Il est des fois où il suffit vraiment de juste vouloir pour pouvoir. Cette année nous ne voulons plus nous contenter de notre statut de novices dont l'exploit ultime serait de juste finir le tour sans abandonner, ce qui, on peut en convenir, est déjà admirable pour une épreuve d'aviron de 160 kilomètres sans escale.

Comme chacune de ces quatre dernières années, un équipage a pris part au tour du lac Léman en aviron, et cette année encore nous avons constitué un équipage mixte entre le Lausanne Sport et les deux Laurence de l'équipage des Zell bien connues pour leurs traversés des deux océans atlantique et indien.

Dès le départ, avec Laurence GC à la barre, El Mahdi à la nage et Béatrice à la pointe, l'équipage était unifié et ferme sur une décision unanime: ne pas se mettre d'emblée en queue de course et éviter ce fatalisme des années précédentes qui nous faisait partir derniers pour se rendre compte dans la seconde moitié du tour que nous en avions encore dans les jambes puis remonter un bateau ou deux. Ce fut alors deux premières heures où une vitesse de pointe à 15,7 km/h a été atteinte avec une moyenne qui devait bien se situer autour du 13 ou 12 km/h où chaque coup de rame était l'occasion de rappeler les plus simples fondamentaux: pas d'à-coup et pas de mouvement parasite. Nous avions déjà deux bateaux bien derrière nous et nous tenions le bateau masculin du Kölner Club für Waasersports au coude à coude, même si nous nous doutions bien qu'ils vont finir par nous laisser derrière eux et que notre vitesse n'allait pas durer pour 130 autres kilomètres, nous voyions déjà que des choses ont changé depuis notre premier tour, au delà des chiffres, ça se sentait sur la glisse du bateau qui était beaucoup plus agréable qu'avant.

Peu après le passage de l'île de Rolle, un bateau de l'organisation nous approchait, mauvaise nouvelle: la balise GPS que l'organisation nous avait remis ne marchait pas et il a fallut installer une autre, ce fut un arrêt pas très souhaitable mais nous avons fait l'essentiel pour ne pas trop s'éterniser:  au lieu de nous délester de la balise défectueuse qui était difficile à détacher, nous avions préféré continuer tout de suite avec les deux balises. Dans le même souci d'efficacité, les changements de barreur ne nous prenaient plus autant de temps, et quand le changement impliquait la nage et le barreur: nulle raison pour les trois rameurs derrière de s'arrêter de ramer !

Les rotations se succédaient, avec des tours à la nage pour tout l'équipage, encore une amélioration par rapport aux années précédentes où seule une partie de l'équipage assurait la place éprouvante de la nage, la cohésion était telle qu'aucune configuration ne semblait plus rapide ou plus lente qu'une autre, avec un infatigable Jean-David qui a enchainé plus de deux heures à la nage aux environs de Rivaz et Villeneuve pour laisser souffler El Mahdi dont la migraine de la veille revenait avec les coups de soleil du début d'après-midi et des suites du départ musclé. Quelques milligrammes de paracétamol partagés généreusement offerts par Béatrice et tout le monde reprenait de plus belle.

Le check-point du Bouveret a été passé sans stress, d'habitude c'était le moment où il fallait accélérer pour l'avoir avant l'heure limite au risque d'être éliminés, cette année nous étions tellement à l'aise par rapport à l'heure limite que nous nous sommes permis d'approcher l'arbre-île de Villeneuve et de briser un mystère chez une partie de l'équipage:

en fait il y une construction élevée de plus d'un mètre en pierre autour de l'arbre qui le protège des vagues du sud-ouest ! Juste après nous passons le seul bateau ayant malheureusement abandonné en milieu de course cette année, le Bonner Ruderveiren s'est imposé un rythme trop élevé au début pour pouvoir finir le tour.

