Ce Samedi 28 novembre 2015 a eût lieu la première longue distance de l'année à Mulhouse.

Nous nous sommes donnés rendez-vous vers 8:00 le matin même au club. J'étais dans la voiture de J.-R. avec Pierre, Mathieu  et Yorgos et nous étions partis pour 3 heures de voyage. 
Arrivés à mi-parcours nous nous sommes arrêtés pour une petite collation de croissants et c'était reparti !! 
Puis au bout de plusieurs heures de route, un peu de bouchon, beaucoup de neige, nous arrivâmes à Mulhouse.
Là-bas le temps était plutôt convenable avec un beau soleil mais une température très basse.

Nous commencions à monter les bateaux et une fois fini nous sortions nos salades de pâtes fait maison et mangions au chaud dans le bus. C'était un peu la guerre pour parvenir à obtenir une place mais ensuite on était bien posé ! Après s'être bien nourri les premiers partirent sur l'eau en direction du départ des 4000 mètres. Pour ma part j'étais en double avec Pierre. Comme à chaque fois à Mulhouse,  il fallait porter leurs "magnifiques dossards blanc " avec le numéro du bateau inscrit dessus.

Nous allâmes sur l'eau et vu qu'on avait 10 min de retard on s'est grouillé d'y aller mais heureusement pour nous les organisateurs du départ avaient eux aussi une dizaine de minutes de retard.
Les arbitres criaient chaque 15 secondes les départs. Vint ensuite notre tour et c'était parti pour 4 km de course sans relâche. On commença avec un départ puis ensuite, environ 28 de cadences tout le long!!

Le premier pont passé on se disait dans la tête que le plus dur allait se produire. Et oui, car toute la ligne droite entre le premier et le deuxième pont passa très lentement et fut très éprouvante pour nous deux. Heureusement le pont suivant arriva et il restait désormais 1500 mètres de course !! Il fallait ne pas lâcher et continuer à pousser comme jamais, enfin au bout de plusieurs coups de rames nous arrivâmes à plus que 500 mètres environ et à ce moment-là il nous restait plus qu'à donner tout ce qu'il restait en nous et de se défoncer jusqu'au bout.

Enfin, nous arrivâmes à la fin et nous pouvions prendre une bonne pause... Mais à ce moment-là je sentais des grosses crampes aux poignets et au torse qui me procuraient un mal de chien sur le moment. Arnaud me dit par la suite que ça allait passer et que c'était juste une petite tendinite. Il me conseilla donc de ne pas ramer jusqu'à ce qu'on arrive au ponton et de laisser Pierre ramer seul pour 3 kilomètres. Grâce à lui nous finîmes par y arriver et nous pouvions ensuite ranger les rames et le bateau sur la remorque une fois démonté ! 

Un moment plus tard nous rentrions à Lausanne mais avant d'y être nous sommes passés au Mcdo et avons bien mangé jusqu'à presque exploser.

Puis au club, on a déchargé la remorque et rangé les bateaux puis enfin on pouvais monter chez nous après une longue journée pleine de plaisir et d'effort ; ) 

Thomas

Ce week-end eut lieu la course Uni-Poly à Zürich et j'ai eu le plaisir d'y participer et même de gagner. Voilà en deux mots ce qu'est cette course d'aviron très particulière. 

Cette compétition eut lieu pour la première fois en 1945 et permet à l'université de Zürich (UNI) et à l'école polytechnique fédérale de Zürich (POLY) de s'affronter sur l'eau. Durant de nombreuses années, seul les étudiants masculins y participaient. Il y a désormais quatre catégories avec les étudiantes (depuis 2001), les professeurs (depuis 2006) et les alumni (depuis 2013). 

Le départ est donné au bout du lac de Zürich et après 25 coups environs arrive le premier pont qui marque l'entrée sur la Limmat, 25 coups à donner jusqu'au deuxième pont puis il n'en reste que 10 jusqu'à la ligne d'arrivée. Au final c'est environ 600m de course pour 1:40min de sprint. La compétition se déroule dans chacune des catégories au meilleur des trois manches avec un changement de côté entre chaque manche.

Avec mon équipe, on s'est préparé depuis 2 mois pour remporter cette course. On était une trentaine de rameurs du POLY à vouloir participer. Il y donc fallu faire des sélections à coup de test ergo et d'entrainements sur l'eau. La composition définitive n'a été fixée que 2 semaines avant la compétition. Nous avions la chance de pouvoir compter sur deux entraineurs et notre capitaine (un des rameur) pour organiser les entrainements et les sélections.

Pour réunir huit étudiants, le plus simple est de ramer à 6h00 du matin. C'est certes difficile de se lever mais cela vaut la peine pour ramer sur un lac d'huile, dans la nuit et sur un bateau qui avance bien. Le meilleur souvenir de ces entrainements matinaux restera pour moi l'odeur de chocolat qui flotte sur le lac proche de l'usine Lindt & Sprüngli.

On s'imagine, encore dans un rêve, nager dans du chocolat !

Pour revenir aux choses sérieuses, la course UNI-POLY est très stressante car on sait que tout va se décider très rapidement mais surtout on a aucune idée de la vitesse de l'autre bateau. Et puis, comme dans tout duel, il y a un gagnant et un perdant. On ne peut pas se dire que finir deuxième c'est quand même bien.

Le plus marquant pour moi reste l'ambiance durant la course. Beaucoup de spectateurs se postent sur les ponts et sur les rives de la Limmat pour encourager leur équipe. A l'arrivée, on se croit presque dans un stade de foot avec des encouragements venant des quatre côtés.

C'est donc une belle tradition universitaire autour de l'aviron.

Vincent

Le dimanche 25 octobre à 7h00, nous (Némo, Eliott, Dawson, Arnaud, Nina et moi) étions tous au club pour notre première participation au Match TERA à Schiffenen. La compétition avait déjà débuté le jour précédent pour certains rameurs. Romain et Julie n'étant pas là, un petit doute s'est installé quant à l'heure du rendez-vous, mais nous avons été vite rassurés en les voyant arriver dans leur petite voiture grise. Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bus, sans musique puisque  nous n'avions pas le code pour déverrouiller la radio, mais cela ne m'a pas dérangée parce que Nina avait sa fantastique playlist de motivation.

