva 5 ème!
Mais sur 24 bateaux au total c'est déjà pas mal on a fait une finale A et étions un peu déçu que ça se finisse comme ça mais content du parcour qu'on a fait durant toute l'année et voulions tellement refaire la course mais bon c'était fait et on avait fini la saison et pouvions fêter avec tout les autres ces beaux championnats suisse. Et prêt à se venger l'année prochaine !!
Le 4x de couple séniores selon Julie : C'était une très belle course au niveau des sentations du bateau et de l'ensemble. Puisque, honnêtement, je n'avais aucune idée où se trouvaient les autres bateaux par rapport à nous, à part les quelques mots de Fred qui nous disaient qu'on les remontait. Je ne me souviens même plus du moment où on les a dépassé, vers les 1000m ? J'étais vraiment en mode robot !
Le 4x de couple séniors selon Guillaume : C'est exactement une heure et vingt minutes après la perte de mon titre du double poids léger au côté de Ivan Jeannet (que je salue) que je me suis retrouvé au départ pour acquérir un nouveau titre. Celui du quatre de couple, le titre par excellence du Lausanne Sport! Départ classique pour nous, un peu derrière, mais rien d'inquiétant étant donné les watts présents dans le bateau. Je sais que je peux compter sur les belles cuisses de mes coéquipiers. Après 1000 mètres, je me sens bien mais tout de même un peu fatigué par la course précédente nos séries ne nous permettent pas de se mettre devant mais on est toujours au contact. La confiance règne dans le bateau! A 750 mètres de l'arrivée, Vincent demande à l'équipage de monter la cadence (qui n'était pas encore descendue en dessous de 37), on passe en mode Fred. La mixte à côté de nous commence à faire beaucoup de bruit ce qui me conforte dans le faite qu'ils ne vont pas tenir jusqu'au bout.
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On commence à remonter centimètre par centimètre mais ils sont encore devant à 500 mètres de l'arrivée, à 250 mètres aussi, à 100 mètres aussi, et à 50 mètres encore. Finalement on les passe deux coups avant l'arrivée, la mixte s'écroule au fond de leur bateau. On a gagné! C'est beau! On fait clairement la plus belle course de la saison avec une très belle bataille contre la mixte suisse allemande qui nous a poussé dans nos derniers retranchements. Au final ce que l'on peut apprendre du telle course c'est que pour gagner il suffit d'être devant à l'arrivée.
Finale du 2x cadette selon Nina : On s'est assez vite placées dans les trois premières. On a dû lancer un gros finish pour avoir la deuxieme place mais finalement on a eu la troisième place à moins d'une seconde de la deuxieme place.
Quelques petites anectodes du week end :
Un championnat suisse sans problème de voiture ne serait pas un vrai championnat suisse...Vendredi, après avoir laissé la voiture toute la journée au soleil, le miroir du retroviseur de côté est tombé et s'est brisé en mille morceaux... un mystère. Le lendemain, en repartant après les éliminatoires, une des autres voitures ne démarre plus. Vu qu'on avait les câbles, nous tentons de la recharger mais rien n'y fera. Le TCS nous appprendra qu'une puce dans la clé qui s'était cassée devait être proche du moteur pour démarrer...
Steven, rameur de Baden qui a passé une année au club, a pleuré lors de notre titre de championne suisse en 4x de couple séniores. Je crois qu'il a laissé une partie de lui au club !
Fred a avoué avoir souhaiter le renfort de Barnabé ou Augustin dans son bateau... La deuxième partie de course à été bien difficile mais ils ont gagné !
Jillian aura profité de perfectionner son français grâce à un long trajet: se concombrer, ce qui signifie s'embrouiller, se mélanger les pinceaux.
Romain a eu le droit a un striptease dans sa chambre vendredi soir car tout le monde voulait essayer les nouveaux bodys du club.
Grâce à plein d'envie, d'ambition, d'entrainements, de bonnes courses et avant tout une bonne ambiance, tous les rameurs ont eu du plaisir à ce week end de compétition !
Le Lausanne Sport défend 3 titres séniors, ainsi que 11 médailles. Nous avons pu partir bien plus tôt de Lucerne que les années précédantes et sont donc arrivés à Lausanne à l'heure pour profiter du super barbecue. Merci à tous pour l'organisation !
Frédérique |
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Régate de Greifensee
Greifensee, le 11 juin 2016
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Nous (Yamina, Marie, Anaïs, Dawson, Borello, Eliott et Pierre) sommes partis à 5h20 du club, sous la pluie. Arrivés à Greifensee, nous avons démonté la remorque et avons regardé nos séries. Nous étions entourés de nuages mais il n'y avait pas encore de pluie.
Mais, juste avant de partir pour ma course en double, l'orage a éclaté et Arnaud nous a informé que toutes les courses étaient suspendues et finalement annulées pour cause de mauvais temps jusqu'à 13 heures. Nous avons alors attendu que l'orage passe, dans le bus ou à l'abri. A 13h, les courses ont repris, certaines avaient même le privilège de l'apparition du soleil.
L'heure de ma course en quatre arrivée, nous sommes allées sur l'eau et nous nous sommes échauffés. Mais, alors que nous étions, avec toutes nos concurrentes, sur la ligne de départ un gros éclair transperça le ciel et les arbitres nous ont dit de rentrer au plus vite au ponton. Yamina et Marie étaient déçues, ce que je peux comprendre, car elles sont venues pour rien, leurs deux courses étant annulées. Ce fût le cas de beaucoup de rameurs du club. Ma course en skiff, quant à elle, se passa très bien et j'ai même réussi à, finalement, gagner une petite rame en or.
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Après une douche dans une sorte de caravane, nous avons remonté la remorque. Nous nous sommes arrêtés pour manger et nous sommes arrivés à Lausanne aux alentours de minuit. Nous avons tous pu regagner notre lit.
Emma |
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World Cup II
Lucerne, le 29 mai 2016
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La 2ème coupe du monde d'aviron de la saison s'est déroulée sur le mythique plan d'eau du Rotsee à Lucerne et deux lausannois ont pris le départ sous les couleurs nationales. Augustin Maillefer était aligné en quatre de couple poids lourd (M4x) et Frédérique Rol en double poids légère (LW2x).
Cette régate est une des dernières étapes avant les Jeux de Rio et permet de faire les ultimes ajustements dans chaque bateau avant le mois d'août.
Augustin Maillefer monte sur la 3ème place du podium de cette étape de Coupe du Monde, devant le public suisse, après une superbe course très disputée avec ses coéquipiers Roman Röösli (Seeclub Sempach), Nico Stalhberg (Ruderclub Kreuzlingen) et Markus Kessler (Ruderclub Schaffhausen). Ce dernier n'a fait que quelques entraînements avec le bateau, car il remplace Barnabé Delarze qui est toujours en convalescence, mais espère être aligné au départ cet été à Rio. Augustin nous fait part de ses premières impressions: "Nous n'avions pas autant d'espérance en venant courir ici. Nous savions que nous pouvions faire dernier. Nous sommes venus ici pour reconstruire le 4x, Barnabé doit encore revenir. C'est génial!" L'équipage termine à une superbe 3ème place en un temps de 5:53.18 derrière la Grand-Bretagne (5:51.38) et la Nouvelle-Zélande (5:48.49) après une course serrée.
Ce résultat est très important, car il confirme la qualification olympique pour les membres de l'équipage. Jusqu'alors, seule la coque était déjà qualifiée pour Rio, les rameurs, pour participer aux Jeux, ne devaient en effet pas terminer à la dernière place de la compétition.
