ARCHIVE 2012
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Groupe Sportif des Handicapés de la Vue
Lausanne, 2012
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Partager le plaisir du lac, du sport et la vie du club avec des personnes qui en ont une perception différente de la nôtre, développer et instruire les rameurs/ses pour les amener à un niveau leur permettant d'intégrer les sorties "usuelles", tels étaient les buts recherchés.
Entre Mai et Octobre, les rameurs/ses néophytes du GSHV retrouvèrent les encadrant/es rassemblés par Béatrice Jaquier et Arnaud Bertsch, initiateurs du projet au sein du comité et Pierre Kehrer, Président du GSHV. Si l'enthousiasme et les sourires étaient au rendez-vous, la mise en route du petit groupe ne s'est pas fait sans quelques ajustements, des deux côtés.
Du côté des rameuses et rameurs du GSHV :
• Apprendre à circuler dans le club, entre les ergomètres et l'escalier en colimaçon.
• Sortir un bateau, en essayant d'éviter de trébucher sur les obstacles alentours et de faire un plongeon inopiné dans les eaux du port de Vidy.
• Tenter la sortie en suivant les indications de l'encadrant/e.
• Et une fois terminé, refaire le tout en sens inverse.
L'exercice est difficile, mais paradoxalement il semblait plus aisé pour nos amis du GSVH que pour les encadrants/es qui de leur côté ont dû apprendre entre autres :
• A guider leurs équipes dans le club, parmi les ergomètres qui semblaient se déplacer mystérieusement pour se placer toujours au mauvais endroit.
• A décrire précisément chaque mouvement nécessaire pour la sortie d'un bateau, ainsi que pour toutes les opérations requises jusqu'au départ du ponton.
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• A annoncer clairement à qui s'adressent les corrections et à anticiper doublement sur les mouvements à faire ou à ne pas faire.
Les progrès spectaculaires des sportifs ou des les moniteurs/trices ont été ponctués de quelques anecdotes sympathiques.
• Une barreuse pleine d'enthousiasme qui se met à chanter "les bateliers de la Volga" pour donner le rythme au bateau... le fou-rire général n'aidant pas à garder la cadence.
• La même qui "oublie" de préciser à qui s'adresse les instructions qu'elle est en train de donner...et qui voit l'équipage en entier corriger une manœuvre avec pour résultat un roulis digne du Titanic, suivi par la voix claire et joyeuse d'une rameuse qui lui demande "Mais à qui tu parles ? nous on sait pas qui tu regardes !" faisant rire tout le bateau.
• La mésaventure d'un accompagnant confiant dans le fait que son skiff large ne pouvait pas se retourner et qui a eu la preuve du contraire par le magnifique bain qu'il a pris dans le port.
• Les coups de main spontanés des jeunes compétitrices et compétiteurs qui ont cohabité avec le groupe du mercredi soir.
Au bilan de cette " saison particulière ", riche d'expériences partagées, une rencontre humaine et sportive que tous souhaitent renouveler en 2013.
Massouma |
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Une cure de rajeunissement pour nos pelles
Lausanne, octobre 2012
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Une scène habituelle sur le ponton: en montant dans leur bateau, les rameurs et rameuses débattent de la question s'il faut mettre les pelles avec le creux ou avec le dos vers le bas sur le ponton. Il y a une réponse toute simple: si vos pelles sont bleues et blanches, il faut les poser avec le dos vers le bas! Car après avoir repeint toutes les pelles de la rando et avoir fait réparer les plus abîmées en Tchéquie, Kerstine est catégorique: "je préfère les repeindre plutôt que d'essayer de réparer les petits bouts cassés".
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Mieux vaut évidemment ne pas les abîmer du tout! Pensez-donc à vous habituer à monter dans le bateau sans que les pelles tapent sur le ponton en vous asseyant. C'est tellement plus élégant de partir sans faire un bruit! Et la prochaine fois que vous voyez Kerstine toute seule dans l'atelier à peindre des rames, n'hésitez surtout pas à lui faire un coucou et à lui filer un coup de pinceau!