Nous ne sommes pas au bout des nouveautés cette année: la côte française du massif d'Evian a été atteint de jour et non de nuit comme d'habitude, suffisamment tôt pour enfin pouvoir apprécier la beauté des paysages qu'elle offre. Quelques averses ont agrémenté le début de la nuit, ainsi qu'un un vent contre qui a fait baisser notre vitesse de 2km/h et une petite agitation du lac juste avant Thonon qui nous a rappelé qu'il est impossible de faire un tour du lac sans avoir quelques litres d'eau qui nous alourdissent au fond de la coque, heureusement tout ceci n'a pas duré. 

Ensuite un vent de travers commençait à nous faire dériver vers le large, notre arsenal de pare-vagues devenait une voile handicapante, puis commençait à se décoller: pas possible de bien le recoller avec toute l'eau qui empêche le scotche de tenir, si ce n'était l'ingéniosité de Laurence de Rancourt et son idée brillante de faire des bouts de scotch de 50 cm allant chercher des parties sèches de la coque.

Nous revoilà en Suisse, le scénario du départ a été remis sur la table, contrairement aux années dernières, il n'y avait pas de bateau à remonter pour nous pousser à bout de nous-même, avec la vitesse du moment, le GPS nous indiquait qu'une fin de tour à 16h40 était le scénario le plus optimiste possible, sauf que le GPS ne sait pas que nous étions capable de faire remonter notre vitesse moyenne cumulée en 145 kilomètres sur seulement les 15 derniers, c'est arithmétiquement très difficile de faire remonter une vitesse moyenne cumulée en un dixième de distance totale, mais il était hors de question de faire moins d'une heure de mieux que le dernier tour, au fur et à mesure que notre vitesse moyenne remontait, le mot d'ordre qui était crié sur le bateau devenait de plus en plus exigent: le premier objectif crié était un "seize heures trente !" histoire d'être sûr de faire une heure de moins que le dernier tour, puis ce fut au tour d'un "seize heures vingt !", qui fut frénétiquement crié sur 10 km jusqu'à l'arrivée.

Sachant que ce serait son tour de barrer pour les derniers kilomètres, c'est à bout de souffle (et un peu à contrecoeur) qu'El Mahdi passe à la barre. Laurence de Rancourt le remplace à la nage, elle donne au bateau un rythme très soutenu et régulier  qu'elle maintiendra sans faillir sur les deux derniers kilomètres. Vous avez fait un 2000 mètres à fond ? Alors vous pouvez sans doute imaginer ce que donne un 2000m après 155 km d'effort...

Finalement, ce fut un seize heures quatorze, et une idée précise de notre prochain objectif: descendre sous les quinze heures et reproduire encore mieux la qualité de rame de cette année.

les tourneurs autour du lac

Cette année, les conditions météo ont incité les organisateurs à opter pour une course fluviale, depuis le camping TCS de Soleure jusqu'à Büren an die Aare et retour (env. 35 km). Une journée faite de rencontres sympathiques avec, au départ, des Tessinois-e-s de Paradiso et, à l'arrivée, une équipe de vétérans de Küssnacht, encore dans une forme éblouissante. Une très belle journée au-dessus de nos têtes, sans chaleur ni pluie. Une moins bonne journée pour les mains et les fesses, mais quand on aime on ne compte pas. Les méandres de l'Aare sont de toute beauté mais ils se ressemblent, ce qui n'a peut-être pas aidé à gérer au mieux l'effort.

Mais l'humeur est restée au beau fixe jusqu'à l'arrivée. Au départ : 400 participant-e-s, 80 équipes, dont " les Rouges ", la nôtre. Sous la tente officielle, les chevronnés et les néophytes ont partagé leurs exploits. Un grand merci au Président Jean-Pierre Gervasoni du Rowing Club pour le transport du bateau au départ de Lausanne et bravo pour les résultats. La 13ème édition de la Bilac se déroulera le 20 septembre 2014.