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Quant à Frédérique Rol, alignée en double avec sa coéquipière Patricia Merz (Zee-Club Zug), elle termine à la 10ème place dans la catégorie du double poids légère, quelques jours seulement après sa tentative infructueuse de qualification olympique lors de la régate de qualification finale pour Rio malgré une belle compétition.
Romain |
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Régate de Cham
Cham, le 21 mai 2016
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C'est sous un magnifique soleil que s'est déroulée la 3ème régate nationale de la saison.
Départ du club à 6h30 avec Arnaud, Anaïs, Emma, Sabrina, Eliott, Alex, Némo, Thomas et bien sûr, son fameux coussin vert qui était légèrement encombrant pendant le trajet. Le voyage se passa dans un très grand calme. Une fois arrivés à Cham, qui s'avéra être un très joli village, nous dûmes monté les quelques bateaux qui restaient. Les premières courses commencèrent et les victoires arrivèrent.
Vincent et Romain gagnèrent leur série, de même que Fred et Yassin. Du côté des filles, Sabrina et Nina remportèrent leurs courses en skiff et en double, Anaïs et Emma terminèrent premières du classement en double.Chez les cadets, le quatre de couple (avec Thomas, Eliott, Alex et Némo) finit premier ainsi que le quatre de couple sénior (avec Fred, Vincent, Romain et Yassin).Et pour finir, Dawson et Arnaud se classèrent premiers de leur série.
Les courses se succédèrent sans souci, mais une trentaine de minutes avant d'aller sur l'eau pour ma course en double (avec Marie), un petit problème survînt avec les chaussures de Canard Laqué. Heureusement, Arnaud le régla très rapidement .
Le départ de ma course fût donné pour être redonné quelques minutes plus tard, car deux bateaux s'étaient percutés. Nous terminâmes malheureusement avant-dernières .
Dès que toutes les courses furent terminées, la remorque finie et que les luganais eurent terminé leur " discussion " avec Anaïs qui s'étendait à trois mots (Hello, It's me), nous partîmes en direction de Lausanne .
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Comme d'habitude, nous nous arrêtâmes au Marché pour manger et prendre notre dessert. Une fois le ventre plein, nous reprîmes la route. Arnaud nous chanta quelques chansons (ou plutôt phrase) pour que nous les répétions .
Nous fîmes une halte dans une station-service aux alentours de Payerne (d'après Eliott) où ceux qui avaient assez de place dans leur estomac s'achetèrent un petit truc à grignoter. Nous étions fatigués mais apparemment pas assez car Thomas lança une partie de ''Loup'' qui fut de très courte durée car nous repartîmes et cette fois pour de bon vers Lausanne. Les bateaux mis à leur place, tout le monde pût rentrer chez soi et retrouver son lit bien douillet.
Yamina |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 7 mai 2016
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Le samedi 7 mai, les rameurs du LSaviron ont été invités à participer à la régate de Schmerikon. Réveil à 4h30 et départ du bus à 5h30 du club avec la remorque, plus tard pour les autres. Dans le bus (Eliot, Alex, Thomas, Alexandre, Pierre, Matthieu Darbord, Yorgos et moi) tout le monde était fatigué et avait envie de dormir. Même Thomas avait pris son coussin avec lui pour dormir dans le bus. Après environ 3h00 de route nous sommes arrivés à Schmerikon dans le canton de Saint-Gall. Au contraire de la régate précédente (Lauerz), le beau temps était au rendez vous. Ce qui était fort sympathique car l'année passée il pleuvait et il y avait de la boue lorsqu'on remontaient les bateaux.
Les premières courses étaient celles des doubles cadets. Tout d'abord Pierre et Matthieu, puis Eliot et Alex, Thomas et Alexandre, et enfin Yorgos et moi. Lors de notre course nous avons eu plus de chance que les autres car notre série était plus simple. Mais nous avons eu chaud car les zurichois nous ont remonté à 500m de la fin et notre direction variait pas mal avec les vagues. Heureusement nous les avons vu venir et nous avons donné tout ce qu'il nous restait. A ce moment là je me suis rappelé ce que m'avait dit Arnaud une fois "Tu ne va pas mourrir a la fin de la course. Ne t'inquiète pas". Finalement nous sommes passés devant car les zurichois, à force de nous regarder, ont crepsé et ont fini derniers.
En général les courses se sont passé plutôt bien. Les rameurs ont rapportés pas mal de médaille au club.
Pendant que les autres faisaient leur dernière courses, nous avons commencé à démonter les bateaux pour pouvoir les mettre sur la remorque. Après la course des séniores femmes qui était la dernière nous pûmes aller prendre notre douche et ensuite monter dans le bus direction Lausanne.
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Comme à chaque régate ou presque, nous avons fait une halte d'environ 1h00 dans une station d'autoroute. Celle-ci était celle de Würenlos. La plupart d'entre nous sommes allé au Burger King, d'autres au Marché et certains ont fait les 2. Après avoir fini notre dessert offert par Arnaud, nous reprîmes la route.
Sur le chemin du retour, Thomas essayait en vain de trouver le code du natel de Matthieu mais en vain. Nous arrivâmes à 23h30 au club et nous déchargeâmes les bateaux de la remorque. Nous pûmes ensuite rentrer chez nous et aller nous coucher.
Ce fût une petite régate car il n'y avait pas tous les bateaux contre lesquels nous nous battions, mais celle-ci fût tout de même super-sympa!
Némo |
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Championnats d'Europe
Brandenburg, du 6 au 9 mai 2016
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Les Championnats d'Europe d'aviron se sont déroulés sur le plan d'eau de Brandenburg (GER) et une lausannoise, Frédérique Rol, était au départ pour représenter le Lausanne-Sports Aviron. Plus de 500 rameurs de 34 nations étaient présents lors de cette régate qui se révèle être un évènement clé avant les Jeux Olympiques de Rio ce mois d'août.
Frédérique Rol obtient une magnifique 4ème place avec sa coéquipière Patricia Merz (Zee-Club Zug) lors de la course du double poids léger femme (LW2x), remportée par les Pays-Bas. Ce résultat est encourageant en vue de la régate de qualification de Lucerne (SUI, 22 au 25 mai) où elles espèrent décrocher une des deux places qui restent pour les Jeux Olympiques de Rio dans cette catégorie. Les deux coéquipières ont amélioré leur résultat en passant d'une 7ème en 2015 à une 4ème place. De plus, leur course de 2000 mètres s'est déroulée dans des conditions difficiles à cause de la météo venteuse rendant le plan d'eau très agité (temps de la course : 7'51''120).
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Romain |
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Régate de Lauerz
Lauerz, le 23 avril 2016
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Samedi 23 Avril, réveil à 5h du matin rendez-vous à 6 heures au club . Après 2h30 de route nous voilà arrivés à Lauerz dans le canton de Schwyz. Comme l'année passé la pluie était au rendez-vous et elle nous a accompagné toute la journée . Nous avons du décharger la remorque sous la pluie, c'était dur.
Pour moi et d'autres ce fut notre première compétition sur l'eau, j' avais la boule au ventre. La première course de la journée fut Pierre et moi . Il fallait avoir la même tenue que son coéquipier je remercie donc Thomas de m'avoir prêté son body. Puis les autres courses s'enchaînèrent d'abord les doubles, ensuite les quatres et à la fin les skiffs et les huits. Comme il pleuvait entre chaque course nous sommes allé nous réfugier dans l'entrée de la patinoire pour être au sec, pour manger et se reposer. A peu près tout le monde a fini premier, deuxième et troisième. Arnaud était plutôt content de nos résultats. La dernière course de la journée fut Elouan et Axel à 18h00, comme beaucoup de gens avaient terminé dans l'après-midi vers 16h30, nous avons dû les attendre. Pendant ce temps-là Pierre, Némo, Thomas, Alex, Yorgos et moi en avons profité pour aller nous doucher. Ensuite Pierre, Yorgos et moi, nous sommes allés faire un petit tour et avons profité pour manger une petite barquette de frites .
