Lausanne Sports Aviron: Randonnée

 Premier club Suisse 2007, 2008, 2009 et 2010

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RANDONNEE

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Calendrier des randonnées 2010
Lundi 4 janvier 2010
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Vous pourrez bientôt consulter le calendrier des activités proposées en 2010 dans la colonne de gauche.
1er mai Critérium Lausannois
23 mai Vogalonga
13 juin Longue Distance sur le Léman
29 août Repas de soutien
4-12 septembre Descente de la Vltava
18 septembre Bilac
2 octobre Championnats Romands
D'autres randonnées, sorties pleine lune, sorties lever de soleil, soupers canadiens vous seront également proposées en cours de saison. Il y aura des messages sur cette même page web, ainsi que des informations sur le tableau d'affichage du club.
Pour d'autres idées de randonnées à l'aviron, n'hésitez pas à cliquer sur les liens proposés au haut de cette page à la rubrique "Sites favoris".

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Yole de mer, baptème et formation
Lausanne,le 5 octobre 2010
Depuis le 16 septembre, notre yole de mer est officiellement baptisée au nom de "Fleur de Sel". La tradition de donner un nom aux bateaux n'a pas encore fait son chemin parmi les bateaux de mer et par conséquent, notre yole, a suscité la curiosité des autres rameurs lors de son récent déplacement à Sète pour les championnats de France (deux membres du LSA, Fanny Mossière et Bettina Schaefli, y ont couru avec une équipe de Thonon et gagné la deuxième place en 4x).
Le samedi 9 octobre 2010, la Commission Rando organise la première formation pour "Responsables de yole de mer", ouverte uniquement aux encadrants des sorties randonnées. Dans la suite, la yole pourra être utilisée pendant les sorties de la randonnée sous la responsabilité d'un(e) chef(fe) de bord ayant suivi la formation. Elle nous permettra de faire des sorties sur l'eau même quand la bise ou le vent sud-ouest est au rendez-vous.