Magdalena Rosende

Alors que la fin de l'été approche à grands pas, jeudi 22 août a eu lieu la deuxième sortie pleine lune de cette saison. Après une grillade sur la terrasse du club, 3 yolettes et la triplette ont été mis à l'eau (vers 21h) pour aller admirer le levé de lune depuis le lac qui ne laissait plus rien deviner des vagues de bateaux à moteur de la journée.

C'est à chaque fois une ambiance magique. Merci à Alex pour l'organisation de cette sortie très réussie!

Bettina

Le dimanche 30 juin a eu lieu la mega-hypra-giga sortie de 42 km entre Vidy et Rolle, organisée par Jean-David, l'homme aux branches au chocolat. Le timing était parfait, car, le jour d'avant, le lac ressemblait à la Nouvelle-Zélande, tellement il y avait de moutons. Rendez-vous au club à 09 :30 munis de provisions, eau, crème solaire, sandwiches et autres chocolats. Premier casse- tête avec l'attribution des bateaux : nous sommes 21 participants. Après réflexions algorithmiques, nous sortons le double de mer, 2 yolettes, la Smala qui ramera à 4 (c'est toujours cela de gagné en poids mort, vu que la barre est au pied !), ainsi que la yole de mer. Oui, cela fait bien 21 places. Ouf !

Histoire d'équilibrer les équipages, Jean-David décide de mélanger les forces. Tel Ulysse et ses sirènes, je me retrouve à la nage sur un bateau entièrement féminin et polyglotte. Ma Dream Team est composée de Camilla, Hilda, Pat et Patricia qui ont toutes de l'enthousiasme à revendre. Nous partons plein d'énergie, encouragés par les cris en anglais d'Hilda lançant des séries et des pyramides à tout va, histoire de ne pas (trop) se faire distancer. Nous passons joyeusement Morges, puis St-Prex, sur un lac quasi plat. Vu l'heure relativement matinale pour les bateaux à moteurs, il n'y a que peu de vagues et la rame en est d'autant plus agréable. Après environ 3 heures de rame soutenue, nous arrivons sur la petite île en face du débarcadère de Rolle. L'accostage des divers bateaux est un peu chaotique, mais se fait sans casse. Nous mourrons tous de faim et nous jetons comme des affamés sur les sandwiches, biscuits et chocolat. Vu le retard pris au départ, Jean-David nous presse de repartir. La sieste digestive sera pour une autre fois...

De retour sur le bateau avec mon équipage, je commence à regretter d'avoir trop mangé. Petit à petit, la température commence à monter et je me demande, tout en ramant, pourquoi il n'y a pas de climatisation sur la yolette. En passant Buchillon, nous réalisons que le retour va être très pénible. Les kilomètres du retour semblent deux fois plus longs qu'à l'aller. Vu le beau temps, il y a de plus en plus de bateaux à moteur, surtout à l'approche de la baie de Morges qui semble interminable. Nous tentons de slalomer entre les vagues des bateaux de la CGN et des hors-bords, mais prenons quelques belles vagues. Arrivé à Morges, complètement exténué, je cède la nage pour un moment, car je veux réaliser un vieux rêve : fumer un cigare sur un bateau à rames. Ce n'est pas très politically correct, mais mon équipage est d'accord. J'en profite pour écoper en même temps la dizaine de litres d'eau qui fait l'aller-retour au fond du bateau à chaque coup de rame. Pat m'informe qu'elle avait réservé un massage à 18:00 à Vevey. Je prends mon natel (miraculeusement sec) et appelle son spa qui accepte, après moultes discussions, de décaler le rendez-vous à 18 :30 au plus tard. Cela va être très serré...Le cigare terminé, je reprends la nage. Le club n'est plus très loin. Nous sommes tous fatigués, avec des crampes et des cloques aux mains. Le rendez-vous de Pat nous donne la motivation de ne pas lâcher. Nous passons St-Sulpice et décidons de tout donner en faisant des séries. Chaque coup de rame nous rapproche du club. Nous terminons la dernière baie avec tout ce qui nous reste comme énergie : Pat arrivera à temps pour son massage plus que mérité !