Dès notre arrivée, Julie nous a distribué nos magnifiques body "Romandie" et nous avons pu constater avec un peu d'inquiétude que la taille L nous allait. Pendant que nous montions nos bateaux, les Italiens, les Français et les autres Romands qui étaient déjà là la veille, sont arrivés.

9h05. Il était déjà l'heure d'aller sur l'eau pour Nina et moi. Au départ nous étions à côté de Françaises rageuses qui n'étaient pas tout à fait d'accord avec le travail des arbitres, mais cela ne nous a pas perturbées et nous sommes restées concentrées malgré les longues minutes d'attente. Et go! On est partie. Après quelques coups, les arbitres devaient déjà intervenir pour rectifier la direction. L'autre double romand avait déjà de l'avance. Nous avons été un peu surprises par les Italiennes car malgré leur petite taille, elles avaient pas mal de ressources. A l'arrivée, nous étions troisièmes et déçues mais pas découragées.

Au ponton, nous avons croisé les garçons qui partaient pour leur course en quatre de couple. A peine avions nous posé notre bateau que nous devions déjà nous préparer pour notre dernière course de la journée, le huit. L'entraîneur de Morges nous a fait un (rapide) discours où il nous a donné quelques conseils. A l'échauffement, je n'étais pas très rassurée car c'était ma première course en pointe et j'avais peur de faire une fausse pelle. Juste après le départ nous étions dernières, mais pendant la course nous avons remonté trois bateaux grâce aux séries que l'entraîneur morgien nous avait recommandé de faire.

Nous avons fini troisièmes à une seconde des deuxièmes. Nous sommes satisfaites de ce résultat qui est bien pour un équipage qui n'avait jamais ramé ensemble.
Les résultats ont aussi été corrects pour les autres Lausannois puisque Romain a fait une deuxième place en 4x, Julie une troisième place en 8x et les cadets sont arrivés 5ème en 4x. Samedi, Romain a gagné sa course en 2x et est arrivé 2ème en 8x, Yassin, lui est arrivé 6ème en 4x et Julie a fait une 4ème place en 4x.
Au classement général, sans beaucoup d'étonnement, la Lombardie est première, suivie de la Romandie.
Après avoir rapidement démonté et installé les bateaux sur la remorque, nous avons pris nos pique-niques et "quelques" gourdes qui étaient offertes et sommes repartis en direction de Lausanne. Lors du trajet, les cadets ont joué à divers jeux au grand plaisir des passants... 

C'est en ce beau dimanche après-midi  que se termina mon premier Match TERA.

Sabrina

Dans la vie d'un rameur, les objectifs et les façons de tirer du bonheur dans la pratique de l'aviron sont multiples. Certains préfèrent la compétition pure, en ligne droite et en bords à bords avec d'autres bateaux, alors que d'autres préfèrent simplement être sur l'eau, seul ou en équipe pour savourer l'effort ou l'environnement qui nous entoure. Par contre une chose qui est sure, c'est que le rameur obtient satisfaction en s'offrant de nouveaux challenges et en bouleversant ses habitudes afin de toujours trouver de nouvelles motivations pour s'entraîner.

C'est à la recherche de ces nouvelles sensations que Vincent et moi avons décidé de participer en double à la très populaire course en tête de rivière, the Head of the Charles, portant le nom de la rivière traversant Boston (Massachussetts, USA). Pour notre séjour, nous avons ramé dans le club Riverside dans lequel sont membres Marc et Tonia. Ce " boathouse " est un beau bâtiment tout en bois où les couleurs bleu et blanc et les traditions sont à l'honneur tout comme au Lausanne-Sports Aviron. Comme préparation à la régate, ce club organise une course le samedi d'avant afin de s'entrainer à haute cadence. Nous nous sommes donc levé le premier jour très tôt (facile grâce à notre décalage horaire), et notre premier lever de soleil sur Boston est arrivé lors d'une longue distance à 32 coups par minute ! Très belle entrée en matières pour nos premiers coups de rames aux USA, le tout suivi d'un brunch au club afin de bien commencer la journée. Plus tard, nous avons pu prendre place dans le fameux "24 de couple" du constructeur suisse Stämpfli qui fait un tour des Etats-Unis durant un mois. Nous avons donc dû attendre de traverser l'Atlantique pour ramer un sur bateau suisse-allemand, barré par son constructeur de la même origine qui nous donnait des ordres en... suisse-allemand !

Durant la semaine, le plan d'eau se chargeait en bateaux et nous tentions tant bien que mal de connaître et de s'approprier le champ de course avec ses 3 miles (4.8 km) et nombreux virages, chose qui n'est pas aisée en double sans barreur ni barre. En effet, cette course est la régate la plus populaire au monde, pas moins de 11'000 rameurs et environ 400'000 spectateurs y prennent part, ce qui un plan d'eau plutôt encombré !

Après une semaine d'entraînement et de visites, dont Harvard et MIT, nous avons pris le départ de notre course, un peu anxieux de ne pas maitriser la direction et de garder une régularité lors de l'effort, tant les conditions peuvent changer vite à cause de l'orientation des virages et du vent.
Les départs se font toutes les 15 secondes et nous avions le numéro 12 sur 16 doubles. Une fois partis, nous avons très vite rattrapé un bateau, puis deux, puis trois et nous avons finalement simplement arrête de compter ! La course s'est vraiment bien déroulée, la direction optimisée jusqu'à la dernière bouée qui nous a fait un peu peur mais qui nous a permis de faire un virage optimal, encouragé par de nombreuses personnes sur le bord de la rivière et traversés de nombreux ponts.

Au final, nous avons terminé 4ème après une superbe expérience inoubliable. Nous avons donc pu découvrir une nouvelle culture de l'aviron et fait plein de rencontres dans ce milieu. Merci au club Riverside et à Marc et Tonia pour leurs chaleureux accueils.

Vincent et Romain

Les championnats du monde d'aviron, qui se sont déroulés du dimanche 31 août au dimanche 6 septembre 2015 à Aiguebelette, en France. Les trois rameurs lausannois engagés à cet événement ont fait de magnifiques courses.

