Championnats Suisses
Lucerne, du 17 au 20 septembre 2020
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Les minimes étant déjà à Lucerne, seuls les cadets et les juniors devaient partir ce vendredi 18 septembre. Nous sommes donc partis aux alentours de 15h tout contents de pouvoir enfin participer à cette regatte tant attendue. Les minimes quant à eux ont réalisé de très bons éliminatoires et la plupart se sont qualifiés pour la finale A. Arrivés à Lucerne, nous sommes allé voir les minimes un court instant sur le champ de course. Apres avoir un peu discuté avec eux (tout en maintenant une distance de 2 mètres évidemment) nous sommes partis en direction de l'hôtel. Après avoir déposé nos affaires, nous sommes allés nous repaître dans une pizzeria réputée. Apres ce repas copieux, avec un Fred surexcité, nous sommes allés nous reposer car la journée de demain s'annonçait très rude (surtout pour Ondrej). Les minimes pendant ce temps enchaînaient médaille sur médaille et ont récolté suffisamment de points pour gagner le challenge "Vive la relève de l'aviron suisse" à eux seuls donc félicitations à leurs bonnes performances et belles courses.
Le samedi, réveil à 8h pour les chanceux et 6h30 pour les moins fortunés. Les éliminatoires du matin se sont déroulés assez bien dans l'ensemble (ce sont des éliminatoires après tout) mais les courses de l'après-midi allaient être plus dures car c'était des demi-finales et donc le niveau était plus relevé. Lors de ces courses là, de nombreux équipages se sont qualifiés pour les finales A le lendemain dont Elouan et Axel qui font une très bonne course et profitent d'une erreur de leurs adversaires sur la fin du parcours. À noter aussi que Ondrej se qualifie pour la finale A dans toutes les catégories où il est inscrit tout en faisant 5 courses en une journée! Le soir nous nous rendons dans le même établissement que la veille au plus grand plaisir de tout le monde. Après un repas similaire à celui de la veille nous rentrons à l'hôtel et nous préparons pour la journée la plus importante de cette courte saison.
Le lendemain la première médaille chez les cadets ne se fait pas attendre longtemps. En effet, Ondrej fait 3ème en skiff derrière notamment un membre de l'équipe suisse. Le double des filles cadettes finit 6ème en finale A de même que le double junior et le deux sans juniores. Puis la première médaille d'argent du jour est gagnée avec le quatre de couple cadettes composé de Margaux, Selina, Margot et Sarah. Quelques minutes plus tard Ondrej et Leonardo font premiers en double.
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Sur le podium ils ont l'air petits à côté des 2èmes et la mère d'Ondrej le fait remarquer à Leonardo tout en lui rappelant qu'il faudrait manger un peu plus. Le quatre séniors, composé à la dernière minute avec une personne (Jérémy) qui n'avait pas fait de courses depuis 7ans, finit hors du podium, ce qui n'arrive guère souvent. Frédérique Rol gagne le titre en skiff poids légères en faisant une bonne course. Ensuite Elouan gagne sa finale B en skiff et Barnabé, essayant de le copier, fait de même en finale A. Frédérique fait aussi du skiff en poids lourd et finit 2ème derrière Jeanine Gmelin (qui est 5ème mondiale dans cette discipline). Puis j'ai (enfin) pu faire ma course où nous finissons deuxièmes derrière le même rameur qui a battu Ondrej en skiff. Arrivés au podium nous pouvons encourager Romain et Barnabé qui finissent eux aussi deuxièmes en double cette fois. À noter que Romain est le seul présent sur le podium qui n'est pas dans l'équipe suisse. Le LSA finit deuxième aux classements des clubs tout en ayant très peu de séniors (6) et gagne le prix "vive la relève de l'aviron suisse" avec plus du double des points des deuxième. Après avoir chargé la remorque, nous repartons vers Lausanne tout en nous arrêtant, comme le veut la tradition, dans le meilleur restaurant d'Estavayer-Le-Lac c'est-à-dire le McDonalds. De retour au club nous déchargeons la remorque tant bien que mal et rentrons chez nous après ce week-end éprouvant mais très amusant.
Marc |
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Championnats Suisses, vus par les Masters
Lucerne, le 18 septembre 2020
Les championnats suisses en 2020, c'était quand même assez particulier.
