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Pour participer à des compétitions en Suisse en 2013, il faut remplir le formulaire de demande de licence.
Si vous avez moins de 18 ans, il faut y ajouter une attestation médicale.
Une fois que tout est rempli, il suffit de donner ces papiers à Arnaud.

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Calendrier 2012

Régates Régionales

18 février

JREH, Lausanne

4 mars

Championnats Rom. d'Ergo, Vevey

31 mars

Critérium Lausannois

10 juin

Schiffenen

6 octobre

Championnats Romands, Divonne

7 octobre

régate de Divonne

Régates Nationales

28-29 avril

Lauerz

19-20 mai

Cham

2-3 juin

Sarnen

16-17 juin

Greifensee

29 juin-1er juillet

Championnats Suisses, Lucerne

Courses en Huit

2 septembre

Herbstregatta Uster

8 septembre

Herbstregatta Schwartzsee

22 septembre

Achterrennen Sursee

29 septembre

X-Row, Zug-Lucerne

14 octobre

100 ans CC Lugano

17 novembre

Basel Head

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  Basel Head    Bâle, le 17 novembre 2012

Samedi 17 novembre, deux huit du club ont participé à la BaselHead, dans les catégories "Homme Elite" et "Femmes Elite"

La BaselHead, c'est une course de 6.5km sur le Rhin (avec un demi-tour au milieu!), au centre de Bâle. On n'y trouve que des 8, plus de 60 cette année, qui viennent de Tchéquie, d'Allemagne, d'Angleterre, de France, de Suisse... Les bateaux partent les uns après les autres, avec l'espoir de rattraper le bateau qui précède...

On peut revivre la course en live ici : (n°11 pour les garçons et n°34 pour les filles). Et les résultats sont .

Il nous manque sans aucun doute des centimètres, des kilos de muscles et des heures d'entrainement pour rivaliser avec les meilleurs. Mais cela ne nous a pas empêché de prendre un maximum de plaisir dans cette aventure. La glisse durant la course déjà, sous un beau ciel bleu, avec plein de spectateurs (on a pu avoir des supporters lausannois et bâlois toujours très efficaces disséminés tout au long des rives du Rhin et sur le pont), mais aussi tous les entrainements de ces dernières semaines qui nous ont permis de trouver une belle cohésion.



On citera aussi : le week-end dernier passé sous la pluie / dans la boue à Schiffenen ou à Lausanne, les entraînements au petit matin, une étude stratégique approfondie en matière de fameux virage à 180°, des premiers pas/coups de rame de pointe pour certaines, des amours tribord/bâbord qui se font jour, des petits changements de dernière minute (notamment après la rencontre assez douloureuse entre le pied d'une rameuse et le ponton de Schiffenen, une semaine plus tôt), et toujours, toujours une bonne humeur aussi agréable que communicative

 Merci d'ailleurs à tous les rameurs remplaçants et barreurs (en anglais c'est la classe!) qui nous ont supporté. Merci aux supporters / photographes le jour de la course. Vive les deux barreuses de choc (Elena et Aline).


Cathie

  Régate de Cham    Cham, le 19 mai 2012

Après quelques hésitations, recherches au pieds levé de remplaçants, désistements et autres maladies, c'est une équipe réduite à six personnes qui s'est rendue à Cham cette année. Le downsizing ne frappe pas que les entreprises, et à défaut d'un 8+ master, il a fallu se rabattre sur deux doubles et un quatre de couple, tandis que deux "jeunes" poids léger se sont inscrits en double skiff. Joli programme en perspective tout de même.

Le matin, Noé et Sylvain s'élancent en double skiff poids léger. Après 1000m tout allait bien et ils auraient été content de s'arrêter là, mais il reste encore la même distance à parcourir. La concurrence est dure et ils finissent quatrième de leur série. Le vent ne s'est pas encore levé et les conditions du lac sont parfaites.

La première course des masters est le double skiff. Jean-David et Pedro prennent un bateau, Alex et moi un second. Au départ, le vent s'est levé et est nettement plus fort que dans la zone d'arrivée, et il est difficile d'aligner les bateaux. Finalement, l'arbitre lance la course et les bateaux s'élancent. Pas facile de ramer dans le vent et les vagues, mais en regardant sur ma gauche, je m'aperçois que même si quelques bateaux ont fait un meilleur départ, nous sommes toujours dans la course et tentons de ne pas perdre de terrain. A 500m, les vagues diminuent, mais la fatigue commence à se faire sentir. Pas facile d'accélérer à l'approche de l'arrivée. Nous gardons une bonne cadence, mais perdons du terrain petit à petit. Finalement la course se termine avec une 5ème place pour nous. Jean-David et Pedro s'en sortent nettement mieux avec une très honorable seconde place !