Augustin Maillefer et Barnabé Delarze ont pris part aux courses du quatre de couple. En gagnant leur éliminatoire ils ont pu accéder à la demi-finale directement, sans passer par les repêchages. La demi-finale très serrée de jeudi leur a permis de se qualifier pour la finale A et leur a assuré ainsi une des 8 places tant convoitées pour les JO de Rio l'année prochaine dans la catégorie quatre de couple poids lourds. Barnabé Delarze (21 ans) et Augustin Maillefer (23 ans) assistés de leurs coéquipiers alémaniques Roman Röösli et Nico Stahlberg terminent avec une belle 5ème place, résultat d'une course très disputée remportée par l'équipage allemand. Ce résultat permet aux rameurs suisses de terminer la saison sur une note positive après un début de saison plus difficile. Ce bateau poura continuer après une courte pause bien méritée à se focaliser sur le rêve devenu réalité de leur participation aux Jeux Olympiques.

Quant à Frédérique Rol (22 ans), concourant dans la catégorie du double poids légères avec sa coéquipière Patricia Merz, elle a terminé 16ème . Les courses dans cette catégorie sont de très haut niveau et même dans la finale C, les 4 premiers bateaux de se trouvaient dans les 3 mêmes secondes.

Cet équipage termine la saison avec une course engagée, ce qui laisse un espoir pour une qualification olympique l'année prochaine. A noter aussi que cet équipage a remporté le bronze lors des championnats du monde U23 en juillet dernier à Plovdiv en Bulgarie.

Romain

Plovdiv a accueilli cette année les championnats du monde moins de 23 ans. Nous étions 12 athlètes suisses à participer, dont Adeline et moi du club. Après 5h d'avion et deux heures de car, nous nous retrouvons entourés de vieux bâtiments délabrés. Quelques pas plus loin, nous trouvons enfin le plan d'eau de Plovdiv, connu pour des temps rapides : l'eau est à 28° et le vent pour est souvent au rendez vous.  

Les premiers kms ont été un peu compliqués, il y avait beaucoup de monde sur l'eau, il faisait plus de 35°, le vent était instable, l'eau très chaude et surtout, nous étions un peu excitées! Un an après notre 4ème place à Varèse et après tous ces kms sur le lac de Sarnen, nous y étions enfin!

Mais nous avons vite retrouvés notre calme et avec une bonne glisse du bateau.

Le jeudi, nous avons remportés notre éliminatoire avec le meilleur temps! Nous faisons une bonne course et étions surprises de pas devoir nous battre plus contre les roumaines, médaille d'argent 2014.

Après la première course, la demi finale (samedi) se fait attendre... Trop de temps pour réfléchir, douter, se réjouir, stresser. Nous nous retrouvons en demi finale contre les néo-zélandaises, grandes favorites. Un bon premier 1000m nous permet de finir 2ème. La course nous permet de comprendre les forces et faiblesses des autres bateaux. Nous sommes prêtes pour la finale!.

Je ne me souviens pas de grand chose de la finale A. Nous avons suivi notre plan comme prévu. Dans les derniers 500m, le souvenir de notre déception de l'année passée nous a un peu hanté. Les chinoises étaient pas loin, les roumaines remontaient. On aurait pu ramé un peu plus léger, un peu plus coordinnées, un peu plus emsemble.

Les néozed ont gagné avec un nouveau record du monde, les chinoises font deuxième. Et on a fait tout ce qu'on a pu et on l'a eu ; notre première médaille après 4 championnats du monde ensemble (avec Patricia) en 2x PL.

Adeline défendait sa médaille de bronze de 2014 en 4x pl avec Pauline, Amanda et Larissa. Elles se sont qualifiées directement pour la finale A. Malheuresement, elles ont réagi trop lentement au départ de la finale et ont perdu rapidement le contact des autres bateaux. Malgré beaucoup d'efforts, elles n'ont pas réussi à remonter et se classent 5ème!

Merci à tout le club pour le soutien, à Arnaud et à Marc pour le coaching, et à tous les rameurs du LSA !

Et maintenant, en route pour Aiguebelette, championnats du monde séniors ! Augustin et Barnabé seront aussi de la partie...

Frédérique

La saison continue pour les rameurs lausannois. Les 3 rameurs du Lausanne-Sports Aviron ont participé à la troisième coupe du monde de la saison qui a eu lieu du 10 au 12 juin sur le Rotsee à Lucerne (SUI).

Le quatre de couple homme, composé de Barnabé Delarze, Augustin Maillefer (les deux du Lausanne- Sports Aviron), Nico Stahlberg (Ruderclub Kreuzlingen) et Roman Röösli (Seeclub Sempach), a terminé à la 8ième place. Ils ont fait une mauvaise course en série mais ils ont montré de bien meilleures performances en Repêchage et en finale B. Cette expérience leur permettra de progresser cet été. Ils devront aussi terminer 8ième aux championnats du monde pour se qualifier pour les Jeux Olympiques.

Frédérique Rol (Lausanne-Sports Aviron) et Patricia Merz (Seeclub Zug) terminent à la 12ième place en double poids légères. Elles devront faire dans les 11 premières pour se qualifier pour Rio. Dans 2 semaines seulement elles tenteront de gagner une médaille aux championnats du monde U-23.

Elles étaient 4ième l'année passée et ont soif de revanche.

Vincent

Rotsee, bassin d'aviron mythique pour tous les rameurs. Les conditions de rame sont proches de la perfection, avec jamais de vent du fait de la situation du lac, encaissé entre les montagnes. Sans aucun vent ? La météo annonce un pic de canicule précisément pour le week-end des Championnats suisses d'aviron au Rotsee ; et pas la moindre brise pour se rafraîchir un peu... 