Une fois que Axel et Elouan eurent terminé leurs courses, nous avons dû démonter les bateaux et les mettre sur la remorque, tout ça sous la pluie. Pour repartir nous nous sommes battus pour les places dans le bus puis nous sommes rentrés sur l'autoroute et 200 mètres plus loin Fred a freiné d'un coup sec! Je n'ai pas compris pourquoi? Et là, au milieu de l'autoroute, un bout d'un bateau, c'était un huit de la fédération suisse. Fred s'est arrêté pour aider le conducteur de la remorque qui était en panique car une automobile était rentrée dans le bateau. Ensuite nous sommes partis et nous avons laissé les deux conducteurs régler leurs histoires.
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Après 1 heure de route, nous nous somme arrêtés pour manger, puis une fois rassasiés, Arnaud nous a offert le dessert ,tout le monde a pris une tarte aux fraises . Je remercie encore Arnaud de nous avoir offert le dessert. Puis une fois terminé notre dessert nous somme vite repartis car il nous restait encore 1h30 de route. Pendant ces 1h30 de route un petit karaoké s'est installé. Nous avons chanté tous ensemble pour tenir compagnie à Fred, c'était cool on s'est bien amusé. Puis une fois passé Berne, Payerne et Yverdon nous sommes arrivés à Lausanne vers 23h00. Fatigués par la longue journée que nous avons eu, nous avons vite rangé les bateaux dans les hangars pour rentrer chez nous. J'ai beaucoup aimé cette journée surtout le matin car j'ai fait un bon résultat et je remercie Fred, Arnaud et J-R de nous avoir emmené à Lauerz . Je pense que nous avons tous appris une chose importante, c'est qu'il faut toujours bien vérifier deux fois que les bateaux soient bien sanglés.
Aurélien |
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Stage de pâques
Prague, du 27 mars au 8 avril 2016
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Cette année pendant les vacances de Pâques, comme d'habitude nous sommes allés à Prague pour une durée de 12 jours. Nous avions donc rendez-vous à l'aéroport de Genève à 8:30. Tout le monde était prêt avec sa valise, son passeport et son enthousiasme. Nous dûmes évidemment faire le fameux contrôle du poids des valises qui ne devait en aucun cas dépasser les 23 kg. Pour ma part j'avais heureusement vérifié la veille en la pesant une fois finie et ça passait juste juste avec environ 22,5 kg. Mais une fois à l'aéroport, ma valise pesait d'un coup 26 kg !! J'ai alors dû transvaser une partie chez un ami qui en avait une toute légère avec seulement 19 kg. Je me demande encore comment il avait fait pour avoir autant peu de poids...
Le vol se passa très bien avec les délicieux petits sandwichs que nous reçûmes de la part de SWISS et un petit jus d'orange avec. Une fois arrivés nous récupérâmes nos bagages et René qui nous attendait avec le car, nous souhaita la bienvenue à Prague. Dans le car on était tous impatients d'arriver et on mettait la musique à fond en chantant tous en chœur. Une heure de trajet plus tard nous arrivâmes à Merin. Arnaud, Fred et Dawson qui étaient partis la veille avec la remorque, nous attendaient. Nous pûmes ensuite manger et après Arnaud nous annonça qui irait dans chaque bungalow. Eliott et moi étions dans la même chambre et avec Némo, Alex et Pierre et Mathieu G. comme voisins. À peine arrivés, nous dûmes directement aller nous entraîner !
Une fois l'entraînement fini nous prîmes un repas au buffet de l'hôtel et rentrâmes dans nos bungalows respectifs et là, à 22:00 tapante Arnaud vint dans les chambres contrôler que tout soit en ordre, c'est à dire que : aucun habit ne traîne par terre ou ne soit pas PLIÉ, qu'aucune saleté jonche le sol et bien évidemment que notre lit soit impeccablement lisse et droit sans aucun pli ou rond, que la couverture ne touche pas le sol et qu'on ne voie pas le matelas dépasser même d'un demi centimètre et que celui-ci soit aligné parallèlement avec la couverture !! Quand toutes ces conditions étaient remplies nous pûmes enfin aller nous coucher pour être en pleine forme au lever à 7:20 du lendemain.
Puis les entraînement s'enchaînèrent et au bout du 6 ème jour nous avons eu les 15 coups/5 coups comme entraînement et l'après-midi nous sommes allés en car à Prague pour visiter la ville. D'abord (pour ceux qui venait pour la première fois, j'en faisais partie) nous avons grimpé sur le haut de la tour de Prague et avons pu bien apprécier la vue de cette magnifique ville. Ensuite nous avons tous eu 2h de libre pour visiter la vieille ville...(enfin surtout pour la plupart aller au Burger King et profiter d'un bon gros repas !!) La pause étant finie nous sommes allés à l'opéra voir Carmen. Le spectacle fût très sympathique et émouvant. Trois heures plus tard nous sommes rentrés avec le même car à l'hôtel. Et sur le chemin du retour il y avait un pic nic tout prêt, confectionné par le personnel de Merin. Et enfin tout le monde et allé se couché après cette longue journée. Et peu à peu une énorme gastro fit des ravages auprès d'un ou deux séniores d'abord, puis elle commença à contaminer tout le monde à peu près (personnellement je ne l'ai pas eu et heureusement car certains on vraiment souffert...)
Les soirs où nous n'avions pas d'excursions, nous eûmes dès présentations d'Arnaud sur différents thèmes en rapport avec le sport tel que les différentes filières énergétique avec chaque sports, la constitution des muscles, le dopage, le nombre de calories à consommer par jour et par kilos pour chaque personne, les calories contenues dans les aliments, etc. On a du coup appris plein de choses intéressantes et utiles pour notre sport ! Un soir ce fût Vincent qui nous fit une présentation pour qu'on puisse tous réfléchir à la question de: "Pourquoi ramer ?" On a parlé de l'esprit d'équipe, des différents athlètes qui ont fait de grandes performance dans l'aviron, etc. Nous avons là encore pu bien participer et apprécier ces moments.
Quelques jours plus tard, le lundi arriva et nous avions tellement hâte de la visite de la verrerie jusqu'à ce qu'on apprenne que pour finir elle était le mardi.