Bettina
Bilac
Neuchâtel-Morat le 18 septembre 2010
Après notre semaine sur la Vltava, nous nous sommes laissés tenter par la Bilac qui a eu lieu cette année de Bienne à Neuchâtel, avec un bon vent d'Est (parfois >10 noeuds).
Chef de bateau: Marie, équipage: Filomeen, Karine, Mélanie et moi-même. Le montage du bateau s'est bien passé, mais, malgré notre demi-heure d'avance, la queue pour accéder aux toilettes des dames et celle des pontons de mise à l'eau étaient bien plus longue que prévu et elles ont testé notre patience: à peine embarqués, le coup du départ était donné. Et il fallait encore faire les réglages ! C'est donc quelques minutes après le peloton (~75 bateaux) que nous avons franchi la ligne de départ et avons redécouvert les joies de la yolette sur lac, avec vent et vagues qui nous poussent (heureusement, c'est dans le bon sens). Glisser avec élégance,c'était plus simple en Tchéquie !
Nous dépassons nos premiers concurrents avec satisfaction. Les vagues forcissent un peu et commencent à nous rafraîchir les pieds (après le dos). Vers 7km, mon rail gauche se desserre et s'avance petit à petit de 10cm. Impossible d'étendre mes jambes ! Nous décidâmes de ne pas nous arrêter avant d'avoir parcouru les premiers 10km. Lors du changement de barreur, une crampe s'empare de mon mollet droit et ne semble pas prête à se laisser chasser - ça arrive toujours quand on en a le moins besoin.... Je me vis donc contraint de passer à la barre et de laisser les rameuses se battre avec les vagues qui avaient forci sur les 5 derniers kilomètres du lac de Bienne. Ce qu'elles ont fait avec force ténacité car nous sommes arrivés au canal de la Thielle rapidement et sans avoir pris trop d'eau (j'ai vite dû apprendre à maîtriser l'art de l'écope...).
Le calme de la Thièle, abritée du vent, nous fit beaucoup de bien: retour de la glisse et assez de temps pour finir de vider l'eau accumulée au fond du bateau. Calme qui fut de courte durée, car un bateau type "petit CGN" était à nos trousses. Nos sto•ques rameuses ne se laissèrent pas perturber le moins du monde et lui tinrent la dragée haute de longues minutes. Finalement, nous avons laissé passer ce faiseur de vagues pour continuer à glisser tranquillement dans le canal.
Le dernier changement prévu (qui ne fut pas le dernier) eu lieu quelques kilomètres avant la fin du canal. Les premiers signes de la distance parcourue commençaient à se faire sentir. De retour à la rame, je fus fort soulagé de constater que ma mésaventure semblait n'être plus qu'un mauvais souvenir (encore désolé, Mesdames !).
Plus qu'une petite dizaine de kilomètres ! Contents d'arriver sur lac de Neuchâtel, nous constatons que les vagues sont de retour, bien que légèrement moins envieuses du confort de notre yolette que celles du lac de Bienne.
Arrivés à la bouée de St-Blaise, nous pensions être plus ou moins proche de l'arrivée, mais il restait encore 5 kilomètres avant de passer devant le bateau bleu - marque de la ligne d'arrivée. Notre cheffe de bateau s'efforça de mobiliser nos forces éparpillées pour cette dernière ligne droite. Arrivée ! Contents et soulagés, il nous faut encore sortir et démonter le bateau. Pieds nus, les 2 premiers se jettent à l'eau. Qui se révèle plus profonde que prévu. Les rameurs des autres bateaux nous aident aimablement et sportivement à sortir la Montardière ainsi que les rames. Nous démontons le bateau et prenons quelques photos dans le T-shirt jaune de la Bilac 2010 à peine reçu. Nous profitons ensuite d'un bon thé chaud à la cannelle - "ah, ces Suisses, ils ne peuvent pas faire un thé sans cannelle !" dixit notre française refroidie - avant de nous séparer de Karine pour le retour en train jusqu'à Lausanne.
Merci à la responsable du bateau et à tout l'équipage pour l'aventure sympathique que fut cette première expérience "Bilac" (eh, oui, nous étions tous des "bleus"). Merci aussi à Cathie qui nous a inscrits alors que nous étions encore en République Tchèque. Merci enfin aux membres du Rowing Club qui, non contents de prendre notre bateau et tout notre matériel sur leur remorque, ainsi que de nous fournir quelques précieuses indications avant la course, se chargèrent de mettre notre yolette sur leur remorque.