Après un peu de repos, nous nous mettons à l'eau pour le quatre de couple. Scénario très semblable au départ, où le vent est toujours là. Un peu de stress au moment où le départ est donné car nous sommes dans les bouées. Finalement Jean-David nous remet dans notre ligne d'eau sans dommage et après une vingtaine de coups, la course bat son plein.

Nous sommes assez bien positionnés et commençons à essayer de remonter les bateaux devant nous. Dès la mi-course, Pedro qui se trouve à la pointe du bateau, et qui a entendu du bruit sur sa droite, lance des séries. Dur pour les jambes. Je jette un rapide coup d'oeil sur ma droite (je sais, il faudrait pas, mais des fois ce qu'on voit du coin de l'oeil nous intrigue trop et on veut savoir !) et constate que nous semblons biens placés: un, peut-être deux bateaux sont devant nous. Les séries font leur effet et nous continuons à nous battre, Pedro en redemande. De mon côté, je me demande si je vais pouvoir tenir, quand je vois qu'on arrive presque à la ligne d'arrivée, ouf ! Encore 10 coups, peut-être 15. Tout le monde donne tout ce qu'il lui reste d'énergie. On voit nettement un bateau à nos côtés, impossible de dire qui est en tête quand nous passons la ligne d'arrivée. On s'observe sans savoir qui a vaincu l'autre, mais avec le sentiment d'avoir effectué une belle course. La suite est presque aussi confuse: nos adversaires entendent une annonce aux hauts-parleurs, manifestent leur joie et se dirigent vers le ponton des médailles. Là surprise, ils sont renvoyés sans prix. On s'approche donc et nous recevons nos belles médailles qui brillent et nous font vite oublier nos souffrances passées.

Une fois de retour sur le terre ferme, nous voyons les résultats officiels:  nous sonnes classés second, 33 centièmes derrière les vainqueurs. Une certaine confusion a du régner chez les chronométreurs au moment de mettre les résultats sur le papier. Une victoire aurait été beaucoup plus satisfaisante, mais il est vrai que notre préparation à la régate aurait pu être meilleure. De notre côté, nous gardons non seulement les médailles, mais aussi le souvenir d'une belle course où tout le monde s'est dépassé.


Fabrice

  Championnats Romands d'Ergomètre    La Tour de Peilz, le 4 mars 2012

Dimanche 04 mars, un Soleil estival, un lac paisible, ... pas pour nous ! Car aujourd'hui, un petit détachement de l'équipe du 8+ a décidé de se rendre à Vevey pour participer aux championnats romands d'ergomètre, en salle.

Ce groupe motivé pour aller souffrir est composé de Pedro, Jean-David, Diego et moi-même. En entrant dans le gymnase déjà bien animé, nous croisons des rameurs épuisés, d'autres stressés, et une trentaine d'ergomètres alignés. A peine avons-nous eu le temps de nous imprégner de cette ambiance sportive que Diego et Jean-David partent s'échauffer pour leur course individuelle. Occupé à tenter d'endormir la fille de Diego, je manque la course de Jean-David, mais il en sort heureux, fier d'avoir ramé ses 2000 mètres en moins de 7 minutes. Mes talents de baby-sitter paient, et je peux m'approcher du champ de course pour assister au 1000m de Diego. Il se donne à fond et réussit à ne pas lâcher avant l'arrivée comme l'an dernier. Au final, 3 minutes et 26 secondes de plaisir !

Vient ensuite la pause de midi, et enfin les courses par équipe, 1000 mètres à parcourir par 4 rameurs

Je suis impressionné par les temps des cadets, qui réalisent sous mes yeux l'objectif que je me fixais. Heureusement que je fais équipe avec Jean-David, Pedro et P.A., et que l'important est la moyenne de nous quatre. Le départ est donné, nous espérons en finir en moins de 3'15... Poussé par les cris des supporters et les autres membres de l'équipe, je surestime mes capacités et n'ai plus de quoi accélérer à l'enlevage. Nous terminons en 3'19''5. La récupération est dure, mais nous nous retrouvons pour la remise des prix. Les autres lausannois ont un peu plus assuré que nous, et le club décroche une paire de rame neuve avec 2 fois plus de points que les deuxièmes (Vevey).

