Longue Distance
Mulhouse, le 25 novembre 2023
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Samedi 25 novembre nous sommes partis à Mulhouse pour la première longue distance de l'année. Les premiers bus sont partis à 6h30, heureusement le mien partait trois heures plus tard. Deux des bus ont été conduits par la mère d'Arielle et la mère d'Elia, sans qui la plupart des rameurs du club n'auraient pas pu participer à cette longue distance. Merci à elles.
Lorsque mon bus est arrivé sur place, les premières courses de la journée avaient déjà eu lieu. Pour moi, tout s'est passé très vite, j'ai enfilé ma veste et mes gants puis je suis directement allée monter mon bateau. Après ça, il était déjà l'heure de se préparer pour notre course en double avec Tracy. J'ai récupéré notre dossard et notre numéro puis nous avons pris le bateau pour aller sur l'eau. Pour accéder au ponton il fallait descendre une petit pente sur laquelle j'ai glissé et je suis tombée sur le dos, tout en portant le bateau... Heureusement plus de peur que de mal.
Malgré tout, ma course s'est plutôt bien passée bien qu'elle ait été longue et fatigante. Du côté de la météo, nous avons eu de la chance puisque nous avons évité la pluie mais durant le retour de 4km, le ressenti de 0° était bien présent. Après la course, il a vite fallu remettre des habits chauds pour démonter nos bateaux. Nous avons eu droit à de bons croissants amenés par le père d'Arnaud pour reprendre des forces :)
Après avoir remonté la remorque il était déjà l'heure de partir, tout le monde est monté dans son bus et nous avons pris la route.
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Nous nous sommes évidemment arrêtés pour manger au McDo. Vers 18h, les résultats des courses ont été mis en ligne; le club a réalisé de très bons résultats.
Arrivés à Lausanne, la remorque avait déjà été déchargée par les passagers de la voiture d'Arnaud arrivés plus tôt que nous. Nous avons donc tous repris nos sacs et sommes rentrés chez nous après cette belle journée à Mulhouse.
Inès |
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Une rondelle de chocolat... en OR
Lausanne, le 14 octobre 2023
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En ce samedi d'automne, sous un ciel d'un gris acier, une multitude de yoles de mer se sont élancées au large du Lausanne-Sports Aviron sur les vagues déchaînées du lac Léman. Natacha se sentait comme en Bretagne, nous autres un peu moins rassurés.
Une série de courses épiques, faites de chavirages, d'accrochages aux bouées, de sprints à couper le souffle ont eu lieu ce jour-là.... Et puis ça a été notre tour. La bouche sèche, les mains cramponnées sur les rames, surtout ne pas faire de " krebs ", essayer de garder le rythme, le bateau droit, parfois les rames dans le vide, au diable la technique (désolée Yves), nous voici tout à coup déjà arrivés. Déjà?
Mais reprenons depuis le début : car en amont il y a eu une série d'entraînements musclés avec Yves Le Téméraire à la barre, sur un lac plat comme de l'huile, sous un doux soleil d'automne.
Des accélérations, des pyramides, des départs de courses en veux-tu en voilà. Cinq coéquipiers, cinq décennies représentées et beaucoup, beaucoup de bonne humeur et de transpiration.
La course n'a été que la cerises sur le gâteau. Et quelle cerise ! une médaille d'OR en chocolat (open, 4x + mixte senior). Jamais une rondelle de chocolat ne m'a paru aussi précieuse.
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Un conseil à donner aux nouvelles recrues 2023 du LSA? lancez-vous des défis en 2024! Faites la Voga, la Bilac, la traversée du Léman, Lyon, Léman-sur-mer... Ce ne sont pas les défis qui manquent au LSA. C'est terrifiant, exaltant, fantastique, épuisant, drôle, tout cela en même temps. ENJOY !
Valentina |
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Léman-sur-Mer
Lausanne, le 14 octobre 2023
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Samedi 14 octobre 2023 le club organisait la deuxième édition des Championnats Suisses d'aviron de mer et la troisième édition de Léman-sur-mer. Contrairement aux autres années, le lac n'était pas plat tel un miroir mais bel et bien agité comme la mer, ce qui partageait les opinions entre excitation et frayeur des vagues. Malgré cela, tous les bateaux ont eu le droit de prendre le départ toute au long de la journée ce qui n'était pas certain en début de matinée pour des raisons de sécurité.
Suite au briefing des chefs de bord, les premiers bateaux sont rapidement montés sur l'eau avec une angoisse tout de même grandissante en sortant du port. Après une course sans soucis des juniors femmes dans laquelle Sarah en skiff a fait Vice-Championne Suisse et le double mixte troisième dans une des catégories des Championnats Suisses, les juniors hommes ont pris le relais sur un lac toujours plus agité qui a même emporté une bouée dans la matinée. Le bateau d'Emilien s'est malheureusement retourné à quelques minutes du départ ce qui l'a empêché de prendre part à la course dans la discipline qu'il maîtrise desormais à un niveau international. Nathan fait une belle course et remporte le titre de Champion Suisse.
Après une pause bien méritée autour d'un bon burger, les courses reprirent sur un lac un peu plus calme, mais tout de même digne de l'évènement. M'étant improvisé photographe durant l'après-midi, je suis monté sur un canot moteur pour essayer de prendre quelques jolies photos des bateaux en train de ramer. Je me suis vite rendu compte que j'allais devoir faire preuve de beaucoup d'agilité (l'une de mes grandes qualité évidement...) pour que quelques-unes mes photos ne soient pas floues. Le résultat est un succès modéré d'après de ce que j'ai entendu et vu.
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Après le titre de Ondrej en skiff sénior, la course des séniors femmes s'élança avec une cadette, Arielle, qui courait en skiff au couleurs du club. Malgré être tombée à l'eau, Arielle a réussi à remonter sur son bateau (à l'abri de tous les regards exepté celui de Fred qui était le seul bateau moteur à l'avoir vue) et a finalment remporté le titre de Championne Suisse. Le bateau sénior mixte remporte le titre de Vice-Champion Suisse durant cette même course.
Les courses "open" clôturaient la journée sans emcombres avant un apéritif et la cérémonie de remise des récompenses.
Félicitations à tous les médaillés !
William |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 7 octobre 2023
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Samedi, le deuxième bus est parti à 12h00 du club, avec 8 rameurs et Fred comme chauffeur. Une fois arrivés à Schiffenen, les bateaux avaient déjà été remontés par ceux du premier bus qui eux étaient partis environ deux heures plus tôt. Après être allées chercher les magnifiques t-shirts de la RöstiCup 2023, nous nous sommes tranquillement préparées à aller sur l'eau. Nous avons amené les rames, pris le bateau et embarqué à bord de notre bateau. Mais nous ne nous étions pas forcément attendues aux quelques petites surprises peu agréables qui ont suivi.
Pour ne pas créer d'embouteillages devant le ponton, nous avons ramé quelques mètres et nous nous sommes arrêtées afin de régler les cale-pieds. C'est à ce moment que nous avons réalisé que l'un d'entre eux était décroché du bateau. Nous avons du faire des signes à un monsieur sur un cannot moteur pour qu'il vienne nous aider à le remettre, et une fois cet incident passé, nous sommes reparties en direction de la ligne de départ de la course.
La course s'est bien déroulée et nous étions devant nos concurrentes principales (les 8 des Juniores du Rowing et de Vevey). Un peu avant le dernier virage, les juniors gars du club nous ont rattrapées et ont commencé à nous dépasser. Malheureusement, nous étions à l'intérieur du virage, ils ont tourné très sérré et un peu proche devant nous, et donc ils ont heurté la coque de l'Infini avec une de leur rame, ce qui a troué le bateau. Nous avons dû nous arrêter afin de les laisser repartir pour éviter une nouvelle collision.
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Les filles du Rowing ont lancé des séries pour tenter de nous rattraper, mais grâce à notre barreuse et notre cheffe de nage formidables, nous sommes reparties rapidement et avons terminé la course devant le Rowing. Bravo aux gars aussi pour leur course.
Après avoir démonté les bateaux, nous avons pu manger des röstis bien mérités. Puis nous sommes finalement rentrés au club, beaucoup moins tard qu'aux autres régates.
Merci à Arnaud et Fred de nous avoir conduit là-bas !
Arielle |
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Le LS Aviron fait du vélo
Lausanne, le 1er octobre 2023
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Nous avions rendez-vous à 9h au club le dimanche après les championnats romands pour faire un tour à vélo organisé par Romain. Nous sommes donc tous arrivés à 9h15 au club (on ne change pas les bonnes habitudes), puis Arnaud nous a expliqués à tous l'itinéraire du tour. Comme d'habitude, il m'a perdu après deux virages, je me suis donc résolu à ne pas perdre le tas afin de ne pas finir perdu après un quart d'heure.
Nous nous sommes très vite séparés en deux groupes, un groupe un peu plus rapide, qui faisait donc un plus grand tour, et l'autre qui faisait le même tour que d'habitude. Pour ce qui est du premier groupe, nous avons réussi à ne perdre personne (enfin presque mais les deux personnes concernées ont vite retrouvé leur chemin), et sommes arrivés au club vers midi. Nous avons ensuite mangé au club puis remonté quelques bateaux en attendant quelques personnes étant parties chercher un vélo pour le tour de l'après-midi.
Le tour de l'après-midi était plus court que celui du matin, et nous sommes ce coup-ci partit du coté de Vevey (pour être honnête je ne pourrais pas dire exactement où nous étions allés le matin mais c'était à peu près dans l'autre direction par rapport au club), avec un groupe qui longerait le lac et l'autre qui passerait par les vignes afin de rajouter un peu de dénivelé au tracé.
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Pour ce qui est du premier groupe, nous avons effectués le tracé sans encombres (mis à part Fred (Hanselmann) qui se devait de crever un pneu), et avons pu rejoindre le club vers 16h pour une collation bien appréciée.
Arthur |
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Le tour du lac à chaque étape
Le Léman, 23 septembre 2023
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Avant Préparer le tour du lac, c'est déjà une aventure en soi : l'équipe a beaucoup ramé au printemps et à l'été, et, nouveauté de l'année, s'est aussi lancée dans de folles sessions de " petits jeux " matinales, depuis le LSA mais aussi la Normandie, Venise, la Bretagne... Les tests yolette, la Bilac, l'excel de Jean-David, il en a fallu du temps et de l'énergie pour arriver à la semaine du tour, bien remplie, même avant le tour. Et là, plus les heures défilent, plus ça s'accélère. Pour moi, ramer au tour du lac c'était aussi revenir à Lausanne. À peine sortie de ma journée de train jeudi soir, je me lance avec Marie à la conquête des éléments de la liste de courses. 35 farmers, 3L de coca, 15L d'eau et des centaines de grammes de fruits secs plus tard, nous sortons (sans les pompotes, oups !). Vendredi, nous nous retrouvons au club à 9h : démontage du bateau, quête au matériel à travers tout le club, nous sommes prêts à partir à 11h, comme prévu ! À Genève, nous remontons Libellule et lui ajoutons des pare-vagues, un numéro, et... plein de nourriture scotchée à l'intérieur. Que ce soit dit, on ne mourra pas de faim. Le soir, les organisateurs ne sont pas tranquilles face aux prévisions météo. Le Joran pourrait se lever le samedi vers 20h, et avec lui de bonnes vagues sur la côte française. Ils pensent modifier le parcours : ça sera Genève-Rivaz-Genève, 20km de moins que le tour classique, mais un bon 140km tout de même. Après une nuit pas tout à fait reposante dans l'abri PC, nous revenons au bateau pour un embarquement à 6h40. Nous avons tout de même le temps de revenir à terre après avoir garé Libellule dans le port pour un dernier café... On sait ce qui nous attend et pourtant je suis assez stressée, de n'avoir pas assez bien dormi, de n'être pas assez entraînée. Oh well. Au moins, contrairement à l'année dernière, ce matin-là il ne pleut pas ! Natacha Pendant : de Genève à Lausanne À 8 heures précises, la sirène a retenti et nous sommes partis ! Les premiers 850m nous ont éloignés du club de la Société nautique de Genève (SNG) vers la ville de Genève. Avec un mini entraînement de virage pour Léman-sur-Mer, Marie nous a emmenés au coin de notre premier " waypoint " et nous sommes partis vers le grand lac Léman. Les deux premières heures à parcourir les 20km entre Genève et Nyon ont filé à toute allure. Nous avons trouvé un bon rythme de 22 coups par minute et nous nous y sommes tenus, en changeant de barreur toutes les 30 minutes pour donner un peu de repos à nos mains et à nos jambes. Malgré le repos physique, c'était en fait assez fatigant pour le barreur, car nous étions très occupés avec la navigation, les repas et le maintien du moral. C'est avec grand plaisir qu'à 55km (un peu moins de 6 heures), nous nous sommes approchés de notre ville natale, Lausanne, accueillis par notre équipe d'encouragement personnelle. Annie Pendant : de Lausanne à Lausanne Après un peu plus de cinq heures de rames, ça y est : notre maison. L'arrivée à Lausanne me fait réfléchir au parcours déjà ramé et aux défis auxquels on a été confrontés. Malgré une très bonne préparation, le début de ce tour était dur pour moi. Je me sentais fatigué, et peu importe le nombre de "Farmers" que je mangeais, je me sentais peu en forme. Mon tour à la barre a beaucoup changé : j'ai pu enfin manger nos fabuleuses pâtes, et mon corps réagit mieux maintenant. Le seul inconvénient qui me reste est la position de la nage qui est très serrée, et un bateau concurrent qui nous suit de près. Maintenant à Lausanne, le moral monte beaucoup grâce à nos spectateurs locaux du club. Cerise sur le gâteau, peu après, à la CGN, on se retrouve avec nos chers amis qui vont nous donner un peu de vent dans le dos pendent 30km (uniquement au niveau moral, comme vous le verrez bientôt). Merci Elena, Leonardo, Clara, Mathilde, et Elleke. C'est vrai, Marie et Elena ont produit un miracle, ma femme se retrouve à la barre d'un bateau d'aviron !! Pendant un bon moment, leur présence nous laisse oublier la fatigue et les petites douleurs ainsi que la compétition qui nous chasse. Et personnellement je trouve très précieux de créer ce souvenir avec ma femme. Par conséquent, on s'éloigne vite de la compétition et Rivaz s'approche à grands pas dans ces eaux connues. On tourne le bateau à l'arrêt, et, le plus important, on est déjà à la moitié du tour. Mais pas de chance, l'eau devient noire et un vent sud-ouest se lève et on se trouve face au vent. On s'approche du bord au cas où, et je commence à me dire que ce serait dommage si notre tour s'arrêtait là. Mais encore une fois, les eaux connues nous apaisent, et bientôt on se retrouve au niveau de Lausanne sur un lac calme avec d'autres bateaux du club autour de nous. C'était chouette que vous soyez là ! Tom Pendant : de Lausanne à Genève L'orage qui agitait la surface lémanique à notre retour de Rivaz semble s'être calmé, ce qui permet au lac de devenir de plus en plus lisse. Le plaisir revient petit à petit : le lac commence à nous renvoyer le reflet de nos pelles sans déformation. Au revoir, les derniers bateaux qui nous ont tenu compagnie, c'était sympa de vous voir ! Nous continuons de ramer alors que le soleil s'apprête à tirer sa révérence, tout en couvrant le ciel de son invisible manteau aux couleurs des crépuscules de septembre.