Jean-David
Randonnée sur la Vltava
République Tchèque, du 4 au 12 septembre 2010
L'aventure commence le samedi 4 septembre, à 6h00 du matin précisément, pour les plus matinaux des futurs rameurs vltaviens. Sur la ligne de départ, un minibus, ses huit occupants (encore un peu assoupis... à pareille heure, on n'en attend pas moins !), et une remorque bien chargée convoyant quatre yolettes, trois skiffs, deux doubles et un quatre de couple. Après avoir eu le temps de revisiter dans la joie et la bonne humeur une conséquente partie du répertoire rock italien des années 80, après s'être repus de force Currywurst au cours d'une halte germanique, au terme, enfin, d'un voyage (presque) sans anicroche (un feu cassé dans les cinq dernières minutes, ça va !), autrement dit, à l'issue d'un périple de pas moins de quatorze toutes petites et fort sympathiques heures, le "groupe-minibus" retrouve le certes moins matinal, mais toutefois plus rapide "groupe-avion" autour d'une première (et rassurez-vous, pas unique) bière à Tyn, 8200 habitants, quatre cheminées nucléaires.
Le dimanche, après une visite de l'Egon Schiele Art Centrum à Czeski Krumlov, voit poindre à l'horizon un dilemme cornélien : est proposé aux rameurs, soit de se cultiver en visitant le magnifique château qui domine la ville, soit de... ramer (déjà ! les choses sérieuses ne devaient pourtant commencer que lundi !), un peu différemment d'à notre habitude, il est vrai, lors d'une sortie en rafting organisée par René. Une fois les premiers rapides passés, les hostilités aquatiques ne manquent pas de détremper tous les participants de l'option 2, sous l'oeil amusé et haut perché des participants de l'option 1, bien au sec et tout là haut dans leur château. Deux courageux, se trouvant désoeuvrés à l'issue du rafting, se jettent à l'eau pour une petite baignade et nourrissent un instant le fol espoir de remonter le courant en nageant... ils y étaient presque, mais pas tout à fait quand-même. Le repas de midi, dans une très jolie brasserie, marque le début d'une longue et gustative histoire d'amour "knödel-ienne".
Lundi : cette fois-ci, les choses sérieuses commencent. Dans la brume matinale, et avec, en guise de spectateurs, à la fois surpris et amusés, les pêcheurs du coin, le montage des bateaux se fait avec rapidité et efficacité. Reine et roi du casse-tête, Ga‘l et Rolando ont nuitamment, et savamment bien sûr, planché sur la composition des équipes. Premiers coups de rames, première sortie et remise à l'eau des bateaux pour passer une première écluse qui ne fonctionne pas ce jour-là, premier pique-nique concocté avec amour et consommé goulûment sur une plage au fil de l'eau, premier retour sur les bateaux en lieu et place de sieste digestive, premier abandon de nos embarcations pour la nuit, premier retour en car à l'hôtel, où la fatigue se mesure à l'aune du silence qui y règne. Trente-cinq premiers kilomètres somme toutes un peu pénibles pour les mains, mais parcourus dans la bonne humeur générale.
Mardi : il est déjà temps de quitter notre premier hôtel. Cap sur notre deuxième lieu d'hébergement, que nous gagnerons le soir-même : le camp pour militaires en vacances dont il a tant été question ! Havre de paix où il est possible de prendre trois repas au lieu d'un, où le rameur fatigué peut récupérer grâce à d'agréables massages, ou encore mijoter à gros bouillons dans un jacuzzi très prisé. Mais, pour que le mirage paradisiaque devienne réalité, il faudra ramer, un point c'est tout ! Et avant de ramer, il faudra désenliser notre car, qui aura été pris d'une furieuse envie d'escapade champêtre... juste comme ça, pour se dégourdir les pneus et s'offrir une boueuse cure de jouvence! Bref, une fois le car ramené sur le droit chemin, et en marche arrière, s'il vous plaît et les rameurs ré-embarqués sur leurs bateaux, le vrai départ peut enfin être donné. Pause de midi roborative et culturelle, puisque nous en profitons pour visiter un nouveau château. Retour sur l'eau pour les derniers kilomètres de la journée. Nous arrivons enfin à notre premier barrage, où nous laissons les bateaux pour la nuit. Le soir, bowling et bière pour tout le monde. Mercredi, c'est la grosse journée : quarante-cinq kilomètres au programme. La première aventure du jour consiste à emprunter un "ascenseur" qui nous remet à l'eau au pied du barrage. Après une dizaine de kilomètres, se présente la deuxième épreuve : notre