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Mardi

20:00-21:30 Ergomètre

Mercredi

18:30-20:00 Ergomètre

Samedi

15:00-17:00 Aviron

Dimanche

10:00-12:00 Aviron

Horaire d'été:

Mardi

18:30-20:30 Aviron

Jeudi

18:30-20:30 Aviron

Samedi

10:30-12:30 Aviron

Dimanche

10:00-12:00 Aviron


Calendrier 2014

Régates Régionales

8 février

JREH, Lausanne

2 mars

Championnats Rom. d'Ergo, Vevey

5 avril

Critérium Lausannois

15 juin

Schiffenen

4 octobre

Championnats Romands, Divonne

5 octobre

régate de Divonne

Voyages

à définir

Préparation Voga

6-9 juin

Vogalonga

19-20 juillet

Montriond

septembre

Vltava

3-5 octobre

Traversée de Paris

Festif

11 janvier

Assemblée Générale

22 mars

Ouverture de saison

8 mai

Grillades "fin école"

à définir

Journée de nettoyage

6 juillet

Soirée Championnats Suisses

jeudis de juillet-août

BBQ

La "randonnée" regroupe les membres de notre club qui rament régulièrement ensemble pour profiter de la nature et participer ensemble à des évènements d'aviron loisir en Suisse et en Europe. Notre club favorise l'activité sportive en équipe, et en principe, les nouveaux membres sont intégrés dans des bateaux d'équipe et rament pendant les horaires fixes (voir ci-dessus). Si vous avez envie de pratiquer l'aviron comme sport de loisir, la page "apprendre" vous renseigne sur les cours. Si vous savez déjà ramer, venez simplement nous voir une fois au club pendant les horaires de la randonnée.

ARCHIVE 2014
Cliquer ici pour quitter l'archive 2014
  Traversée de Paris    Paris, le 4 octobre 2014

S'il ne fallait choisir qu'une image, ce serait celle de Notre-Dame en contre-plongée, avec les arc-boutants gothiques du choeur découpés comme de la dentelle contre le ciel bleuté du petit matin. Bleu, le ciel, vraiment? Pas tout à fait. Ce dimanche 5 octobre, jour de la traversée de Paris, était le premier jour d'automne maussade. Mais dans nos têtes, dans nos yeux, il faisait grand beau. Hé, ce n'est pas tous les jours que l'on peut parcourir la ville Lumière en aviron, en l'absence des bateaux-mouches et autres péniches. Comme chaque année, près de 200 yolettes, surtout françaises, participaient à l'événement: 24 km, du Pont de Sèvre à l'île St-Louis et retour. Pas de chrono, juste du plaisir. Pour la première fois, le LSA en était, avec 20 rameurs, aux couleurs conjointes avec nos voisins du Rowing. Une expérience de pure magie. "Dégustons", comme le répète Bernard Giorgis.

Le réveil est pourtant un peu rude, pour attraper le premier métro de 5h39 qui relie l'hôtel sur les Grand Boulevards au Pont de Sèvre, tout au bout de la ligne de métro 9. Mâchoires décrochées en amples bâillements et yeux bouffis, en tenue de sport parmi les fêtards qui rentrent chez eux. "Des rameurs?, demandent-ils. Il y a un fleuve à Lausanne?" Non, non... Mais les vagues du lac ne sont pas plus hautes que celles qui bercent la Seine. Arrivée au club dans un matin encore d'encre, où des dizaines de jeunes en veste rouge s'activent pour aider les 900 participants à mettre les bateaux à l'eau. Une affaire qui roule: efficacité, chariot spécifiquement conçu pour manœuvrer les yolettes (une idée à piquer?) et sourire. La corne de brume retentit à 7:15 dans une ambiance d'encre. À peine quelques lampes frontales et, au loin, les lumières orange de la ville. Les barreurs ont fort à faire dans la mêlée - mais le LSA est rompu à l'exercice, merci la Vogalonga. "Et un série de dix coups forts pour dépasser le bateau de gauche et gagner l'eau dégagée! Hop!"