Nous rentrons finalement avec de bons souvenirs de cette journée. L'ergo, c'est toujours mieux quand c'est derrière soi !


Noé

  Basel Head    bâle, le 20 novembre 2011

Le 19 novembre dernier, à Bâle, avait lieu la BaselHead, première régate de la saison pour le nouveau 8+ master du Lausanne-Sports.
L'occasion pour certains équipiers de revêtir pour la première fois la tenue de lumière du club, après avoir fait leurs armes à Schiffenen lors de la JREH et, auparavant, en écrasant glorieusement des gamins de 10 ans aux championnats romands 2011, en catégorie yolette. Cette fois, à Bâle, la concurrence était légèrement plus relevée. En effet, Noé, le benjamin de l'équipe, n'étant pas encore master (jedi un jour toi aussi tu seras, petit padawan !) notre bateau participait à la course en catégorie... Elite, bien décidé à plier en 4 toutes ces équipes nationales, dont l'équipe suisse avec Jérémy et Augustin. Allez, on y croit !
Après quelques orbites dans les ronds-points bâlois, le bus et sa longue remorque déposent en milieu de matinée la A-Team lausannoise sur les bords du Rhin. Le temps est frais mais le soleil est présent, quelques bateaux sont déjà sur l'eau à l'entraînement. Elena, barreuse-entraîneuse-DJ, et Jakob, schlagmann-metronome-teamleader, filent à la réunion des délégués. Pendant ce temps, le reste de la troupe s'applique à monter précautionneusement le beau bateau jaune. En effet aujourd'hui l'Infini est de sortie et va nous permettre de faire illusion, tout au moins quelques secondes, au milieu de tous ces autres Empacher venus des quatres coins de l'Europe. Cette fois fini de rire : la plupart des adversaires sont des colosses, même les plus grands de notre équipe font figure de gringalets à côté ! Euh... ils sont où les gamins de 10 ans déjà ?
Il y a beaucoup de spectateurs sur la berge et transporter le bateau jusqu'au ponton sans estourbir un badaud est une gageure. Remontés à bloc et fiers comme Artaban, nous embarquons vers 13h30 pour une demi-heure de chauffe. La course est une "Head of the River", c'est-à-dire un contre-la-montre où les bateaux partent l'un après l'autre avec un décalage de 20s. Le parcours fait 6,4 km au total et s'effectue en aller-retour, d'abord à contre-courant, jusqu'à une bouée où il faut faire demi-tour le plus vite possible et repartir dare-dare, avec le courant cette fois, jusqu'à la ligne de départ-arrivée.
14 heures. La tension monte. Notre bateau porte le numéro 20, pour 22 équipes engagées en Elite. Ce qui signifie qu'on ne se fera pas dépasser par plus de deux bateaux, c'est déjà ça. Louvoyant entre les concurrents qui attendent leur tour, Elena nous annonce que nous allons bientôt franchir la ligne de départ.
Ca y est, c'est parti : le signal a retenti à notre passage, le chrono est lancé et notre course aussi. Chacun est concentré et s'applique à reproduire ces gestes travaillés à l'entraînement. On a envie de lâcher les chevaux mais la course est longue et pour tenir la distance il faut trouver le bon compromis cadence-force qui permettra d'obtenir la vitesse moyenne la plus élevée possible. Elena nous encourage et nous guide, maintenant à bout de bras notre motivation mise à rude épreuve. Sous sa houlette, nous dépassons un bateau, puis deux. Conformément aux règles, ceux-ci s'écartent vers le centre du fleuve, là où le courant est le plus fort, pour nous laisser passer. Une série est lancée pour essayer de rattraper un troisième bateau mais nous abordons la zone du demi-tour où tout dépassement est interdit et devons ralentir. Gênés par ce bateau, nous perdons du temps pendant le demi-tour, un bateau dépassé semble même un peu revenir sur nous. Cette fois le courant est avec nous et le bateau file. Une certaine puissance semble animer l'Infini, chacun compte les ponts qui nous séparent de l'arrivée. 500 m avant celle-ci, Jakob booste la cadence. C'est le moment de tout donner ! Et c'est une file de visages cramoisis qui passe avec soulagement la ligne finale. Ouf c'est fini ! Pour un peu on voudrait repartir. Enfin... un autre jour peut-être. Sûrement. C'est quand la prochaine course déjà ?


Alex

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