D'abord il a fallu y croire, y croire et y croire encore. Espérer que les organisateurs ne reculeraient pas à la der devant les précautions sanitaires. Donner son téléphone, son mail, son heure d'arrivée, la couleur de son masque, et je ne sais quoi encore. Pendant la préparation, lutter contre les éléments (le vent !) qui tenaient à nous rappeler que les championnats n'avaient pas lieu en juillet comme d'habitude, mais en septembre. Avec notre coéquipière Marilyne qui vit à Lugrin, en Haute-Savoie, espérer que la région ne serait pas mise sur liste rouge avant le 18 septembre. Suivre attentivement les changements d'horaire de la CGN (bon, d'accord, ça n'a rien à voir avec la pandémie). Se préparer à faire toutes les courses sur le Rotsee le même jour, pour ne pas mélanger les groupes de rameuses. Renoncer à figurer dans les gradins le weekend pour encourager les juniors et les seniors. Porter un masque tout le temps, sauf sur le bateau. Trouver où flanquer ce fichu masque sur un bateau d'aviron (à inclure dans l'accastillage à l'avenir, merci aux constructeurs). Oublier les sublimes entraînements de juin au petit matin sur le Rotsee, et oublier les entraînements tout court, d'ailleurs. Porter un bracelet vert et ne l'enlever sous aucun prétexte (même pendant la baignade, des fois qu'il y aurait des plongeurs-Securitas). Regarder les courses et s'époumoner à travers les grilles qui entourent le parc à bateaux.
Ne pas utiliser la sortie de secours desdites grilles pour rejoindre les aires de liberté, nous dit-on au micro, merci.
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Mais n'empêche : c'était une journée magnifique et des courses mémorables. Merci aux organisatrices/eurs de la régate et à tous les clubs suisses d'y avoir cru. Ce que nous enseigne l'année 2020, c'est bien qu'il faut profiter de l'instant présent, et vivre ce qui peut avoir lieu. Ni plus, ni moins.
Et merci à mes coéquipières Marie, Marilyne et Gundula d'avoir tenté l'aventure, et de l'avoir partagée avec beaucoup de joie !
Fanny |
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Championnats Suisses des Masters
Lucerne, le 18 septembre 2020
Peut-on refuser une opportunité de ramer sur le Rotsee ? Aux championnats suisses ? Bien sûr que non, même si c'est un objectif qui me fait un peu peur : ça ne fait même pas un an que j'ai un body du club, et j'ai seulement fait une petite régate d'aviron de mer avant. Mes coéquipières Marie, Maryline et Fanny ont 15 – 20 ans d'expérience de plus que moi, chacune ! Mais j'en profite : des entrainements intenses, des bons conseils, et une atmosphère d'équipe très sympa.
Afin d'être bien reposées le jour J, on arrive la veille. Un bon petit-déjeuner le matin, et après c'est parti pour le Rotsee. Fred et les minimes ont déjà transporté tous les bateaux, il reste peu à assembler. On se prépare pour notre course qui est prévue pour midi. Les règles sont strictes : on peut mettre les bateaux sur l'eau juste 30 minutes avant le départ. Sur le bateau, on discute encore vite de notre stratégie. J'apprends que les bouées rouges avant l'arrivée signalent que c'est le moment où il faut vraiment tout donner (on n'est pas sûres s'il reste 100 ou 250 mètres, pas grave, on donne tout).
Au départ, j'ai une boule dans l'estomac, mais après quelques coups, ça va mieux. Je n'ose pas regarder, ni à gauche, ni à droite. Aucune idée d'où sont les autres bateaux, la course se passe tellement vite. Je suis très contente à l'arrivée, je n'ai pas fait de fausse pelle – et la cerise sur le gâteau : on a le droit à une médaille. Ma première médaille d'aviron, peut-être même tous sports confondus (si on ne compte pas les médailles des 10 km de Lausanne).
L'après-midi est décontractée pour moi, baignade, puis balade autour du lac.
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Il est si petit et si pittoresque, et le soleil est avec nous toute la journée. Fanny et Maryline doivent rester concentrées, elles font encore une course en double.
Tout est bien qui finit bien : les dernières courses finissent avec l'arrivée de la nuit. On rassemble les minimes et on rentre vers minuit à Lausanne. Je suis très fatiguée et très contente.
Un énorme merci à mes coéquipières, c'était une expérience extraordinaire et je suis très contente d'avoir pu ramer dans cette équipe. Et aussi merci beaucoup à Arnaud et Fred pour l'organisation. Avant, je n'aurais pas pu imaginer l'envergure de la logistique qui va avec une participation du club aux championnats suisse.
Gundula |
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President's Cup
Lucerne du 29 au 31 août 2020
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Enfin une régate ! Annoncée seulement quelques semaines plus tôt, la President's Cup est l'opportunité inespérée pour se mesurer aux concurrents avant les Championnats Suisses. De plus, elle prend place sur le Rotsee : le meilleur lac de Suisse pour une compétition d'aviron. Tout s'annonce bien... À part la météo.