Le jour se lève à peine, tandis que la Tour Eiffel sort des embruns et que les immeubles haussmanniens se dessinent sur la rive droite. On compte les ponts, on détaille les statues, on n'en revient pas de voir la ville si différente, vue d'en bas. Au retour, 9:00 pile sur l'horloge, quand la yolette longe le Musée d'Orsay. Les quatre bateaux de location (légers, confortables, maniables, tout bien) arrivent à bon port entre 9h50 et 10h20 - juste le bon échelonnement pour se passer les clés de 10 que la majorité de la troupe (honte, honte, honte...) a oubliées. Une paella géante récompense les braves. Décidément, les jeunes du club parisien (le plus grand de France avec ses 700 membres) se sont donnés à fond pour l'organisation. Merci à eux, ainsi qu'à Jean-Marie Hofer, initiateur de ce qui ressemble déjà à un nouveau rituel du club.


Renata Libal

  Paris les ponts    Paris, le 4 octobre 2014

Une Yolette

deux chevalets

trois clés à molette, quatre rameurs, un barreur

un ponton sur la Seine et les rayons de lune

Le Pont de Billancourt, Issy-les Moulineaux.

Quatre paires de rames, une paire montée à l'envers

le frisson du départ, une vague sous la poupe,

le jour qui se lève, Yves rêve d'un bateau plat


Sous le Pont Mirabeau coule la Seine, et passe le bateau

Anais respire, Massouma souffle,
Kerstin sourit, Manu se concentre,
Yves rêve d'un bateau plat

Le Pont de Grenelle, celui de Rouelle

Une risée sur le fleuve, le petit matin blême,
un rêve de café chaud, le vent dans le dos
les yolettes se dépassent et se croisent
Yves rêve d'un bateau plat

Le Pont de Bir-Hakeim et celui d'Iéna

En bas de la Tour Eiffel
une péniche habitée, un homme qui se réveille,
des passants sur les quais, un rayon de soleil...
Yves rêve toujours d'un bateau plat

Le pont de Debilly et celui de l'Alma

Un zouave muet au bord du parapet
une nuée de mouettes, rappel de la mer
qui tout au bout de la Seine attend les containers.
Anaïs souffle, Kerstin regarde l'heure
c'est le moment de changer de barreur...
Yves vient ramer, on va rêver à plat

Le pont des Invalides et Alexandre III

Des coureurs, des pêcheurs et
quelques noctambules
perdus dans leurs rêves, sortant de leur bulle
Champagne ou Mojito, qu'importe le bateau
sur lequel ils ont embarqué,
Le matin les rattrape un peu décalés

Le Pont de la Concorde et puis le Pont Royal

Les badauds, les enfants font signe de la main
à la flotte de bateaux, étranges pèlerins
qui remontent la Seine en ce dimanche matin.
Manu à la barre, Yves ne dit plus rien,
Anais sourit, Kerstin s'enthousiasme,
Massouma souffle et rêve d'un café

Le Pont du Carrousel et puis le Pont des Arts

A gauche le Musée du Louvres
à droite la Monnaie de Paris au bord du Quai Conti
En dessous des quais, les berges de la Seine
abritent toujours quelques âmes en peine
un carton vide, des vieux journaux
lit de fortune ou château-caniveau

Le Pont-Neuf, le Pont St-Michel

Bientôt la moitié ça nous donne des ailes
Anais sourit, le bateau entier crie
les parents sur la berge sourient,
prennent des photographies

Le Petit Pont, le Pont au Double et puis celui de l'Archevêché

Autour de Notre-Dame, sur l'Ile de la cité
le souffle se fait court,
les yeux écarquillés de tant de beauté.
Le dos lui pense à Quasimodo...
On se redresse pourtant pour saluer
la Ville Lumière avec joie et fierté