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Donc nous avons dû attendre un jour de plus, malheureusement. Le lendemain en début de matinée il y a eu l'entraînement, comme chaque jour et ensuite nous sommes allés jouer au foot sur le terrain synthétique et au bout d'un petit moment de jeu, une équipe de tchèques, hyper grand et musclés mais certain très gros nous rejoignit et c'est comme ça que nous avons fait un long match. On s'est bien battu pour essayer de les battre mais malheureusement ils nous ont mis une raclée sur un score de 9-4 ! Plus tard dans la journée nous partîmes à la verrerie vers 13:45 exactement avec le même car. Plusieurs personnes purent souffler du verre et faire de jolies formes à peu près rondes. Ensuite nous avons tous reçu un petit bonbon en verre et chacun a pû acheter des souvenirs. La 2 ème partie de l'excursions s'est déroulé à la cathédrale de Prague, qui était malheureusement fermée du coup nous n'avons pas pu la visiter. Mais on a quand réussi à acheter des "Trodlos". C'est une pâtisserie typique de Prague très bonne. Elle contient du sucre, de la cannelle, des noisettes et une pâte enroulée autour d'un bâton en métal, le tout est grillé au dessus de braises. Le soir nous sommes rentrés et avons soupé à la buvette de l'hôtel. Ce soir-là, il y avait en même temps que le souper un match de foot du Fc Barcelone contre l'Atletico de Madrid, donc nous pûmes aussi profiter de ce match tout en mangeant. Puis le 6 avril, nous fêtâmes l'anniversaire des 17 ans de Mathieu Grand. Les cuisiniers avaient confectionné pour l'occasion deux grands gâteaux très appétissants. L'avant-avant dernier jour, on sentait que la fin du stage approchait à grande vitesse et d'ailleurs le soir, nous sommes tous allés à la piscine de l'hôtel. Nous avons commencé par quelques toboggans à 2 (ou 4 parfois) et ensuite certains sont allé dans la piscine à courant, en forme de rivière et quelques un d'entre nous, avons fait une bombe pour y rentrer ou un autre saut quelconque. Et c'est à ce moment-là que le maître nageur qui surveillait la piscine arriva, du coup Mathieu et moi même sommes allés nous cacher sous le petit pont dans la piscine pour échapper au surveillant qui était vraiment mécontent, sauf Eliott qui resta là immobile et se fit engueuler pour la magnifique bombe d'avant. Et malheureusement pour lui il dût quitter la piscine immédiatement. Par la suite on s'est tous retrouvés au jacuzzi mais le nombres de personnes maximal était de 8, or nous étions des fois facilement 10. Mais on s'amusait bien et c'était la fin de la journée.
Et c'est ainsi que vint le dernier jour. Nous démontâmes les bateaux et rangeâmes nos chambres ainsi que nos valises et tout était près pour la vérification d'Arnaud, le soir dans les bungalows. On se leva le lendemain à 5:15 avec joie et sans aucun bruit pour le retour cette fois car tout le monde dormait profondément. Nous prîmes un petit déjeuner à l'hôtel et ensuite direction l'aéroport de Prague. Là-bas nous remerciâmes encore René pour tout ce qu'il a fait pour ce merveilleux stage. Et voilà de retour à Lausanne par un temps pluvieux mais heureux de retrouver son chez-soi et d'avoir pu améliorer sa technique sur l'eau. Dans l'ensemble j'ai pris beaucoup de plaisir, même si parfois c'était dur, je me réjouis d'y retourner l'année prochaine !!
Thomas |
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Longue Distance
Mulhouse, le 6 mars 2016
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Le dimanche 6 mars, le lendemain des Swiss Indoors, quelques rameurs du club (Fred, Dawson, Arnaud, Alex, Némo, Eliott, Nina et moi) ont eut le privilège de pouvoir participer à la troisième et dernière longue distance de la saison.
Départ à 8h30 au club pour trois bonnes heures de trajet. Grâce à Nina et son enceinte, nous avons quand même pu écouter de la musique (la radio du bus étant toujours et encore verrouillée). Pour faire passer le temps, nous avons aussi joué à divers jeux, mais malheureusement Dawson avec son ego surdimensionné avait de la peine à accepter ses défaites, ce qui provoqua quelques disputes et chamailleries.
Lorsque nous arrivâmes sur le lieu, Fred fut vite agacé par le mauvais stationnement des autres bus qui avaient pris notre place habituelle. Malgré tout, nous réussîmes à parquer la remorque et nous la déchargeâmes aussitôt. Pendant que tout les rameurs s'affairaient au montage de leur bateau, Arnaud expliqua gentiment aux propriétaires des véhicules mal garés leurs erreurs.
A peine les bateaux remontés, ce fut déjà l'heure pour certains d'aller sur l'eau. Il faisait froid et il y avait du vent contre, mais point positif ; le soleil était présent.
Comme à toutes les longues distances, les entraîneurs ou les simples supporteurs, munis d'un vélo, peuvent suivre les rameurs depuis la berge.
Alors qu'Arnaud était en train de pédaler tout en encourageant Nina et moi, il dû se stopper pour porter secours à un jeune sportif en détresse qui était tombé de son bateau. Il lui prêta donc son vélo pour qu'il puisse chercher de l'aide et pour lui permettre de se mettre au chaud au plus vite.
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Suite à son acte de bravoure, Arnaud se retrouva obligé de parcourir le chemin du retour (c'est-à-dire 4km) à pied.
Entre temps, tout le monde avait terminé sa course sain et sauf. Arnaud eut quand même le temps d'aller acheter les délicieuses viennoiseries propre à Mulhouse pour ses athlètes préférés.
Dès que la remorque fut chargée, nous repartîmes en direction de Lausanne, cette fois-ci rejoins par Emile et Frédérique. Evidemment, nous fîmes une petite pause au McDo pour satisfaire nos estomacs vides.
Sabrina |
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Swiss Indoors
Zug, le 5 mars 2016
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C'est en ce samedi 5 mars que nous (Sabrina, Nina, Dawson, Arnaud, Eliott, Emma et moi-même) avons eu la chance de participer aux Swiss Indoors à Zoug. Après 2h30 de trajet, nous sommes arrivés... mais pas au bon endroit! Avec l'aide de Sabrina, Arnaud et les merveilles du GPS nous avons réussi à trouver l'école où se déroulait la competition. Arnaud et Dawson ont fait leur course et ont terminé quatorzième et dix-septième de leur série.
A 11h45, le départ de la course des minimes filles a été donné. Ma course s'est bien passée; j'ai eu particulièrement mal aux jambes à la fin, car je me suis battue pour avoir la troisième place et j'ai aussi battu mon record sur 1000 mètres. Je me suis classée troisième avec trois dixièmes de différence entre moi et la quatrième. J'ai réussi à surmonter la douleur de mes jambes en attendant la remise des prix. Emma est arrivée sixième. Ensuite, s'est déroulée la course des cadettes filles. Nina a terminé quatrième et Sabrina huitième tout comme Eliott dans la catégorie cadets garçons. Plus tard dans la journée, Frédérique et Barnabé ont confirmé leur statut de champions en remportant le titre!
Nous avons repris la route en direction de Lausanne vers 15h30.
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Le trajet s'est bien passé, mis à part les cris d'Eliott, Emma et moi quand nous voyions une voiture jaune ou verte. Nous sommes arrivés sains et saufs à Lausanne à 18h30, accueillis par la pluie et le vent.
Anaïs |
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Stage à Séville
Séville du 21 au 28 février 2016
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Le dimanche 12 février, Eliott, Dawson, Arnaud et moi avons pris l'avion direction Séville. Le rendez-vous était à la gare de Lausanne, ou ma mère et moi même avons attendu les autres pour aller à l'aéroport de Genève. Pour Dawson, c'était la première fois qu'il prenait l'avion sans un adulte avec lui. Comme il avait faim, j'ai décidé d'aller acheter un sandwich avec une boisson. C'est seulement arrivée à la caisse que j'ai eu moins faim en voyant le prix de mon petit sandwich. Le voyage se passa très bien et sans aucun problème, à part que les garçons se sont plaint du fait de devoir attendre mon petit bagage qui a du aller en soute, car il n'y avait plus de place pour les bagages à main dans l'avion. Une fois arrivés sur place, nous avons monté les bateaux puis avons fait un tour sur l'eau afin de prendre connaissance des lieux. C'est seulement après avoir fini que nous avons pu nous rendre a l'hotel et c'est avec effroi que nous avons appris que le wifi ne marchait plus. Comme l'année passée, un jour deux entrainements (2X30 et 2X40) le lendemain, un entrainement 2X30 avec une accélération de 500m sous chaque pont, ça tombe bien, y en a 2) et comme ça ainsi de suite. A cela vint se rajouter l'ergomètre car il y a les championnats suisses tout bientôt. Afin de ne pas "perdre le contact avec la réalité", nous avons dû faire des 15 minutes ou des 10 minutes avec deux 500m. Pendant les après-midis offs, nous avons profité pour visiter la ville. manger des glaces et faire du shopping. Dawson, tel un oiseau, picora ses céréales tous les matins, sans lait. Il a également découvert la signification de "manger comme un rameur". Le beau temps fut parmi nous les deux premiers jours. C'est seulement a partir de jeudi qu'il a commencé a pleuvoir très fort, ce qui nous a obligé a faire nos 2X40 sur l'ergo hormis Arnaud qui était malade...