Après une semaine ensoleillée, il se met à pleuvoir vendredi à midi pour nous donner un avant-goût du temps qu'il fera le weekend. Nous nous dépêchons de mettre les bateaux sur la remorque et nous rentrons chez nous pour préparer nos sacs.
Le samedi, les plus fortunés partent à 7h, tandis que d'autres ont le droit à un réveil à 4h du matin pour arriver à temps pour les premières courses. Lorsque les premiers bus arrivent à Lucerne, il pleuvine légèrement. Ce n'est pas très désagréable et nous montons les bateaux en bonne humeur, contents d'être enfin à une régate. Lorsque les courses débutent, il pleut déjà plus et ceux qui ne sont pas sur le champ de course se réfugient sous la tente. Néanmoins, les courses s'enchaînent et nous arrivons à la fin de la première journée de régate un peu mouillés, avec quelques médailles, et surtout beaucoup d'affaires à sécher pour le lendemain. En effet, nous voulons profiter le plus possible de la compétition et donc, contrairement aux régates nationales usuelles, nous allons rester tout le weekend. Nous sommes logés dans deux hôtels différents, mais après la douche nous nous rejoignons pour manger des pizzas au restaurant du coin. Rassasiés, nous retournons à l'hôtel nous coucher. Certains sont plus satisfait de leur journée que d'autres, mais en général les résultats sont bons. En revanche personne ne saute de joie lorsque Arnaud annonce qu'il pleuvra beaucoup plus le lendemain.
Le deuxième jour de la régate les séries sont décidées à partir des résultats du jour précédent. Cela signifie que ceux qui ont gagné leur course le samedi peuvent s'attendre à des courses plus dures le dimanche. C'est donc avec un peu d'appréhension que nous nous engouffrons dans le déluge pour rejoindre le champ de course. Tous les rameurs sont trempés avant le départ mais cela ne nous empêche pas de donner de notre mieux lors de la course. Au retour au ponton, certains avec une médaille (ça réchauffe), nous sommes accueillis par Fred ou Arnaud et nous nous précipitons de ranger le bateau et nous mettre à l'abri de la pluie. Nous avons abandonné la tente où il fait froid et le sol est couvert de boue ; nous occupons plutôt le haut des escaliers dans le grand bâtiment à côté du parc à bateaux. Arnaud et Fred n'ont pas ce privilège, mais nous ne pensons pas trop à eux quand nous essayons de nous réchauffer et enfiler des habits secs. Ceux qui ont d'autres courses plus tard dans la journée se dépêchent de manger pour récupérer des forces et de sécher leurs habits de course à l'aide d'un foehn. Cette méthode est d'une efficacité discutable mais chaque degré compte lorsqu'il faut renfiler son body. Vers midi le ciel se déchaîne, le parc à bateaux est constitué plus que de boue et la pluie forme un rideau impénétrable. La visibilité n'est pas aidée par la brume qui s'élève au-dessus du Rotsee qui, on dirait, a 10 degrés de plus que l'air. Un peu après un orage qui passe juste à côté oblige les organisateurs de la régate à interrompre les courses.
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Nous attendons donc tous à l'endroit que l'on s'est approprié. Il y fait mieux que dehors mais l'humidité est très élevée et il ne fait pas très chaud. C'est là que l'on découvre un avantage à devoir porter un masque dans tout le périmètre de la régate : il tient chaud !
À 14h les courses reprennent suivant le programme normal, une dizaine de courses est donc supprimée sans remplacement. La pluie s'est un peu calmée et les dernières courses de la journée se déroulent dans un temps plus clément (relativement aux heures précédentes). Après notre dernière course, nous pouvons profiter de la douche chaude tant attendue. La chaleur est bienvenue mais nous constatons que les filets d'eau de la douche rappellent trop la pluie qui nous a bombardé durant la journée.
Rétablis et en habits passablement secs nous aidons à terminer la remorque. C'est seulement après que la remorque est montée que nous pouvons enfin espérer rester au sec et nous enfilons nos derniers habits.
Sur le chemin du retour, enfin installés confortablement, nous pouvons réfléchir aux évènements de la journée. Nous nous plaignons de la météo qui s'est vraiment déchaînée sur nous ce weekend et Arnaud nous rappelle qu'avec Fred ils ont passé toute leur journée dans le déluge à nous amener au ponton. Il est compliqué de s'apitoyer sur le sort des autres quand l'on se sent les plus lésés. Cependant, maintenant que nous avons chaud, nous sommes contents d'être enfin allé en régate. C'est aussi pour ça qu'on s'entraîne finalement ! De plus, il y a eu de bons résultats et nous avons ramené des médailles : 2 en minimes filles, 4 en minime garçons, 5 en cadet et une en junior !
Une fois arrivés à Lausanne, tout ce qu'il reste à faire c'est démonter la remorque (il pleuvine) et rentrer chez soi.