Le Pont St-Louis, bientôt le Pont d'Arcole

Le sommet de la boucle
un changement à la barre,
Kerstin au gouvernail
Yves à la nage, Manu derrière lui
et toujours aussi réjouies
Anais et Massouma, soufflent fort et sourient

Pont Notre-Dame suivi du Pont au Change

Descendre la Seine, avec le courant
repasser enfin sous chacun des ponts
salués comme on salue des amis
après tout c'est bientôt fini
on accoste, on démonte, et on se réunit

Une Yolette, deux chevalets, trois clés à molette
L'an prochain, c'est dit on reviendra ici !


Massouma

  Tour du Lac    Le Léman, 27 septembre 2014

Le tour du Lac Léman n'est plus une course à introduire : plus longue course d'aviron en milieu fermé au Monde, 160 kilomètres, reliant Genève à Genève en passant par tout ce qui se trouve entre ces deux villes ! D'abord en remontant du côté Nord du lac sur la côte Suisse : Nyon, Lausanne, Montreux jusqu'à l'arrivée du Rhône à Villeneuve où on longe le côté Sud avec le bout de côte Française : Évian, Thonon, Ivoire, avant de regagner la Suisse.

Une telle course rassemble chaque année des profils intéressants de rameurs professionnels ou passionnés : cette année le bateau gagnant ne comporte pas moins que le champion Olympique 2012 Tim Grohmann et son équipe de Leverkusen. Et comme le football, le tour est une épreuve autour d'un lac rond où des équipes de toutes nationalités se battent pendant douze à dix-neuf heures sans arrêt, pour qu'à la fin des allemands l'emportent, ce qui ne nous empêche pas de construire notre petite gloire dans le troisième peloton. Car cette année on est remonté de cinq places par rapport à la toute première participation de 2010 des filles, et cette remontée de cinq bateaux va se faire de la manière suivante :

Contrairement à l'année dernière où on avait opté pour un départ très rapide, et par ‘'départ'' il entendre ‘'pendant les quarante à cinquante premiers kilomètres'', cette fois-ci on est revenu à notre tradition du départ en queue de course, restant les derniers absolus pour un petit moment, avant de remonter d'abord un premier bateau, puis un deuxième et un troisième, pour rester en coude-à-coude avec les deux précédent et en apercevant au loin un autre bateau accessible, qui sera remonté puis bien distancié vers Évian.

Là encore tout est question d'ordres de grandeur : un coude à coude se faisant dans le cas du tour sur une bonne centaine de kilomètres avant de remporter le jeu du plus coriace, et non pas sur quelques centaines de mètres comme dans une course d'aviron habituelle.

C'était d'ailleurs bien rassurant de voir qu'on restait au coude-à-coude en ramant pendant d'assez conséquentes séquences à trois seulement pendant que Jean-David réparait la rame qui s'est cassée au tout début de course avec du scotch comme seul possibilité de renforcement, ou encore pendant les réglages de rails à certains changements de siège vu nos disparités de gabarits.

Mais s'il y a un plaisir qui nous fait revenir au tour du lac chaque année, c'est bien les cinquante derniers kilomètres, et plus précisément leur partie située entre Ivoire et Genève que cette année par exemple on a fait en 2h30 alors que des bateaux devant nous les feront en 3h.