Daniel Gazzar

Dimanche 23 juin, c'était une sortie d'aviron d'un tout nouveau genre: un petit groupe s'est retrouvé au club pour charger une yolette double sur le toit de notre mini-bus. Destination: Sion! Bien sûr pas pour aller défier le courant du Rhône mais pour fêter le mariage de Gaël et Rosario. On ne peut tout de même pas inviter ses ami(e)s rameur(e)s à un mariage à un lieu dit "Les îles" sans s'asseoir sur un siège d'aviron! Personne ne connaissait les lieux, mais après un repérage détaillé sur google maps, Fanny était confiante.

La surprise était très réussie et la yolette l'attraction de la fête (après les mariés bien sûr). Et Rosario nous a fait une belle démonstration de tout ce qu'il a appris pendant son récent cours d'introduction, même si la sortie romantique sur l'eau était nécessairement très courte! Félicitations à Gaël et Rosario de toute l'équipe

Bettina

N'ayant jamais pu participé à la fameuse Vogalonga à cause de la saison de compétition qui tombe en même temps, lorsqu'il m'a été proposé cette année de ramer sur les canaux de Venise avec Jean-David, Noémie, Eric et Renata, je n'ai pas pu refuser. Il n'y a pas que des désavantages à être blessé!

Comme j'étais au Canada jusqu'à la semaine avant la Vogalonga, mon équipage s'est entraîné avec Alain, mon remplaçant attitré. En sortant de l'avion à Genève, j'ai donc pu sauter dans une yolette qui était déjà bien rodée. Cependant, il est difficile de se préparer à ramer dans les canaux de Venise sans être à Venise. On avait quand même dans notre équipage les randonneurs expérimentés Jean-David et Renata.

La course s'est très bien passée, malgré une météo moyenne, un tamponnage d'un bateau trop lent et un accrochage avec un autre bateau du LS voulant nous dépasser lors de notre pause technique (comprenez vidange simultanée de cinq vessies). Quelles que soient les conditions, ramer dans les canaux de Burano, Murano et Venise, aux milieux des maisons flottantes, des ponts tous différents les uns des autres et des milliers de bateaux humainement propulsés est une expérience unique.

J'ai eu beaucoup d'émotion dans ma carrière de rameur de compétition, mais ramer à Venise avec des gens qu'on aime, ça vaut bien une finale de coupe du monde ! Merci à mes coéquipiers de m'avoir accepté dans leur bateau, à Jean-Philippe et Sissi qui se sont occupé de Charlotte lorsqu'on ramait, et bien sûr à la commission randonnée pour l'organisation (et leur patience). Que la tradition de la Vogalonga perdure !

Jérémy

Eaux plates et stagnantes, ciel brumeux, horizon diffus, pluie fine, bateaux immobiles et regroupés : un décors inattendu pour cette Venise tant habituée aux vas-et-viens, aux mouvements incessants des vaporettos ; comme si le temps s'était soudainement arrêté, le tout figé sur une toile, aux palettes multiples...Un avant-départ figeant Venise dans une composition des plus originales : les postures se cabrent, les paupières se ferment, les oreilles écoutent portant leur attention au moindre bruit...l'attente d'un signal, du moment opportun.

Puis comme un éclair tombé du ciel, une intonation soudaine, un bruit d'artillerie d'avant-guerre émerge et résonne à travers la ville. Le monde peut enfin tourner, la lagune se libère, les vagues grondent, les pelles s'agitent et plongent! Non ce n'est ni un siège, ni une bataille, ni une scène reconstituée mais le signal de départ de la Vogalonga, 39e du nom : course épique regroupant plus de miles bateaux, venus des confins de l'Europe aux mers les plus australes du globe, essayant malgré tout de se dépasser, de se rattraper, de se frayer un chemin dans cette soupe aux saveurs les plus exotiques, le tout par la seul force des rames !