Merci à Arnaud, Fred, Romain et Eliott de nous avoir conduit à l'aller et au retour, et espérons que les Championnats Suisses prendront place lors d'un weekend moins pluvieux !
Ondrej |
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Corona-Challenge III - Triathlon
Lausanne, le 24 avril 2020
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Les semaines de confinement se suivent et les challenges se succèdent. Ce troisième challenge destiné prioritairement au cadets reprend le format du triathlon, combinant jogging, vélo et ergomètre. Cette fois-ci, le challenge était au départ du club à Vidy, chaque concurrent partant à 10 minutes d'intervalle selon un horaire prédéfini, ce qui permet d'éviter les contacts puisque chaque concurrent arrive pour prendre le départ alors que le précédent est parti quelques minutes avant lui.
Le parcours de jogging de 8km environ consistait en un aller-retour entre le club et l'église de St Sulpice. Le parcours de vélo d'environ 40km, également au départ du club, était bien connu de tous les participants, car c'est la boucle que l'on fait régulièrement avec les jeunes du club lorsque l'occasion se présente de faire un entraînement à vélo. Ce parcours passe devant le siège du CIO pour rejoindre la route du lac passant le long de l'EPFL, puis ayant passé St. Sulpice, on tourne à droite en direction de Denges pour rejoindre Aclens, Goillon et Cossonay, puis passant par Cossonay-Gare on revient à Goillon et reprend le chemin du club en sens inverse. Ce parcours, très champêtre, a pour avantage d'être peu fréquenté par les voitures et de plus il ne comporte que deux feux de circulation, ce qui permet d'éviter qu'un concurrent soit trop désavantagé.
En prenant le départ à intervalles de 10 minutes, on affronte évidemment pas ses concurrents directement, mais comme le jogging et le vélo sont des aller-retour, on les croise tous à deux reprises, ce qui met un peu de piment malgré tout dans l'affrontement à distance.
Six courageux jeunes cadets et juniors ont pris part à ce triathlon, et ont affronté Fred qui les a défiés. Ce dernier à commencé très fort en course à pied, parcourant les 8 kilomètres en tout juste 30 minutes, distançant ses jeunes concurrents de plus de 3 minutes. Le parcours à vélo n'était par contre pas à son avantage et de nombreux jeunes lui ont prouvé que la valeur n'attend pas le nombre des années.
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En tous cas à vélo. Finalement la partie sur l'ergomètre était trop brève pour changer sensiblement le classement des concurrents, mais sans elle ça n'eut pas été un triathlon.
Finalement c'est Léonardo qui obtient le meilleur temps de ce triathlon et prend la première place, ex-aequo avec Fred. A la troisième place on retrouve Aurélien et Elouan ex-aequo eux aussi. (Pour éviter les prises de risque à vélo, si moins de 2 minutes séparent deux concurrents à l'arrivée, il sont déclarés ex-aequo). En arrivant en 2h34, Timo qui termine dernier fait malgré tout une performance tout à fait remarquable. Tous les participants ont beaucoup apprécié ce challenge. Il y a une quinzaine d'années, un triathlon du rameur était organisé chaque année à Fribourg, combinant skiff, VTT et course à pied. Lorsque la situation sanitaire sera à nouveau normale, peut-être pourrait-on organiser un triathlon de ce type à Lausanne et y inviter les autres clubs romands?
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Corona-Challenge II -
Lausanne, du 14 au 17 avril
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Ce second challenge proposé aux cadets confinés reprend les épreuves de l'IronMan, avec quelques adaptations.
Ce challenge s'est déroulé contre la montre, toutefois il n'était pas nécessaire d'aller vite dans les sports pratiqués pour avoir une chance d'être bien classé, voir même de gagner ce chalenge. L'idée est de parcourir le plus rapidement possible, individuellement, 3860 mètres sur l'ergomètre, 42.195 kilomètres (la distance d'un marathon) en jogging, 180.2 kilomètres à vélo. Vous avez reconnu la distance parcourue lors d'un IronMan, mais en remplaçant la natation par de l'ergomètre.
Comme cette épreuve s'adresse à des jeunes d'environ 16 ans, les règles de l'IronMan ont été adaptées de la façon suivante: il n'est pas nécessaire d'enchaîner les épreuves ni même de finir une épreuve en une seule fois, on peut découper chaque activité en autant de parties qu'on le souhaite. De plus la limite de temps pour terminer ce challenge a été fixée à 4 jours. La validation des distances parcourues étant faite soit en prenant des photos de l'écran de l'ergomètre soit à l'aide d'une application de géolocalisation. Les progrès des différents participants ont pu être suivis à l'aide d'un document partagé.