Bettina |
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Randonnée en Tchéquie
De Tyn à Dresde, du 3 au 15 septembre 2012
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Cette année, une aventure unique réunissant les 2 clubs d'aviron lausannois a eu lieu au fil de l'eau entre le 1er et le 15 septembre.
Une première volée de 31 rameurs majoritairement composée du RCL s'est élancée sur la Vltava (Moldau) au niveau de la ville de Tyn, en République Tchèque. Objectif: franchir les 6 écluses et ramer les 160 km qui les séparent de la ville de Prague.
Là, une deuxième volée de 27 rameurs, de l'Unil et du LSA essentiellement, a pris le relais pour effectuer 200 km de glisse et pas moins de 13 écluses pour rejoindre la Labe (Elbe)
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et terminer cette fabuleuse expérience à Dresden en Allemagne.
Un immense merci à tous nos organisateurs grâce à qui tout s'est si bien passé et un grand bravo à tous les courageux rameurs pour leur bonne humeur constante et leurs nombreux éclats de rire.
Kerstine |
Les top 3 de la Vltava 2012
Top 3 des grands moments - Ramer sous le pont Charles, à Prague, dans la lumière du matin - Passer une frontiére fluviale - Franchir l'écluse où se mélangent les eaux de la Moldau et de l'Elbe, la Vltava et le Labe, en tchèque
Le top 3 des manières de consommer le cumin à la tchèque - Dans le pain du matin, sous la confiture - Dans le pain de midi, autour du jambon - Dans le pain du soir, avec la salade (heu... quelle salade ?)
Le top 3 des stratégies pipi des filles en bateau, de la plus digne à la plus sauvage - L'accostage illicite sur les pontons privés, en enjambant l'embarcation avant de filer à terre, rouleau de papier sous le bras - La fidèle amie, l'écope, posée entre les rails, tandis que le reste de l'équipage détourne pudiquement les yeux, mais ne peut pas se boucher les oreilles en même temps - À la sauvage, au trapèze par dessus bord, pendant que les autres font contrepoids en regardant au loin (technique Valérie, les autres filles s'entraînent encore)
Le top 3 des grands moments de solitude - 90 minutes de bières à la file, devant le lac de Pistany, en attendant que soit résolue l'attribution des chambres (cf règle de composition des bateaux : imposer !) - 30 minutes sous une douche céleste et battante, enfermés sur les bateaux dans l'écluse de Roudnice, sur une surface d'eau s'abaissant d'un centimètre à l'heure, grand max. - 20 minutes sur un trottoir de Melnik à la place où aurait dû se trouver le bus... Comment retrouve-t-on un conducteur et son véhicule quand personne n'a son numéro de mobile ?
Top 3 des amis tchèques les plus fun - Le cuisinier de la Marina Labe, à Pistany, avec ses lunettes roses, ses pantalons de camouflage et ses crocs rouges - Le directeur du même Marina Labe, qui va acheter des bouteilles de Becherovka au milieu de la nuit pour étancher la soif de ses hôtes. Et qui les voit partir, le dernier jour, en agitant une serviette amidonnée en guise de mouchoir d'adieu - Franta, le chauffeur du bus vert tilleul, très attaché à la pratique quotidienne de la marche arrière (oups, c'était pas par là...)
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Top 3 des miam calories ingurgitées - Le menu steak de boeuf tartare et ses chips en entrée, suivi de son steak de boeuf grillé et ses pommes de terre purée avec frites maison - Le canard désossé farci au canard, avec ses 500 grammes de spätzli et ses 5 grammes de chou rouge - Le sandwich aux trois viandes: jambon, pâté et salami. Une feuille de salade ? Quelle feuille de salade ?
Le top 3 des manières de composer les équipages - Imposer - Imposer - Wish list? Non, imposer!