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Magique ! La fatigue se fait de plus en plus sentir. Certains ne veulent plus que des compliments sur la rame : il n'est plus temps de se corriger. Morges, puis St-Prex arrivent. Enfin Rolle. Les quelques encouragements reçus depuis le ponton nous font plaisir et redonnent un peu d'énergie. Nous constatons que le jet d'eau est allumé au loin. Nous nous disons que nous pourrions arriver avant qu'il ne s'éteigne. Lorsque la nuit s'établit, nous sommes déjà prêts : les survêtements sont en place, ainsi que les LEDs blanches sur le mât et cyalumes, ces barrettes lumineuses vertes et rouges, sur les rames de proue. Barrer demande de plus en plus de concentration car on ne voit pas très bien. Nous constatons à deux reprises que nous sommes du mauvais côté de poteaux rouges ! Au moins, nous avons évité le poteau lui-même... Les kilomètres défilent.
Lentement, sûrement, inlassablement. Les nages successives décident d'augmenter la cadence sans mot dire. Mais tous se rendent comptent de cet état de fait, qui à la barre, en regardant le compte-coup placé à la nage, qui de par son ressenti, qui en comptant les coups (ça occupe le cerveau quand on rame longtemps...), qui encore en sentant la fatigue qui s'établit plus vite qu'auparavant. Ceux qui regardent le compte-coups et ceux qui ont compté savent que la cadence est d'au moins vingt-quatre coups par minutes. Cette cadence restera jusqu'au bout. Nyon (à dire très vite) passe à toute vitesse et Versoix approche. Nous naviguons presque uniquement au GPS à ce moment. Un grand voilier glissant tous feux éteints non loin de nous nous fait un peu peur, mais il ne croisera pas notre route. Ouf ! C'est le dernier tour de barre et la demie-heure de ligne droite qui traverse la rade en piquant sur la Société Nautique de Genève. Un coup de klaxon. C'est fait. Il est 22h03. Le jet d'eau se dresse encore fièrement. Jean-David Après Un tour, ou un aller-retour. Et après ? Une extraction nocturne plus ou moins acrobatique de ce bateau que l'on n'a plus quitté depuis si longtemps au point de faire au moins un peu corps avec lui, encore grisés par la dernière demi-heure et ses séries, qui coûtent au corps, mais sont magiques, car chacun donne toute l'énergie qui lui reste pour l'équipe. Douche chaude, massage, pâtes, et nuit dans l'abri de la protection civile, bercés par le doux ronronnement de rameuses et rameurs fatigués. Démonter le bateau, faire l'inventaire des stocks en trop – pour ajuster l'an prochain (oui, oui, ça parle déjà de la prochaine édition) les quantités d'eau et de nourriture –, échanger avec les autres rameurs un peu, avec ses coéquipières et coéquipiers surtout. Et le retour au club pour ranger le bateau et les rames dans le hangar, pour boucler la boucle, vraiment. Cette année, boucler l'aventure, c'était partager ces instants en équipe, mais aussi avec celles et ceux qui nous ont accompagnés en chemin : sur l'eau, le jour J, par vagues, amples et douces – de celles qui portent et apaisent – de Vidy à Rivaz et de Rivaz à Préverenges ; lors de sorties en amont, baignés dans la lumière dorée du soleil qui se lève à travers un ruban de nuages ; au café le matin, pour discuter ; armés de briques de lait et balais en guise de poids pour les fameux " petits jeux " d'Adeline, à distance ; ici et là dans le club, pour parler préparation, longueur de rames ou choix de bateaux. Boucler le tour, c'était aussi retrouver ces précieuses têtes connues, qui nous font nous sentir " à la maison " au club. Car au final, c'est peut-être pour ça que certains d'entre nous tournons autour du lac ou partons à l'aventure : pour le plaisir de le partager à plusieurs et créer des souvenirs communs, qui deviennent ensuite de formidables histoires à (se re)raconter. C'est peut-être même pour ça que certains d'entre nous ramons, plongeons nos rames d'un geste commun dans les eaux sombres du Léman, puis effleurons sa surface délicate pour voler d'un même élan, toujours un peu plus loin, ensemble. Peut-être bien. Pour moi, c'est le cas, je crois. Merci aux incroyables membres de cette incroyable équipe – Annie, Jean-David, Natacha et Tom – et à celles et ceux, nombreux, qui nous ont accompagnés en chemin.
Marie |
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Coupe de la jeunesse de Beach-sprint
Marina di Castagneto, du 20 au 24 septembre 2023
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Après un réveil matinal à Sarnen, mes coéquipiers et moi sommes partis pour 4 jours en Italie pour participer à la première édition de la Coupe de la jeunesse Beach-sprint. 8 heures de bus et 5 arrêts plus tard nous arrivons enfin dans la petite ville de Donoratico. Il fait chaud, environ dix degrés de plus qu'à Lausanne, et nous pouvons entendre les grosses vagues de la mer se déchainer sur la plage. Après avoir récupéré les chambres, nous allons directement nous entrainer. La séance d'entrainement mettait à disposition un double et un skiff pour toute l'équipe pendant seulement trente minutes. Après cela petit moment jacuzzi / piscine, après nous sommes allés manger puis dormir.
Le lendemain (vendredi) dès mon réveil j'entends au loin les vagues, ce qui n'étais pas le cas le jour d'avant. Je vais donc au restaurant qui se situe près de la mer et mon coéquipier et moi constatons des énormes vagues de plus de 1 mètres et demi s'abattre sur la plage. Après le petit déjeuner et une pause d'une heure nous nous dirigeons vers la plage pour faire un entrainement. Arrivé là-bas nous constatons que les bateaux qui étais normalement mis à disposition par Filippi ne sont pas là. Une personne du staff arrive vers nous et nous dit que les vagues sont trop grosse pour aller sur l'eau, nous avons donc dû faire de la mobilisation et un entrainement de course sur la plage. Puis nous sommes allée manger dans le restaurant de l'hôtel, le problème c'était que c'était un "restaurant gastronomique" nous avons donc dû manger 100 grammes de pâtes et 50 tranches de pain avec de l'huile d'olive.
L'après midi nous avons fait que nous reposer dans nos chambres et un peu de mobilisation et de sprint sur la plage. Au souper nous avons mangé 5 pauvres raviolis aux truffes et beaucoup de pain et nous avions un débat si les courses allaient être reportées à dimanches vu les conditions de la mer. Finalement Pam nous a prévenu à 22 heures via un messages WhatsApp que les courses été reporté à dimanche, puis nous sommes allé dormir.
Le samedi nous nous sommes réveillé avec les mêmes vagues que la veille donc nous n'avons pas pu faire d'entraînement sur la mer, ce qui veut dire que mon coéquipier et moi avons pu faire que cinq minutes d'entrainement dans le bateau car le double des filles et le double mixte avaient monopolisé le double le jeudi. Comme entrainement, le matin, nous avons fais comme le jour précèdent : de la mobilisation et du sprint. Et l'après midi nous avons fait de l'ergomètre, d'abord 10 minutes d'échauffement puis 2 minutes 30 à fond, une pause de 3 minutes, et pour finir un 3 max power.
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Puis nous sommes allé manger puis dormir.
Le dimanche on peut entendre que les vagues vont mieux et les organisateurs n'ont rien annulé. La première course est un time trial. La première à partir est la skiffière, elle fait un très mauvais départ mais réussit plus ou moins à se rattraper à la fin (elle est 7ème sur 10), puis en deuxième nous (Anton Prinz et moi) nous partons très rapidement mais les vagues nous ont surpris à cause du peu d'entrainement que nous avions, mais nous arrivons 4eme à une seconde des 3èmes. Plus tard la mixte fais 6ème sur 10 et le double féminin et le skiffier font 8ème. La deuxième partie de la compétition se déroule en duel (1 contre 1), mon coéquipier et moi somme contre les derniers du time trial, l'Italie. Nous commençons notre course plutôt bien jusqu'à la deuxième vague ou mon siège s'est enlevé des rails. J'ai essayé de donner tout ce que j'avais sans siège mais impossible de rattraper l'italie. De plus nous avons appris par la suite que les Italiens qui étaient contre nous étaient déjà allé au championnat du monde de beach-sprint, et donc avait déjà de l'expérience, nous sommes donc éliminés. Le double féminin et la mixe se sont aussi fait éliminer. Les deux skiffs sont allé jusqu'en finale où la skiffière a fini deuxième et le skiffier a fini premier. Nous sommes restées jusqu'à la fin de la cérémonie de cloture, et nous sommes repartis instantanément après. 8 heures de routes plus tard nous sommes arrivés à Sarnen à 23h, je suis resté dormir là-bas ainsi que quelques personnes, puis je suis rentré à Lausanne le lendemain matin à 11h30.
Emilien |
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Championnats du Monde Juniors
Paris, du 30 juillet au 6 août 2023
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Les championnats du monde U19 se sont déroulés (ou plutôt auraient dû se dérouler) du 2 au 6 août sur le bassin de Vaires-sur-Marnes, proche de Paris. J'ai eu la chance d'être sélectionnée pour y représenter la fédération suisse en skiff.
Pour me préparer à cette compétition, deux semaines avant celle-ci, je me suis rendue à Sarnen avec Arnaud qui a eu la générosité de m'accompagner alors que j'étais le seul bateau qu'il avait à coacher. Malheureusement, deux jours après notre arrivée, je me suis blessée en haut du dos, ce qui m'a empêchée de m'entraîner sur l'eau toute la semaine qui a suivi. Arnaud a cependant continué de m'encourager et m'a proposé des entraînements alternatifs comme du vélo, du vélo et du vélo. Il faut tout de même avouer qu'il a été très créatif et m'a également proposé une randonnée en montagne et de la course à pied, activités qui ne sont pas parmi ses préférées. La course à pied était d'ailleurs prémonitoire du déluge qui allait s'abattre sur nous lors de ma finale aux mondiaux. Grâce à l'encadrement et la flexibilité d'Arnaud, j'ai pu reprendre les entraînements sur l'eau petit-à-petit de manière à éviter la rechute et être à nouveau en forme pour les courses.
Nous avons donc rejoint Paris en TGV quelques jours avant le début de la compétition pour prendre connaissance du plan d'eau et s'habituer au vent qui allait être présent la majorité de la semaine. Arrivés à l'hôtel, ne voilà-t-il pas que je retrouve la championne suisse de skiff dans l'équipe nationale d'Italie, mais cette fois en quatre ! Nous avons d'ailleurs sympathisé. Le soir précédant les premières courses, nous avons appris qu'elles allaient être repoussées car la météo trop mauvaise empêchait la navigation. Le championnat a donc commencé le 3 août avec les éliminatoires lors desquels je me suis qualifiée en quarts de finales. Le plan d'eau était par contre un peu trop agité pour moi avec comme résultat un temps pas très bon et la promesse d'un quart de finales difficile.
Le soir-même, un communiqué nous informait que les organisateurs avançaient les finales au 5 août en raison d'un risque de tempête trop important le dernier jour des championnats, ce qui résultait en un programme plus chargé pour les deux jours restants et l'annulation des semi-finales C/D dont la sélection se ferait à partir des temps des quarts de finales. La course du lendemain prenait soudain beaucoup plus d'importance. Pour m'aider, Arnaud a analysé les données GPS des éliminatoires, avec comme conclusion : " Je ne sais pas comment battre tes concurrentes, mais toi je sais. ". Il m'a donc expliqué qu'un changement de perspective par rapport à la course améliorerait mon temps de façon significative.
Un moment de réflexion, une séance de physiothérapie et une bonne nuit de sommeil plus tard, j'étais donc prête pour la course qui devait être la meilleure que je n'ai jamais réalisée. Pour la 1ère fois de la semaine, le plan d'eau était plat et ensoleillé, ce qui m'a permis de faire une des meilleures courses de ma vie.
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Cela n'a malheureusement pas été suffisant pour me qualifier en semi-finale A/B, et j'ai dû vite récupérer pour la finale C qui avait lieu deux heures après.
Alors que je me préparais à me battre une dernière fois contre mes concurrentes internationales, les nuages d'orage ont commencé à s'amonceler et les éclairs ont rejoint le tonnerre qui grondait déjà. Ma finale était la dernière course de la journée et les arbitres ont raccourci le temps entre notre course et la précédente dans le vain espoir d'éviter la tempête. Dès le départ, la pluie a commencé à tomber, puis s'est transformée en gros grêlons nous arrivant dessus par rafales, emportés par un vent instable. Mes parents qui se trouvaient dans les tribunes ont été rapidement évacués comme tous les autres spectateurs et Arnaud qui était venu m'encourager sur le chemin bordant le bassin pataugeait dans de l'eau qui lui arrivait jusqu'aux chevilles. Le commentateur a d'ailleurs dit qu'on faisait la course pour arriver le plus vite possible aux pontons et que la ligne d'arrivée se trouvait être par hasard sur notre chemin.
Je suis donc arrivée 5ème de la finale C, concluant ainsi mes championnats du monde U19 en deux jours de façon un peu frustrante. Le dernier jour a été dédié à encourager les finalistes A et B et à échanger quelques mots et mes habits avec les athlètes des autres nations. Sur les 5 bateaux de la fédération inscrits, 3 sont allés en finale A, dont le double masculin qui a fait une superbe médaille de bronze. Un grand bravo à eux !
Ces championnats ont été une grande expérience pour moi, me permettant de concourir contre les meilleures de ma catégorie. Cela m'a intimidée mais m'a fait aussi réaliser la chance que j'avais de pouvoir vivre cette aventure. J'aimerais surtout exprimer toute ma reconnaissance envers Arnaud qui m'a entraînée pendant deux semaines à Lausanne puis à nouveau deux semaines à Sarnen et qui m'a finalement accompagnée à Paris pour ces championnats. Sans lui, rien n'aurait été possible. Un énorme merci !
Sarah |
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Coupe de la Jeunesse
Amsterdam, du 27 au 30 juillet 2023
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Nous sommes partis, moi, Sarah et Arnaud à Sarnen le samedi de la deuxième semaine des vacances, moi pour le camp d'entraînements de la Coupe de la jeunesse, et Sarah, avec Arnaud pour l'entraîner, pour le camp d'entraînement des championnats du monde juniors. Arrivé sur place, j'ai eu le droit au premier discours de la fédération suisse, d'ailleurs probablement le seul que j'entendrai en allemand et non en suisse allemand, avant d'aller monter mon bateau et d'enchaîner sur une séance de musculation.
Le camp se passait comme ceci; déjeuner à 7h30, puis un entraînement, ou deux mais moins intensifs, repas à 12 ou 13h, puis un autre entraînement l'après-midi. J'ai eu le loisir pour la première fois d'essayer donc les entraînements de la fédération suisse d'aviron, et même si on m'avait prévenu, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient autant différents du club; il est vrai que c'est inhabituel de passer 45minutes à s'échauffer avant un entraînement technique, entraînement où l'on ne fait donc que peu d'efforts.
Le dimanche 23 juillet nous avions un après-midi de pause, nous sommes donc, tout le groupe de rameurs de la Coupe, allés à Lucerne voir Oppenheimer au cinéma et manger une pizza le soir, lassés par la nourriture quelque peu écoeurante de Sarnen. Le film était, en tout cas à mon point de vue très sympa, mais beaucoup d'autres rameurs n'ont pas réussi à comprendre tout le film. Il est vrai qu'il était des fois dur à suivre, mais malheureusement rester sur son portable pendant le film ne les as pas aidé à le comprendre. Le soir nous sommes ensuite rentrés à Sarnen et allés manger une pizza, ou un kebab pour d'autres.