Sept courageux concurrents ont pris part à ce challenge, certains en divisant les distances à parcourir de façon à simplement arriver au bout du challenge dans les temps impartis, d'autres essayant de le terminer le plus vite possible, pourquoi pas en un jour? C'est Elouan qui a parcouru la plus grande distance au cours de la première journée de challenge, commençant par la partie vraiment facile sur l'ergomètre, et effectuant plus des deux tiers du trajet à vélo. Il ne parvint toutefois au bout du challenge que dans l'après-midi du deuxième jour.
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"Ce n'était pas facile de faire 6h de sport par jour et de faire dans la matinée tous les entrainements d'un jour normal. Etant parti avec un peu trop d'enthousiasme le premier jour, j'ai également souffert de crampes le second jour. J'ai apprécié le parcours à vélo et également l'ergomètre, mais le jogging a été pour moi la partie la plus pénible, même s'il n'était pas nécessaire d'aller vite."
Elouan gagne ce challenge avec moins d'une heure d'avance sur Léonardo qui déclare: "C'était très fatiguant mais je suis satisfait et c'était d'autant plus motivant d'avoir un challenge à l'extérieur."
Ondrej et Timo bouclent ce challenge le troisième jour et Alexandre finit ses derniers kilomètres le quatrième jour, avant la fin officielle du challenge.
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Corona-Challenge I
Lausanne, du 30 mars au 5 avril
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Pour la troisième semaine de confinement, les cadets du LS Aviron ont pu se mesurer à distance, lors d'un premier "Corona-Challenge". Comme un certain nombre d'entre eux ont un ergomètre à disposition, ce challenge leur a permis d'en faire usage. Le but était de parcourir le maximum de kilomètres par équipe de deux, entre lundi 30 mars à 0h00 et dimanche 5 avril à 23h59. Chaque membre d'une équipe fait de l'ergomètre de son côté et les mètres des deux membres de chaque équipe sont cumulés. A la fin de la semaine, l'équipe qui a ramé la plus grande distance sur l'ergomètre gagne ce challenge. Pour que les mètres parcourus soient validés, les concurrents ont du simplement prendre et envoyer une photo de l'écran de l'ergomètre, lors de chaque utilisation. Chaque jour les résultats ont été publiés sur un document partagé, où les différentes équipes ont pu mesurer leur progrès face à leurs concurrents.
Dès les premier jour de compétition, deux équipes se sont détachées: Ondrej et Marc ont pris la tête de la compétition avec un total de plus de 50km, devançant Elouan et Léonardo de près de 10km. Ces derniers ont rattrapé leur retard dès le lendemain et brièvement pris la tête de la course, dumoins jusqu'à 22h00, obligeant Marc à faire un ergomètre nocturne pour les dépasser (ses voisins se sont demandés pourquoi il passait l'aspirateur si tard le soir). Notons que Nathan et Aurélien ont raté le départ de ce challenge, et leurs efforts ne leur ont jamais permis de revenir au contact de la tête de la course les jours suivants.
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Après une semaine d'ergomètre, les 5 équipes ont cumulé plus de 830km. C'est Ondrej qui a réussi à parcourir la plus grande distance lors d'une seule journée (36.5km). La première place revient à Ondrej et Marc. Ils devancent Elouan et Léonardo de plus de 37km. On retrouve Anaïs et Yamina à la troisième place.
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Stage de février
Le Temple sur Lot, du 15 au 23 février2020
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Le premier samedi des relâches, nous(Elouan, Ondrej, Axel, Marc, Arnaud et moi-même) sommes parti de Lausanne en direction du Temple-sur-Lot, dans le sud de la France, où nous devions passer une semaine de camp d'entraînement. Le trajet de 10h s'avéra plus pénible que prévu, notamment à cause des haut-parleurs du bus, réglés de façon assez étrange, ainsi la musique était inaudible à l'avant mais étonnamment forte à l'arrière, nous donnant mal à la tête après quelques heures.
Une fois arrivés, nous fûmes accueillis par les chenilles processionnaires du pin(que vous pouvez admirer dans l'album photo du stage), qui devinrent très vite une passion pour Marc, qui semblait hypnotisé par les futurs papillons et fut étonné de jour en jour par leur intelligence. La première chose étonnante là-bas étaient les conditions: une rivière aussi lisse qu'un miroir, ce qui nous changea toute la semaine du lac léman et les températures, agréables toute la semaine pour s'entraîner en t-shirt l'après-midi.
Notre séjour fut chaque jour accompagné de copieux repas (trop copieux même), et d'une critique culinaire d'Axel, hasardeuse et inutile, mais il avait l'air d'y prendre plaisir. Le dimanche, les équipes françaises U23 d'aviron et de kayak arrivèrent au Temple-sur-lot.