Le dernier soir, nous avons mangé des tapas dans un petit restaurant. puis avons conclu la soirée avec (encore) des glaces. Le lendemain, nous avons aidé Arnaud a accrocher la remorque à sa voiture. C'est donc vers 9h15 du matin, qu'il est parti pour son long voyage. Nous sommes ensuite retournés les 4 à l'hotel, ou nous avons profité une dernière fois de nos lits.
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Vers 11h00, nous avons décidé d'aller nous chercher un endroit où manger. Nous avons compris ensuite que ça allait être compliqué, puisque les espagnoles commencent à déjeuner vers 11h00 et donc tout les resto (même le macdo et le burgerking) servent encore le petit-déjeuner. Mais après une petite recherche, nous avons trouvé une petite pizzeria et avons pu manger de très bonnes pizzas. Vers 13h30, le taxi est venu nous chercher à l'hôtel. Comme il ne parlait pas anglais. nous n'étions pas sûrs a 1000% qu'il nous amène vraiment à l'aéroport. Arrivés à destination, nous avons du attendre un long moment. Nous avons donc profité pour travailler un peu. Après une longue attente, nous avons enfin pu décoller. Le vol se passa tranquillement sauf au milieu où le pilote a ordonné a tout le monde de s'asseoir et s'attacher car on arrivait dans une zone de turbulence... Cela ne dura pas longtemps mais l'avion bougeait beaucoup et il y eu plusieurs grands trous d'air ce qui n'était pas du tout rassurant. Finalement nous sommes arrivés sains et saufs à Genève vers 18h00 où la maman d'Eliott nous attendait pour nous ramener dans nos doux foyers respectifs.
Nina |
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Longue Distance
Mulhouse, le 30 janvier 2016
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Samedi 30 janvier les rameurs participant à la longue-distance de Mulhouse eurent rendez-vous à 8h15 au club pour le départ. Presque tout le monde était dans les temps sauf un: Alexandre, qui a... confondu la date. En effet il avait oublié de venir et Arnaud, pour sauver son coéquipier Aurélien, à cette heure déjà dans le bus, a dû faire le taxi en venant le chercher chez lui à 8h45... De plus, une fois arrivé, nous remarquâmes qu'il manquait un tréteau et qu'il y en avait un autre de cassé. Bien que Fred ait averti les autres rameurs de prendre leur paire de tréteaux certains ont failli à leur tache.
Malgré ces petits détails, nous arrivâmes dans les temps et pûmes nous préparer pour la course qui nous attendait. La météo sur place était bonne hormis le vent qui faisait des apparitions des fois plutôt violentes. Tout le monde était motivé pour sa course et celle-ci se déroulèrent généralement bien sauf quand des grosses bourrasques stoppaient les skiffs et ralentissaient fortement les doubles; mais bon, après tout, tout le monde à le même vent ! C'est pourquoi nous avons dû nous battre.
La journée se fini rapidement car beaucoup de bateaux, en particulier chez les seniors, ont fait forfait.
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On a donc pu rentrer à Lausanne- en passant par le McDo pour le repas traditionnel- beaucoup plus tôt que d'habitude. Au final ce fut une journée pas très bonne pour certain mais pour d'autres bien meilleure et tout le monde, malgré tout, a passé une super journée !
Alex et Némo |
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Championnats Romands d'Ergomètre
Vevey, le 24 janvier 2016
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Ce matin, réveil à 7h, petit-déjeuner et départ pour Vevey. Une fois arrivé, les premiers à partir sont les benjamins pour une distance de 500m. C'est la grande découverte pour la toute jeune branche du LSA. En effet ce fut pour eux leur première compétition. Quelle belle expérience de découvrir le monde de la compétition à travers l'ergomètre!
Puis est arrivé le tour des minimes filles, Emma est d'ailleurs arrivée 3ème. Puis Axel à sauvé l'honneur des minimes garçons en parcourant les 1000m. Les cadettes filles se sont bien défendues et Sabrina à fini 3 ème. Eliott à fait une magnifique performance en gagnant le titre de champion romand cadet!!
La pause de midi se passa étonnamment calmement et pacifiquement (sans bagarres ni batailles de nourriture) . L'après midi s'est déroulé "sens problème", mis à part que Sabrina, Eliott et Alexandre ont fait deux courses l'après midi, ce dernier n'a d'ailleurs eu que dix minutes de pause entre les deux! Némo, Rami, Alex et Eliott ont décrochés la 3ème place en équipe.
La journée c'est ensuite terminée en beauté par un magnifique coucher de soleil surplombant le lac Leman.
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Pierre |
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Stage FSSA en Nouvelle Zélande
Cambridge, du 14 janvier au 28 février 2016
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Semaine 1: 4 films, 6 repas, 2 jours et 2h de voiture plus tard, nous (Simon N., Simon S., Lucas, Mario, Jeannine, Patricia et moi) arrivons enfin en Nouvelle Zélande. Ian et Tim nous attendent à l'aéroport. Nous échangeons directement les pantalons contre les shorts et sortons les lunettes de soleil. Nous visitons la maison où nous allons rester six semaines; un grand salon, un jardin, un barbecue, une machine à laver. Il y a tout ce dont nous avons besoin. Pour s'habituer au mieux au 12h de décalage, il nous faut rester éveillé jusqu'au soir. Nous allons donc voir le plan d'eau et nos bateaux: le lac est plutôt agité, il y a une tonne de bateaux sur l'eau et on aperçoit déjà les algues. Le lac est en effet envahi d'algues depuis quelques jours. Des filets ont été posés pour essayer de les regrouper. Nous restons positifs... on verra demain ce que cela donne ! Cette première semaine est une semaine d'adaptation. Nous nous entraînons moins que d'habitude et avons un peu de temps pour découvrir le village de Cambridge, le supermarché, le vélodrome où se trouve la salle de muscu ainsi que le soleil néozélandais qui ne pardonne pas l'oubli de crème solaire. Samedi après-midi, le plan d'eau se transforme en parc d'attractions aquatique géant: Imaginez la baie un dimanche après-midi du mois d'août, rajoutez des jets skis et des algues. Nous avons traversé toute la planète pour ramer là? On aurait tout aussi bien pu venir à Lausanne! Dimanche est le jour de pause. Ian a proposé de nous montrer la plage. Sur le chemin, on peut voir beaucoup de moutons, de vaches, de vert, de fermes et de collines. La plage est immense et s'allonge sur de longs kilomètres. On profite de se reposer avant de reprendre les entraînements sérieusement le lendemain !