Le mardi 25 juillet nous avons pu rentrer chez nous, après bien sur nous être entraînés le matin, avec un rendez-vous le jeudi à 5h15 du matin à l'aéroport de Zurich. Dans mon cas j'ai du aller à Sarnen dormir le mercredi soir, car il n'y avait pas de train pour aller à l'aéroport de Lausanne à cette heure là, j'étais donc censé aller à l'aéroport avec un bus de la fédération et quelques autres rameurs qui ont comme moi dormi à Sarnen, mais bien sûr il a fallu le mercredi soir, en arrivant à Sarnen, que je passe quelques coups de fil car j'étais, de tout ceux qui restaient dormir, le seul sans chambre. En arrivant à Amsterdam, nous sommes directement allés à bassin où se déroulaient les courses afin de monter les bateaux et sortir sur l'eau, évidemment sous la pluie. Nous sommes ensuite allés à l'hotel afin de prendre nos chambres, manger et dormir. L'hôtel était plutôt luxueux, tout comme le buffet repas, mais par contre loin du centre d'Amsterdam, nous n'avons donc pas du tout visité la ville, ni même juste passé au travers en transports.
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Le vendredi nous sommes allés ramer une nouvelle fois au bassin, et avons assistés à la cérémonie d'ouverture ainsi qu'a la course des remplaçants, que le remplaçant suisse a gagnée.
Le samedi j'ai donc eu mes premières courses, la qualification le matin et la finale l'après-midi. La course du matin était plutôt stressante pour moi, car Stefan, celui qui gère la Coupe en quelques sortes, m'avait dit le soir d'avant que non seulement en fonction des conditions météo il était possible que les finales n'aient pas lieu et que le classement du samedi soit établit grâce aux temps des qualifications, et aussi que si je ne faisais pas un résultat qui les satisfaisait ils m'échangeraient avec le remplaçant (c'est vrai qu'il est tout de même étrange qu'après des trials le remplaçant soit plus rapide que le skiffier...). Au final j'ai fini 5ème de finale B, donc onzième au total (sur 11 skiff mais ce n'est qu'un détail), mais la fédération n'a pas été autorisée à m'échanger avec le remplaçant, j'ai donc fait mes courses en skiff le dimanche et ait obtenu le même résultat, en plus d'avoir le plaisir de faire une course avec plus de vent pour que je n'aie jamais eu en course, mais en contrepartie des moutons, ce qui rendait la haute cadence plus compliquée. Après mes courses le dimanche, j'ai pu démonter mon bateau et essayer d'échanger mes habits contre ceux d'autres fédération, même si j'ai du me résigner à échanger quelques habits contre ceux de filles plutôt que de mecs, question de gabarit. Après quelques échanges peu concluant et bien sûr un discours de la fédération, on a pu rentrer en suisse, et pour moi en solo directement à Genève.
Arthur |
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Euromasters
Munich, du 27 au 30 juillet 2023
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Du 27 au 30 juillet, Arnaud Tirard-Gatel, Michael Fatien et Michel Joye ont participé dans le cadre de l'ARA, à la régate Euromaster Munich 2023, sur le plan d'eau inauguré en 1972, lors de Jeux Olympique de Munich. 2250 rameurs venant de toute l'Europe et d'outre-mer ont pris part à cette manifestation. Même si le lac est toujours resté ramable, la régate a été ponctuée par quelques interruptions suite à des orages.
Les courses se sont déroulées sous forme de séries, maximum 6 lignes d'eau, sur 1000 m. Pas de demi-finales et finales. Les gagnants de chaque série ont reçu une médaille. Nous avons vécu la régate Euromaster Munich 2023, comme un grand festival de l'aviron rassemblant des passionnés, avec une ambiances bon enfant à terre, mais combative sur l'eau. Des animations ont été mise en place par les organisateurs.
Les courses se sont déroulées sur 4 jours, au vu du nombre de participants, il y avait contrairement aux championnats suisses, de nombreux rameu.rs.ses, dans chaque catégorie d'âge master. 71 équipages étaient par exemple inscrits pour les séries 2x MM F. De plus, le programme des courses permettait de participer en bateau de pointe.
Grâce à CAT Thonon qui a mis à disposition son magnifique 4+ en bois Filippi, il a été possible de concourir en 4+. Ce fut un rappel de beaux souvenirs pour certains, et une belle découverte pour d'autre. La coque a généré beaucoup d'admirateurs.
Le niveau sportif a été variable selon les séries. Des anciens champion.s.nes olympiques ont parfois pu être alignés avec des rameu.rs.ses ayant débuté l'aviron à l'âge adulte.
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Nous avons par ailleurs eu le plaisir de croiser Oliver Zeidler (Champion du monde 2022 en skiff), venu encourager son grand père (ancien champion olympique).
Le dimanche a été réservé pour les courses mixtes. Les organisateurs ont accepté des inscriptions jusqu'au samedi. Au vu de l'ambiance conviviale, de très nombreux équipages mixtes se sont formés sur place. Les rameurs engagés à l'Euromaster ont eu un énorme plaisir et ont partagé beaucoup d'émotions. Ils sont très reconnaissants du soutien de l'ARA, ainsi que de leurs clubs respectifs qui ont permis de vivre une formidable expérience.
Michel |
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Régate de Greifensee
Maur, le 17 juin 2023
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J'étais dans le premier bus avec la remorque qui avait un départ prévu à 6 heure mais Fred a décidé qu'il arriverait pour 6h10.
Après environ 3 heures de route et une pause pour se dégourdir les jambes, on arrive à Greifensee. On décharge la plupart des bateaux pour les monter et être prêts pour nos courses.
Il fait chaud, et il y a un soleil de braise sans nuage dans le ciel pendant qu'on défait la remorque et le reste de la journée.
William a la première course du club en skiff à 11h (qu'il remporte avec une large avance) et Ondrej avec moi la deuxième en senior 30 minutes après.
On fait notre échauffement en gardant notre t-shirt jusqu'au dernier moment pour ne pas prendre de coup de soleil. À l'heure prévue de notre course la catégorie d'avant allait au départ... Et à notre course les arbitres ont attendu plusieurs minutes les retardataires. On finit 2ème, très contents pour une première course ensemble (hormis le fait que j'ai restitué mon petit déjeuner à l'arrivée). Et on s'est plaint des bouées aux 1000 et aux 500 derniers mètres qui sont clairement posées au hasard.
En ramenant le bateau à la place du club on a laissé les rames quelques minutes au soleil et quand quelqu'un a voulu les déplacer à l'ombre il s'est carbonisé les mains.
Le retard s'est ensuite accumulé jusqu'à 30 minutes. Ce n'était malheureusement pas suffisant pour que je mange, n'ayant que 2 heures entre chacune de mes courses. J'ai utilisé ce temps pour jouer aux mots fléchés et aux devinettes pour m'occuper l'esprit, rejoint par 4-5 personnes qui essayaient de répondre avec moi aux questions compliquées pour s'occuper en attendant leurs courses.
Ensuite le retard a été rattrapé ce qui engendra de mauvaises conséquences. Tout le monde pensait pouvoir rester une quinzaine de minutes de plus bien assis sous les tentes et les arbres. À cause de cette erreur Ondrej a eu un échauffement de seulement 10min et le 4× Juniores n'est pas arrivé à temps au départ et a dû faire sa course hors des lignes d'eau.
A ma deuxième course, avec William, le changement de personnel au départ des 2000m a compliqué ma concentration... C'était aussi la première course qu'on faisait en 2× ensemble. On a eu du mal à ramer de la même manière, mais malgré cela on a mené toute la course et on a pu récupérer les rames dorées de Greifensee qui remplacent des médailles habituelles.
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La journée continue et les courses s'enchaînent pour le club.
Enfin ma 3ème course, en Seniors avec Ondrej, William et Benas (oui...un bateau spécial) est remplie de rebondissements. On était 3ème pendant une grande partie de la course, mais les encouragements de Benas, principalement pour lui-même et qui agacent un petit peu ses coéquipiers, ainsi que les séries, nous aide à remonter à la première place pour 28 centièmes de seconde.
Il restait encore 6 courses pour le club avec les cadets en 2×, le 4× cadettes, les skiffs minimes filles et le 4 minime.
Pendant ce temps on a commencé à démonter et bâcher tous les autres bateaux et à les charger rapidement, pour faire plaisirs à Fred qui était seul pour gérer les courses. On a ensuite pris notre douche dans une remorque aménagée pour. L'air dans les douches était extrêmement chaud après toute la journée au soleil, mais l'eau y était quand même gelée.
Après cela on a remarqué des faux contacts sur les fils de la remorque, qui nous ont mis en retard. On a attendu 30 minutes à côté d'un club (Richterswil) qui mettais de la musique de goûts douteux, pendant que Fred mangeait du cuivre en réparant les connexions pour pouvoir repartir. Après cet apéritif nous avons rejoint le Burger King sur l'autoroute pour se récompenser de la journée fatigante.
Bravo à tous ceux qui ont ramené des petites rames dorées chez eux et à Fred qui nous a géré sans l'aide d'Arnaud.
Matveï |
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Régate de Schiffenen
Schiffenen, le 11 juin 2023
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Le lac de Schiffenen est à seulement une heure et douze minutes en bus depuis le club d'aviron. On a donc pu se lever plus tard par rapport aux horaires des autres régates. Pour aller à Schiffenen, on a pris deux heures de moins que d'habitude, mais on a ramé cinq-cents mètres de plus en course ! Normalement, on rame mille mètres en minimes (catégorie moins de quinze ans), mais là on a ramé mille-cinq-cents mètres comme si on était cadets (catégorie moins de dix-sept ans).
Pour la première fois depuis le début de la saison (pour moi la première), je n'ai participé qu'à une seule course lors de cette régate. Habituellement, je fais deux courses, une en double et une en quatre cette fois-ci je n'ai fait que celle en quatre. Pour la course en quatre de couple, Vadim notre chef de nage (c'est-à-dire la personne qui est en quatrième position et qui donne le rythme) avait oublié sa casquette. Il a donc pris une casquette rouge au club avant de partir à Schiffenen et comme dans une course nous devons tous avoir une casquette similaire, nous avons décidé de tous ramer sans casquette.
Durant toutes les régate que j'ai faites, j'ai toujours pris une paire de claquettes, mais à la dernière régate (Sarnen) quelqu'un me les a prises en laissant les siennes car il avait les mêmes. Du coup je me suis retrouvé avec des claquettes trop petites je les ai jetées car elles étaient usées. Pour cette régate, j'en ai racheté une nouvelle paire à ma taille et pour les reconnaître je les ai customisées, c'est-à-dire un peu coloriées pour qu'elles ne ressemblent plus aux originales.
Dans cette régate, il y avait deux pontons : un pour mettre les bateaux à l'eau et l'autre pour les ressortir. Il n'y avait pas de ponton pour recevoir les médailles et on les a reçues à la fin des courses.
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Il n'y avait pas beaucoup de bouées pour “encadrer“ les courses dans cette régate, seulement dix bouées pour mille mètres alors que dans les autres régates il y avait beaucoup plus de bouées mais elles étaient plus petites.
Comme mes grands-parents habitent à quelques minutes de Schiffenen, ils sont venus me voir et ont apprécié m'encourager et découvrir ce sport en compétition. Pour une fois, nous ne sommes pas allés manger au Burger King le soir car le trajet était très court et les courses finissaient très tôt. J'ai donc pu manger chez moi. On a aussi remonté les bateaux directement après être arrivé au club car nous sommes rentrés au milieu de l'après-midi alors que durant les autres régates, nous rentrions vers minuit et ne remontions pas les bateaux (nous les posions simplement là où ils devaient être rangé et revenions le lendemain pour les remonter).
Antoine |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 3 et 4 juin 2023
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Je me suis réveillée à 4h30 du matin pour partir deux jours à Sarnen. Nous sommes partis du club à 5h20, durant le trajet je me suis endormie sur Noa (la pauvre).
Arrivés à Sarnen nous avons remonté les bateaux et défait la remorque. Quelques heures après avoir remonté les bateaux nous avions nos qualifications en double, Ines H et moi et Ines P et Noa. Ines et moi étions la 1ere série, nous étions contre Sempach un double qui est classé 3eme Suisse, ce n'était pas la 1ere fois que nous étions contre eux. Nous devions nous économiser pour le lendemain avec les finales. Nous devions arrivées entre 1 ères et 2èmes pour la finale A . Ines H et moi sommes arrivées 1 ères. Ines P et Noa sont arrivées 2 eme après les 2eme Suisse ( une mixte ).
L'après-midi nous avions notre course en 4, nous sommes arrivés 1 ères. Vers la fin de la journée j'avais une course en 4 cadettes, quand nous sommes arrivées au départ les vagues n'ont fait que devenir plus violentes et les éclairs ont commencés. Notre course et plusieurs autres courses du club ont été annulées.
Nous sommes arrivés au campement de Sursee et avons commandé des pizzas. On est allés se coucher juste après. C'était très drôle d'avoir des chambres avec nos amis, de plus quand on ouvrait les fenêtres on pouvait discuter avec les autres chambres du club !
Le lendemain nous avions nos finales A. Lors de l'échauffement en double je me suis rendue compte que j'avais oublié mes oakley dans les toilettes( j'ai tout fait pour les retrouver mais sans résultat). Nous avons fait notre course et Ines H et moi sommes arrivées 4eme, à 1 seconde après Sempach, 3 secondes après la mix et 5 secondes après Ines P et Noa.
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Nous étions quand même un peu déçues de ne pas être arrivées troisièmes, surtout qu'on savait ce qu'il fallait qu'on améliore mais nous étions contente que Ines P et Noa aient gagnée.
L'après-midi nous avions notre course en 4 et nous sommes arrivées 2èmes après la mix. Là aussi c'était pas la joie mais on s'est données à fond. Nous avons démonté les bateaux et fait la remorque puis nous sommes rentrés au club.
C'était un week-end intense, drôle et fatigant. Je retiens beaucoup d'expériences et je suis contente de m'être préparée comme si c'était les championnats Suisse. J'ai hâte de voir nos résultats là-bas.
Tracy |
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Championnats d'Europe
Bled, du 25 au 27 mai 2023
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Du 25 mai au 28 mai, les Championnats d'Europe d'Aviron se sont déroulés à Bled, en Slovénie. Le double poids léger suisse féminin, composé de Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et de Patricia Merz du See-Club Zug a terminé à la 6ème place.
Trois semaines après leur victoire lors de la première Coupe du Monde à Zagreb, Frédérique Rol et Patricia Merz ont affronté les meilleurs équipages européens de la catégorie du double poids léger. Les Anglaises, grandes favorites, ont remporté la victoire pour la deuxième année consécutive. Lors des éliminatoires du jeudi, le duo Rol-Merz a terminé à la 3ème position, ce qui ne leur a pas permis d'accéder directement à la finale A. Elles ont donc dû passer par les repêchages le vendredi 26 mai, jours des 30 ans de Frédérique Rol. Pour cadeau, elles ont réalisé une bonne course qui leur a permis de se qualifier pour la finale A.
Lors de la finale, l'équipage Rol-Merz a rapidement été distancé par leurs adversaires. Alignée en extérieure du champ de course, il est difficile de se situer par rapport aux autres embarcations. Elles ont néanmoins pu suivre leur plan de course et sont satisfaites de leur performance, même si la coque glissait plus lentement que prévu. Malgré le résultat, Frédérique tire un bilan positif du week-end ; avec sa partenaire elles ont pu évaluer leur niveau, elles ont aussi réussi à réagir et se battre notamment lors des éliminatoires et des repêchages, et appliquer les points techniques travaillés depuis la première Coupe du monde.
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Il reste encore du travail à faire, mais les progrès réalisés vont dans la bonne direction.