Dès le second jour d'entraînement, la pluie fit son apparition. Ce fut de loin la journée la plus pénible. Dès lors, la chambre d'Elouan, Axel et Ondrej fut transformée en étendoir géant, avec des habits suspendus par des fils un peu partout. Le lendemain, Elouan et Ondrej remarquèrent la table de ping-pong devant les chambres et ils y passèrent depuis presque autant de temps que pour s'entraîner.
Le mercredi, à la moitié de la semaine, nous eûmes la demi-journée de repos, que nous attendions avec impatience. Nous devions aller visiter la cité de l'espace, à Toulouse.
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Bizarrement j'avais compris que nous allions à la cité des ours (qui ne doit même pas exister d'ailleurs). Quelle fut ma surprise quand nous nous retrouvâmes devant des reproductions de fusées ! Pendant la visite, nous pûmes profiter des excellent sièges du planétarium, qui nous donnèrent tous très sommeil, en plus des reproductions de fusées et autres engins liés à l'espace
Les trois dernier jours furent les plus éprouvants et une routine commençait à s'installer. Le jeudi après-midi, la légère pluie nous offrit une belle surprise: deux arc-en-ciels très visibles, les couleurs étaient comme s'ils avaient étés dessinés.
Très vite, samedi soir arriva, et nous devions déjà nous préparer nos valises et démonter nos skiffs pour repartir en direction de Lausanne. Pendant les 10 heures du retour, nous pûmes profiter des exellent Mangas sur l'accident de Fukushima de Kazuto Tatsuta, bien que je soit le seul à les avoir tous lu.
Nolan |
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Swiss Indoors
Zug, le 25 janvier 2020
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En ce samedi triste et gris, nous nous sommes rendus à Zug afin de participer aux Championnats Suisses d'Ergomètre. Le trajet était assez calme (car nous étions stressés en vue de ce que nous allions devoir faire). Arrivé là-bas, nous avons déchargé le bus et nous nous sommes rendus dans le bâtiment où avait lieu le supplice.
Après de longues minutes, nous nous sommes changés et sommes allés nous échauffer. L'ambiance dans la salle d'échauffement était assez pesante, personne ne parlait, tout le monde était concentré et le seul son qu'on entendait était le doux son de l'ergomètre. Après environ un quart d'heure, nous sommes allés faire notre course. L'attente avant le départ était insupportable. Puis, soudain, le départ a été donné. Les 5 minutes suivantes furent douloureuses et horribles, mais après cela le cauchemar était fini.
Après une récupération rapide et une douche, nous avons pu voir Frédérique Rol gagner une médaille d'argent ainsi que Barnabé qui lui, en a gagné une d'or. Nous sommes ensuite partis en direction de Lausanne, bizarrement, l'ambiance était bien meilleure qu'à l'aller.
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Arrvés à Vidy, nous sommes rapidement rentrés chez nous afin de nous reposer en vue des courses de dimanche.
Marc |
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Longue Distance
Mulhouse, le 3 novembre 2019
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Le dimanche 3 novembre nous sommes allés à Mulhouse pour faire une longue distance. Il y avait deux bus pour nous y emmener, le premier bus est parti a 6h45 avec la remorque et le deuxième est parti a 7h00. Le matin le temps s'annonçait mauvais.
Après avoir fait 226km ce qui fait environ 3 heures de route, nous sommes arrivés à Mulhouse. A peine arrivés nous devions décharger la remorque et monter nos bateaux pour faire nos courses qui étaient environ dans 1h30. Donc nous nous sommes tous mis au travail pour pouvoir aller se préparer au plus vite. Le matin les premiers bateaux qui ont été sur l'eau étaient les doubles cadets et le double cadette suivis par les skiffs, les courses ont commencé à 11h00 et après chaque départ d'un bateau, 30sec plus tard un autre partait. Les cadets devaient faire 4000 mètres et les plus grands faisaient 6000 mètres. Il était 11h00 les premiers bateaux partent, pendant ce temps j'étais en train de m'échauffer puis il étais temps que j'aille au départ. Sur le moment je n'était pas concentré sur ma course car il y avait beaucoup de bateaux et il ne fallait surtout pas rentrer en collision. Je me trouve au départ, l'arbitre fait le décompte et je pars pour une course de 4000 mètres. Au bout de 2000 mètres j'entends Arnaud qui était sur un vélo me disant de pousser plus fort, de penser à ma technique et à ma cadence. Je ne me rendais pas compte qu'elle était trop basse. Il resta à côté de moi un bon 1000 mètre. Quand j'ai vu passer les premiers double je me suis dis qu'il ne restait rien pour la fin de la course. Ma course finie, j'était mort, ne pensant qu'a rentrer, en faisant environ 3000 mètres de récup. Quand je suis arrivé Fred et venu m'aider à sortir mon bateau.