Le soir avant les championnats, repas avec tout le club ; pâtes et salade à volonté, sans dessert. J'hésite à demander à Arnaud Bertsch si on peut prendre tiramisu ET mousse au chocolat en dessert, mais il n'a pas l'air d'humeur à plaisanter. De retour à la chambre, nous tentons de faire des courants d'air pour limiter la chaleur durant la nuit. Sans grand succès. En m'endormant, je repense à nos entraînements intensifs, surtout en 2X avec Arnaud, mais aussi aux 350 km d'ergomètre durant l'hiver, aux programmes d'ergo que René nous avait préparé (c'était tellement dur que je pense qu'il avait dû utiliser les mêmes pour des haltérophiles de l'ancienne Allemagne de l'Est !). J'ai de la peine à m'endormir tellement il fait chaud. Je me remémore les encouragements de René à la vue des progrès en ergo, mais aussi ses petites phrases : " Daniel, il ne faut pas voir l'ergo comme un instrument de torture ". Ah bon, on peut le voir autrement ??? Au milieu de la nuit, je me réveille en sursaut. J'ai rêvé que je marchais, marchais, marchais mais n'arrivais pas à trouver le Rotsee et donc que je ratais le début de ma course. Impossible de se rendormir.

Arrivés au Rotsee, la chaleur commence doucement à monter au fil des heures. Nous montons le bateau, nous échauffons sur l'eau. La course n'a pas encore commencé que j'ai déjà l'impression d'être une glace en train de fondre au soleil. Le starter nous aligne. Quickstart dans quelques secondes. Le bateau est aligné, mais nous sommes complètement de biais. Nous devrons redresser au plus vite après le départ. Départ. Nous donnons tout dès les premiers coups. Fanny doit se battre contre la barre qui a des problèmes. Nous sommes derniers, car il a fallu redresser la direction du bateau. Le bateau des juges n'arrête pas de crier " Lausanne, Lausanne " en agitant un drapeau blanc. Je ne sais pas si c'est pour nous ou pour le bateau du Rowing qui est juste à côté. Fanny reste calme. Bettina est en support de nage, avec Arnaud qui imprime un rythme d'enfer au bateau.

Je sens que nous sommes bien synchronisés, que le bateau décolle de plus en plus. Je me concentre sur ma technique, tout en donnant un maximum de puissance ; j'essaie de ne pas penser aux bateaux à côté de nous. Bettina lance de brefs coups d'œil de côté et semble bien gérer la course tactiquement. Quand nous sommes au coude à coude avec un autre bateau, elle lance des séries de 10 coups. Nous remontons un bateau, puis un autre. Je sens mes jambes brûler et mon souffle se raccourcir. Enfin, les bouées rouges indiquent que l'arrivée est proche. Arnaud accélère encore.  Nous sommes 2èmes, vice-champions suisses !

Pour la première fois, je suis sur le ponton des médaillés. Je suis tellement heureux. Arnaud me tombe dans les bras. Le juge s'approche de nous et nous déclare dans un français fédéral : " Nous afons ein petit Problem ! ". Mon cœur s'arrête. Y a-t-il une erreur ? Sommes-nous disqualifiés ? Tout semble s'arrêter. Puis, il reprend : " Le fotograf, il  n'est pas là ; on ne peut pas faire fotos ". Ouf ! Si ce n'est que cela, on utilisera le portable de Bettina...

Les souvenirs se bousculent. Les entraînements tôt le matin, les séries à l'ergo, les 1000 km sur l'eau depuis un an, les doutes après la régate de Greifensee où j'ai krepsé, les difficultés, les blessures musculaires. Tous ces efforts sont enfin récompensés. Au moment, où l'on nous passe les médailles au cou, j'ai les yeux mouillés et ce n'est pas uniquement à cause de la transpiration...

Daniel Gazzar

Les championnats suisses d'aviron se sont déroulés comme toujours sur le Rotsee, le mythique plan d'eau de Lucerne. Cette année s'annonçait difficile pour le Lausanne-Sports Avion, avec moins de bateaux inscrits avec en particuliers aucun bateau junior. Les lausannois ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour conserver leur titre mais ça n'a pas suffit. Ce sont les seniors qui ont ramené le plus de points, mais les minimes, cadets et masters ont également fait leur part du travail.

23 bateaux lausannois ont participé aux championnats cette année et 12 sont montés sur le podiums (5 or, 3 argent, 4 bronze). Les lausannois ont obtenu 42 points, derrière le Seeclub Luzern 47 points et Seeclub Zug , avec 45 points.

En double seniors, le podium a été littéralement trusté par les Lausannois : Augustin Maillefer (22 ans) et Barnabé Delarze (21 ans) – tous deux sur le 4x suisse poids lourd pour les compétitions internationales de cet été - ont remporté la course. En double senior femme c'est Frédérique Rol et Adeline Seydoux qui ont remporté le titre (toute deux en équipe suisse également).

En 4x senior aussi, les deux titres, homme et femme, sont revenus aux lausannois, avec Joséphine Galantay, Julie Harster, Juliette Jeannet et Adeline Seydoux chez les femmes. Alors que Steven Gfeller, Vincent Giorgis, Romain Loup et Frédéric Hanselmann ont remporté la course des hommes.

A noter enfin, le titre du 2x poids léger formé de Steven Gfeller et Guillaume Sommer. Guillaume remporte cette catégorie pour la troisième année consécutive avec trois coéquipiers différents.

Chez les plus jeunes, le double minime fille et le quatre de couple cadet ont remporté l'argent. Le double cadette et le quatre de couple minime fille le bronze.

Vincent

La saison continue pour les rameurs lausannois. Les 3 rameurs du Lausanne-Sports Aviron ont participé à la deuxième coupe du monde de la saison qui a eu lieu du 19 au 21 juin sur le lac de Varese (ITA). Cette compétition marquait l'arrivée de plusieurs nations majeures de l'aviron comme la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis, le niveau était donc très relevé.

Le quatre de couple homme, composé de Barnabé Delarze, Augustin Maillefer (les deux du Lausanne- Sports Aviron), Nico Stahlberg (Ruderclub Kreuzlingen) et Roman Röösli (Seeclub Sempach), a terminé à la 6ième place. Ils se sont qualifiés pour la finale au terme d'une course acharnée en repêchage, ils ont en effet obtenu leur qualification en battant le bateau Néo-Zélandais de seulement 8 centièmes. Ils ont montré de gros progrès par rapport aux dernières courses et se maintiennent parmi les meilleures embarcations mondiales.

Pour Frédérique Rol (Lausanne-Sports Aviron) et Patricia Merz (Seeclub Zug), leur 10ième place en double poids légères est aussi très encourageante. Leurs chances de qualification pour les Jeux Olympique sont désormais réelles.