Le top 3 des phases à prononcer en roulant les rrrr, à la Rrrrené - L'écluse serrra à drrroite... Non ! L'autrrrre drrroite ! - Les conditions sont magnifiques et heurrrreusement un vent favorrrable. - Rrrr GO! Rrrrr
Top 3 des pondérations de René sur les diverses échelles numériques utiles au voyage - "Il reste 4 kilomètres avant la pause de midi" - 20 dans la pratique, le rendez-vous pique-nique est passé à la trappe - "Il faut 5 heures pour ramer de Decin à Pirna... Ou alors 2h30 ? Non, on me dit 2 heures maintenant" - tout est affaire de courant - "On a rendez-vous au château de Melnik à 17h" - oups, il est déjà 17h30 et on rame encore
Top 3 des expériences insolites - La fenêtre de la chambre donnant sur le camping de nudistes au petit matin - La plage descendant en pente douce sur l'eau stagnante, verte et épaisse comme une soupe aux épinards (chouette, des fibres alimentaires, enfin !) - Un jour dîner nocturne à 22 heures, le lendemain à 16h. Svickova aux knoedels à l'heure du thé. Les rameurs sont des gens souples.
Renata, Valérie, Kerstine et Alice |
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Ecoles d'aviron 2012
juillet 2012
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Les trois écoles d'aviron pour adultes du LSA se sont terminées début juillet. Elles ont permis à trois groupes de 12 personnes de découvrir l'aviron, et pour la plupart de rejoindre en fin de cours les rangs de notre club. Après de nombreuses années d'enseignement, nous avons trouvé une formule "optimale", qui offre un parcours d'initiation complet en 6 séances, articulées en travail au sol (ergomètre, bassin à ramer), en bateau individuel d'apprentissage (insubmersibles...), et surtout en yolettes, les bateaux utilisés au quotidien par les rameurs de loisir (4 rameurs et rameuses et un-e coach). Après les trois semaines, les débutant-e-s sont aptes à rejoindre le groupe randonnée, disposant des bases pour progresser ensuite en collectif, selon la philosophie associative du club : celui ou celle qui est plus avancé transmet son expérience aux moins avancés.
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Chaque école s'est terminée par un apéritif de bienvenue et un BBQ canadien avec les autres membres du club, afin de faire connaissance et passer un moment convivial.... et oui le LSA c'est aussi une magnifique terrasse et plein de rencontres !
Merci à tous les moniteurs et monitrices bénévoles qui ont encadré ses sorties !!
On profite de ce petit mot pour vous annoncer qu'après plus de 10 ans (pour Martin) et 8 ans (pour Gaël) de co-organisation des écoles, nous transmettons le flambeau à la relève de la commission rando dès l'année 2013. Mais on se fera un plaisir d'encadrer encore quelques séances...
Martin et Gaël |
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Sortie Pleine Lune
Lausanne, le 5 juillet 2012
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Après un début de juillet un peu frisquet et humide, les cieux se sont finalement montrés cléments pour la première sortie pleine lune de la saison, le mardi soir du 3 juillet. Une vingtaine de joyeux convives sont venus partager grillades, salades et desserts lors du traditionnel souper canadien sur la terrasse du club, dans une agréable lumière de fin de journée estivale.
A 21h30, par un prompt renfort de nouveaux participants, l'équipe se vit composée de 29 rameurs en arrivant au port. Jeunes et vénérables, randonneurs et compétiteurs encore tout auréolés de championnats suisses fraîchement clos ont alors mis à l'eau pas moins de 5 yolettes dont l'impressionnant 8 de couple. Le temps de fixer les fanaux sur les embarcations et tous se retrouvent dans la baie de Vidy sur un lac superbe et sous l'oeil d'une magnifique pleine lune.
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Les yolettes s'élancent alors en armada en direction du débarcadère de Saint-Sulpice où une étape est prévue avant de rejoindre la Venoge.
Tout en soignant sa passée, chacun peut à loisir suivre la danse des lumières des bateaux voisins et admirer les ombres chinoises se découpant dans le reflet sélène sur la surface paisible du lac. Puis, craignant sans doute de voir son esquif malencontreusement transformé en citrouille, chaque équipage se presse de regagner le port, la minuit étant proche !
Espérons que d'aussi belles conditions nous seront réservées pour la prochaine sortie pleine lune, le jeudi 2 août !