Les juniors n'étaient pas encore parti pour leurs courses, j'avais donc tout le temps de démonter mon bateau et de le mettre sur la remorque.
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Il fallait mettre 5 skiffs en haut de la remorque, il y avait juste un problème c'est qu'on avaient décidé de ne pas les mettre dans le même ordre qu'à l'aller. Du coup tous les skiffs n'arrivaient pas à être mis, on as donc essayé de plusieurs manières et on a finalement fini par en trouver une. Une partie de la remorque terminée nous sommes allés nous changer est mettre des habits chauds en attendant les juniors qui faisaient leurs 6000 mètres. Leurs courses et la récup terminée nous sommes allés prendre leurs bateaux et à la vitesse des formules 1 tous les bateaux ont été démontés et mis sur la remorque. On a vérifié que tous étaient là, puis nous sommes partis au club. Sur la route nous avons fait un petit détour pour aller manger au McDonald's et après nous avons repris la route.
La journée terminée nous étions content de nos course et nous nous disions au revoir pour rentrer chez nous.
Alan |
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Journée Romande
Schiffenen, le 2 novembre 2019
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En ce samedi 2 novembre nous sommes partis pour la journée romande d'entraînement hivernal sur le lac de Schiffenen dans le canton de Fribourg. Cette année il n'y avait que le club de Vevey (qui organisait la JREH) et nous. Après avoir monté tout les bateaux nous avons appris que la course a été raccourcie à cause du vent. Vers 10h les quatres de couples minimes et les yolettes sont partis au départ qui était 500m moins loin que le départ des autres catégories. 10minutes après les minimes c'est les cadets et les juniors qui se sont présentés au ponton. En allant au départ Alan a remarqué qu'un portant était mal serré mais heureusement qu'il avait pris une clé en tube pour régler ses cales pieds ce qui nous a été fort utile. La deuxième série était constituées de bateaux en pointe, puis les doubles et pour finir les skiffs. Après l'entraînement du matin nous avons pu manger des croques monsieur (salé et sucré) préparés par Arthur et Victor. Pendant la pause de midi nous avons pu regarder les résultats de la matinée, certains étaient étonnés par la différence de temps entre certains bateaux et d'autres avaient pu constater que leur noms avaient été inversés. Après avoir mangé la plupart des cadets et minimes sont allés se reposer où se battre pour une place dans le bus du club. Vers 14:00 arriva l'entraînement de l'après-midi avec les mêmes bateaux que le matin mais les places étaient pour certains différentes.
Après être rentré au ponton (ce qui pris beaucoup de temps vu le nombre de bateaux) nous avons remonté les bateaux tranquillement sur deux remorques différentes une pour rester au club et l'autre pour la longue distance du lendemain.
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Quand cette étape fut terminée nous avons pu nous doucher et nous changer mais nous n'avons pas pu rentrer tout de suite car il n'y avait pas assez de places pour tout le monde, donc nous avons du attendre que certains appellent leurs parents et quand tout le monde avait un moyen de transport pour rentrer nous sommes partis de Schiffenen pour arriver au club et vider la remorque quand ce fut terminé tout le monde a pu rentrer chez soi après cette agréable journée.
Nathan |
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Marathon de Lausanne
Lausanne, le 27 octobre 2019
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En ce jour du 27 octobre, nous nous rendons, Aurelien, Leonardo, Nolan, Alexandre, Nathan, Elouan, Mathieu et moi , au parc de Milan où Fred et Arnaud nous attendaient avec nos dossards pour le marathon (en réalité 10km mais ça c'est juste un détail). L'absence de Marc nous rendait tous très triste car nous savons évidemment qu' il adore la course à pied. Nous nous sommes donc équipés puis sommes allés tranquillement nous échauffer.
Nous sentons tout doucement la pression monter car on s'approchait de plus en plus de l'heure du départ qui était à 10:40. À environ 10:30 nous nous plaçons derrière la ligne de départ, nous étions dans le premier bloc à partir donc avec tout les meilleurs. Puis vient le moment du départ. Je crois que nous sommes tous partis un peut trop vite. Car la course était bien plus difficile qu'à l'entraînement même si elle ne faisait que deux tiers de la distance que nous parcourons habituellement. La course était longue et difficile mais heureusement que à la sortie de Lutry, des gens nous donnaient des vers d'eau histoire de se rafraîchir et de s'hydrater pour tenir jusqu'à la fin. Puis, enfin arrivé il y avait toute sorte de stand qui distribuaient des banane, des pommes des boissons comme du bouillon, du Rivella ou une boisson énergisante dont je ne me souvient plus le nom. Nous récupèrons aussi notre médaille de participation avec une sorte de bœuf bleu bizarre dessiné dessus.