Avant de jouer leur qualification pour Rio, elles auront une chance de gagner une médaille mondiale lors des championnats du monde moins de 23 ans.

Vincent

Pour une fois, j'ai pu faire une grasse matinée le rendez-vous étant à 8h00 au parking avec JR (petite pensée à ceux qui devaient être au club à 5h50). Très vite la température dépassa les 20° puis au fur et mesure de la journée les 25° voire même les 30°.

Une fois arrivé sur le magnifique site de Sarnen, il fallait monter nos bateaux puis se trouver un coin d'ombre pour éviter les coups de soleil. Casquette, gourde et crème solaire obligatoires, même si certain n'avait pas l'air de connaître tout ça. Malgré le magnifique temps le plan d'eau n'était pas parfait. Mais cela n'a pas empêché Fred et Romain de gagner leur série en double ainsi qu'en quatre avec Vincent et Steven. Anaïs et Célia ont également remporté leur série ainsi que moi et Sabrina en double et moi-même en skiff.

Après ma course, j'ai proposé de lancer une pétition pour chasser tous les cygnes du site avant d'y faire une compétition car ces imposantes bêtes avaient décidé de se mettre en plein milieux de ma ligne d'eau et, forcément, quand on envoie sa rame à haute cadence dans un cygne, ça ralentit. Vu qu'on avait fini nos courses et que Mélanie, Sabrina et moi nous ennuyions, nous sommes allées, sur le conseil de Vincent, nous baigner avec Mathieu et Elouan. Cette petite baignade fort sympathique s'est vite transformée en bataille de boue avec nos amis du Rowing et d'un club suisse allemand dont nous avons pas réussi à comprendre le nom.

Puis arriva le moment de faire la remorque pour rentrer à Lausanne, qui se déroula sous la pluie et l'orage. Nous sommes donc partis vers 20h00 direction Lucerne.

Nous nous sommes arrêtés pour manger dans notre habituelle aire d'autoroute. Finalement, après le traditionnel dessert, nous sommes partis direction Lausanne. Le retour se déroula sous la pluie, l'orage et la grêle qui était tellement forte que nous avons été obligé de nous arrêter sous un pont et attendre que ça passe. Nous arrivâmes aux alentours de minuit, ravis de voir autant gens à cette heure-ci aux alentours du club...On se dépêcha de défaire la remorque et de tous rentrer chez nous, récupérer de cette journée magnifique mais fatigante. Merci aux conducteurs de nous avoir ramenés à bon ports malgré la météo peu favorable.

Nina

Nous sommes partis le matin de bonne heure du club pour aller à Cham. La remorque et le bus partaient à 6h30, la voiture d'Arnaud, où j'étais, partait à 7h, et la voiture de J.R. à 8h. Arrivés à Cham, nous avons déchargé la remorque et nous avons remonté les bateaux. Le temps était nuageux, le lac bougeait énormément et les personnes qui étaient déjà sur l'eau, avaient du mal à ramer. Les courses commençaient à 10h00, je sentais déjà le stress monter en moi pour ma première course... Sous la tente du club, l'ambiance était agréable et paisible. Les cadets se préparaient à partir pour leur première course. Sabrina a été la première à revenir avec une médaille autour du cou, puis de leur double, Noah et Eliott sont revenus eux aussi avec une médaille. Mais moins de chance pour les autres doubles qui n'ont rien gagné.

Arrive enfin l'heure de notre course, le quatre. J'étais avec Matthieu, Dan et Nicolas. Nous avons attendu le départ pour 1000 mètres quand on nous annonce que la course serait sur 500 m car il y avait trop de vent. Nous avons fait un départ correct et pendant les 400 premiers mètres nous étions deuxièmes, mais à cause de Nicolas qui a préféré ne pas heurter ses rames avec celles de Dan et donc d'arrêter de ramer, nous avons perdu toute notre avance et nous avons terminé quatrièmes. J'étais sur le coup très énervé mais comme ce n'était que la première course nationale de Nicolas, ça pouvait se comprendre.

Après avoir bien dîné, je me suis mis à attendre ma prochaine course dans l'espoir de pouvoir la gagner. Sont arrivés les doubles minimes filles. Et enfin la course que j'attendais le plus... Le double avec Matthieu ! Là on espérait gagner. Nous étions contre Zug et des suisses italiens. Nous avons fait plutôt un bon départ, mais les tessinois étaient devant. Nous avons tenté de les rattraper, mais peine perdue, et nous avons terminé 2èmes.

Pendant ce temps-là, le quatre senior était arrivé premier.

Au cours de notre course, était partie celle des deux bateaux en quatre des cadets. J'ai pu voir leur victoire : une première place pour l'un et une deuxième pour l'autre. Les skifs des minimes filles, sont partis juste après notre arrivée. Puis Matthieu et moi avions notre dernière course : le skif. Matthieu était parti le premier. Moi, j'étais deux courses après lui. Tout de suite après le départ je me suis trouvé en 3ème position. Et à 500 m : le drame ! Je suis tombé dans une eau gelée. À l'instant où je suis tombé dans l'eau, trois bateaux se sont approchés de moi et m'ont secouru. Après être passé sous le regard désespéré d'Arnaud, j'ai pris une bonne douche et c'est alors que j'ai appris que les filles avaient presque gagné.

Alors que nous avions commencé à ranger les bateaux, le quatre séniore femme est parti pour la dernière course du club. Il était 19h00 lorsque nous avons quitté Cham et nous nous sommes arrêtés pour manger un bon repas.

Matthias von Rakowski

C'est avec plaisir que nous nous sommes rendus à Essen afin de parfaire notre surf. Les conditions météorologiques favorables pour des courses de voiles, ne nous ont pas permis de faire un bon départ... Notre fougueuse jeunesse n'a pas été d'une grande aide face aux argentines.

Le même scénario s'est reproduit le lendemain, les anglaises ne nous ont laissé aucune lueur d'espoir... Néanmoins, le lac et le soleil étaient généreux les jours d'entrainements.

Niveau poids, Essen ne nous a fait aucun cadeau contrairement à la balance qui était beaucoup trop clémente. ZUT ! On aurait pu plus "Essen".