Alex |
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Vogalonga
Venise, du 25 au 27 mai 2012
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Venimus, vidimus, vicimus: 29 km en 2h15 sur Smala ... avec des pointes à 16km/h!!! Si rapides que le photographe ne s'attendait pas à nous voir à l'entrée du Cannaregio! Quelques répliques qui resteront emblématiques de notre Vogalonga, la première pour Julien: (après une série de 40) "Encore 10 coups, comme ça on les sème!" Kerstine : "Comme c'est beau!" Et Sylvie : "Da dove siete?" Mais pas pour Charles : "Ensemble!" Ni Gilles : "Je connais une super adresse pour l'apéro!"
Equipage Bleu
Cinquième Vogalonga pour moi cette année. Unique, sans doute gravée déjà, subreptice, dans un petit coin de ma mémoire, tout à côté des autres, madeleines-gelati à la maritime odeur de lagune, prêtes à resurgir un jour, on ne sait trop quand ; c'est là leur charme, précisément.
L'histoire commence à Lausanne, bien avant le fameux et tant attendu dimanche de mai. Les équipes se découvrent, se rencontrent, se forment, tranquillement. Première journée de préparation repoussée : météo peu amène. Deuxième journée de préparation : la météo refait des siennes, ne nous autorise qu'un périple minimaliste, à nous grands aventuriers devant l'éternel, qui rêvions de voguer loin, très loin à l'horizon. Bilan de la micro-expédition : nouveau record d'allers-retours dans la baie établi pour la plupart d'entre nous. Afin d'éviter la monotonie, quelques arrêts au ponton, et intervertissements de places, à en donner le tournis. La baie dans le vent, un peu, beaucoup... à la folie.
Et puis l'autonomie. Les agendas sont savamment étudiés, décortiqués, triturés en tous sens, pour planifier des sorties, peu importe l'heure. Tôt le matin, dans le calme pour profiter du charme d'un lac à peine réveillé, encore paisible. Le bateau glisse toujours un peu plus, silencieusement, doucement. Imprévisible anicroche, un matin, lorsqu'un siège récalcitrant se met en grève à l'aurore, refusant sans négociation possible de remplir sa roulante fonction, et exigeant dans le délai le plus immédiat quelque esthétique mais salutaire intervention faisant de lui un jouvenceau de la roulette. Souriant arrêt bricolage, voire bavardage, et retour sur le lac, sans plus d'histoire.
Et puis Venise, enfin – ou déjà. Bateaux remontés sous un soleil aride, mise à l'eau acrobatique avec hommes-grenouilles, et première balade sur l'onde salée, petite expédition citadine dans les canaux, puis humide tentative d'un barreur téméraire visant à se glisser dans le sillage d'un bateau à moteur. La petite église, les marches : les bateaux sont au sec pour la nuit, à moins que... sait-on jamais.
Et le fameux dimanche est là. Réveil matinal, petit-déjeuner convivial, et surtout, surtout, découverte des tenues de chacune et chacun. Cow-boys cartonnés, chevauchant fièrement une vache hydrophile ultra-rapide, Titanic (II) avec iceberg privatif cheminées au vent et belle en chemisier à l'avant, fées des bois ailées laissant quelques bulles savonneuses voleter dans l'air ici et là, marins au grand cœur, tatoués pour le prouver, à l'helvétique et nuitamment conçue figure de proue, équipe masquée arborant grand sourire côté pile et côté face, équipage tout de bleu vêtu, équipage tout de vert vêtu, équipage bariolé.
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San Marco, le départ, des bateaux partout, devant, derrière, à droite, à gauche, barreur au grand calme, malgré équipage parfois un brin agité, premier changement, le " large ", barreur serein nous laissant profiter de la magie des lieux, le fameux " long bout droit " avant Murano, un peu désert cette année, " Saint Sulpice " la bien aimée, adorée du public qui, étrangement, partout scande son nom, deuxième changement, dernière ligne droite, le Cannaregio, un habile et bovin dépassement, une équipe multicolore pleine d'entrain prête à en découdre, le Grand Canal, une barreuse un peu distraite, par le charme d'un gondolier sans doute, bref arrêt, re-départ, et l'arrivée belle quand même, bien méritée par un équipage ayant fièrement navigué, dans la bonne humeur et avec le sourire, toujours.
Pour tous ces sourires, pour tous ces souvenirs, merci.