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Arnaud nous a aussi donné des bons pour avoir un smoothie gratuit. Nous décidons donc d'aller en chercher un (après s'être reposé une bonne vingtaine de minute), c'était un drôle de jus de fruit à la banane au kiwi et à la menthe. Puis nous nous séparons et rentrons chez nous bien content d'avoir terminé cette matinée difficile.
Ludovico |
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Match TERA
Pusiano, les 19 et 20 october 2019
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Le match TERA a eu lieu samedi et dimanche 19 et 20 octobre, tout près de Pusiano en Italie. Nous étions quatre cadettes et cinq séniors du club a y participer.
Après un dur réveille, nous sommes partis de Lausanne à 6h30. Cinq heures de route après, ou nous avons tous fait la sieste, nous sommes arrivés au bord du lac ou la régate avait lieu. Là, nous avons pu constater le temps absolument déprimant qu'il faisait ( nous ne savions pas que ce serait comme ça tout le weekend). Nous avons retrouvé tous les autres clubs romands et remonter les bateaux dans la boue avec le commentateur italien qui nous criait dans les oreilles (ça change du suisse allemand).
Vint le moment des courses ou nous avons pu constater que les cadettes françaises ressemblaient plus à des seniores que autres chose!
Ensuite nous avons enfin pu aller nous réchauffer sous une douche chaude (bien que les douches ressemblaient plus à une pataugeoire surpeuplée). Ayant pris notre repas, nous avons gagnés nos hotels (4 étoiles avec piscine et écran plat pour les garçons et un peu kitsch et vieillot pour les filles).
Après une soirée mouvementée et pleine de rebondissements, nous sommes tous allés nous couchés tranquillement.
Le lendemain, les courses ne duraient que jusqu'à 10h30.
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Après avoir fait nos courses, démonté les bateaux et pris quelques photos, il était temps de rentrer. Nous nous sommes arrêtés en chemin pour manger quelque chose car nous étions tous affamés, puis nous sommes arrivés à Lausanne dans la joie et la bonne humeurs quelques heures plus tard.
Ce weekend était vraiment cool, malgré le mauvais temps et les bodys beaucoup trop grands.
Margaux et Margot |
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Rösti Cup
Schiffenen, le 12 octobre 2019
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Le samedi 12 octobre, 8 cadets, Arnaud et moi, nous nous sommes rendus à Schiffenen pour la rösti cup. C'est une course en 8 qui se déroule sur une distance de 6,5km et qui oppose différents équipages Suisses. Le bus n'ayant que neuf places avec le conducteur et étant le barreur du 8 cadet, je me suis donc rendu a Schiffenen avec Romain, David et Ben qui devaient retrouver d'autres rameurs là-bas afin de former un bateau.
Les quatre filles participaient aussi en 8 avec d'autre filles de Vevey. Une fois le 8 monté, les cale- pieds réglés, tout le monde changé, nous avons fait une petite sortie pour que tout le monde se rappelle comment c'est de ramer en pointe.
Après cette sortie de 40min, nous sommes allés manger des....rösti !! Suite à un bon repas, tout le monde est allé se reposer dans le bus. En tant que barreur, je suis allé prendre connaissance du parcours et de quelques informations essentielles et j'ai aussi récupéré notre numéro.
Dès 15h, des bateaux commencent à sortir, nous en faisons de même. Et après un bon échauffement de 4km, nous arrivons au départ. Les bateaux se mettent en place. Les filles ont un avantage de deux minutes et trente secondes, elles partent donc les premières. Nous nous plaçons ensuite, nous étions en train de nous aligner lorsque j'entend derrière moi l'arbitre parler, je me retourne et vois qu'il a déjà le drapeau du départ levé. Touts les bateaux avaient une longueur d'avance sur nous et le départ était lancé.
C'est donc après un départ un peu chaotique que nous étions partis pour ces 6,5km. On savait que l'on n'était pas les favoris étant les plus jeunes de la compétition et que la course allait être dure, après être partis dernier, il fallait donc maintenant remonter tout ce que l'on pouvait.
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C'est donc au fur et à mesure des kilomètres et des séries que l'on a rattrapé trois bateaux. Puis une fois que les rameurs avaient donné toutes leurs forces, et moi ma voix.. nous sommes finalement arrivés au bout.
Tout au long de la récupération, nous avons eu le droit aux sentiments d'Ondrej, à chacun des instants de la course, et aux " Ho je suis mooooooort " de Léonardo. Une fois arrivés, nous avons démonté le huit, mangé un gâteau au chocolat gentiment amené par Arnaud et je suis pour ma part rentré avec Borello qui rentrait en voiture.
Elouan |
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