Ces derniers kilomètres qui ont lieu de nuit offrent l'occasion de remonter un bateau qui vous aperçoit jaillir de nulle part dans l'obscurité et faire un coude à coude d'une bonne heure avec une équipe qui vous savait bien loin derrière. On a eu droit à ceci en 2011, l'année dernière on n'a pu le compenser que par une volonté de descendre sous les seize heure et demi en faisant un sprint en solo. Cette année en passant Ivoire, on demande à la personne du check-point s'il y a un bateau devant nous, ‘'oui mais n'essayez même pas'' nous fait elle comprendre, car ils ont plus de 25 minutes d'avance. C'était mal nous connaître, car on est chaque année et surtout après le naufrage de 2012 certains de ne pas craquer dans les derniers kilomètres, bien au contraire, là où le bateau adverse s'était complétement relâché, avec un membre qui a quasiment arrêté de ramer, on ne faisait qu'accélérer jusqu'à émerger sous le petit éclairage du croissant lunaire et provoquer la panique chez nos concurrents qui se remettent désespérément à haute cadence tous ensemble, nous tiennent tête une petite demi heure avant de constater qu'on a encore toute notre fraîcheur et de céder. Il y a presque un plaisir guerrier mais sympathique de faire cela de nuit à un adversaire.


El Mahdi, responsable des comptes rendus et de la propagande des tourneurs autour du lac.

  Soirée Suspense    Lausanne, le 9 septembre 2014

Jamais sans doute le réverbère qui éclaire l'espace entre les deux clubs n'a été tant observé. C'est que le départ des yolettes était suspendu aux fils d'eau dégoulinant sous la lumière. Y avait les pessimistes qui les voyaient énormes et les autres, bicles ou optimistes, qui les voyaient sans cesse en train de diminuer.

Pour finir, il n'y a effectivement plus eu que les fils des toiles d'araignée à scintiller dans la nuit, tandis que côté Jura, le ciel se déchirait la moindre. Résultat: ceux qui n'étaient pas encore changés l'ont fait, ceux qui avaient trop attendu sont rentrés chez eux, et dix personnes ont posé leurs fesses sur des sièges détrempés. Pendant ce temps-là, Silvia, comme une guêpe aveuglée, mitraillait les partants avec son iPhone. Et Massouma s'est retrouvée à la barre de Smala...

Dans une obscurité assez dense, on a pris la route d'Ouchy. Le lac était lisse, l'eau soyeuse, l'air léger. On n'a pas eu besoin d'attendre très longtemps pour que la lune filtre à travers les nuages. D'abord un peu timidement, puis toujours plus généreusement. Quand on a atteint l'extrémité du quai d'Ouchy, face à la Tour Haldimand, elle rayonnait, et nous aussi!


Si bien que de retour aux Pyramides, une des yolettes s'est encore offert une petite baie, filant sur le miroir sombre, mais sans parvenir à ne pas pencher... Pas la faute du lac, pourtant!


Loyse

  Taversée du lac    Lausanne, le 12 juillet 2014

Les vents et la pluie qui se sont abattus sur le bassin lémanique durant la semaine ayant disparu, la traversée du lac jusqu'à Thonon a eu lieu samedi 12 juillet. Guidés par Fanny le matin et Alex l'après-midi, quinze rameuses et rameurs aguerris ont fait le voyage Lausanne-Thonon, les un-e-s à bord d'une yole, d'un double ou d'un solo de mer, les autres avec un bateau de la CGN. Les seconds ont accueilli les premiers au club de Thonon en présence de plusieurs de ses membres éminents. Moment de plaisir assuré. Rendez-vous était pris à midi pour partager le repas au club de la voile et changer d'embarcation. L'après-midi, les premiers coups de rame ont rappelé à nos souvenirs les truitelles et les frites englouties à midi. Fort heureusement, le ciel s'est peu à peu obscurci et le vent s'est levé. La fraîcheur revenue ainsi que les averses qui pointaient à l'horizon, de tous les côtés du lac, ont donné un coup de fouet à l'organisme et permis de rejoindre le club en un temps record. Que du plaisir !