Semaine 2: Nous commencons les entrainements sérieusement. Pour cela, j'ai besoin d'un vélo de course. Ian m'emmène dans 4 magasins tester différents vélos. Il connaît tout le monde et tout le monde connaît l'aviron! C'est fou ! Ian n'oublie pas de me répéter à chaque test de rouler à gauche... Mardi, après deux sorties sur l'eau, on rejoint un groupe d'une vingtaine de personnes pour se rendre au départ d'une course de vélo de 25km. Une heure plus tard, nous y voilà! Jeannine, Patricia et moi partons dans le groupe D avec les séniors. Deux minutes après le départ, un coureur nous remet à notre place: nous avions oublié que le sens de rotation se faisait également à l'inverse de chez nous... Mon enthousiasme et ma motivation ont cependant raison de mon énérgie. Après une vingtaine de km, je peine vraiment à finir la course. Le retour va être dur. Voilà déjà une semaine que nous sommes là ! Les entrainements s'enchaînent, on s'habitue au soleil et à la chaleur ; il fait environ 30 degrés. Nous ramons deux fois par jour. Le troisième entrainement est une muscu ou du vélo. Samedi soir, pour changer un peu des repas du traiteur qui nous livre midi et soir, nous organisons un barbecue.. On a rencontré quelques rameurs locaux qui nous apprenent que les problèmes d'algues sont plutôt rares et que cela devrait se régler assez vite. Des filets ont été posés juste avant la partie où les courses ont lieu pour stopper les algues. On doit les traverser au début et à la fin de l'entrainement. Cela donne un peu l'impression de ramer sur du bois; on avance pas du tout, et il y a plein de poissons morts qui flottent sur les algues.... Cela ne fait pas envie de se baigner! On en apprend également un peu plus sur l'équipe néozélandaise, leurs entrainements, et on retrouve pas mal de similitudes à notre programme actuel ;) Et enfin, nous sommes dimanche ; day off ! On hésite entre visiter des grottes ou aller à la plage ; on décide de faire les deux. Les waitomo caves sont très touristiques mais assez impressionnantes. La rivière passait par là et a creusé une immense cavité. Il y a maintenant plein de stalactites et stalagmites à observer. Une partie de la visite se fait sur une barque. Au plafond, des milliers des vers luisants habitent et éclaire la rivière. Après ce petit moment culturel, nous reprenons le bus en direction de la plage, du côté ouest de l'île cette fois. La plage est spécialement large et de nouveau très longue. On a aucun problème à trouver une place où se poser ! Tim se révèle être un pro du bodysurf et nous donne quelques conseils pour glisser sur les vagues. J'ai malgré tout du avaler au moins dix tasses d'eau salée et fait un bon nombre de tours sous l'eau! En deux heures sur la plage, nous assistons également à trois sauvetages de type Bay Watch...
Semaine 3 : On a déjà appris pas mal de choses de la culture néozélandaise .... C'est un des premiers pays qui a introduit le droit de vote pour les femmes en 1893. On sait aussi maintenant que la Nouvelle Zélande n'a pas d'animaux vénimeux. Les gens ne se serrent la main qu'entre proches et les maoris, peuple autochtone de Nouvelle Zélande, sont environ 700'000. Comme quoi, on en apprend tous les jours ! Au niveau des entrainements, nous reprenons la haute cadence. Pas évident après des centaines de km à 20 coups/minutes. Il nous faut un peu de temps pour avoir une cadence de course! En skiff, j'ai l'honneur de ramer dans l'ancien Wintech de Julia Edward (actuelle championne du monde en LW2x), même si j'ai beaucoup de peine à m'habituer au bateau. Mercredi, le Waikato Rowing Club nous invite pour un international evening; des rameurs américains, canadiens, français et chinois s'entrainent en ce moment au club. C'est intéressant de rencontrer autant de rameurs de nationalités différentes! Samedi, après deux entrainements en skiff cette semaine, me voilà sur la ligne de départ à côté d'Emma Twigg ; Elle me demande si je souhaite un départ en français ! La course est un peu comme un réveil après l'hibernation. Mais comparé au début de la semaine, cela va déjà bien mieux ! La régate ‘Cambridge Town Club Regatta' est énorme ; il y a plus de 700 participants. Toutes les écoles ont des équipes. Les remorques sont énormes et l'alignement des tentes ressemble aux coulisses d'un cirque. C'est plutôt impressionant. En double, Patricia et moi sommes surprises en bien! Faire 2000m est déjà nettement plus facile que le matin. Les conditions ne sont pas facile, il y a du vent contre. Nous finissons 4ème et nous qualifions pour la finale A. Le reste de la journée, une baignade et un bon smoothie devraient nous permettre d'être d'attaque pour les courses du lendemain. Dimanche, je gagne la finale C en skiff, au moins ça ! Le vent pour me permet de faire mon meilleur temps. Pour le double, nous avons plus trop l'impression d'avoir encore une course. Le vent n'arrête pas de tourner et on ne sait pas trop à quoi s'attendre.
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L'échauffement se passe bien. Au départ, le jury annonce cinq bateaux de l'équipe néozélandaise ; il y a les championnes du monde poids légères, les championnes du monde poids lourdes, les médaillées aux M23 poids lourdes, deux doubles qui se battent pour une place dans le 4x et deux bateaux des centres de performance.... Et nous ! De quoi faire peur... Le vent est pour, légerement de travers, il y a quelques vagues, nous partons bien et trouvons vite un bon rythme. Les bateaux kiwis sont environ 2 longueurs devant nous. Grâce à un bon deuxième 500m, nous nous détachons gentillement des bateaux des centres de performance. Nous nous battons à chaque coup, relançons aux 500m. Le vent nous pousse une ou deux fois dans les lignes d'eaux voisines. Nous avons un peu de peine à aller droit. Mais cela en a valu la peine ! Nous passons sous les 7' et finissons à cinq secondes des poids légères néozélandaises ! Voilà une bonne façon d'entamer la saison !
Semaine 4 : Lundi, on profite d'une journée de pause pour faire une randonnée dans les volcans " Tongoriro Crossing ". Emma Twigg nous y emmène ! Cela ressemble finalement plutôt à une course qu'à une marche mais cela en vaut la peine. Les paysages sont magnifiques, les lacs sont couleur émeraude. Il y a des coulées de lave séchée sur le chemin. La terre fume du souffre. Après 4h d'effort, un shuttle nous ramène à notre point de départ. Pas très reposante comme journée off mais dépaysante ! Cette semaine d'entrainement ne s'annonce pas facile. Les choses sérieusement reprennent vite après ce week end de course. On enchaîne les 30km et les programmes à haute cadence. Silvan, qui nous a rejoint il y a environ une semaine, est maintenant notre partenaire d'entrainement. En skiff, il va plus ou moins à la même vitesse que nous. Mes jambes sont explosées, je réfléchis à deux fois avant de monter les escaliers qui mène à ma chambre ! Comme entrainement alternatif, Ian nous emmène faire de la boxe. Après une heure à taper dans un sac, je ne contrôle plus mes bras ! J'avais déjà des courbatures de la marche mais maintenant j'en ai partout ! Samedi, le bassin ferme à 8h pour une course de speed boat. Nous partons donc à 5h30 en vélo dans la nuit noire pour pouvoir ramer avant. Quelle surprise de voir le nombre de rameurs au club à cette heure là ! Les gens du club et du centre de performance s'entrainent tous les matins si tôt ! Et dimanche, Beach day ! Plus qu'une semaine d'entrainement aves les championnats nationaux néozélandais !