Encore trois mois avant les Championnats du Monde pour gagner les secondes qui séparent le duo Rol-Merz des bateaux médaillés du week-end. Durée durant laquelle d'autres compétitions internationales les attendent pour progresser et appliquer les progrès techniques.
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Régate de Cham
Cham, le 20 mai 2023
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Le samedi 20 mai nous sommes allés à la régate de Cham. J'étais dans le deuxième bus qui était conduit par Adeline, c'était très calme.
J'étais à côté de Noa et Inès, Tracy étaient dans un autre bus. Elle est tombé dans un bus qu'avec les minimes garçons. Elle nous a donc appelé parce qu'elle s'ennuyait. Lorsque nous sommes arrivés à Cham, il faisait assez beau mais plus tard dans la journée il a commencé à faire froid et il y a eu un peu de pluie. C'était pas génial.
Quand nous sommes arrivés, la tente était déjà montée alors nous avons juste dû monter quelques bateaux, car la moitié d'entre eux étaient déjà montés par les gens du premier bus.
La journée s'est bien passée mais c'était pas super car certaines courses dont la mienne étaient très tard (~19h). J'avais ma première course en double dans la matinée qui s'est bien passée. En quatre la course étais moins bien car on était contre la mixte de trois club: Richterswill, Sempach et Sarnen que nous avons pas réussi à battre malheureusement. Nous avons été très déçues. Plus tard j'ai eut ma course en skiff, elle s'est bien passée.
Nous avons ensuite dû démonter les bateaux et les mettre dans la remorque.
Au retour, presque tout le monde a dormi, le bus étais très calme avec une musique en fond qui étais parfois agaçante. Et nous avons mangé au Burger King, c'était très bon.
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Ensuite Léni à décidé de manger beaucoup de piments et il l'a bien regretté.. mais nous avons bien rigolé (surtout Alexy).
Nous avons ensuite repris la route et sommes rentrés à Lausanne très tard après une longue et fatigante journée pour tout le monde. Arrivée au club, nous avons dû vider la remorque et tout le monde voulais rentrer donc on a été assez efficace et la journée s'est terminée.
Inès |
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Coupe du Monde I
Zagreb, du 5 au 7 mai 2023
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Frédérique Rol du Lausanne-Sports Aviron et Patricia Merz du See-Club Zug remportent la médaille d'or en double poids léger lors de la première Coupe du Monde d'Aviron à Zagreb, Croatie. Cette compétition marque la première régate de la saison au niveau international pour le duo Rol-Merz. Lors des éliminatoires du vendredi, le duo termine en 2ème position, les obligeant à passer par les repêchages le samedi. Elles ont eu du mal à trouver leur rythme et ont été surprises au départ par leurs adversaires. Néanmoins, elles ont remporté aisément les repêchages de samedi et se sont qualifiées pour la finale A.
En finale, elles ont été en bord à bord avec l'autre bateau suisse, composé d'Eline Rol et d'Olivia Nacht, pendant plus de 1000 mètres. Leur expérience a fait la différence dans la deuxième moitié de la course, et bien que les Autrichiennes aient réalisé une belle remontée dans la dernière ligne droite, Frédérique et Patricia ont maintenu leur avantage pour décrocher la médaille d'or.
Cette victoire est un premier pas vers l'objectif majeur de l'année pour Frédérique et Patricia : les Championnats du Monde, qualificatifs pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024.
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Ces championnats auront lieu du 3 au 10 septembre 2023 à Belgrade, en Serbie.
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Régate Internationale de Munich
Munich, du 5 au 7 mai 2023
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Six rameurs du club ont pris part à la compétition internationale junior ayant lieu à Munich. Matteo, Nathan et moi y sommes allés avec la Fédération suisse et Emilien, Matveï et Arthur y sont allés avec le club.
Après un voyage en train très apprécié le jeudi soir, j'ai rejoint Matteo et Nathan à Sarnen, qui y étaient déjà depuis deux jours car leurs coéquipiers de quatre de couple souhaitaient s'entraîner un peu plus avant l'importante compétition à venir, ce pour quoi les garçons étaient heureux de manquer les cours. Ils ont même demandé à l'entraîneuse de la Fédération de leur faire une dérogation pour avoir un jour de congé de plus, tentative qui a lamentablement échoué. Ils ont par contre eu le luxe de se lever tous les matins à 8h, chance dont j'ai été privée car dès le lendemain de mon arrivée nous avons déjeuné à 5h45 pour pouvoir prendre la route le plus vite possible car une longue route nous attendait jusqu'à Munich. Quelle n'a pas été notre surprise quand, alors qu'il ne restait plus qu'une petite heure de route, la chauffeuse de notre car a annoncé qu'elle avait fait ses heures et qu'elle prenait 45 minutes de pause sur l'aire d'autoroute où nous nous trouvions, qui comptait en tout et pour tout un petit kiosque. Nous avons donc pris notre mal en patience et après avoir fait une bonne dizaine de fois le tour du dit kiosque, nous avons enfin pu compléter notre trajet.
Suite à un repas à l'hôtel, lors duquel j'ai eu droit à une grande pizza sans gluten, sous le regard envieux de tout le reste de la fédération suisse qui devait se contenter de pommes de terre (sans gluten également bien sûr), nous sommes allés réaliser l'entraînement du jour sur le bassin de compétition.
Bien que la première course de la journée du samedi pour les quatres de couple dont nous faisons partie Matteo, Nathan et moi soit le soir, nous nous sommes levés à la même heure que le reste de la Fédération (c'est à dire 5h30) pour aller faire notre pre-paddle matinal. Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel où nous avons dormi, mangé et regardé les courses des trois autres garçons du club qui étaient venus avec Arnaud. Rien que le samedi matin, ceux-ci ont fait 3 courses que nous avons pris du plaisir à regarder depuis notre lit.
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Cette journée très épuisante touchant à sa fin, nous sommes retournés sur le champ de course où j'ai vécu mon 1er véritable "Fly and die", qui consiste en un départ très rapide et ... la suite est dans le nom. Nous sommes ensuite retournés manger, repas pour lequel je n'ai cette fois-ci pas été la seule à me délecter d'une pizza car Matteo en a également fait l'expérience lorsqu'on lui a servi une pizza végane. Inutile de dire que ce ne fût pas le repas où il a le plus mangé.
Lors de la seconde journée de compétition, nous avons fait deux courses, en commençant par les éliminatoires, suivis des finales. Les autres garçons du club ont quant à eux réalisé plusieurs bonnes courses, notamment Arthur qui a battu le skiffier de la Fédération suisse qui était dans sa série. Mais la véritable star de la journée a été Frédérique Rol qui a fait une 1ère place en double poids légères à la World Cup qui se déroulait en même temps en Croatie.
Finalement, les garçons qui ont pris part à la compétition au nom du club sont ceux qui ont fait le plus de courses (6 en tout) et ils sont aussi les seuls à avoir ramené une médaille (le double d'Emilien et Matveï en cad. Bravo à eux et merci à Arnaud d'avoir suivi nos courses et de nous avoir tous ramenés à Lausanne.
Sarah |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 5 mai 2023
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Le samedi 6 mai 2023 nous sommes allés à la régate de Schmerikon. Je suis parti dans le deuxième bus qui était à 07h05 et qui était conduit par Romain. Nous étions 7 personnes et les sièges pouvaient quasiment se transformer en lit donc du coup nous avons profité et nous avons dormi un peu pendant l'allée. Mais pas pour longtemps vu qu'on n'était pas tellement fatigués et je n'arrêtais pas de me taper des barres avec mes trois coéquipiers : Vadim, Amaury et Antoine.
Nous sommes arrivés à Schmerikon vers 10h15 et il faisait un temps magnifique, il y avait du soleil et il faisait chaud, en plus le lac était dans de très bonnes conditions pour ramer.
La première chose que nous avons fait c'était de remonter le bateau : "Aegir", vu que Vadim avait sa course en skiff à 11h50. Après l'avoir remonté moi et Antoine avons accompagné Amaury dans un Spar pour qu'il s'achète à manger en suivant le précepte : "Si tu veux aller vite ne mange pas des frites avant la course".
Après, nous sommes allés à la tente pour voir les courses, certaines d'entre elles étaient très en retard comme celle de Vadim qui avait 30 minutes de retard mais au moins il l'a remporté largement.
Après avoir mangé on a attendu deux heures pour notre course en 4×. Dès qu'on était sur l'eau à l'échauffement j'ai commencé à stresser de plus en plus. Après quelques minutes du start et presque avant la fin de la course et le bateau a commencé à aller vers la gauche et notre coéquipier Antoine a fait un creps vu que sa rame avait touché une bouée. Mais cela ne nous a pas tellement affecté vu que de toute façon s'il n'y aurait pas eu cet incident on aurait de toute façon fini en deuxième position.
Après la course j'avais 45 minutes pour me reposer avant la prochaine et je faisais du double avec Vadim.
Dès qu'on était au départ, 30 secondes avant le GO, j'ai vu un bateau à moteur aller à grande vitesse, et la première chose à laquelle j'ai pensé c'était aux énormes vagues qu'on allait avoir pendant la course.
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Dès que l'arbitre a dit GO les vagues ont commencé à arriver ce qui nous a empêché de bien faire le départ et du coup on a perdu beaucoup de temps et les gars du RC Hallwilersee ont pris énormément d'avance sur nous et du coup nous avons fini en deuxième position.
Dès que nous avons fini la course, nous avons séché les bateaux et on les a remis sur la remorque, ensuite nous sommes partis et on s'est arrêté dans un Burger King pour manger.
Sur le chemin de retour on a chanté des chansons et on a mis de la musique à haut volume et nous n'avons pas dormi de tout le trajet. Une fois que nous sommes arrivés au club nous avons attendu quelques minutes le bus qui transportait la remorque, dès qu'il est arrivé, on a vite enlevé les bateaux et on les a remis à leur place, ensuite nous sommes tous rentrés chez nous vers 22h00.
Evan |
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L'autre côté du miroir...entrée dans le monde des arbitres
Lauerz, les 22 et 23 avril 2023
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Tout a commencé un beau soir d'automne 2022 au club où a eu lieu l'assemblée de l'ARA. Au cours de la soirée et des diverses conversations tenant toutes évidemment sur notre sport préféré, arrive le sujet des arbitres. Espèce quelque peu menacée en Suisse romande, car majoritairement constituée de spécimen venus d'Outre-Sarine, avec quelques individus exotiques tessinois.
Dressant l'oreille, j'ai pris quelques renseignements sur cette tribu particulière, comment vivent-ils, que font-ils, comment se déplacent-ils, quel est son habitat et son rôle dans la jungle des régates. Finalement je me suis décidée à aller explorer cette terra incognita et me voici par un beau samedi matin d'avril à Lauerz pour mon premier jour : " Schnuppertag ", histoire de voir si j'avais envie de rejoindre la tribu. (non, je n'ai pas éternué sur mon clavier, ça veut tout simplement dire...un jour d'essai).
Pour être arbitre, il faut tout d'abord maîtriser l'idiome local de la tribu. Le Suisse Allemand, où à la rigueur l'anglais. Voilà qui est dit : vous qui entrez ici, laissez votre français à la porte. Vous le reprendrez à la fin du week-end.
Embarquement avec mes mentors : Régis Joly et Blaise Neyroud (ouf des francophones), pour aller installer le poste de départ du 2000m. On se dépatouille comme on peut avec les installations techniques, et je passe mon premier défi...appuyer sur le bouton start à chaque départ donné par Régis. Jusque-là, au niveau de la coordination ça va...
Après quelques heures passées sur le radeau...re-embarquement et retour aux pontons où je me transforme en contrôleuse des bateaux pas finis...autrement dit, vérifier que les talons des chaussures sont bien attachés et ne dépassent pas l'horizontale, que la lanière qui relie les deux chaussures fonctionne, que la boule de proue soit en place, que le bateau porte son numéro de ligne d'eau et que les bons rameurs soient dans le bon bateau. (ben ça a l'air évident mais on ne sait jamais). Tout ça en tentant d'identifier les clubs rien qu'à leur tenue et à la couleur de leurs pelles. (Je n'imaginais pas qu'on puisse avoir autant de créativité avec du bleu et du blanc...). Et encore faut-il que les rameurs aient déjà remonté leurs body et qu'ils ne soient pas enfouis dans des vestes de toute sorte...et tout ceci en français (un peu), allemand (beaucoup), anglais (pas..) italien (un chouia)
Le temps d'aller explorer les délices culinaires de Lauerz (Salade de patate et saucisse)...et de décider d'en rester à une soupe et une banane, et me voilà postée dans le saint des saints, LA chapelle des arrivées (une caravane un peu bondée) placée comme son nom l'indique à l'arrivée.
A l'intérieur . un ordinateur " système " (ne me demandez pas quel système), 1 système de visée consistant en 2 câbles tendus à aligner sur la mire d'arrivée, (donc un œil fermé et un œil ouvert...tout comme un sniper, sauf qu'après 1heure d'œil fermé et l'autre ouvert sur les reflets du soleil dans l'eau on finit par ne plus rien voir du tout), un bouton d'arrivée sur lequel appuyer lorsque la boule du bateau touche la ligne virtuelle, tout en annonçant le numéro du bateau, et encore un ordinateur pour éditer les listes d'arrivée.
Le principe est " simple " : quand un bateau touche la ligne on active le bouton d'arrivée et la caméra filme durant 7 secondes le bateau. Ensuite on va chercher l'image avec l'ordinateur adéquat et on voit exactement l'ordre d'arrivée et le chronomètre. Et finalement le chef des arrivées valide le tout et sort les listes, sans oublier d'actionner le bouton qui quittance le drapeau blanc hissé par l'arbitre qui a suivi la course. (si tout s'est bien passé, car en cas de problème c'est un drapeau rouge et là c'est toute une autre histoire).
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Reste encore un poste à tester : dans le bateau qui donne les départs et qui suit la course. Là ça se corse un peu :
Appeler les bateaux, s'assurer qu'ils vont tous dans les bonnes lignes, que les équipement sont uniformes (ben non...faut PAS mettre deux casquettes différentes et même que faut PAS avoir des manches courtes et des manches longues...j'ai pas posé la question des chaussettes ni des sous-vêtements).
Surveiller du coin de l'œil " l'aligneur " qui fait en sorte que les bateaux soient au même niveau au départ et dès qu'il lève son drapeau blanc, donner le départ.
Après cela, s'arc-bouter dans son harnais pour éviter de valdinguer au fond du canot moteur au départ et suivre la course, en surveillant que les bateaux gardent leur ligne et n'aillent pas se faire des queues de bateau..euh de poisson, ou pire !
Je passe quelques courses en " spectatrice " et voilà que Blaise me tend le drapeau rouge, le drapeau blanc, le mégaphone et la cloche. Hmmmm bon ben cette fois j'y suis !
Tout se passe à merveille et je suis presque en train de me détendre lorsque tout à coup le canot s'arrête d'un coup en m'envoyant quasiment me refaire les dents sur le bord et Blaise me tend le drapeau rouge en l'agitant et en me disant de sonner tout de suite la cloche.
Mais pourquoi fallait-il que pour ma première fois un des bateaux fasse un faux départ ? si j'étais un peu complotiste je dirai presque que c'était voulu, histoire de vérifier si je dormais les yeux ouverts dans mon harnais. A moins que cela fasse partie de " l'initiation aux rites " de la tribu des arbitres ?
Evidemment, malgré ma ferme objectivité je ne peux pas m'empêcher d'encourager mentalement et du regard mes favoris mais promis c'est tout !