première écluse, grand moment impressionnant car elle est assez haute. Une fois que le niveau d'eau a baissé, on se croirait devant les portes d'un immense monastère. Une nouvelle dizaine de kilomètres est avalée avant le repas-sandwich-au-Schnitzel, qui à son tour est dévoré. Restent donc vingt-cinq kilomètres pour faire le compte ; et là, à chacun sa méthode. Les deux skiffs s'évanouissent à la vitesse de la lumière loin, très loin devant. Sur le double, c'est "plus fort gauche", "encore plus fort gauche", "toujours plus fort gauche", "et surtout, attention au pont, des fois que l'idée nous prendrait d'aller percuter l'un de ses piliers". Le quatre décide que vingt-cinq kilomètres, c'est décidément trop court, et préfère la grisante élégance du zigzag à l'austère monotonie de la ligne droite. Les yolettes sont un peu derrière... quoique, en est-on vraiment sûr ?... qu'est-ce donc alors que ces quatre paires de rames bleues et blanches qui n'ont de cesse de s'activer tout là-bas dans le lointain ? cette "chose", c'est un bateau hors-catégorie : René aux commandes, trois rameuses et un rameur de choc, sto•ques tant dans l'effort que lors de pauses chronométrées (trois minutes et pas une de plus ! à peine le temps de manger un biscuit, témoigneront certaines au terme de l'exploit!). Le soir venu, le jacuzzi est le bienvenu pour tout le monde!
Après tant d'efforts, une petite pause est heureusement prévue le jeudi matin. Enfin, la pause, c'est seulement pour ceux qui le désirent. Certains mettent en effet la matinée à profit pour une petite escapade en bateau fin ou encore pour tester les skiffs. L'après-midi voit nos valeureux rameurs repartir en pleine forme ! Et, une fois n'est pas coutume, la composition des équipages est laissée au bon vouloir de chacun! Autre expérience de la journée : bateaux tout terrain (eau-terre-eau). Deux méthodes se font concurrence : conventionnel démontage des bateaux et mise sur la remorque tractée par le minibus ou virée originale sur remorque tirée derrière un tracteur, pour les chanceux. Remise à l'eau dans les magiques méandres de gorges couvertes de forêts à l'état sauvage.
Vendredi, dernier jour de rame sur la Vltava ! Nous partons bien motivés mais un peu tristes quand même, à l'idée que cette semaine ait passé si vite. Tout le monde a fièrement revêtu le t-shirt bleu ciel du LSA donné par René... le groupe prend alors des allures d'armée de schtroumpfs en vadrouille. Grands aventuriers désormais, nous pique-niquons dans les écluses, slalomons allègrement entre les bouées bâbord et tribord, tentons quelque terrestre acrobatie en skiff sur une petite île... Encore quelques vingt-cinq kilomètres avant d'arriver en vue de Prague, où nous nous regroupons afin d'entrer tous en même temps dans la ville. Heureusement pour nous, les Tchèques ont une connaissance très limitée (nous l'espérons du moins) de nos drapeaux cantonaux, car c'est parés du magnifique buffle noir sur fond jaune du drapeau d'Uri, apporté et fixé sur la Smala par Rolando, que nous entrons dans Prague ! Quelques clichés pour la postérité, et nous pouvons enfin débarquer au club d'aviron de la capitale, pour expertement démonter les bateaux et les charger sur la remorque, toute prête à reprendre la route en direction de Lausanne. Mais pas nous ! pas encore, du moins. C'est dans le wagon d'auto-école du service des trams pragois que nous gagnons notre dernier hôtel, tout en dégustant une bière (et non, ce n'est toujours pas la dernière !). Le soir, après un petit décrassage, de rameurs plus aucune trace (si ce n'est quelques séquelles sur les mains, facilement camouflables, fort heureusement)... En tenue de soirée, sous une légère bruine, nous traversons la ville, et nous métamorphosons en amateurs d'opéra, trois petites heures durant.
Samedi : quartiers libres. Le soir, repas sur une terrasse surplombant la ville, qui s'illumine à mesure que, sous nos yeux, la nuit doucement s'insinue dans ses ruelles. Apothéose "knödelienne", dernière bière, derniers instants en commun. Retour à l'hôtel pour certains, début de nocturnes aventures pour d'autres...
Dimanche, aux aurores : cette fois-ci, il est bien temps de rentrer. La remorque est toujours là, qui attend... Départ direction la Suisse, fatigués, dépaysés, émerveillés, d'une manière ou d'une autre plus tout à fait les mêmes, et la tête pleine à craquer d'inoubliables souvenirs. Merci à tous.