Semaine 5 : Dernière grosse semaine d'entrainement en Nouvelle Zélande. Le soleil nous fait un peu défaut en début de semaine mais on rame toujours en body et mes pulls sont toujours rangés dans ma valise donc j'imagine que je n'ai pas à me plaindre. Nous améliorons nos droites lors d'un deuxième entrainement de boxe dans un autre club que la semaine passé ! J'aimerai pas me prendre un coup des autres participants à ce cours... Heureusement que nous sommes bien protégés ! En plus d'être vraiment difficile pour nos bras, nos méninges se voient obliger de reconnecter. La coordination n'est pas la plus grande force des rameurs... Les lignes d'eau sont de retour sur le plan d'eau et on voit les premiers clubs arriver pour préparer les championnats sur le champ de course qui commencent mardi. Nous faisons beaucoup de haute cadence et c'est tant mieux car je suis fatiguée et les longs entrainements de B1 sont les plus durs mentalement. Nous ne faisons que rarement deux fois le même entrainement. Cela oblige à toujours s'adapter et évite de tomber dans la routine.
Semaine 6 : Les championnats néozélandais ont commencé. Il y a 874 rameurs inscrits dans 72 catégories ! Après un peu plus de 900km sur l'eau depuis notre arrivée, je ne me sens pas particulièrement fraîche pour faire des courses. Mais bon, cela a l'avantage d'être plus court qu'un entrainement ! Je participe en double poids léger, skiff poids léger et skiff. Autant de courses en une semaine, ce n'arrive pas souvent. Comparé aux cinq dernières semaines, la météo est bien pire pendant ces championnats. Les conditions changent toutes les heures et même pendant les courses. Les organisateurs doivent tout le temps adapter le programme. On ne sait jamais vraiment ce qui va se passer.
Un bon exemple est la journée de vendredi. Le jour d'avant, nous ne sortons pas sur l'eau pour l'entrainement car le vent est trop fort. Mais vendredi, lors des finales du skiff poids léger, les conditions ne sont pas bien différentes du jour d'avant. Je dois déjà demander de l'aide pour mettre mon bateau à l'eau, de peur qu'il s'envole. Le vent est tellement fort, je m'imagine pendant la course, en vent contre. Il pleut. Alors un bateau moteur nous dit que le bassin est fermé, que nous pouvons aller nous abriter au départ. Je me laisse dériver jusqu'au ponton, osant parfois un coup de rame. Ian et Tim nous y attendent. Après quelques minutes, le vent se calme (un peu). Voilà comment je me retrouve au départ d'une course sans avoir pu m'échauffer ! Samedi matin, nous devons nous lever avant l'aube pour la course du 2x poids léger. Cela semble en valoir la peine car le bassin est plat comme un miroir. On remporte la course et avec cela, la médaille d'or des championnats néozélandais ainsi que notre meilleur temps sur 2000m ! Nous profitons de l'ambiance de courses que nous ne retrouverons pas avant avril ! La régate est finie et nous partons mardi. D'ici là, nous pouvons encore profité d'un bon repas avant de s'élancer pour 40h de voyage !
Frédérique |
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Course Longue Distance
Mulhouse, le 28 novembre 2015
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Ce Samedi 28 novembre 2015 a eût lieu la première longue distance de l'année à Mulhouse.
Nous nous sommes donnés rendez-vous vers 8:00 le matin même au club. J'étais dans la voiture de J.-R. avec Pierre, Mathieu et Yorgos et nous étions partis pour 3 heures de voyage. Arrivés à mi-parcours nous nous sommes arrêtés pour une petite collation de croissants et c'était reparti !! Puis au bout de plusieurs heures de route, un peu de bouchon, beaucoup de neige, nous arrivâmes à Mulhouse. Là-bas le temps était plutôt convenable avec un beau soleil mais une température très basse.
Nous commencions à monter les bateaux et une fois fini nous sortions nos salades de pâtes fait maison et mangions au chaud dans le bus. C'était un peu la guerre pour parvenir à obtenir une place mais ensuite on était bien posé ! Après s'être bien nourri les premiers partirent sur l'eau en direction du départ des 4000 mètres. Pour ma part j'étais en double avec Pierre. Comme à chaque fois à Mulhouse, il fallait porter leurs "magnifiques dossards blanc " avec le numéro du bateau inscrit dessus.
Nous allâmes sur l'eau et vu qu'on avait 10 min de retard on s'est grouillé d'y aller mais heureusement pour nous les organisateurs du départ avaient eux aussi une dizaine de minutes de retard. Les arbitres criaient chaque 15 secondes les départs. Vint ensuite notre tour et c'était parti pour 4 km de course sans relâche. On commença avec un départ puis ensuite, environ 28 de cadences tout le long!!
Le premier pont passé on se disait dans la tête que le plus dur allait se produire. Et oui, car toute la ligne droite entre le premier et le deuxième pont passa très lentement et fut très éprouvante pour nous deux. Heureusement le pont suivant arriva et il restait désormais 1500 mètres de course !! Il fallait ne pas lâcher et continuer à pousser comme jamais, enfin au bout de plusieurs coups de rames nous arrivâmes à plus que 500 mètres environ et à ce moment-là il nous restait plus qu'à donner tout ce qu'il restait en nous et de se défoncer jusqu'au bout.
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Enfin, nous arrivâmes à la fin et nous pouvions prendre une bonne pause... Mais à ce moment-là je sentais des grosses crampes aux poignets et au torse qui me procuraient un mal de chien sur le moment. Arnaud me dit par la suite que ça allait passer et que c'était juste une petite tendinite. Il me conseilla donc de ne pas ramer jusqu'à ce qu'on arrive au ponton et de laisser Pierre ramer seul pour 3 kilomètres. Grâce à lui nous finîmes par y arriver et nous pouvions ensuite ranger les rames et le bateau sur la remorque une fois démonté !
Un moment plus tard nous rentrions à Lausanne mais avant d'y être nous sommes passés au Mcdo et avons bien mangé jusqu'à presque exploser.
Puis au club, on a déchargé la remorque et rangé les bateaux puis enfin on pouvais monter chez nous après une longue journée pleine de plaisir et d'effort ; )
Thomas |
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Uni-Poly
Zürich, le 5 novembre 2015
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Ce week-end eut lieu la course Uni-Poly à Zürich et j'ai eu le plaisir d'y participer et même de gagner. Voilà en deux mots ce qu'est cette course d'aviron très particulière.
Cette compétition eut lieu pour la première fois en 1945 et permet à l'université de Zürich (UNI) et à l'école polytechnique fédérale de Zürich (POLY) de s'affronter sur l'eau. Durant de nombreuses années, seul les étudiants masculins y participaient. Il y a désormais quatre catégories avec les étudiantes (depuis 2001), les professeurs (depuis 2006) et les alumni (depuis 2013).
Le départ est donné au bout du lac de Zürich et après 25 coups environs arrive le premier pont qui marque l'entrée sur la Limmat, 25 coups à donner jusqu'au deuxième pont puis il n'en reste que 10 jusqu'à la ligne d'arrivée. Au final c'est environ 600m de course pour 1:40min de sprint. La compétition se déroule dans chacune des catégories au meilleur des trois manches avec un changement de côté entre chaque manche.
Avec mon équipe, on s'est préparé depuis 2 mois pour remporter cette course. On était une trentaine de rameurs du POLY à vouloir participer. Il y donc fallu faire des sélections à coup de test ergo et d'entrainements sur l'eau. La composition définitive n'a été fixée que 2 semaines avant la compétition. Nous avions la chance de pouvoir compter sur deux entraineurs et notre capitaine (un des rameur) pour organiser les entrainements et les sélections.