Le week-end se termine et voici ce que j'ai tiré de ma visite dans l'exotique contrée de Lauerz et de l'incursion dans la tribu des arbitres.
Arbitre. c'est pas QUE le côté obscur de la force, c'est aussi des personnes qui sont vraiment attentives à la sécurité des compétitions et qui souhaitent qu'elles se passent au mieux
C'est passer pas mal de temps sous la pluie battante, ou sous un soleil de plomb en restant calme et heureuse d'être là. C'est exploiter les ressources linguistiques du pays...surtout du Schwyzerdütsch. C'est avoir un estomac à toute épreuve. Et c'est surtout avoir l'immense plaisir et la chance de vivre notre sport autrement !
Massouma |
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Régate de Lauerz
Lauerz, le 22 avril 2023
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Samedi 22 mai nous sommes allés à la régate de Lauerz. Les premières courses de la journée ont commencé vers 09h00 sous le soleil. Nous sommes partis tôt le matin car nous avions 3h de route à faire. À l'arrivée nous avons pu poser nos l'affaire dans une patinoire aménagé en hangar de stockage de bateau.
La remorque a été amenée par le premier bus qui est parti de Lausanne à 04h50. Toutes les courses sont enchaînées les unes après les autres. En même temps l'influenceur du club faisait son travail. Pour certains c'était leur première course dont moi. Il y a eu beaucoup de très bons résultats et des médailles dont Emilien qui a gagné toutes les courses auxquelles il a participé.
Tout allait plutôt bien jusqu'à ce que nous nous remarquions qu'il manquait les rames de Heidi pour la course des masters, mais personne ne savait où elles étaient passées. Arnaud a enquêté là-dessus pendant le reste de la journée mais aucune trace des rames, nous avons conclu qu'elles étaient restées à Lausanne. La journée s'est terminée avec un temps nuageux. Les dernières courses auxquelles nous participions se sont terminées vers 19h30. Ensuite nous avons refait la remorque et nous sommes partis.
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Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés au Burger King pour manger. Nous sommes finalement arrivés vers 00h et nous avons vidé la remorque et la journée s'est terminée.
Aedan |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 8 au 20 avril 2023
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Le camp d'entrainement de cette année eut lieu au camping de Tennwil, du premier samedi au deuxième jeudi des vacances de Pâques, comme les deux années précédentes. Je suis, cependant, arrivé le lendemain midi.
Une journée typique de Tennwil se déroule comme suit : le petit déjeuner a lieu à 7 heures du matin, suivi par les entraînements matinaux constitués d'un "deux fois trente" à huit heures ou à dix heures. Nous mangeons à midi et après cela a lieu l'activité majeure de Tennwil : la sieste. L'après-midi nous avons un "deux fois quarante" à réaliser, à 14h ou à 16h. Ce dernier étant, pour tout le monde, un grand effort. Après chaque entraînement, chacun prend une bonne douche chaude ; si possible, dans l'incroyable douche handicapés où l'eau n'y manque ni de chaleur, ni de pression. A dix-neuf heures nous récupérons des forces en mangeant un bon repas. Suite au changement de cuisiniers depuis l'année dernière, l'utilisation précédente du mot "bon" reste discutable. A vingt heures a lieu la conférence d'Arnaud nous instruisant sur différentes matières liées à l'aviron, chacune plus intéressante que les autres. Les photos de la journée sont présentées à ce moment-là, accompagnées de bons conseils. Certains ne réagissaient pas toujours avec enthousiasme à quelques photos d'eux qui eurent, cependant, un grand succès auprès des autres spectateurs. 22h annonce la fin de la journée et un repos bien mérité.
Tous les trois jours, ce magnifique programme est remplacé par une journée de ‘pause' fort attendue. Elle est ainsi composée méthodiquement par Arnaud : quatre séries de "quinze coups cinq coups" à huit heures ou à dix heures, puis une après-midi reposante de liberté. Le vendredi nous avons eu le tournoi annuel de ping-pong auquel j'ai participé avec un robuste coéquipier : Evan, mais qu'Emilien et Benas ont fièrement remporté. Nous avons atteint les quarts de finale malgré ma malheureuse entorse que je m'étais faite à la cheville une heure plus tôt. Celle-ci m'empêcha de marcher convenablement pendant trois jours mais ne me gêna pas durant mes entraînements quotidiens. Heureusement ! Après cet épisode fatidique, je choisis de mettre un terme à ma carrière de pongiste au sein du LSA, ce qui fut une sage décision.
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Le jeudi, Arnaud et quelques juniors partirent pour les trials de Corgeno sous le soleil d'Italie, nous laissant à nos trois jours de pluie ininterrompus. Pendant ce temps, Pierre est très gentiment venu remplacer Arnaud pour nous entraîner pendant quatre jours et soutenir Fred. Les juniors et Ondrej ont fait d'excellents résultats à leurs courses aux trials, et sont revenus heureux mais fatigués le dimanche soir.
Pour ma part j'eus la chance de pouvoir utiliser plusieurs nouveaux bateaux comme (je rêve !) Mizar ! Vadim fut même doté du privilège d'essayer deux fois Aegir 2, le bateau de Fred.
Nous eûmes aussi la chance d'avoir le nouvel influenceur du club, Léni, qui débuta sa carrière à Tennwil et dont on peut suivre le parcours sur le site du club.
La météo fut très variée passant de grand soleil à grosse pluie, et nous dûmes faire une fois des jeux de balles à l'intérieur et une autre fois un jogging de seize kilomètres pour les minimes et vingt pour les autres. Le jeudi nous rentrâmes à Lausanne et, après avoir déchargé la remorque de Tennwil et chargé celle de Lauerz sous la pluie, nous rentrâmes chez nous, tous très fatigués, pour dormir jusqu'à samedi.
Amaury |
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Trials FSSA
Corgeno, du 13 au 16 avril 2023
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Le jeudi 13 avril au milieu du stage de Pâques, quatre rameurs du club ainsi qu'Arnaud se sont rendus à Corgeno en Italie pour participer au trials FSSA. Normalement les trials devaient se dérouler ainsi : une ou plusieurs courses en skiff le vendredi, des seat races le samedi et pour finir un 2000m dans le bateau choisi par la fédération le dimanche.
Arrivés dans l'après midi, nous avons chacun monté notre bateau, mais le lac était malheureusement trop agité pour pouvoir faire une petite sortie que nous avons du donc faire sur l'ergometre à notre plus grand bonheur. Le lendemain arrivé sur le champ de course, environ une heure après les autres rameurs qui ont fait un pre paddle, très utile pour certains, comme une fille qui remarqua que son bateau était presque cassé en deux à cause d'un accident de la route qui s'est produit la veille. La fédération a sûrement par mégarde oublié de vérifier si les bateaux n'avaient rien.
Nous avons donc patienté un petit moment avant d'aller sur l'eau en faisant des activités pour évacuer notre stress comme par exemple Matteo qui chantait du Taylor Swift dans le bus. Peu après qu'Ondrej, qui avait la première course, est monté sur l'eau le vent est arrivé et a rendu le lac impraticable donc les courses ont au bout d'une heure été déplacée à la fin de l'après-midi ce qui nous a fait tout d'un coup beaucoup de temps libre. Temps libre que Matteo voulait passer en visitant la ville (très bonne idée avant une course).
En fin d'après midi après avoir fini notre course en skiff nous sommes allés manger un repas typique italien à base de pâtes et de pizza. Le samedi nous avons fait des seat races, c'est à dire des séries de courses ou l'on intervertit des rameurs pour voir quel est le meilleur équipage. Pour ma part avec Matteo ces courses furent extrêmement utiles en ayant pu déterminer lequel des deux seuls rameurs testés avait sa place dans le quatre (ce qui a pris six courses).
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Enfin le dimanche après avoir fait notre ultime course nous avons eu le droit chacun à un speech passionnant et indispensable. Nous avons ensuite acheté des pizzas pour manger avant de rentrer à Tennwil et poursuivre le stage de Pâques. Malheureusement pour nous, le trajet fut bien plus long que prévu à cause de long bouchons que nous avons pendant un moment cru éviter (espoir de courte durée car au bout d'une dizaine de minutes nous avons du faire marche arrière et attendre comme tout le monde). Nous sommes arrivés vers 21h à Tennwil pour reprendre les entraînements après ces petites vacances en Italie.
Merci à Arnaud de nous savoir amené et accompagné lors de ces trials !
Nathan |
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Longue Distance
Mulhouse, le 18 mars 2023
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Nous sommes partis pour la troisième et dernière longue distance de l'année ce samedi 18 mars, à 6h15 du matin, pour le plus grand plaisir de tous. Le trajet s'est déroulé sans encombre, et à vrai dire sans que grand-chose ne se passe car tout le monde en a profité pour s'assoupir, à l'exception d'Arnaud (heureusement), et Alexy, trop habitué à son lit pour se contenter du confort des sièges. Après avoir remonté nos bateaux, nous n'avions pas, ce coup-ci, à attendre trois longues heures avant notre course, à l'exception de nouveau d'Alexy, qui lui, avait sa course l'après-midi.
La course en soi n'avait rien d'original ou de différent des autres longues distances, longues et pénibles, mais nous avons eu droit ce coup-ci à une météo clémente, ce que nous avons tous pleinement appréciés, mis à part des rafales de vent de face, rallongeant encore la durée de la course.
Malheureusement, le deuxième bus, qui partait à dix heures du club, s'est retrouvé bloqué dans des bouchons, nous avons donc été heureux de pouvoir remonter une partie de leurs bateaux afin qu'ils ne soient pas en retard à leurs courses. Nous avons ensuite, après une discussion très intéressante et amusante avec le père de Léni, pris connaissance d'un évènement arrivé dans son enfance, qui pourrait expliquer la tendance de celui-ci à tendre, de temps à autres, vers une légère simplicité d'esprit.
Nous avons ensuite refait la remorque pour rentrer à Lausanne, les cadets profitants du soleil pour constamment avoir leurs Oakley sur le visage, et avaient d'ailleurs une tendance à les réajuster avant de passer à côté des membres d'un club de Zurich, pour une raison que nous ignorons, celui de Grasshopper en l'occurrence.
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Puis nous avons sur le retour pu nous arrêter manger un souper (à 17 h) à un restaurant (le Burger King) sur la route, pour conclure en beauté (et en santé) cette journée.
Arthur |
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Championnats Romands d'Ergomètre
Vevey, le 5 mars 2023
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Ce dimanche, nous avons pu aller aux championnats romands d'ergomètre se déroulant à Vevey. Les premières courses de la journée ont commencé vers 9 heure, de quoi un peu plus dormir qu'à d'autres compétitions.
A l'arrivée , nous avons pu constater que une rangée de 6 ergos était l'une en face de l'autre, ce qui a pu en choquer plus d'un comme Ondrej qui était à ce moment-là à Sarnen.
Ma première course était à 10h25 et elle s'est plutôt bien déroulée, comme pour la plupart d'ailleurs, et big up aux filles minimes et cadettes qui ont ouvert la cérémonie des médailles dès le matin en gagnant un podium LSA 1, 2 et 3.
Cette année , nous avons eu le droit à une bonne organisation et des nouveautés : les 500m sprint et les 2000m relai .
L'idée du 2000m relai pourrait sembler absurde et hilarante, et bien elle l'était. En résumé pour les personnes qui n'ont pas eu la chance d'essayer ce relai, il s'agit de bourriner comme pas possible sans forcément penser à la technique car sous l'adrénaline du changement de place et tenir les pieds de son coéquipier, on ne pense pas forcément à la technique (moi jamais d'ailleurs). Ce fut une expérience merveilleuse et très drôle.
Ce l'était moins pour l'équipe des gars cadets qui avaient recruté William: Pour le contexte, William a un genoux fonctionnant à environ 30% et n'est pas sorti sur l'eau depuis la nuit des temps, ce qui l'a obligé à pousser à bras-corps donnant une vision plus que drôle même si pour le coup, William a fait un très beau score pour du bras-corps.
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Mais après la course William était très triste d'avoir perdu cette course qu'il s'est enfermé et a pleuré car le rowing l'a battu. Blague appart, cette journée s'est bien passée, on a pu ramener des médailles à la maison, et l'ambiance était plutôt festive que compétitive.
Benas |
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Stage de février
Le Temple-sur-Lot, du 9 au 16 février 2023
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Comme chaque année ou presque, nous sommes partis une semaine en stage à Temple-sur-Lot durant les vacances de février. En raison d'un grand tournoi de basket ayant lieu sur place à la fin des vacances, nous avons dû décaler notre camp de deux jours.
Nous sommes donc partis jeudi matin avec le bus du club et la remorque en direction de Temple. William étant blessé au genou, nous étions huit. Comme d'habitude le trajet s'est révélé très long, la remorque nous ralentissant considérablement.
Néanmoins, nous avions sûrement un peu d'avance par rapport aux autres années car nous nous sommes arrêtés à midi une aire d'autoroute plus loin que d'habitude.
Après le repas, le trajet est passé plus vite, et nous sommes arrivés sur place vers 17h. Cela nous a laissé le temps de monter nos skiffs et faire une petite sortie de (re)découverte du plan d'eau avant le repas du soir.
Les repas prenaient toujours beaucoup de temps (entrée, plat principal, FROMAGE, dessert), d'autant plus que nous redemandions à chaque fois plusieurs plats. Nous avons remarqué qu'en réaction à celà, de jour en jour les plats apportés devenaient progressivement plus grands. Comme nous étions un petit groupe, contrairement aux stage de Pâques, nous pouvions tous nous entraîner en même temps. Ducoup le petit déjeuner était à 8h!! À 9h nous allions sur l'eau pour un 2x30 avec quelques accélérations, puis le repas de midi était suivi d'une sieste avant un deuxième entraînement à 15h (2x40 avec quelques accélérations en plus). Chaque entraînement nous commencions par un échauffement jusqu'à une église située environ 2km en amont. De là nous continuions l'entraînement en remontant la rivière sur 7 à 9 km. Le départ se faisait avec des décalages, le but étant que ceux qui partaient en dernier ratrappent tous les autres avant la pause. La deuxième moitié de l'entraînement nous avancions un peu plus vite grâce au courant ce qui permettait d'avoir une récup plus courte.
En février, à Temple, il y a toujours une différence de température remarquable entre le matin et l'après-midi. Le matin en montant sur l'eau nous étions tous en longs et en gilet, alors que l'après midi il faisait presque un peu chaud pour s'entraîner en t-shirt. De plus, comme d'habitude, la météo était excellente, il a fait beau toute la semaine et les températures sont montées jour après jour.
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Nous avions également deux demi-journées de pause durant le stage. Il y avait deux groupes, un qui avait l'entraînement (15 coups 5 coups) le matin et l'autre l'après-midi. Nathan, Matteo, Émilien et Matveï faisaient du double, et Sarah, Arthur et moi faisions du skiff. La première demi-journée de pause, le groupe des doubles qui avait congé l'après-midi a profité de la piscine, et nous l'avons vite rejoint une fois notre entraînement terminé. Personne n'avait pensé à prendre un maillot de bain mais nous avons pu aller à la piscine en bodys, après avoir rassuré les responsables qu'on les avait pas encore mis à l'entraînement.
La deuxième demi-journée de pause nous avons inversé l'ordre des groupes et donc Sarah Arthur et moi avons profité de l'après-midi pour prendre des vélos et aller jusqu'au supermarché. Nous avons acheté plusieurs kilos de biscuits et quelques litres de boisson. Par miracle nous avons réussi à tout rentrer dans nos sacs.