Marie
Magique ! C'est magique de ramer là, à Venise, débarrassée momentanément de ses bruyants canaux moteur. Et toutes ces couleurs, toutes ces barques, ces différentes manières de ramer, toutes ces cultures réunies pour un moment, c'est trop beau !
Les moments les plus marquants pour moi, membre de l'équipage des masques avec Massouma, Manu, Alban, Bernard : - Le masque, décoré et fixé sur nos casquettes par une couturière : chouette. C'est un hommage à Venise qui nous accueille. - Les séances de préparation dans le froid : gla-gla, il faut être motivée ! - La séance d'entraînement où je multiplie les " fausses pelles " : sérieux doutes, " vais-je y arriver ? " ; Alex me coache patiemment. Après ça, tout s'est bien passé. - Montage et mise à l'eau des bateaux au Tronchetto : un amusant bazar, chaud, poussiéreux. - Le parvis d'église où nous installons les bateaux la veille : débarquer en ville, incroyable ! Difficile aussi, puisque les escaliers sont juste un petit peu plus courts que les yolettes. - L'attente du départ : sur ce plan d'eau sans moteurs, on entend les sons, les voix. Et cette tension qui monte, cette poussée qui vient de l'arrière, jusqu'au coup de canon libérateur. La clameur. - Massouma, à la nage, nous fait un vrai départ de course ! - Des conditions de rêve : pas de vent, pas de vague, le soleil juste voilé... Presque pas d'effort. - Murano et sa chorale, quel accueil ! - Après ce tour sur la lagune, l'entrée sur le Canareggio : tous ces gens réunis, si près de nous, tous ces sourires, ces signes de la main, la dame qui frappe deux couvercles à sa fenêtre. Ça donne des ailes. - Le Grand Canal, indescriptible, tellement c'est beau d'être là, de ramer librement à Venise. - Emotion : nous avons failli chavirer sous un petit pont, les rames rabattues d'un côté et notre barreur, voulant redonner de la vitesse au bateau, qui se penche pour s'appuyer sur le pilier ! Je nous voyais déjà barboter dans de l'eau douteuse...Mais non, nous avons redressé la situation.
Merci du fond du cœur à tous ceux qui ont mis leurs compétences à disposition pour réaliser ce projet.
Claire |
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Le lac déchaîné
Lausanne, de mai à juillet
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Cet petit récit pour vous rappeler qu'il faut toujours se méfier de notre Léman qui peut s'enrager à tout moment:
Lundi, 30 avril, le comité se réunit au club pour discuter des affaires courantes du club. Il fait beau, le lac est plat. Comme d'habitude, les jeunes sont partis faire de la course à pieds, quelques-uns font de l'ergo; deux 4x s'entraînent pour une régate universitaire et nos compétiteurs séniors sont sur l'eau en 8+ pour préparer les championnats suisses. Une soirée comme tant d'autres au club. Tout à coup, une fenêtre se fait violemment fermer par le vent: le sud-ouest s'est levé d'une minute à l'autre
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Tout le monde sursaute: les feux de tempête clignotent effectivement. Devant le club, le lac est encore plat, au milieu de la baie, l'eau est couverte de moutons. Ayant vu les signaux d'alerte, les deux 4x sont déjà en train d'arriver au port, se faisant très fortement pousser par le vent. En sortant un des bateaux de l'eau, l'équipe chancelle sur le ponton, tellement le vent est fort. Arnaud part en courant pour voir où est le 8+, parti vers Ouchy. Il les trouvent à terre dans le port de Vidy où ils ont trouvé refuge à temps pour ensuite rentrer à pieds avec leur bateau.
Bettina |
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Lancement de la saison "Rando"
Lausanne, le 15 mars 2012
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Jeudi 15 mars a eu la soirée de lancement de la rando. Au menu une brève présentation des activités prévuee pour 2012 et un chili con carne délicieux (merci Hilda et Marie!). Les highlights de la saison à venir seront la traditionnelle Vogalonga et le descente de l'Elbe de Prague à Dresde. Outre l'inscription à ces deux activités (qui affichent déjà complets), cette soirée était aussi l'occasion de passer un bon moment ensemble et de motiver les frileux à reprendre les sorties hebdomadaires
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Nous vous rappelons les horaires d'été, à partir du 26.3.2012: mardi, jeudi à 18.30, samedi à 10.30, dimanche à 10h.