Nul machine, nul moteur ne vient entraver ce décors presque renaissant. Ici, le bruit des temps modernes laisse place aux clapotis des rames et des vagues, aux glissements silencieux des coques, aux tournoiements des barres et de ses sillages, aux souffles des corps, aux cris stridents des uns, aux surpassements des autres. Libérées de ses grondements, les ruelles semblent de nouveau respirer : les couleurs et les reflets se révèlent, les ponts résonnent. La réminiscence d'un âge dont seul Venise a le souvenir.

Alexandre Sarazin

Tout le week-end :
sèches sèches sèches... seppie seppie seppie...
glaces, glaces, glaces... gelati, gelati, gelati... con pannnnnna (à vendre, au kilo. Véridique.)
Dimanche chantant entre 0:00 et 23h45
Happy Birthday day to you
Joyeux anniversaire
Tanti auguri a te
Le 19 mai 2013, Jakob a trente ans, le 19 mai, une trentaine de kilomètres au programme de cette 39ème Vogalonga, le 19 mai en guise de gourde, alternative à la crème chantilly, une bouteille de prosecco pour le tout jeune nouveau vieux
L'équipe: un trentenaire, un Bernois anglais, un Italien et une Valaisanne bernois, une moins de trente ans. Résumé de l'expédition: de la pluie, du soleil, quelques vagues et des bisousss!!!

Jakob, Rolando et Marie

La première école d'aviron 2013 s'est terminé jeudi passé par une grillade. Merci à Yves et à tous les moniteurs pour l'organisation . La météo et le lac se sont montrés très favorable; à part le premier soir, la petite équipe (12 participants) a pu aller sur l'eau lors de toutes les séances agendées, ce qui leur a permis de bien progresser. Bienvenus à tous ceux qui ont pris goût à notre sport et vont rejoindre le club!

Ce dimanche, Gaël et Fanny ont organisé une demi-journée pour les encadrant(e)s. C'était l'occasion de se rencontrer, de faire quelques rappels sur le bon déroulement des séances et de (re)découvrir nos bateaux d'aviron de mer. La saison peut définitivement commencer!

Bettina

Le mercredi 20 mars a eu lieu au club le traditionnel souper d'ouverture de la saison d'aviron loisir. L'équipe d'organisation constituée de Silvia, Magda et Marie a réussi la prouesse de dresser la table pour 42 personnes dans le stamm ! Au menu : poulet à la malgache ou au curry, entrées, salades, nombreux desserts et vins apportés par les participants. Tous les ingrédients étaient réunis pour une chaleureuse soirée, cette année la première fois ensemble avec nos nouveaux membres malvoyants.

Au cours de l'apéro ont été rappelés les événements principaux de la saison qui commence.

La Vogalonga bien sûr (déjà "sold out") mais aussi les sorties pleine lune ou longue distance, les initiations skiff cet été ou la Bilac en septembre. Des soupers canadiens seront l'occasion de se retrouver le soir à la fin des écoles d'aviron ce printemps ou encore pour profiter d'une grillade sur la terrasse du club cet été.

Ce fut également l'occasion de présenter les championnats de France d'aviron de mer, organisés à Thonon en juin et pour lesquels des possibilités sont offertes à des équipages "amateurs" et internationaux.

A tout bientôt sur l'eau !

Alex

Pendant cet hiver exceptionnel, il n'est pas étonnant que nos rameuses et rameurs soient plus attirés par les pistes de ski que par le lac. Mais nous sommes quand-même une petite dizaine à nous retrouver régulièrement sur l'eau pour profiter de notre lac pendant cette saison calme où seul les pêcheurs et la CGN nous font du bruit. C'est l'occasion de progresser en petite équipe et de faire du sport dans un décors magnifique.

Et il y a bien sûr également nos soirée ergo le mercredi. Là, le nombre de participant(e)s est actuellement un peu plus restreint  mais heureusement il y a l'équipe du 8 Masters qui se joint souvent à nous pour animer un peu la salle.