Magda

  Régate festive de Montriond    Montriond, les 19 et 20 juillet 2014

Glisser sur ce petit lac, tache fluide aux pieds des à-pics savoyards, c'était une première pour le Lausanne Sports Aviron. Une première régate aussi, pour plusieurs novices: Salomé, Loyse, Rosario (qui a tout gagné...). Jean-Marie Hofer a pris l'initiative d'organiser les choses, lui qui avec le Rowing Club, a concouru ici au moins 12 fois. Et on lui dit merci! De l'ambiance, on peut dire sans mentir qu'elle était bon enfant, d'autant que les parents du LS avaient pris leur relève avec eux (j'ai compté 7 futurs compétiteurs/trices y compris celui de 2 semaines) alors que, par exemple, Béatrice avait jugé bon d'emmener son drone perso (voir photos)... Les autres clubs (Chambéry, ASUL, ACLC, AUNL, CA Thonon, RC Lausanne) étaient eux aussi d'âge très métissé, l'héroïne du jour étant une benjamine du club de Thonon, Fanny Delavenna. 

Les courses? Il y en a eu 24 le samedi – en général 1000 mètres en deux manches, c'est que le lac est petit - tandis que le dimanche, on s'est rabattu sur les ergomètres, dans des équipes tirées au sort, à l'abri des tentes. Eh oui, il a fini par pleuvoir. Les résultats? Thonon est souvent sorti premier (courses elle & lui, H & F mixte - sauf que c'étaient tous des garçons -, Loisirs, Seniors H). Et nous? Eh bien ceux qui ont eu la chance de ramer avec Rosario, qui fonçait sous les yeux obstinément ouverts de fiston, ont décroché la timbale (en 4 loisirs, Blaise, Thierry, Michael et en 4 mixte pas mixte du tout Diego, Thierry, Jean-Marie). Quant aux filles, les jeunes mères Gaël et Fanny se sont hissées facilement à la deuxième place du double seniors alors que les autres ne finissaient pas dernières.  

Et il n'y a pas eu que les courses. On a super bien mangé (ah l'andouillette sur la braise!), l'hôtel était parfait, l'eau du lac idéale pour un bain régénérant, les copains français, tout particulièrement le team des organisateurs, vraiment sympas. Donc on reviendra. (Re)merci Jean-Marie.


Loyse

  Présentation du programme Rando    Lausanne, le 19 mars 2014

Comme chaque année, quelques jours avant l'ouverture de saison du club, la ComRando organise une soirée pour présenter sont programme. Les inscriptions pour les grands évènements ont rencontrées un grand succès (dont notamment la Vogalonga et la traversée de Paris) et le Chili Con Carne concocté par la toute nouvelle ComRando a contribuée à la super ambiance de cette soirée où il était comme d'habitude difficile de ne pas repartir le ventre beaucoup trop plein (malgré la séance d'ergo précédant les festivités!).

Quel challenge de rentrer ensuite en vélo jusqu'à l'hermitage! Merci à la ComRando (Marie, Silvia, Alex, Magda, Jean-Marie, Gilles) pour cette belle ouverture de saison de la Rando et à samedi pour l'ouverture de saison!


Bettina

  Championnats Romands d'Ergomètre    Vevey, le 2 mars 2014

J'aime l'esprit de compétition. J'aime voir les gens qui travaillent dur et gagnent après beaucoup d'efforts et d'entraînements. Mais j'aime aussi voir les sportifs qui ne gagnent pas et qui sont bons joueurs... Ce sont des leçons de la vie que je voudrais que mes enfants apprennent.

J'ai commencé l'aviron il y a 3 ans et j'adore. J'aurais aimé commencer quand j'étais plus jeune (j'ai 47 ans), mais l'aviron n'existait pas au centre des Etats Unis où je suis née. Quand j'ai déménagé en Suisse et que j'ai vu le Lac Leman, j'ai cherché des programmes où je pourrais apprendre l'aviron. C'était difficile pour une femme comme moi : J'ai des enfants qui ont beaucoup d'activités après l'école et suivre régulièrement les séances le soir au club est difficile quand je porte mon "chapeau de maman". Quand mon amie Christina Surtees (membre du club LSA) m'a présenté les séances du matin avec René Libal, j'étais très contente.