Bettina |
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Randonnée sur le lac majeur
Luino, du 10 au 13 septembre 2011
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Tant va la pelle à l'eau que l'estomac se creuse, et c'est sur de grands bateaux que l'équipe fort heureuse accosta enfin à Luino un jour d'automne très beau,
Ils vinrent de partout des montagnes, des plaines et d'un coup du Nord au Sud, traversant sur des chariots de fer les cols frémissants à l'approche de l'hiver. Ils vinrent de partout armés jusqu'aux dents de shorts, de maillots et même de tridents (ça c'était pour la rime).
Prêts à affronter les flots tumultueux du Lac Majeur en guise de grande bleue. Ils arrivèrent et en bons sportifs commencèrent par restaurer leurs estomacs de fer (j'ai pas osé mettre abdominaux, ça joue pas pour tout le monde) Puis au matin reposés et dispos Partirent ensemble pour affronter les flots.
Un soleil radieux leur réchauffait le cœur et le lac tel un miroir que dis-je une âme sœur reflétait sur les flots d'un bleu étincelant les bateaux rapides, légers (hum) et ruisselants qui par leurs équipage à un train d'enfer menés du port au châteaux furent enfin ramenés.
Après cet exploit un peu trop matinal l'équipe décida d'un mouvement collégial de sonner une trêve, un moment de repos, avant que de repartir pour voguer à nouveau. Las ! à peine furent-ils repartis Prêts à en découdre tout l'après-midi Qu'Eole et tous les dieux des Iles Borromées Firent jouer les vagues courroucées Tonnerre, Eclairs se multiplièrent et le glas de la sortie enfin sonnèrent
Les vaillants matelots ne se démontèrent point et narguant les éléments explorèrent tous les coins de ce pays charmant, des églises aux marchés dégustèrent paysages, promenades et...cafés Ils firent encore une étape avant de repartir quelques coups de pelle histoire de revenir le cœur content d'avoir ensemble sillonné les lacs, les restos et puis les vallées.
La troupe entière heureuse et rassasiée s'en revint au pays en ordre dispersé, des souvenirs plein les yeux, pour certains plein le coffre prêts à recommencer à la prochaine offre Car après tout... Tant va la pelle à l'eau qu'à la fin on avance et tant va la fourchette à l'assiette qu'ensemble on fait bombance.
Massouma
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Bilac
Soleure, le 18 septembre 2011
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La Bilac est une course de 30 km qui se déroule chaque année entre le lac de Neuchâtel et le lac de Bienne, mais qui peut être , en cas de mauvais temps, déplacée sur l'Aare, entre Soleure et Bienne (et se rallonger par la même occasion de 6 km). Pas de chance: avec le ciel menaçant, nous sommes tombés sur une année au long parcours sur rivière... Participer à cette régate était dans les projets de notre famille depuis ce printemps, et l'idée de former un équipage composé à la fois de compétiteurs, de rameurs loisirs et d'un champion à la retraite semblait séduisante. C'est donc ainsi que le grand-père, les deux parents et les deux enfants de la famille jeannet-libal sont monté dans une yolette pour 36 kilomètres de folie! la course a bien-sûre été haute en émotions et les anecdotes nombreuses: nous avons ainsi trainé 10 kg d'algues accrochés à notre barre pendant une heure (personne n'a écouté Ivan qui suggérait de plus en plus lourdement qu'il faudrait peut-être vérifier), manqué de couler (oui, en yolette) après le mini tsunami qui a rempli notre bateau d'eau après le passage d'une navette, joué aux équilibristes pour changer de barreur, et argumenté parfois assez violemment sur la technique et la cadence à adopter (car ça reste une course, après tout!). après la ligne d'arrivée, nous étions tous fatigués, courbaturés (36 km, c'est énorme!), mais contents de cette expérience qui nous laissera à tous des souvenirs inoubliables! Car nous sommes très fiers de nos exploits: oui, nous avons terminé la course. Non, nous ne nous sommes (presque) pas disputé. Oui, nous avons eu le temps d'admirer le paysage.
Juliette
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