Bettina

Partager le plaisir du lac, du sport et la vie du club avec des personnes qui en ont une perception différente de la nôtre, développer et instruire les rameurs/ses pour les amener à un niveau leur permettant d'intégrer les sorties "usuelles", tels étaient les buts recherchés.

Entre Mai et Octobre, les rameurs/ses néophytes du GSHV retrouvèrent les encadrant/es rassemblés par Béatrice Jaquier et Arnaud Bertsch, initiateurs du projet au sein du comité et Pierre Kehrer, Président du GSHV. Si l'enthousiasme et les sourires étaient au rendez-vous, la mise en route du petit groupe ne s'est pas fait sans quelques ajustements, des deux côtés.

Du côté des rameuses et rameurs du GSHV :

• Apprendre à circuler dans le club, entre les ergomètres et l'escalier en colimaçon.

• Sortir un bateau, en essayant d'éviter de trébucher sur les obstacles alentours et de faire un plongeon inopiné dans les eaux du port de Vidy.

• Tenter la sortie en suivant les indications de l'encadrant/e.

• Et une fois terminé, refaire le tout en sens inverse.

L'exercice est difficile, mais paradoxalement il semblait plus aisé pour nos amis du GSVH que pour les encadrants/es qui de leur côté ont dû apprendre entre autres :

• A guider leurs équipes dans le club, parmi les ergomètres qui semblaient se déplacer mystérieusement pour se placer toujours au mauvais endroit.

• A décrire précisément chaque mouvement nécessaire pour la sortie d'un bateau, ainsi que pour toutes les opérations requises jusqu'au départ du ponton.

• A annoncer clairement à qui s'adressent les corrections et à anticiper doublement sur les mouvements à faire ou à ne pas faire.

Les progrès spectaculaires des sportifs ou des les moniteurs/trices ont été ponctués de quelques anecdotes sympathiques.

• Une barreuse pleine d'enthousiasme qui se met à chanter "les bateliers de la Volga" pour donner le rythme au bateau... le fou-rire général n'aidant pas à garder la cadence.

• La même qui "oublie" de préciser à qui s'adresse les instructions qu'elle est en train de donner...et qui voit l'équipage en entier corriger une manœuvre avec pour résultat un roulis digne du Titanic, suivi par la voix claire et joyeuse d'une rameuse qui lui demande "Mais à qui tu parles ? nous on sait pas qui tu regardes !" faisant rire tout le bateau.

• La mésaventure d'un accompagnant confiant dans le fait que son skiff large ne pouvait pas se retourner et qui a eu la preuve du contraire par le magnifique bain qu'il a pris dans le port.

• Les coups de main spontanés des jeunes compétitrices et compétiteurs qui ont cohabité avec le groupe du mercredi soir.

Au bilan de cette " saison particulière ", riche d'expériences partagées, une rencontre humaine et sportive que tous souhaitent renouveler en 2013.

Massouma

Une scène habituelle sur le ponton: en montant dans leur bateau, les rameurs et rameuses débattent de la question s'il faut mettre les pelles avec le creux ou avec le dos vers le bas sur le ponton. Il y a une réponse toute simple: si vos pelles sont bleues et blanches, il faut les poser avec le dos vers le bas! Car après avoir repeint toutes les pelles de la rando et avoir fait réparer les plus abîmées en Tchéquie, Kerstine est catégorique: "je préfère les repeindre plutôt que d'essayer de réparer les petits bouts cassés".

Mieux vaut évidemment ne pas les abîmer du tout! Pensez-donc à vous habituer à monter dans le bateau sans que les pelles tapent sur le ponton en vous asseyant. C'est tellement plus élégant de partir sans faire un bruit! Et la prochaine fois que vous voyez Kerstine toute seule dans l'atelier à peindre des rames, n'hésitez surtout pas à lui faire un coucou et à lui filer un coup de pinceau!

Bettina