J'ai suivi les séances sur l'eau avec les autres femmes, j'ai pris des séances privées avec René et également quelques unes avec Elena Pibiri... parce que je voulais apprendre l'aviron et améliorer ma technique. J'ai posé la question à René il y a 2 ans pour savoir s'il y avait des compétitions sur l'eau pour les femmes comme moi et il a dit "malheureusement, non". J'ai ramé à Prague (une semaine magique sur l'eau) et j'ai ramé à Venise à la Voga (aussi magique sur l'eau...). Mais j'aime bien l'esprit de compétition et j'ai recherché un autre moyen pour être une compétitrice.

Il y a plus d'un an quand René a dit aux " Rameuses de René" qu'il y avait une compétition d'ergomètre, je me suis dit que je voudrais m'entraîner pour la course et essayer un peu de compétition. René m'a fait un programme d'entraînement pour l'automne et l'hiver. Je me souviens qu'Elena a pensé que j'étais folle et mon amie Hilda Geider  a dit " c'est extrêmement dur... tu es prête??"

Je me suis entraînée au club et à la maison 5 ou 6 jours par semaine sur l'ergo. J'ai regardé les compétiteurs comme Fred et Barnabé au club pour apprendre des petits trucs de technique et des rythmes sur la machine (oui- c'est vrai!) ; ) A la fin de mois de janvier, René m'a aidée avec des stratégies de course sur l'ergomètre: "pas trop vite après le début, utilisez votre force à une cadence un peu plus lente pendant les 2 minutes après le début... tirez lentement chaque fois, comme sur l'eau, et à la fin, tirez plus vite et le plus fort possible"!

Quand j'ai fait ma préparation pour la course, j'ai vu les temps des autres Masters Femmes de l'année d'avant. Bettina Schaefli du club LSA a gagné avec 3:35. Je me suis dit "Alors, c'est difficile de faire la même chose que Bettina - une compétitrice d'élite". Je me suis fixé d'être au-dessous de 4:00 minutes.

Le 2 mars et les Championnats Romands d'Ergomètres sont arrivés vite pour moi. J'ai adoré l'atmosphère aux Galeries du Rivage à Vevey : tous les compétiteurs et compétitrices qui étaient préparés pour leurs courses. J'ai senti des "petits papillons" dans mon ventre avant ma course. René m'a aidée pour l'échauffement, et encore pour la stratégie de course, et avant que je puisse comprendre, la course a commencé. J'ai été dans un sprint et dans une course serrée avec d'autres compétitrices fortes comme Fanny du LSA et Isabelle du RCL...et alors, j'ai entendu mes enfants, mes amies Hilda et Ginny et bien sûr René derrière moi disant : "Vas-y!!- Pat- Vas-y- Go!!..." et j'ai tiré sur l'ergo pour 5 ou 6 répétitions finales à la fin de la course. C'était le plus dur 3:49 que j'ai réalisé depuis longtemps!

Je suis très contente d'avoir gagné, mais je suis contente aussi d'avoir eu l'opportunité d'être une compétitrice avec les autres membres du club pour ce petit moment. Je suis en admiration devant le niveau de compétence et d'accomplissement de nombre d'entre eux. Je suis fière d'avoir fait partie d'un tel groupe impressionnant d'athlètes pour ce dimanche-là, à Vevey.

Merci à tous ceux qui m'ont aidée à atteindre ce but personnel : les Rameuses de René - mes amies conviviales sur l'eau qui ont soutenu mes efforts, le Comité du LSA qui permet au programme d'aviron du matin de continuer à croître, mais surtout à René pour ses conseils, son expertise et la motivation qu'il a su me donner. Merci à tous de m'avoir aidée à atteindre cet objectif personnel.

Un grand MERCI à tous!! À bientôt sur l'eau ou l'ergo...