Mais ce petit weekend en Allemagne a su détruire la Rösti Graben 

Constat final : creps, 2 deuxième places, pas de repas mais une qualification pour les mondiaux U23.

Adeline

Après un réveil rude et un petit déjeuner copieux, je pars pour le club où je vais partir à Schmerikon avec Dawson , Alex, Némo, Yassin , Yorgos ,Tanya , Mélanie et bien sûr notre entraîneur Arnaud. Ça y est, à 7 heure nous venons de partir de Vidy. Dès que nous avons gagné l'autoroute tous le car s'endors, à l'exception de Arnaud qui nous conduit droit vers Schmerikon.

Après trois heures de route et deux bonne heures de repos, nous arrivons à destination. Nous rejoignons les autres, et les nous montons nos bateaux. Deux heures après, les premiers bateaux partent pour leurs courses. Nina termine première de sa série et Sabrina deuxième de la sienne, Salma ( Célia ) et Emma qui étaient en double terminent premières. Les courses s'enchaînent et j'attend toujours impatiemment mon quatre. C'est au tour de Fred et Steven qui n'avait jamais ramé ensemble en pointe et aussi au tour de Yassin en skiff. Fred et Steven gagnent leur série et malheureusement Yassin termine deuxième.

Je prends ensuite mon repas avec Dawson , Eliott, Noah et Némo dans la joie et la bonne humeur. Nous montons ensuite le huit, qui nous prends du temps à non seulement trouver de la place mais aussi à le monter avec toutes les petites pièces et réglages à faire.  C'est l'heure de ma course en quatre de couple et je pars 30 minutes avant pour m'échauffer, l'autre quatre dans Hot pars en même temps que nous. Depuis Llyr nous voyons Hot prendre son départ et malheureusement il percute après quatre coups des bouées et perd son avance. C'est à notre tour et nous nous plaçons dans la ligne d'eau 3. Le stress monte de même que l'adrénaline. Finalement après un bon départ et une bonne course, nous gagnons et depuis la ligne d'arrivée nous voyons le quatre minime fille terminer deuxième. Nous prenons notre médaille et regagnons le ponton, mais dès que nous déposons le bateau c'est déjà l'heure du huit.

Nous sommes en retard et devons nous dépêcher pour aller au départ. La course commence et nous arrivons avant derniers.

Nous sommes déçus mais épuisés. Nous démontons les bateaux pendant que le double minime garçons de Matthieu et Mathias font leur course et gagnent. Nous montons la remorque, faisons les fous avec Dawson et allons prendre notre douche. Après un dernier regard à Schmerikon, nous nous en allons, contents de nos victoires et d'un journée entre amis. Nous nous arrêtons pour manger à une station service et prenons un repas copieux, une glace et des bonbons et nous repartons. Comme à l'aller, tous le car s'endort et se réveille lors de l'arrivé du bus à Vidy. Nous démontons la remorque, j'appelle mes parents et tous le monde rentre chez soi pour une bonne nuit de repos avant l'entraînement de lundi.

Arnaud Borello

Du 6 au 10 mai, Barnabé, Augustin et moi nous sommes rendus en Slovénie pour la coupe du monde. Ramer à Bled était un grand honneur et j'en m'en réjouissais beaucoup car le lac est un des plans d'eau les plus connus et les plus appréciés des rameurs!

Le paysage ressemble beaucoup à la Suisse là bas, beaucoup de verdure et des montagnes. Notre hôtel était perdu au milieu des sapins. On aurait pu se croire en cure!

Pour cette première étape de coupe du monde, peu de nations étaient présentes. Mais il y avait dans la plupart des catégories au moins un ou deux bons bateaux pour permettre de se comparer. 
Les conditions n'ont pas été toujours faciles à ramer avec pas mal de vent dans tous les sens les après midis. En double poids légères, nous étions sept. Les polonaises, les chinoises, les hollandaises ainsi que les autrichiennes étaient tous des bateaux performants et pouvoir ramer contre elles était une bonne occasion de voir tout ce qu'il reste à améliorer! Nous finissons 6ème, décues de ne pas battre le bateau autrichien en finale mais avec une bonne course. Nous avons un peu de peine à trouver directement un bon rythme après le départ. Mais lorsque nous avons ça, le bateau va vite et au train, nous ne sommes pas beaucoup derrière. Notre finish est déjà mieux que la saison passée mais il faut que nous restions plus directes et plus efficaces...

Augustin et Barnabé finissent 4ème, dans la même seconde que les chinois et les français qui finissent 2ème et 3ème et à seulement 3 secondes du bateau allemand!

Malheureusement, notre avion partait trop tôt pour avoir le temps de tester la luge d'été dont Adeline et Augustin me parlent depuis 2010. Il faudra que je revienne !

Frédérique

Le Samedi 25 Avril, le Lausanne-Sports Aviron s'est rendu à la régate nationale de Lauerz aux alentours du lac de Zug. Fred et les 8 rameurs qui ramaient dans les courses les plus matinales, sont partis du club à 6h30 pour se rendre à Lauerz 3 heures plus tard. Encore plus tôt, les rameurs de la fédération Suisse d'aviron ont fait leurs premières courses. Le club a participé a beaucoup de courses en skiff, double, quatre et huit. En attendant leurs courses les rameurs étaient soit en train de monter et démonter leurs bateaux soit sur les gradins de la patinoire en train de se reposer ou de se disputer. Pour le midi, beaucoup de rameurs ont apportés une salade de pâtes et d'autres ont acheté des repas servis par le restaurant de l'installation sportive de Lauerz.

Il y avait des règlements pour le poids des barreurs de huits et le barreur du club ne faisait pas le poids minimum de 55kg. Cela ne posait pas un grand problème car en buvant 1.5 litres d'eau il a atteint le poids minimum. Vu que Lauerz est en Suisse alémanique, la plupart des gens là-bas ne parlaient pas Français et la communication avec d'autres rameurs ou organisateurs était limitée. La météo avait annoncé de la pluie qui est finalement arrivée après la fin des courses, ce qui a sûrement plu aux rameurs. Autour de 4h00, il y a eu beaucoup de vagues et de vent ce qui rendait l'alignement des bateaux au départ difficile.