Cette année, le camp était plus court d'un jour par rapport aux autres années. Du coup le dernier jour au lieu de partir tôt le matin, nous avons fait un dernier entraînement avant de prendre la route. Nous sommes donc arrivés à Lausanne assez tard dans la nuit.
Merci beaucoup Arnaud, surtout pour les 10h de trajet avec la remorque à l'aller et au retour.
Ondrej |
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Longue Distance
Mulhouse, le 3 décembre 2022
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Samedi 3 décembre 15 rameurs, 2 conducteurs et moi (vous comprendrez pourquoi) sommes tous parti pour une de ces fameuses 3 longues distances annuelles qui se déroulent à Mulhouse. Etant blessé, je ne pouvais pas y participer ; cependant après avoir appris que Benas a malheureusement dû annuler sa participation la veille, je me suis proposé pour prendre sa place dans un des bus afin de venir assister aux courses de mes coéquipiers et les aider à embarquer et désembarquer afin qu'Arnaud puisse suivre les courses à vélo et encourager les rameurs.
Toutefois, pour certains comme bien souvent, cela ne s'est pas passé comme prévu. La veille, pour arranger certains afin qu'ils puissent aller dans le bus de 10h au lieu de celui de 6h15 nous avons tenté d'organiser quelques changements. Nous avons malheureusement fait une erreur que nous avons découvert samedi matin en partant ce qui a fait que Matteo a dû aller en train ce qui n'est pas chose facile quand on lui annonce le matin même et que la regatte se passe dans une forêt, au milieu de nulle part, dans un autre pays, et que la gare la plus proche (10km) ne se fait desservir qu'une fois par heure. De plus avec un timing si serré quand on rate son arrêt (donc sa connexion) et qu'on finit dans une petite ville au milieu de la suisse allemande qui ne fait pas mieux en termes de trains, vous vous doutez bien que la pression était là pour essayer de faire en sorte qu'il puisse arriver à l'heure et faire sa course mine de rien.
Donc après quelques changements, le père de Leni (qui conduisait un bus) a très gentiment accepté de déposer son bus à la regatte et de repartir aussitôt à Bâle pour chercher Matteo et essayer de faire en sorte qu'il arrive à l'heure pour faire sa course.
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Et à 13h25 avec 10min d'avance sur l'heure prévue pour monter sur l'eau, il est arrivé et a pu faire une très belle course, ce qui m'a permis par la même occasion d'avoir raison sur Arnaud pour la première fois de ma vie qui était persuadé que Matteo n'arriverait pas à temps pour sa course:)
En fin de journée, une dernière course était organisée avec tous les clubs contre mère nature pour finir de charger toutes les remorques avant la nuit tombée ce qui a été une victoire pour l'aviron avec quelques minutes d'avance. Après cette grande journée, nous avons pris la route en direction de Lausanne en nous arrêtant pour manger en route et sommes arrivés peu après 21H.
Pour conclure le Lausanne sport a fait d'excellent résultats avec 3 bateaux dans le top trois et tout le reste dans le top 20, félicitations!
William |
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Baselhead
Bâle, le 19 novembre 2022
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Je me réveille sur le ventre, déboité, emmitouflé, sanglé, mes huit bras soigneusement rangés au-dessous. Moi " l'Infini ", j'ai passé la nuit à la belle étoile sur une remorque, à la recherche d'une bonne étoile pour mon équipage et je suis prêt pour eux. Il est samedi matin, 6 heures 20 du matin, un ciel noir de nuages semble menacer l'apparition du jour. Pourtant, ils sont là, les yeux brillants de sommeil, illuminés par l'envie de passer une bonne journée ensemble, de s'exténuer sur mes avirons. Ce sont une barreuse et huit rameurs Masters, qui viennent de la Société nautique de Neuchâtel, de l'Union nautique d'Yverdon, du Rowing Club de Lausanne et dont quatre d'entre eux sont membres du Lausanne Sports Aviron. Ils rament pour l'Association Romande d'Aviron, qui leur permet de concrétiser leur désir de former un groupe soudé et de vivre d'intenses expériences à " huit plus ".
Nous sommes au bord du Rhin, en plein centre-ville de Bâle, à 9 heures 30. C'est l'effervescence dans les ruelles qui bordent la rive droite. Une centaine de coques comme moi sont là à se faire bichonner par des équipages venus de 10 pays. Je suis assemblée, armée, puis rebaptisée " 14 " pour quelques heures. C'est un numéro de départ prestigieux, sachant que l'équipage hollandais vainqueur en 2021, partira le premier avec le N°1, ... et l'équipe suisse en 7ème position. Merci à l'équipage élite de l'ARA 2021 d'avoir obtenu un excellent résultat l'an dernier !
Le départ surprend mon équipage, les bateaux en file indienne sur la rive droite se précipitent en départ lancé à contre-courant. Nous nous installons dans un rythme de 26 coups par minute que mes rameurs devront maintenir sur 6,4 km. Très vite des poursuivants tentent de nous avaler et s'engouffrent entre la rive et notre sillage. Notre barreuse est forcée de nous écarter du rivage, donc de nous faire naviguer contre un courant toujours plus puissant. Une fausse pelle sur un bateau devant nous la force même à donner un brusque coup de barre qui nous éloigne encore.
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Les rameurs tiennent le rythme. La fatigue s'installant, la coordination encore insuffisante se fait sentir, les gestes deviennent moins précis, et le Rhin, notre maître, ne pardonne rien. Mon équipage me fait vibrer sur toute ma longueur, chacune et chacun est venu pour une expérience frénétique et aucun ne veut gaspiller une seule seconde. Arrive le virage à 180 degrés, l'équipage me cabre contre le courant. " Babords en demi-coulisse ; Tribords : 2, 4 scient, 6 et 8 stabilisent ". Et là tout s'inverse. Dans le courant, je m'emballe, cependant pour mes rameurs qui appuient maintenant mes pelles à contre-courant, ils gardent le rythme, mais les jambes font mal. Trois ponts plus loin, c'est la ligne d'arrivée. C'est fini, la douleur réveille l'équipage qui a déjà l'envie de revivre son rêve.
Samedi soir 20 heures, mes rameurs sont assommés par le retour en bus. Dans un silence monacal, ils me remontent sur mon lit à étage, je redeviens la coque amirale qui trône parmi toutes sa coure de coques jaunes. Le club dort déjà d'un sommeil bien mérité, c'est son soir de repos.
Michel |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 8 octobre 2022
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Samedi matin à 9 heures, nous avons pu nous lever plus tard que d'habitude pour aller à la Rösti cup parce que nos deux 8+ avaient déjà été chargés sur la remorque du Rowing. Si nous avions su comment la journée allait se terminer ....
Dès que nous sommes arrivés là-bas, sous une pluie fine, nous avons dû nous dépêcher de monter les bateaux pour faire un petit entrainement et nous souvenir des 6 longs kilomètres de la course. Ensuite, nous avons essayé de rentrer aux pontons qui étaient pleins de yolettes pour aller manger et se réchauffer. Apres le repas, nous avons enfilé nos bobs grenouilles achetés pour l'occasion, et nous nous sommes concentrés pour la course qui s'annonçait difficile.
Il fallait aller vite sur le ponton pour ne pas faire trop de queue. Nous nous sommes échauffés en direction du départ qui était loin et nous nous sommes rendus au début de la course en nous faufilant dans la masse des bateaux concurrents. Il y a d'abord eu le départ des filles, puis l'aligneur nous a alignés sur deux lignes car il y avait de nombreux équipages. Deux minutes après les filles, c'était à notre tour de partir. Malgré un bon départ nous étions un peu derrière les autres. Notre barreur a donc dû lancer des séries et a utilisé toute sa voix pour nous encourager à reprendre notre retard. Au milieu de la course, nous étions toujours derrière un bateau qui continuait à prendre de l'avance.
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En arrivant à la fin, nous commencions à dépasser des filles et nous avons donné les dernières ressources qui nous restaient, mais nous n'avons pas réussi à passer le pont marquant l'arrivée devant notre concurrent (le Rowing !). Nous étions forcément déçus de finir deuxième, mais au moins les filles ont eu une victoire pour le club dans leur catégorie (bravo les filles !).
Matveï |
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Championnats Romands et régate de Nyon
Divonne les 1 et 2 octobre 2022
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Nous sommes partis a Divonne pour les championnats romands le samedi et la régate de Nyon le dimanche.
Les deux jours nous sommes arrivés en voyant un lever du soleil et un lac presque miroir, mais malheureusement le temps et le lac ne sont pas restés très longtemps comme ça.
Le premier jour nous avons tous eu très froid et étions trempes à cause de la pluie. Toutes les courses étaient sur 800m et le club a gagné la plupart de ses courses.
Le deuxième jour, après avoir prit beaucoup d'affaires chaudes pour ne pas avoir froid, il a fait chaud à peu prêt toute la journée. Cette fois les courses étaient sur 500m, donc nous faisions un départ et directement un finish jusqu'à la ligne d'arrivée, en moins de 2 minutes c'était déjà fini. Il y a eu plusieurs bateaux inhabituels comme des mixtes hommes/femmes ou un bateau avec toutes les catégories dedans. Vers la fin de l'après-midi nous sommes rentré au club et avons déchargé les bateaux.
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Ella |
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Coupe de la Jeunesse
Castrelo de Miño, du 4 au 7 août 2022
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Le 25 juillet 4 membres du club sont partis à sarnen afin de préparer la Coupe de la Jeunesse, qui avait lieu du 5 au 7 août. Après les sélections effectuées à Lucerne, Margot et William faisaient du skiff et Matteo et moi du quatre de couple. Comme Arnaud était malade Fred du nous amener à Sarnen et nous entraîner pour les deux premiers jours. C'est donc à 9h que nous avions rendez vous pour partir à Sarnen. Suite à un problème de phares sur la remorque nous sommes enfin arrivés avec plus d'une heure de retard ce qui a étonnamment fait stresser Matteo. Arrivés au centre, nous avons pu saluer nos coéquipiers et directement monter les bateaux pour ensuite assister à un long discours de Stefan (qui n'était pas le seul de la semaine). Là bas, une journée se déroulait ainsi (à l'exception de deux journées ): un entraînement le matin sur l'eau qui était souvent chronométré et une autre sortie l'après midi non chronométrée cette fois ci. Nous avons aussi eu droit à d'autres activités comme une présentation d'antidoping en suisse allemand et peindre les rames qui fut assez long. Nous avons aussi pu assister au feux d'artifices du premier août qui ont fait brûler les bateaux d'où ils étaient lancés.
Après environ une semaine d'entraînement, le stage a pris fin nous avons donc pu rentrer chez nous pour un jour de repos (et enfin pouvoir manger quelque chose d'autre que des pâtes) après avoir encore écouté un autre discours.
Après le jour de repos nous nous sommes rendu à l'aéroport de Genève pour aller à Porto où les suisse allemands qui partaient de Zurich nous attendaient. Malheureusement pour eux, notre vol a eu du retard et ils ont du faire une série d'exercices au milieu de l'aéroport en nous attendant. Après avoir atterri nous avons directement pris un car pour aller à Castrelo de Miño en Espagne où se déroulait la Coupe. Le champ de course se trouvait au milieu d'un lac qui fut bien agité ce jour là. Après avoir monté les bateaux nous sommes allés faire une petite sortie ce qui nous a étonné vu l'état du lac qui était déchaîné. Rentrés à l'hôtel nous avons ainsi pu manger un buffet à base de spécialités espagnoles comme des pâtes et de la pizza. Le vendredi, après deux petites sorties et une courte sieste nous avons pu assister à la cérémonie d'ouverture sous la chaleur du soleil espagnol.
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Puis enfin arriva le jour J. Nous avions donc un éliminatoire le matin et une finale l'après midi. Malgré nos efforts nous n'arrivons pas à nous qualifier pour la finale A, ce qui ne nous a pas pour autant empêché d'être motivé pour la finale B ou nous sommes arrivés 2ème. Le lendemain le programme était pareil que la veille avec seule différence que les séries étaient faite en fonction des résultats du samedi. Notre résultat a l'éliminatoire, lui, ne fut pas différent. Nous avons ensuite gagné la finale B puis après s'être ravitaillé, nous avons regardé les courses restantes. La suisse a ramené des médailles comme William qui est arrivé 3ème les 2 jours ! Après être content d'avoir fini et avoir échangé nos habits, il était temps de faire la remorque pour rentrer. Après avoir finalement récupéré deux membres du huit qui avaient fait un malaise, nous sommes arrivés à Porto lors d'un trajet bruyant et euphorique. Arrivés à Porto il était temps de dire au revoir au suisses allemands et de prendre l'avion pour Genève. Nous sommes ainsi rentrés pour Genève avec du retard (pour changer) et sommes arrivés à Genève puis Arnaud nous a ramenés à Lausanne avec le bus du club, dans la nuit. C'était une bonne expérience de participer à ce genre de compétition qui change de celles dont on a l'habitude.
Merci à Arnaud (et Fred ) de nous avoir amené et entraînés !
Nathan |
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Championnats du Monde Juniors
Varese, du 27 au 31 juillet
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Les championnats du monde juniors ont eu lieu la dernière semaine de juillet à Varèse.
Après trois semaines de camp d'entraînement à Sarnen, nous sommes tous partis le lundi matin en minibus direction l'Italie. Arrivés sur place dans l'après-midi, nous avons été accueillis par une chaleur étouffante. Heureusement, nos courses auraient lieu les matins lorsque la température était plus raisonnable. Ce n'était cependant pas le cas de tout le monde car cette année les championnats du monde U23 et U19 étaient combinés. Les U23 commençaient leurs premières courses le lundi et courraient généralement dans l'après-midi. Nos courses débutaient le mercredi et les finales étaient prévues pour dimanche.
En arrivant sur place, j'ai été impressionné par la taille de l'événement. Avec tous les bateaux U23, la régate était bien plus grande que l'année passée à Plovdiv et les championnats d'Europe, qui ont eu lieu il y a quelques mois à Varèse également, ressemblaient soudain à une petite régate régionale. Grâce à la levée des mesures contre la pandémie, les équipes australiennes, néo-zélandaises et chinoises (entre autres) étaient également présentes.
Le grand nombre de bateaux entraînait des bouchons devant les pontons chaque matin pour aller s'entraîner. Nous avons résolu ce problème en arrivant tôt sur place et en mettant les bateaux à l'eau 15 minutes avant l'ouverture du bassin. Ensuite, comme nous bloquions complètement l'accès aux pontons, les organisateurs nous ont demandé de monter sur l'eau et d'attendre devant l'entrée du bassin jusqu'à l'heure d'ouverture. C'était un rituel très étrange : arriver au parc à bateaux, poser son bateau à l'eau, faire un peu de stretching, monter sur l'eau, attendre un dizaine de minutes sur l'eau entouré de plusieurs dizaines de bateaux très serrés les uns aux autres, et puis tout à coup sans aucun signal tout le monde se met à ramer en même temps.
Cette fois-ci, je participais en double avec un rameur de Zug, Ivo Löpfe. Dans notre catégorie il y avait 26 bateaux inscrits, ce qui signifie que nous avions des quarts de finale. C'est la première fois que cela m'est arrivé.
Notre éliminatoire s'est bien passé. Nous avons terminé deuxième de peu derrière les Canadiens et nous sentions que nous avions encore pas mal de réserves. Les 4 premiers passaient directement en quart de finale ce qui nous a permis d'avoir congé le lendemain lors des repêchages.
Nous avons pu remarquer dès la première course que le niveau était très haut cette année, certainement bien plus élevé que l'année précédente qui avait été impactée par le covid.