Patrice Bevans

  Tour du Lac     Lac Léman, le 28 septembre 2013

Il est des fois où il suffit vraiment de juste vouloir pour pouvoir. Cette année nous ne voulons plus nous contenter de notre statut de novices dont l'exploit ultime serait de juste finir le tour sans abandonner, ce qui, on peut en convenir, est déjà admirable pour une épreuve d'aviron de 160 kilomètres sans escale.

Comme chacune de ces quatre dernières années, un équipage a pris part au tour du lac Léman en aviron, et cette année encore nous avons constitué un équipage mixte entre le Lausanne Sport et les deux Laurence de l'équipage des Zell bien connues pour leurs traversés des deux océans atlantique et indien.

Dès le départ, avec Laurence GC à la barre, El Mahdi à la nage et Béatrice à la pointe, l'équipage était unifié et ferme sur une décision unanime: ne pas se mettre d'emblée en queue de course et éviter ce fatalisme des années précédentes qui nous faisait partir derniers pour se rendre compte dans la seconde moitié du tour que nous en avions encore dans les jambes puis remonter un bateau ou deux. Ce fut alors deux premières heures où une vitesse de pointe à 15,7 km/h a été atteinte avec une moyenne qui devait bien se situer autour du 13 ou 12 km/h où chaque coup de rame était l'occasion de rappeler les plus simples fondamentaux: pas d'à-coup et pas de mouvement parasite. Nous avions déjà deux bateaux bien derrière nous et nous tenions le bateau masculin du Kölner Club für Waasersports au coude à coude, même si nous nous doutions bien qu'ils vont finir par nous laisser derrière eux et que notre vitesse n'allait pas durer pour 130 autres kilomètres, nous voyions déjà que des choses ont changé depuis notre premier tour, au delà des chiffres, ça se sentait sur la glisse du bateau qui était beaucoup plus agréable qu'avant.

Peu après le passage de l'île de Rolle, un bateau de l'organisation nous approchait, mauvaise nouvelle: la balise GPS que l'organisation nous avait remis ne marchait pas et il a fallut installer une autre, ce fut un arrêt pas très souhaitable mais nous avons fait l'essentiel pour ne pas trop s'éterniser:  au lieu de nous délester de la balise défectueuse qui était difficile à détacher, nous avions préféré continuer tout de suite avec les deux balises. Dans le même souci d'efficacité, les changements de barreur ne nous prenaient plus autant de temps, et quand le changement impliquait la nage et le barreur: nulle raison pour les trois rameurs derrière de s'arrêter de ramer !

Les rotations se succédaient, avec des tours à la nage pour tout l'équipage, encore une amélioration par rapport aux années précédentes où seule une partie de l'équipage assurait la place éprouvante de la nage, la cohésion était telle qu'aucune configuration ne semblait plus rapide ou plus lente qu'une autre, avec un infatigable Jean-David qui a enchainé plus de deux heures à la nage aux environs de Rivaz et Villeneuve pour laisser souffler El Mahdi dont la migraine de la veille revenait avec les coups de soleil du début d'après-midi et des suites du départ musclé. Quelques milligrammes de paracétamol partagés généreusement offerts par Béatrice et tout le monde reprenait de plus belle.

Le check-point du Bouveret a été passé sans stress, d'habitude c'était le moment où il fallait accélérer pour l'avoir avant l'heure limite au risque d'être éliminés, cette année nous étions tellement à l'aise par rapport à l'heure limite que nous nous sommes permis d'approcher l'arbre-île de Villeneuve et de briser un mystère chez une partie de l'équipage:

en fait il y une construction élevée de plus d'un mètre en pierre autour de l'arbre qui le protège des vagues du sud-ouest ! Juste après nous passons le seul bateau ayant malheureusement abandonné en milieu de course cette année, le Bonner Ruderveiren s'est imposé un rythme trop élevé au début pour pouvoir finir le tour.