Contrairement à d'autres courses, il n'y avait pas de remises des prix. En terminant sa course, les premiers de la série devaient se rendre à un ponton ou une dame leur donnaient leurs médailles. En général, le club a eu de très bons résultats aux courses avec quelques exceptions. Mais du moment que tout le monde a fait de son mieux, ça plait à Arnaud.

Comme dans toutes les régates, les rameurs minimes couraient sur 1km, les cadets sur 1.5km, et les plus âgés comme les Juniors et Seniors couraient sur 2km. La dernière course étaient à 7h10. Le temps que les rameurs aient rangé tous les bateaux sur la remorque, nous étions partis de la régate à 8h00. Nous nous sommes arrêtés aux alentours de Lucerne dans un restaurant qui nous a servi des plats de notre choix. Arnaud a ensuite très généreusement acheté aux rameurs, des desserts qui variaiententre des glaces, mille feuilles, ou fraisiers. Une fois rentrés au club à Lausanne vers minuit, nous avons rangé les bateaux dans les hangars et fini à minuit et demie.

Tous les rameurs seront ravis d'y retourner en 2016!

Matthieu

Cette année, lors des vacances de Pâques, nous sommes allés à Merin pour un camp d'aviron de 12 jours.

L'heure du départ de Genève en avion était à 10h00, nous avions donc rendez-vous sur place à 8h30 pour s'assurer que tout le monde était bien là. Après les préparatifs habituels qu'il faut faire avant de prendre l'avion nous nous dirigeâmes vers la gate d'où l'avion partirait. Le voyage avait une escale à Zurich avant d'arriver à l'aéroport de Prague. Une fois à Prague nous nous sommes fait accueillir pas quelques flocons de neige présageant des températures froides pour les jours à venir. Le car qui nous attendait nous amena à Merin après un peu plus d'une heure de route. Dans le bus René Libal, qui nous avait accueilli à l'aéroport de Prague, nous expliqua le déroulement du camp. Une fois arrivés à Merin Arnaud, qui était déjà là avec la remorque nous donna les clés de chaque bungalow et nous dit nos partenaires de chambres, pour ma part j'étais avec Némo. Nous nous sommes tranquillement installés avant d'aller décharger la remorque qui nous attendait près du rivage de la rivière sur laquelle nous irions ramer le reste du camp. Une fois la remorque vidée et les bateaux remontés nous sommes allés manger le repas du soir où pas mal de personnes on découvert, pour la première fois, de la nourriture tchèque où les aliments panés sont aux devants de la scène avec, du poulet pané, du porc pané, du pain pané, et même du fromage et des brocolis panés! Après cette journée de préparations le camp pouvait commencer.

Chaque jours nous avions 2 entraînements à faire, un le matin et l'autre l'après-midi. Les premiers jours nous avons eu droit à des températures avoisinant zéro le matin puis le temps s'est amélioré au fil des jours. Avant chaque entraînements nos pieds se détachaient de toutes sensations à cause de l'eau glacée dans laquelle on devait marcher pour poser les bateaux.Cette année nous avons eu beaucoup de chance, il faisait souvent beau (à part au début) et il y avait relativement peu de vent (si on compare au lac Léman). Nous faisions souvent du huit les après-midi et une fois nous avons eu une tempête de neige en plein entraînement et c'est ce même entraînement que un des canaux moteurs à lâché Arnaud! Il fallait donc ramer environ 2 kilomètres avec du vent contre et de la neige pour alerter Fred pour qu'il puisse chercher Arnaud. Les jours suivant il n'a plus neigé et le temps s'est amélioré à tel point qu'il faisait trop chaud. Les entraînements étaient durs mais la fatigue arrivait après quelques jours, la sieste était devenu activité courante.

Durant le stage nous avons fait quelques sorties : nous avons visité la ville de Prague où on a tous pu déguster un ''Trdlo'' qui est une pâtisserie de Prague faite de caramel, sucre, cannelle et vanille, personnellement, j'ai adoré (surtout les ''Trdlos'' !). Nous avons aussi visité une verrerie où on a pu voir la fabrication de vases ou autres objets en verre c'était plutôt sympa malgré la brièveté du tour et le même jour nous sommes retournés à Prague mais cette fois-ci pour visiter le Château de Prague. Il est particulièrement beau, imposant et a beaucoup de détails... peut être trop.

Comme toutes les bonnes choses ont une fin, le camp devait aussi se terminer.

La veille avant le départ nous nous sommes préparés pour rentrer à Lausanne: il fallait ranger les bungalows, recharger la remorque et faire ses valises. Le remontage de la remorque se fit relativement vite et le rangement du bungalow, en tout cas le notre, aussi. Le plus dur restait à
faire : se réveiller a cinq heures du matin! C'est avec courage que tout le monde s'est levé pour aller prendre le car qui nous a mené à l'aéroport où nous avons pris l'avion qui nous a transporté à Genève à dix heures du matin. Durant le vol une toux, généreusement offerte, a circulé et a atteint presque tout le monde.

Personnellement je trouve que le camp était super! Vivement l'année prochaine!

Alex et Némo

Les compétiteurs élites du Lausanne-Sports Aviron ont passé 4 jours à Corgeno, en Italie du nord, pour concourir lors des sélections nationales, les Trials. Ces tests visaient à former l'équipe nationale pour cette année de qualification olympique. Ils ont d'abords réalisé un test sur l'ergomètre le samedi puis des courses en bateau dimanche, lundi et mardi.

Nos trois lausannois présents à ces sélections ont obtenu leur place dans le meilleur bateau de leur catégorie respective. Ils s'aligneront ainsi toute la saison en coupe du monde ainsi qu'aux championnats d'Europ (cf. dates ci-après). Ils devront être convaincants durant la saison afin d'être sélectionnés pour les championnats du monde d'Aiguebelette où ils viseront une qualification pour Rio.

Les deux bateaux avec des lausannois sont déjà connus puisque le quatre de couple avec Barnabé Delarze, Augustin Maillefer est la même embarcation qui a gagné les championnats du monde U-23 en 2013. Le double poids légère avec Frédérique Rol est formé depuis 3 saisons déjà avec comme meilleur résultats une 4ième place aux championnats du monde U-23 2014 ainsi qu'une 16ième place aux championnats du monde senior 2014.