Véronique et Marie

Un weekend à Lausanne pas comme les autres
Lausanne, les 14-15 août 2010
Il est samedi, 9.30h. Comme d'habitude, les rameur(e)s de la section randonnée se retrouvent devant les hangars autour des responsables. Mais après une courte discussion, personne ne va chercher des rames: c'est d'abord l'heure des excercises de relachement pour bien préparer la sortie qui sera pleine de nouvelles expériences pour la plupart. Car c'est le deuxième samedi de suite que la Commission Rando a organisé une séance initiation au skiff. Quelle chance que - ensemble avec l'uni et le gymnase - nous avons assez de skiffs pour ce joli groupe (15 rameur(e)s)!
Et le lac se montre de son meilleur côté! De quoi donner des nouvelles sensations de glisse aux débutants de ce printemps ou aux habitués qui n'ont pas sorti un skiff depuis longtemps sur un lac aussi plat! Pendant 2 heures, la baie de Vidy grouille de petits bateaux blancs. Espérons que cette fin d'été permettra encore quelques journées comme celle-ci! Un grand merci aux participants et aux moniteurs (Diego, Elena, David, Bettina).
Mais déjà le dimanche matin, le Léman nous montre son autre visage: les vagues passent par dessus le mur du port et sur le ponton, les mouettes qui s'aggrippent pour faire face au vent. Et à l'heure du rendez-vous de la randonnée, la place devant les hangars est vide. C'est l'heure de sortir notre yole de mer! En nous attendant au ponton, elle se fait admirer par des curieux. Au moment de nous lancer (Elena, Diego, Jacob, Yves et Bettina), il commence à pleuvoir des cordes, mais de toute façon, bientôt la différence entre pluie et vagues ne se sentira plus. Jacob en pointe, hurle de joie à chaque fois qu'une vague le soulève lors du bord face au vent. Sur le bord de retour, c'est le délire, dès la première vague nous surfons pendant presqu'une minute. Quelle belle sortie! Et n'oubliez de venir ramer même quand il ne fait pas beau !

Bettina

Sortie pleine lune
Lausanne, le 27 juillet 2010
Rendez-vous était donné mardi 27 juillet 2010, 19h30. Au programme : conviviales grillades sur la terrasse en guise de mise en jambe, immédiatement suivies d'une nocturne et tout aussi conviviale escapade sur le lac, placée sous l'oeil favorable de la lune, pleine ce soir-là. Objectif atteint, et largement ; même si l'heure de départ initiale se vit quelque peu décalée: les choses mettent du temps à se faire, c'est comme ça. 21h00 : affluence de noctambules candidats rameurs. Intense conciliabule entre Elena et Rolando avec pour but la composition d'équipages homogènes. Stratégie mise en place : un peu de tout sur chaque bateau. Résultat : compétiteurs embarqués sur yole de mer, huit aux allures éclectiques, yolettes où se côtoient jeunes de retour de régate à Brest (en Biélorussie, pas en France voyons ! ... le ponton s'avère un lieu tout à fait idéal, bien qu'improbable, pour une leçon de géographie improvisée), et randonneurs plus ou moins débutants, c'est selon. 22h00 : partis à l'assaut de l'onde lémanique sur frêles esquifs, de lampes frontales fièrement armés, et par le spectacle de la lune également enchantés, tous, jusqu'à la Venoge, vaillamment et plaisamment voguèrent. D'acharnées luttes se livrèrent lors du périple de retour, quelques rames s'entrechoquèrent dans le dernier kilomètre, et déjà le port fut en ligne de mire. Fin de soirée fort sympathique autour d'une glace pour les plus endurants. 24h00 et des poussières : la porte du club se referme sur quelques éclats de rires, d'enrichissants échanges, et, toujours pleine, la lune veille paisiblement dans le ciel.
Marie

Le soir du mardi 27 Juillet, une bonne poignée de randonneur agrémentée de quelque compétiteurs se sont retrouvés au club pour un copieux barbecue . Le repas, bien que très sympa, n'était pas le but principal de la soirée. Une sortie au clair de lune était prévue et-quelle chance- le ciel était dégagé! Ainsi, lorsque il a commencé à faire plus sombre, tous les rameurs sont sortis et la formation des bateau à commencée. Bien entendu il n'y avait pour cette sortie aucun enjeu de performance, seulement l'envie de partager un moment exceptionnel. Les équipage se sont donc formés en mélangeant baladeurs et compétiteurs, débutants et plus expérimentés. Ce fut d'ailleurs l'occasion de faire des innovations. Est finalement sortie sur l'eau une flotte hétéroclite, composée certes de plusieurs yolettes, mais aussi d'une yolette de pointe, d'un huit et de la fameuse yole de mer! Fred et moi-même étions dessus et nous avons donc expérimenté une façon de ramer assez différente de l'aviron standard. A par le mouvement qui change un peu (attention à ne pas basculer le dos!), la principale différence est que l'on arrête pas de faire des virages pour attraper les vagues (qui n'était pas très nombreuses ce soir là). La sortie s'est terminée tard, car l'ambiance au clair de lune était unique...étrange expérience que de ramer dans le noir!
Juliette