Nous ne sommes pas au bout des nouveautés cette année: la côte française du massif d'Evian a été atteint de jour et non de nuit comme d'habitude, suffisamment tôt pour enfin pouvoir apprécier la beauté des paysages qu'elle offre. Quelques averses ont agrémenté le début de la nuit, ainsi qu'un un vent contre qui a fait baisser notre vitesse de 2km/h et une petite agitation du lac juste avant Thonon qui nous a rappelé qu'il est impossible de faire un tour du lac sans avoir quelques litres d'eau qui nous alourdissent au fond de la coque, heureusement tout ceci n'a pas duré. 

Ensuite un vent de travers commençait à nous faire dériver vers le large, notre arsenal de pare-vagues devenait une voile handicapante, puis commençait à se décoller: pas possible de bien le recoller avec toute l'eau qui empêche le scotche de tenir, si ce n'était l'ingéniosité de Laurence de Rancourt et son idée brillante de faire des bouts de scotch de 50 cm allant chercher des parties sèches de la coque.

Nous revoilà en Suisse, le scénario du départ a été remis sur la table, contrairement aux années dernières, il n'y avait pas de bateau à remonter pour nous pousser à bout de nous-même, avec la vitesse du moment, le GPS nous indiquait qu'une fin de tour à 16h40 était le scénario le plus optimiste possible, sauf que le GPS ne sait pas que nous étions capable de faire remonter notre vitesse moyenne cumulée en 145 kilomètres sur seulement les 15 derniers, c'est arithmétiquement très difficile de faire remonter une vitesse moyenne cumulée en un dixième de distance totale, mais il était hors de question de faire moins d'une heure de mieux que le dernier tour, au fur et à mesure que notre vitesse moyenne remontait, le mot d'ordre qui était crié sur le bateau devenait de plus en plus exigent: le premier objectif crié était un "seize heures trente !" histoire d'être sûr de faire une heure de moins que le dernier tour, puis ce fut au tour d'un "seize heures vingt !", qui fut frénétiquement crié sur 10 km jusqu'à l'arrivée.

Sachant que ce serait son tour de barrer pour les derniers kilomètres, c'est à bout de souffle (et un peu à contrecoeur) qu'El Mahdi passe à la barre. Laurence de Rancourt le remplace à la nage, elle donne au bateau un rythme très soutenu et régulier  qu'elle maintiendra sans faillir sur les deux derniers kilomètres. Vous avez fait un 2000 mètres à fond ? Alors vous pouvez sans doute imaginer ce que donne un 2000m après 155 km d'effort...

Finalement, ce fut un seize heures quatorze, et une idée précise de notre prochain objectif: descendre sous les quinze heures et reproduire encore mieux la qualité de rame de cette année.


les tourneurs autour du lac

  Bilac    Bienne, le 14 septembre 2013

Cette année, les conditions météo ont incité les organisateurs à opter pour une course fluviale, depuis le camping TCS de Soleure jusqu'à Büren an die Aare et retour (env. 35 km). Une journée faite de rencontres sympathiques avec, au départ, des Tessinois-e-s de Paradiso et, à l'arrivée, une équipe de vétérans de Küssnacht, encore dans une forme éblouissante. Une très belle journée au-dessus de nos têtes, sans chaleur ni pluie. Une moins bonne journée pour les mains et les fesses, mais quand on aime on ne compte pas. Les méandres de l'Aare sont de toute beauté mais ils se ressemblent, ce qui n'a peut-être pas aidé à gérer au mieux l'effort.

Mais l'humeur est restée au beau fixe jusqu'à l'arrivée. Au départ : 400 participant-e-s, 80 équipes, dont " les Rouges ", la nôtre. Sous la tente officielle, les chevronnés et les néophytes ont partagé leurs exploits. Un grand merci au Président Jean-Pierre Gervasoni du Rowing Club pour le transport du bateau au départ de Lausanne et bravo pour les résultats. La 13ème édition de la Bilac se déroulera le 20 septembre 2014.


Magdalena Rosende

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