Vincent

Le dernier test longue distance de la fédération suisse à eu lieu une fois encore sur le canal du Rhône au Rhin, à proximité de Mulhouse, avec un petit nombre de participants. En effet la fédération suisse a organisé en ce même jour une autre épreuve de sélection pour les prétendants à l'équipe Elite A à Corgeno, en Italie, et les meilleurs rameurs et rameuses U-23 et juniors suisses prenaient part à une course sur invitation, plus tôt le matin. De plus, pour avoir le droit de participer à ce test tous les rameurs avaient dû le mercredi précédent faire la preuve de leur engagement en prenant part à un test 5000 mètre sur ergomètre, organisé 3 jours seulement après les Championnats Romands d'Ergomètre.

Le Lausanne-Sports Aviron a participé à ce test avec une douzaine de rameurs, dont en particulier des jeunes cadets et cadettes qui ont ramé sur une distance réduite de 4000 mètres en deux de couple. Parmi eux, Nina Libal et Sabrina Anthonipillai prennent la tête du classement dans leur catégorie, suivant l'exemple de Frédéric Hanselmann qui prend immuablement la première place de toutes les courses longue distance suisses depuis des temps immémoriaux.

On peut aussi noter que cette course longue distance marquait le retour à la compétition en bateau d'Adeline Seydoux après de longs mois sans ramer pour cause de blessure.

Le dimanche 8 mars nous étions à la course d'ergomètre annuelle à Vevey. Nous étions dans une salle de sport avec plein de gens qui regardaient les courses. Pour ma part mon 1500m était à 10h18 avec Nemo et Mathieu. C'était super dur car il fallait avoir une cadence élevée et pousser fort. Après la course, j'étais fatigué mais la journée ne faisait que commencer. Ensuite mes coéquipiers et moi avons mangé en attendant notre course de l'après midi en équipe de 4. Nous avons beaucoup, beaucoup, beaucoup joué à toutes sortes de jeux.

Puis est venu le moment que j'attendais le plus de la journée, la course en équipe de 4, avec mes amis Elliott, Arnaud, Noah. Notre course était à 15 heures, le stress commençait à se faire sentir mais nous voulions gagner une médaille. La détermination en tête, nous savions qu'il fallait se donner à fond même si la fatigue commençait a se ressentir. Après la course nous reçûmes nos médailles.

Ensuite Fred, Mathieu, Elliott et moi avons démonté les ergos qui avaient été amenés le matin et direction le club et fini la compétition.

Dawson

Cette année, quelques rameurs ont eu la chance de ramer une semaine sur le Guadalquivir à Seville. Durant ce camp d'entrainement nous avons appris que Eliott est un piètre chevalier, que Noah retient ses leçons mais s'en souviens plus et à besoin de lunettes pour voir les cartes... Nous avons participé à une régate de folie sur la place d'Espagne. Mais malheureusement l'équipage cadets a du s'incliner devant les seniors sans pour autant avoir tout tenté, notamment l'éclaboussage des seniors qui après ressemblaient à des poules mouillées.

Un soir sur une idée d'Arnaud, Steven et Fred nous on concocté des tartelettes aux oranges et aux citrons que nous avions cueillis l'après midi même dans le jardin du royal Alcazar. La cueillette fut périlleuse mais fructueuse. Tout les 3 entrainement nous avions une pause. Nous avons donc profité de ces moments pour visiter Seville. Naturellement Seville c'est joli mais pour Sabrina et Nina l'entrée des magasins Kiko, Sephora et j'en passe l'est encore plus.

Les magasins pour fille étaient aussi intéressants pour Eliot et Yassin mais pas pour les mêmes raisons que les fille. Les plat cuisinés par nos cuistots Fred, Steven et Arnaud étaient délicieux mais les envies culinaire de Yassin, Eliot et moi étaient plutôt orientées vers les kebab.

Chaque fois que nous passion a coté d'un magasin de glace nous en mangions une.

Le samedi après un entrainement intensif le matin, nous avons fait une visite fluviale de Séville puis nous avons démonté les bateaux.

Le dimanche matin, Arnaud et Steven sont partis avec les bateaux pour les ramener en Suisse pendant que les autre ont fait un petit jogging pour visiter les endroits non encore visités.

Nina, Sabrina, Eliot et Noah

Comme chaque année, à la fin janvier, les Swiss Rowing Indoors ont mis en scène les meilleurs rameurs du pays pour un show de puissance et de sueur. Cette 27ème édition visait à déterminer dans chaque catégorie d'âge le rameur, la rameuse ayant la meilleure condition physique. Ces championnats font également partie intégrante du système de sélection de la fédération suisse des sociétés d'aviron.

Le premier titre est venu des épreuves juniors (M17), Nina Libal signe une magnifique performance dans un temps de 5:37.5. Au terme d'une course très serrée, Nina gagne avec seulement 3 dixièmes d'avance sur ces deux poursuivantes. C'est un résultat remarquable surtout que Nina est en première année M17, elle aura donc l'occasion de défendre son titre l'année prochaine.

Chez les poids légères, Frédérique Rol, au terme d'une belle course, enlève le titre national dans un temps de 7:12.6. Son troisième titre de championne suisse consécutif vient récompenser son engagement hors norme. Elle relègue même la concurrence à plus de 10 secondes.

Dans la catégorie reine des hommes poids lourds, un magnifique duel entre les deux lausannois Augustin Maillefer et Barnabé Delarze était atttendu. Alors que Augustin avait remporté le titre en 2013 et 2014, c'est cette année Barnabé qui gagne cette lutte entre lausannois. Avec un temps de 5:49.9, Barnabé bat son records personnel et s'arrête à seulement 2 secondes du record national.

Augustin termine deuxième en 5:57.0 devant leur coéquipier Nico Stahlberg. Ce trio forme la base du quatre de couple suisse qui, au vue de ces belles performances, a toutes ses chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques.

C'est donc avec trois titres nationaux et une médaille d'argent que le LSA a quitté Zug, c'est un très bon bilan pour lancer la saison.

Vincent