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Les quarts de finale ressemblaient presque déjà à des demi-finales, avec au moins quatre bateaux pouvant prétendre aux trois places qualificatives. Nous avons réussi à terminer deuxièmes en battant au passage les Français, vice-champions d'Europe cette année.
Les demi-finales s'annonçaient dures, nous avons néanmoins réussi à battre les Canadiens cette fois-ci et résister à l'énorme finish des Américains qui se sont propulsés de la dernière à la quatrième place dans les derniers 500m. En terminant troisièmes, nous nous sommes qualifiés en finale A.
La finale A du double junior, avait lieu le dimanche à 13h55. Durant toute la semaine, le vent restait faible le matin mais s'intensifiait considérablement au cours de l'après-midi. Pas d'exception le jour des finales, le vent soufflait fortement dans la direction de la course et le lac était relativement agité.
Nous avons réussi à bien gérer ces conditions et garder la bateau assez stable durant toute la course. Au début, avec un bon départ, nous avons réussi à tenir à peu près le rythme des autres bateaux. Ceux-ci ont cependant commencé à gagner de l'avantage par rapport à nous durant le milieu de la course. Nous avons accéléré sur le second 1000m, et avec un finish à 600m de l'arrivée, nous sommes parvenus à dépasser les Croates et terminer cinquièmes.
C'était vraiment sympa de faire ce double, et je me suis amusé durant tout le mois de juillet. Nous aurions aimé finir avec une médaille, mais nous sommes très contents de nos courses. C'était donc une belle fin de saison, et je me réjouis de recommencer à faire du skiff bientôt !
Ondrej |
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Championnats Suisses
Lucerne, du 1er au 3 juillet 2022
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Nous sommes partis à Lucerne le 1er juillet, pour cette dernière ligne droite avant la fin de l'année. J'étais dans le 2ème bus avec Arnaud qui partait à 7h30. Nous sommes arrivés aux alentours de 10h30 au Rotsee, la météo était déplorable. Nous avons commencé cette journée en remontant les bateaux, avant de faire un petit entraînement sur l'eau plus tard dans la journée, certains sont allé sur l'eau tandis que des autres mangeaient leur repas en les attendant. Hormis moi, qui avait oublié mes repas pour les deux jours chez moi.
Quand nous avons fini notre entraînement, nous pouvions rentrer à l'hôtel, à part ceux pour qui la première course avait lieu en fin de journée. Personnellement, je faisais du 4x, je n'avais donc pas de course ce jour là. Une fois arrivés à l'hôtel, nous avons pu nous installer et nous reposer pour le lendemain. Quand tout le monde est arrivé nous sommes allé au restaurant en face de l'hôtel. Nous avons mangé des pâtes bolognaises et pesto. Une fois rentrés à l'hôtel, nous nous sommes brossé les dents et nous sommes allé nous coucher.
Le deuxième jour a commencé ainsi: Nous sommes descendu pour aller déjeuner pour ensuite repartir au Rotsee. J'avais ma course à 10h30 où nous avons fini premiers. Après ça, mes coéquipiers et moi sonnes allé nous changer pour ensuite prendre le bus publique. Nous étions les seuls du club à rentrer aussi tôt. Tous avaient une course plus tard que la nôtre. Avec mes coéquipiers Alexy et Elia, nous avions 10h de temps libre (enfin il faut plus se reposer que de bouger dans tous les sens). Nous sommes allé du coup nous acheter le déjeuner du lendemain, car le bus partait à 6h25. Finalement Fred nous a dite plus tard dans la journée que c'était possible de déjeuner à partir de 6h.
C'était déjà 19h quand Amaury est arrivé dans notre chambre pour nous dire qu'il fallait aller manger. Nous sommes arrivés au restaurant, mais pas e Fred ou Arnaud. William a demandé à Amaury comment il savait qu'il fallait aller au restaurant. Amaury nous a dit par la suite qu'il avait réclamé 3 fois au serveur si c'était possible de manger maintenant. William s'excusa pour ce malentendu auprès du serveur. Ce n'est que quelques minutes plus tard que Fred annonçait sur le groupe que le raps aurait lieu à 19h30. Après ce repas nous sommes allés dormir pour les finales du lendemain.
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Le matin j'apprends que mon coéquipier Elia a vomi pendant la nuit, mon stress monte à cause de cette tragedique nouvelle. Après le déjeuner, nous sommes partis mon bus et moi au Rotsee. Arrivés sur le parking, Elia a vomi à nouveau. On voit dans ses yeux qu'il ne va pas bien. Nous avons quand même fait la course et nous avons fini 2èmes. Sur le ponton des médailles Elia vomira pour la dernière fois de la journée.
Dans la journée, beaucoup de personnes ont été médaillées: 9 bateaux minimes et cadets, 3 bateaux juniors et séniors et 6 bateaux masters et ARA.
Après cette longue journée qui a été rude pour tout le monde, nous avons démonté les bateaux. Après cela nous sommes allé nous baigner. Nous sommes revenus à la tente et Arnaud est parti chercher des glaces et des boissons. Après avoir mangé les glaces, nous sommes allé nous baigner encore une fois, et plus tard les pizza sont arrivées.
Après avoir fini de manger, nous sommes allé mettre les bateaux sur la remorque. Ceux qui rentraient en train étaient parti juste avant d'avoir fini de charger, si non ils allaient louper leur train. Nous sommes arrivés à 23h20 au club et avons déchargé la remorque. Et c'est comme ça que la saison s'est terminée.
Un grand merci à Fred, Arnaud, Romain et Adeline pour les transports!
Léni |
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Re-Testing FSSA
Lucerne du 17 au 19 juin 2022
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En ce vendredi 17 Juin, Ondrej, Marc, Emilien, Matteo, Nathan, Margot Arnaud et moi sommes partis pour un week-end au mythique Rootsee à Lucerne pour tenter de nous qualifier pour un bateau aux championnats du monde pour Ondrej, et pour la coupe de la jeunesse (une regatte pour la deuxième équipe nationale) pour le reste d'entre nous. Après avoir remontés les bateaux et fait une sortie de mise en forme sur le lac pour Ondrej et moi, nous sommes tous allés à l'hôtel sauf Ondrej qui s'était fait attribuer une chambre dans le centre de la fédération à Sarnen, ce qui lui a valu un petit trajet supplémentaire en train les matins et les soirs. Pour le reste de l'équipe, nous avons tous été logés dans un bel hôtel en plein centre de Lucerne avec vu sur le lac pour certains. Nos chambres étaient très spacieuses et avons tous passé une bonne nuit de sommeil.
Le samedi matin, nous avons tout d'abord eu un briefing des entraîneurs sur les bateaux dans lesquels nous allions concourir pour notre première course puis nous avons pu faire un petit entraînement avant de devoir libérer le bassin pour la journée. Après bon nombre de courses pour la plupart d'entre nous et une attente de cinq heures au milieu de la journée pour laisser passer les chaleurs dues à la canicule, nous sommes tous rentrés à l'hôtel ou à Sarnen pour une bonne nuit de sommeil bien méritée avant le deuxième jour qui risquait d'être tout aussi éprouvant. Dimanche matin le programme était similaire pour la grande majorité d'entre nous. J'ai pour ma part, appris à mon soulagement et ma surprise que je n'avais pas à faire de course le matin ainsi qu'un autre double qui essayait aussi de se qualifier pour la coupe mais je devais faire un entrainement dès que je voulais dans la matinée.
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En fin de journée, l'heure tant attendue de l'annonce des bateaux provisoires à sonner et après de brèves explications sur le processus de sélection, nous avons appris à notre grande déception que Marc et Emilien n'étaient pas sélectionnés pour prendre part à la coupe de la jeunesse mais que Margot et moi serions les deux skiffiers, que Matteo et Nathan seraient dans le quatre de couple et que Ondrej serait dans le double des championnats du monde.
Un immense merci à Arnaud de nous avoir amené tous les 7 jusque-là, soutenu et véhiculé tout le week-end. Nous sommes à présent tous focalisés sur les championnats suisses la semaine prochaine et pensons bien évidemment à la suite aussi.
William |
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Régate de Schiffenen
Barberêche, le 19 juin 2022
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Mon réveil a sonné à 5h30. J'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que mon sandwich avait été mangé dans la nuit. Le temps que je m'en fasse un autre j'avais loupé mon bus. Je suis donc arrivée en retard. Je suis arrivée à 7h50 à Schiffenen. Nous avons d'abord démonté la remorque.
Pour amener les bateaux nous devions enjamber un tronc d'arbre et éviter des ortilles. J'ai failli casser un bateau en trébuchant, heureusement je me suis réceptionné sur le tronc d'arbre. Pendant qu'on montait les bateaux on m'a appris que je courrais pour le club de Genève en quatre. Les gens là-bas sont sympa mais nos body sont nettement plus confortables que les leur. L'après midi j'avais ma course en double avec Inès, nous avons été retardé parce qu'un double s'est retourné et nous avons vu un autre double faire un énorme creps qui à fait qu'ils se sont retrouvés complètement en travers de leur ligne d'eau. Une fois notre course finie, nous remontons les bateaux et rentrons, sauf qu'un peut avant la moitié du chemin pour rentrer Fred s'est rendu compte que Noa et Inès ont oublié les rames de Parmigiani.
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Elles retournent les chercher et tout se finit bien ! C'était une drôle de journée mais j'ai bien aimé!
Tracy |
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Régate de Greifensee
Maur, le 11 juin 2022
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La journée à Greifensee a débuté à 5:20 avec le départ du premier bus du club.
J'ai eu la chance de partir avec le dernier bus, à 7h15, conduit par Arnaud. Fred avait confié à notre bus la tâche de prendre des sièges car ils n'avaient pas été mis dans le bus le jour précédent, pendant la préparation de la remorque. Nous n'avions cependant pas réalisé qu'il voulait qu'on prenne les bancs et non pas les chaises dépliantes. Alors lorsque nous sommes arrivés à Greifensee, nous étions en sérieux manque de places assises et avons dû nous asseoir sur la table et sur nos sacs.
La journée à Greifensee battait déjà son plein avant même que nous arrivions avec le dernier bus, avec trois courses en skiff chez les cadets, des doubles masters et des skiff juniors qui venaient de prendre leurs bateaux pour aller sur l'eau.
Ma première course était un peu moins de deux heures après être arrivée à Greifensee. Je me suis préparée, j'ai pris mon bateau et l'ai mis à l'eau avec quelques minutes de retard ... qui a fini par être de l'avance car il y avait environ 10 minutes de retard sur tous les départs. Le retard n'a pas été rattrapé de la journée et nous avons dû attendre sous le soleil quelques minutes supplémentaires à chaque départ.
Juste après ma course en skiff, j'étais allée me réfugier sous la tente pour une courte période avant de repartir pour la course en double avec Ella H. Salomé et Annaëlle concourraient dans la première série qui était à peu près 10 minutes avant la notre. Alors elles sont naturellement parties un peu plus tôt, mais un peu à la hâte car en arrivant au ponton, Ella H. et moi remarquions leur double revenir et Arnaud les attendant debout, un numéro à la main. Un numéro que Matteo était allé chercher en courant juste après sa course en 4x cadets.
Pendant notre course en double, Ella H. et moi nous sommes prises une énorme vague causée par un des nombreux bateaux moteurs présents sur le lac. Nous étions trempées de la tête aux pieds pour le reste de la course en double ainsi que pour tout le reste de la journée.
Après notre course en double, nous avions pas mal de temps avant la course en 4x et en avons profité pour manger un peu. Les cadettes n'avaient pas très envie de se préparer le moment venu et nous faillîmes avoir du retard sur le programme prévu. Heureusement le retard des compétitions, accumulé pendant la journée, nous a même permis d'avoir de l'avance. Le départ de notre course fut différé car deux des bateaux de notre série n'étaient pas dans les alentours.
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Quelques minutes plus tard, alors que les autres bateaux étaient fin alignés, on vit au loin un des bateaux retardataires de notre série s'avancer tranquillement en notre direction.
Une fois notre course en 4x terminées, nous nous sommes changées en habits de ville et avons démonté les bateaux. Quand presque tous les bateaux étaient placés sur la remorque, il était temps de fermer la bâche et mettre les tréteaux restant à l'intérieur de la remorque. En récupérant un des tréteaux, j'ai remarqué une bouse de vache dessus. Je suis allée l'enlever sous l'eau du robinet qui était à notre disposition un peu plus loin de la tente. Une fois le tréteau nettoyé et mis dans la remorque, la bâche a été fermée. Nous avons alors pu terminer de placer les derniers bateaux juste au-dessus de la bâche.
La remorque terminée et attachée au bus de Fred, il était temps de quitter les vaches et la chaleur de Greifensee. Tout le monde avait pris leurs sacs et les avait ramenés vers leur bus respectif, à part Emilien, Matvei et moi qui devions encore les prendre. En allant chercher mon sac, j'ai remarqué qu'une de nos tentes était encore là, allongée par terre. Matveï m'aida à porter la tente puis lorsque le sol fut plat, il la fit rouler jusqu'au bus d'Arnaud.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour aller manger au Burger King et sommes arrivés au club vers 22h00, terminant officiellement notre journée à Greifensee.
Alicia |
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Régate de Sarnen
Sarnen, les 4 et 5 juin 2022
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Le samedi 4 juin à 7h15, nous avions rendez-vous, mes coéquipières et moi, au club, pour partir à Sarnen. Nos courses ayant lieu en fin d'après-midi, nous pouvions nous permettre de partir dans le dernier bus à onze places avec Arnaud. Tout le monde n'eut pas cette chance, car le premier bus avec la remorque était à 5h10. Après environ 2h30 de trajet dans cet immense bus, loué pour l'occasion, nous sommes arrivés sur place. Tous les clubs étaient là et la régate avait déjà bien commencé.
Directement après avoir posé nos sacs à la tente, aux alentours de 10h, nous avons poursuivi le remontage de bateau déjà partiellement entamé par les autres. Puis nous sommes allées nous poser vers la tente, la vue dégagée sur le champs de course. Double, quatre, ou encore skiff, les courses se sont enchainées, minutes après minutes, sans que je ne vois le temps passer. Enfin, l'heure de notre course en quatre arriva. Nous avions la surprise d'être sur Arcturus, à la place de Sagitta. Ce qui n'était pas pour nous déplaire. La course était prévue pour 17h25, mais vingt minutes plus tard, même le double cadet de William et Matteo, qui avaient leur course 25 minutes plus tôt que nous, n'étaient toujours pas partis. Après un échauffement interminable, nous avons finalement pu nous aligner au départ. Il manquait deux clubs, qui n'étaient pas venus se présenter, mais nous sommes partis quand même. Au début, nous nous disputions la première place avec deux autre bateaux, mais nous avons réussi à faire la différence vers la fin de la course et avons pu avoir une médaille, en rentrant au ponton. Peu de temps après, étant dans les dernières courses de la journée, nous avons rejoins notre groupe pour aller à l'Auberge de Jeunesse, pendant que le deuxième groupe, qui allait à l'hôtel Barabas (aussi connu sous le nom de " la prison ") allait de leur côté. En chemin, Ella H et Salomé ont commandé des pizzas que nous avons reçu trente minutes après notre arrivée à l'Auberge de Jeunesse. A 21h30 nous étions tous dans nos chambres.
Le lendemain matin, le petit déjeuner commençait à 7h. Puis à 7h45, nous sommes repartis sur les lieux de la régate où nous avons directement pu admirer la fin de la course en skiff de Sarah.