Pour réunir huit étudiants, le plus simple est de ramer à 6h00 du matin. C'est certes difficile de se lever mais cela vaut la peine pour ramer sur un lac d'huile, dans la nuit et sur un bateau qui avance bien. Le meilleur souvenir de ces entrainements matinaux restera pour moi l'odeur de chocolat qui flotte sur le lac proche de l'usine Lindt & Sprüngli.
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On s'imagine, encore dans un rêve, nager dans du chocolat !
Pour revenir aux choses sérieuses, la course UNI-POLY est très stressante car on sait que tout va se décider très rapidement mais surtout on a aucune idée de la vitesse de l'autre bateau. Et puis, comme dans tout duel, il y a un gagnant et un perdant. On ne peut pas se dire que finir deuxième c'est quand même bien.
Le plus marquant pour moi reste l'ambiance durant la course. Beaucoup de spectateurs se postent sur les ponts et sur les rives de la Limmat pour encourager leur équipe. A l'arrivée, on se croit presque dans un stade de foot avec des encouragements venant des quatre côtés.
C'est donc une belle tradition universitaire autour de l'aviron.
Vincent |
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Match TERA
Schiffenen, les 24 et 25 octobre 2015
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Le dimanche 25 octobre à 7h00, nous (Némo, Eliott, Dawson, Arnaud, Nina et moi) étions tous au club pour notre première participation au Match TERA à Schiffenen. La compétition avait déjà débuté le jour précédent pour certains rameurs. Romain et Julie n'étant pas là, un petit doute s'est installé quant à l'heure du rendez-vous, mais nous avons été vite rassurés en les voyant arriver dans leur petite voiture grise. Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bus, sans musique puisque nous n'avions pas le code pour déverrouiller la radio, mais cela ne m'a pas dérangée parce que Nina avait sa fantastique playlist de motivation.
Dès notre arrivée, Julie nous a distribué nos magnifiques body "Romandie" et nous avons pu constater avec un peu d'inquiétude que la taille L nous allait. Pendant que nous montions nos bateaux, les Italiens, les Français et les autres Romands qui étaient déjà là la veille, sont arrivés.
9h05. Il était déjà l'heure d'aller sur l'eau pour Nina et moi. Au départ nous étions à côté de Françaises rageuses qui n'étaient pas tout à fait d'accord avec le travail des arbitres, mais cela ne nous a pas perturbées et nous sommes restées concentrées malgré les longues minutes d'attente. Et go! On est partie. Après quelques coups, les arbitres devaient déjà intervenir pour rectifier la direction. L'autre double romand avait déjà de l'avance. Nous avons été un peu surprises par les Italiennes car malgré leur petite taille, elles avaient pas mal de ressources. A l'arrivée, nous étions troisièmes et déçues mais pas découragées.
Au ponton, nous avons croisé les garçons qui partaient pour leur course en quatre de couple. A peine avions nous posé notre bateau que nous devions déjà nous préparer pour notre dernière course de la journée, le huit. L'entraîneur de Morges nous a fait un (rapide) discours où il nous a donné quelques conseils. A l'échauffement, je n'étais pas très rassurée car c'était ma première course en pointe et j'avais peur de faire une fausse pelle. Juste après le départ nous étions dernières, mais pendant la course nous avons remonté trois bateaux grâce aux séries que l'entraîneur morgien nous avait recommandé de faire.
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Nous avons fini troisièmes à une seconde des deuxièmes. Nous sommes satisfaites de ce résultat qui est bien pour un équipage qui n'avait jamais ramé ensemble. Les résultats ont aussi été corrects pour les autres Lausannois puisque Romain a fait une deuxième place en 4x, Julie une troisième place en 8x et les cadets sont arrivés 5ème en 4x. Samedi, Romain a gagné sa course en 2x et est arrivé 2ème en 8x, Yassin, lui est arrivé 6ème en 4x et Julie a fait une 4ème place en 4x. Au classement général, sans beaucoup d'étonnement, la Lombardie est première, suivie de la Romandie. Après avoir rapidement démonté et installé les bateaux sur la remorque, nous avons pris nos pique-niques et "quelques" gourdes qui étaient offertes et sommes repartis en direction de Lausanne. Lors du trajet, les cadets ont joué à divers jeux au grand plaisir des passants...
C'est en ce beau dimanche après-midi que se termina mon premier Match TERA.
Sabrina |
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Head of the Charles
Boston, les 11 et 12 octobre 2015
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Dans la vie d'un rameur, les objectifs et les façons de tirer du bonheur dans la pratique de l'aviron sont multiples. Certains préfèrent la compétition pure, en ligne droite et en bords à bords avec d'autres bateaux, alors que d'autres préfèrent simplement être sur l'eau, seul ou en équipe pour savourer l'effort ou l'environnement qui nous entoure. Par contre une chose qui est sure, c'est que le rameur obtient satisfaction en s'offrant de nouveaux challenges et en bouleversant ses habitudes afin de toujours trouver de nouvelles motivations pour s'entraîner.
C'est à la recherche de ces nouvelles sensations que Vincent et moi avons décidé de participer en double à la très populaire course en tête de rivière, the Head of the Charles, portant le nom de la rivière traversant Boston (Massachussetts, USA). Pour notre séjour, nous avons ramé dans le club Riverside dans lequel sont membres Marc et Tonia. Ce " boathouse " est un beau bâtiment tout en bois où les couleurs bleu et blanc et les traditions sont à l'honneur tout comme au Lausanne-Sports Aviron. Comme préparation à la régate, ce club organise une course le samedi d'avant afin de s'entrainer à haute cadence. Nous nous sommes donc levé le premier jour très tôt (facile grâce à notre décalage horaire), et notre premier lever de soleil sur Boston est arrivé lors d'une longue distance à 32 coups par minute ! Très belle entrée en matières pour nos premiers coups de rames aux USA, le tout suivi d'un brunch au club afin de bien commencer la journée. Plus tard, nous avons pu prendre place dans le fameux "24 de couple" du constructeur suisse Stämpfli qui fait un tour des Etats-Unis durant un mois. Nous avons donc dû attendre de traverser l'Atlantique pour ramer un sur bateau suisse-allemand, barré par son constructeur de la même origine qui nous donnait des ordres en... suisse-allemand !
Durant la semaine, le plan d'eau se chargeait en bateaux et nous tentions tant bien que mal de connaître et de s'approprier le champ de course avec ses 3 miles (4.8 km) et nombreux virages, chose qui n'est pas aisée en double sans barreur ni barre. En effet, cette course est la régate la plus populaire au monde, pas moins de 11'000 rameurs et environ 400'000 spectateurs y prennent part, ce qui un plan d'eau plutôt encombré !
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Après une semaine d'entraînement et de visites, dont Harvard et MIT, nous avons pris le départ de notre course, un peu anxieux de ne pas maitriser la direction et de garder une régularité lors de l'effort, tant les conditions peuvent changer vite à cause de l'orientation des virages et du vent. Les départs se font toutes les 15 secondes et nous avions le numéro 12 sur 16 doubles. Une fois partis, nous avons très vite rattrapé un bateau, puis deux, puis trois et nous avons finalement simplement arrête de compter ! La course s'est vraiment bien déroulée, la direction optimisée jusqu'à la dernière bouée qui nous a fait un peu peur mais qui nous a permis de faire un virage optimal, encouragé par de nombreuses personnes sur le bord de la rivière et traversés de nombreux ponts.
Au final, nous avons terminé 4ème après une superbe expérience inoubliable. Nous avons donc pu découvrir une nouvelle culture de l'aviron et fait plein de rencontres dans ce milieu. Merci au club Riverside et à Marc et Tonia pour leurs chaleureux accueils.
Vincent et Romain |
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