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Quelques temps plus tard, l'arrivée de gros nuages menaçants nous prépara à l'averse qui allait s'ensuivre. En à peine cinq minutes, les grandes montagnes qui surplombaient le lac en face, se firent engloutir par les nuages, pendant que ceux-ci, fonçaient droit sur nous. La pluie ne se fit pas attendre, une trombe d'eau s'abattît violemment sur l'entier du territoire. Se transformant ensuite en grêle. Tous les bateaux encore sur l'eau, rentrèrent à la hâte, dans l'espoir d'échapper aux bruits sonores de la foudre qui se dégageait du ciel. Tous entassés sous la tente qui nous servait de protection, nous cherchions en vain à garder nos sacs à l'abris de l'eau. Les malchanceux qui avaient été surpris par la pluie se précipitaient pour nous rejoindre, bref, l'effervescence du moment. Puis, pendant un instant de répit, nous en avons profité pour aller charger la remorque, ayant eu la confirmation de l'annulation de la régate. Nous n'étions évidemment pas les seuls, et étions au final, comme prévu, le dernier club à partir.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute, tradition indispensable de fin de régate, et sommes arrivés vers 18h à Lausanne.
Anaëlle |
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Championnats d'Europe Juniors
Varèse, du 20 au 22 mai 2022
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Cette année les championnats d'Europe juniors devaient avoir lieu à Sabaudia mais, je ne sais pas pour quelle raison, ils ont été finalement déplacés à Varèse où auront également lieu les championnats du monde juniors et U23 fin juillet.
Je suis parti mercredi soir en direction de Sarnen où j'ai passé la nuit, puis le lendemain en fin de matinée nous sommes arrivés à Varèse. Les courses commençaient samedi matin, nous avions donc deux jours pour s'entraîner et découvrir le champ de course. Notre hôtel était au bord du lac et à deux minutes du parc à bateaux. Ce dernier est dans une forêt, ce qui nous a beaucoup plu car les arbres protègent de la chaleur. Il a fait beau les quatres jours que nous étions sur place, et le soleil tapait très fort.
Le vendredi nous avons reçu les nouveaux bodys. Tout le monde pense que les précédents étaient les meilleurs, mais finalement j'aime bien ceux-ci aussi.
Samedi nous avions notre éliminatoire à 11h25, ce qui nous a permis de dormir jusqu'à 6h45 avant de faire un pre-paddle. C'était très étrange, surtout en comparaison à Munich où on devait se lever à 5h !!!
Pour passer en demi-finale nous devions terminer dans les trois premiers. Heureusement d'ailleurs, car je me suis cru en minime et j'ai réussi à crepser juste devant la tribune avec tous les spectateurs. Finalement, nous avons terminé deuxième derrière les Italiens. L'après-midi nous avions donc pas de repêchages, et nous en avons profité pour faire une sortie de 4km en pelles carrées. Je pense que c'était totalement une coïncidence et qu'il n'y avait aucun rapport avec mon exploit du matin...
Le lendemain nous avions d'abord notre demi-finale à 9h55. J'ai l'impression que la pression en demi-finale est presque plus grande qu'en finale, car il y a en quelque sorte plus à perdre. Nous étions donc tous très tendus, moi en particulier car je tenais absolument à ne pas répéter le spectacle de la veille. Les polonais qui étaient assez loin derrière nous à 500 mètres de la fin on lancé un énorme finish qui nous a fait peur, mais nous sommes parvenus à rester devant. Nous avons fini troisièmes, après une course extrêmement crispée.
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La finale A avait lieu à 14h12. Nous savions qu'on devait faire une très bonne course si on voulait avoir une chance d'être sur le podium. Nous sommes partis très vite et nous avons réussi à tenir tous les autres bateaux pendant environ 800 mètres. C'est à ce moment que les Tchèques, qui étaient à côté de nous, ont lancé une attaque et se sont détachés de notre bateau. Nous avons aussi lancé une accélération pour les rattraper mais sans succès et je n'ai plus vu aucun bateau jusqu'à la fin de la course. Après un bon finish, nous sommes arrivés cinquièmes.
C'était de loin notre meilleure course du week-end, mais nous étions vraiment déçus. L'année passée nous étions si proches du podium, et cette année nous n'avons à nouveau pas réussi à l'atteindre.
Rentrés au ponton, les autres qui avaient déjà fini leurs courses ont démonté notre bateau pendant que nous allions nous doucher et faire nos valises. Je suis ensuite rentré avec Nicolas et son père qui m'ont déposé à Vevey, ce qui m'a permis de revenir à une heure raisonnable à la maison.
J'espère qu'on aura l'occasion de prendre notre revanche à Varèse en juillet.
Ondrej |
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Régate de Cham
Cham, le 21 mai 2022
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Comment d'habitude, nous avons démonté les bateaux vers 16h45, nous avons aussi reçu une fameuse glace au thé froid citron de la part de Fred, en cette chaude journée du vendredi 20 mai. Comme toujours, en tant que minimes, les autres et moi nous nous sentions très peu utile, mais nous avons démonté quelques bateaux (deux pour être exact).
Le lendemain, le samedi 21 mai c'était le moment du départ, moi j'ai eu de la chance car je suis partie dans le dernier bus de la matinée qui était à 7h30. Contrairement à d'autres minimes filles (Noa) qui ont du se lever plus tôt pour partir avec Romain à 5h30.
Une fois sur place, avec mon bus on a du détacher la remorque et on l'a poussée sur un terrain pour que l'ARA puisse utiliser le 8 qui était dessus.
Durant toute la journée, j'ai pu regarder les différentes courses du club en partant de celle de Marc à celle de Lélni et Shams. Je me suis aussi énormément ennuyée car ma course était à 19h25 et j'étais arrivée vers 10h15 à Cham. Malheureusement pour moi j'ai eu qu'une seule course dans la journée qui était en plus la dernière du club, ce qui a fait attendre tout le monde et nous a fait rentrer vers 00h10.
Durant la journée, il y a eu quelques problèmes comme le fait que la dérive de Sagitta ne tournait plus, heureusement pour moi je ne ramais pas dessus mais sur Orion. Arnaud a quand même réussi à la réparer pour permettre aux autres de ramer dessus. Après ces quelques péripéties et 9h d'attente, c'était enfin l'heure de ma course.
Avant ma course, j'étais un peu stressé je me demandais si le mixte Küssnacht allais nous battre si on allait faire un bon temps. Ma course avait environ 15 minutes de retards mais elle s'est plutôt bien passée on s'est quand même fait battre par le 4 mixte Küsnacht Stäfa et Solothurner.
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Au retour de ma course j'ai appris que Fred s'était énervé contre une dame (surement une entraineuse de Küssnacht) car il ne trouvait pas fair-play que Küssnacht mixte ses bateaux, alors qu'ils auraient pu en faire un seul qui n'est pas mixé et qu'au final c'est 3 clubs contre 1. Après ça, nous avons démonté les dernier bateaux, acheté une barbe à papa et somme répartis dans les mêmes bus que pour l'aller.
Nous nous sommes comme d'habitude arrêtés pour manger à Burger King. Après avoir reçu ma commande j'ai renversé mon coca, Noa a eu le privilège d'en recevoir aussi et nous avons fini la journée avec du coca sur nos vêtements.
Sur le chemin pour rentrer j'ai eu le privilège d'être choisis par Arnaud pour écrire ce texte sur la régate de Cham. Malgré ça, je trouve quand même que la régate de Cham est une superbe régate, qui a permis à presque tout le monde de repartir avec une médaille.
Yasmina |
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Régate Internationale de Munich
Munich, du 6 au 8 mai 2022
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Nous sommes partis à 7h40 avec du retard car des gens mal intentionnées ont enlevé la sécurité du frein de la remorque, que l'on a retrouvé dans le lac. Après cet événement inattendu, nous avons traversé la Suisse et l'Autriche pendant 7 heures pour enfin arriver à Munich.
Dès notre arrivée nous avons monté les bateaux et avons fait une sortie sur le magnifique bassin prévu pour les JO de 1972 de Munich, ensuit nous nous dirigeâmes vers la meilleure pizzeria d'Europe "call a pizza".
Le lendemain la fédération suisse était déjà sur l'eau quand nous nous sommes réveillés. La première course du club était le double junior avec Matteo et Nathan puis le double cadet avec Matveï et Emilien qui étaient entre 8 et 10 heures et la course en 4x était en fin de journée ce qui nous laissa le temps de faire une sieste à l'hôtel.
Le lendemain, nous nous qualifiâmes pour une finale en 4x qui était pleine de rebondissements, où nous avons d'ailleurs fini 3èmes. En suite Matteo et Nathan remportèrent leur série et un T-shirt de gagnant avec fierté et charisme. Le soir, et une partie de la nuit, Arnaud nous à ramené au club avec les gens de la fédé en passant sans oublier par la partie la plus importante du trajet pour la prise de masse de certains, le McDo.
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Matteo, Emilien, Matveï, Nathan |
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Régate de Schmerikon
Schmerikon, le 7 mai 2022
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Le 6 mai 2022, à 17h45, nous avons démonté les bateaux pour la régate de Schmerikon. Quand nous avons fini de les démonté, nous avons eu le droit à de très bonnes glaces au thé froid citron.
Le lendemain, le 7 mai, je suis partie du club dans le premier bus conduit par Fred à 6h05. J'étais très fatiguée mais le stresse pour la course en double et mes amies m'ont gardé réveillée pendant les 3 heures de routes. Quand nous sommes arrivés à Schmerikon, nous avons dû " rapidement " remonter les doubles et le skiff que William a tout de suite utilisé pour sa course qu'il a d'ailleurs gagné. Le deuxième bus ainsi que la voiture conduit par Arnaud sont arrivés un peu plus tard ce qui n'a pas empêcher ceux qui venaient d'arriver d'aider à remonter les bateaux.
J'étais en double avec Inès P et notre course était à 11h55 mais nous n'avions pas remarqué que le côté droit de l'aile à la nage n'était pas bien vissé (je tiens à préciser que c'était les garçons qui l'ont monté) donc nous avons dû demander l'aide d'un homme qui était enfaite le juge arbitre. À cause de cet incident, nous sommes presque arrivées en retard pour notre course mais finalement pas et nous sommes arrivées en deuxième place après le bateau de Richterswil.
J'ai eu une longue pause avant ma prochaine course en 4x à 16 heures. La météo était bonne toute la journée jusqu'à là mais forcément, quand nous avions notre course en 4x, il a commencé à pleuvoir des cordes. Les deux 4x minimes filles ont dû attendre sous la pluie avant de pouvoir mettre les bateaux à l'eau. Nous étions trempées et il y avait de l'eau dans les bateaux ce qui n'était pas très confortable pour l'échauffement. Heureusement, les vagues et la pluie se sont arrêtées juste avant notre départ.
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Pendant la course, j'ai trouvé que ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose d'être mouillé car cela me rafraîchissait comme même un peu. Nous sommes arrivées premières et les autres deuxièmes. Dans notre série, il y avait un 4x du club du Hallwilersee dont les rameuses semblaient très sympathiques donc Inès P et moi avons parlé avec l'une d'entre elles et lui avons dit que nous avions ramé sur "leur" lac.
Nous avons redémonté les bateaux, démonté la tante, les bancs, la table et nous avons même trouvé une veille chaise que nous avons rapporté au club. Nous sommes partis à 18h50. Nous nous sommes arrêtés au Burger King puis nous sommes repartis pour Lausanne où nous avons rapidement remis les bateaux à leur place. Nous avons enfin pu rentrer chez vers les 11 heures.
Noa |
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Stage de Pâques
Tennwil, du 16 au 27 avril 2022
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Nous sommes partis pour Tennwil un samedi matin. Tennwil est en fait le nom du camping dans lequel nous avons dormi mais le lac sur lequel nous avons ramé s'appelle le Hallwilersee.
Pendant le voyage nous avons été séparés en deux groupes. Un groupe est parti avec les deux bus ainsi que les deux remorques. Dans ces bus se trouvaient principalement les minimes pour éviter de les perdre dans les différentes gares. Le deuxième groupe, qui voyageait en train, était composé du reste des personnes. Après ce voyage nous sommes arrivés à Tennwil et nous avons mangé. Peu après cela, nous avons dû remonter les bateaux et nous préparer pour le premier entraînement dans la fin de l'après-midi.
Une journée typique à Tennwil se déroulait comme ceci: nous nous réveillions pour aller prendre le petit-déjeuner vers 7h (7h15 pour ceux qui avaient du mal à se réveiller, comme moi) puis Arnaud venait nous annoncer les bateaux que nous allions faire pour le premier entraînement de la journée. Nous étions séparés en deux groupes, un entraînement de 8h-10h et l'autre de 10h-12h. Nous mangions notre repas à midi et Arnaud nous disait quels bateaux nous faisions. Le deuxième entraînement de la journée se déroulait soit de 14h-16h soit de 16h-18h. Puis nous mangions le repas du soir et comme d'habitude nous avions droit aux présentations d'Arnaud sur l'aviron et les analyses des photos de nous sur l'eau, qu'Arnaud avait prit le jour. Pour finir, nous devions aller nous coucher à 22h. Après chacun de nos entraînements nous prenions une bonne douche (ce qui était apparemment un gros effort pour Amaury). Le matin nous devions faire un 2x30min et l'après-midi un 2x40min qui nous paraissait tous très long.
Après deux entraînements typiques nous avions un entraînement spécial et une demi-journée de pause. Pendant une de ces pauses nous avons fait un tournoi de ping-pong, j'étais avec Ella H et à cause de notre niveau nous avons été éliminées à notre 2e match. Matteo et Borello étaient les vainqueurs de ce grand tournoi. Ensuite quelques uns d'entre nous sommes restés jouer le reste de la journée, c'est à dire environ 5-6h de ping-pong sans s'arrêter. Personnellement j'ai fais une petite overdose de ping-pong, j'entendais le bruit de la balle en m'endormant, donc dans les jours suivants je n'ai plus touché à une raquette. Nous avons passé nos deux autres demi-journées de pause à monter la remorque, une fois avant Lauerz et l'autre avant de rentrer à Lausanne, c'était aussi le jour où nous avons fait la promenade sur le lac. Nous pouvions aussi jouer aux jeux de société entre nos entraînements.
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Vers le deuxième week-end qu'on a passé à Tennwil, nous avons été la régate de Lauerz. Comme quelques autres personnes, j'ai été inscrite en junior (U19), et on a eu la chance de faire notre premier 2000m. Nous sommes allés à Lauerz les deux jours et par la suite nous avons repris nos habitudes au camp le lundi.
La météo était très ensoleillée pendant ce camp. Mise à part les quelques jours après Lauerz. Il y avait pas mal de vent le lundi, ceux qui étaient à 8h ont pu s'entraîner, j'ai fais du quatre avec Frédéric Rol, ce qui était une chance pour moi. L'entraînement de 10h ne s'est pas fait sur l'eau, à cause du vent et donc des vagues, mais dans une salle pour faire des petits jeux modifiés. Le lendemain matin il pleuvait pendant tout le long de l'entraînement de 8h, alors on s'est plaint puisque le groupe suivant avait un lac plat et pas de pluie. Nous avions le seum. L'après-midi un groupe est allé courir (principalement composé de minimes) et l'autre est allé ramer.
Le mercredi après le dernier entraînement qui était une "promenade", nous avons fait des bateaux plutôt "amusants". Comme par exemple Alicia et Ariel en double, nous en quatre avec Borello. Le lendemain matin nous sommes repartis pour Lausanne. nous sommes arrivés au club, avons démonté la remorque et mangé des grillades. Après avoir frotté Sagitta pendant 1h30 avec Ella au polish, assommées par le soleil, nous sommes rentrées chez nous fatiguées.
Salomé |
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