Sortie Spéciale : Cully
Lausanne-Cully, le 12 juin 2010
Samedi 12 juin 2010, une petite équipe de 10 rameurs s'est jetée à l'eau pour une sortie un peu plus longue qu'à l'ordinaire, destination : CULLY !
Un ciel bien gris en a surement découragé certains. Dommage, car la sortie fut très agréable : lac plat, belles vues, ambiance sympa. On n'a pas vu passer les 22km !
Après ce petit effort, un repas bien mérité sur la terrasse du club nous a permis de prolonger ce moment convivial : salades, barbecue, pâtes al-dente (merci les jeunes), tiramisu (merci Chantal)...
Vivement la prochaine sortie "spéciale" !
Cathie
Vogalonga 2010
Venise, le 23 mai 2010
La Voga c'est une belle randonnée à la rame et un moment inoubliable au milieu de centaines de bateaux.
C'est aussi tout un week-end de vadrouille, de découvertes, de bons repas et de bistrots sympathiques tout à fait agréable à suivre en tant qu'accompagnant. Cette année nous étions seulement deux en renfort pour un éventuel remplacement et surtout un coup de main lors des mises et sorties de l'eau (ah Rolando en jardinier hot Freitag-style dans les bottes de Jean-François) et un fans club photos. Mais disons que le duo a surtout été marquant dans l'animation des soirées, avec une énergie inépuisable, très largement partagée par une bonne partie du groupe uni/LSA.... qui a fait preuve globablement d'une imagination débordante pour rendre ce week-end inoubliable.
Evitons le récit linéaire sinon vous auriez 3 pages à lire... Alors on va résumer en mots-clés très subjectifs, qui vous parleront plus ou moins selon votre participation active au week-end ou aux soirées...
Dans le désordre :
  • freesbee : compagnon de jeu contagieux d'Isma‘l, manipulable dans les endroits les plus divers, du wagon de train aux ruelles étroites de Venise, jusqu'à friser la décapitation de Rolando.
  • times'up : jeu collectif où il faut trouver les noms de personnalités par des mots puis des mimes, partie mythique à 8 dans le train aller. un échantillon : Goofy, Ovide, Clara Morgane (pfffff!), Sarah Palin, Gaston Lagaffe... . La place 97 et Dark Vador c'est un autre jeu.
  • yellow caleçon : tenue d'apparat de Rolando (hérité d'Isma‘l) dans le Cannareggio, suite à une longue liste de connections et un bateau "yellow power" qui a fait honneur à son nom.
  • gelati : on me reconnaîtra... ben c'est David qui a réussi à engloutir le plus grand nombre de boules.
  • 50 ans : une date historique : Mike a fêté son anniversaire le jour de la Voga sous un soleil éblouissant. Et merci pour les tournées!
  • cheveux : euh une reconnaissance amicale lancé par Jo‘lle qui aura animé tout le week-end, et qui laisse des traces.
  • black-bloc : version capuchon violet, performance redoutable de Diego dans les ruelles de Venise, surtout en fin de soirée.
  • grappa : liquide incontournable en fin de soirée, panoplies de stratégies pour se la faire offrir par le patron: la co•ncidence avec la finale de Champions Ligue a été la plus fructueuse.
  • Inter(nazionale) : club de foot milanais (le meilleur!) qui a rythmé le samedi, culture générale renforcée: couleur bleu et noir; joueur: en tous cas Eto'o. Ambiance : chaud. Stress de Rolando : terrible, et après fallait décompresser. Heureusement ils ont gagné !
  • Piazza San Marco : une place qui ne se présente plus. La volée 2010 a commis l'exploit de la voir à toutes heures, du coucher au lever de soleil. Un lieu mythique où l'osmose avec le sol est tout à fait particulière (peeesante) et révèle certains talents de gourou.
  • irish pub : bistrot au pied de notre hôtel qui a beaucoup apprécié notre présence, ce fut réciproque : en relais le groupe a fait l'ouverture, mais surtout la fermeture du pub, et largement squatté la terrasse en nombre.
  • bisoux Marie (ou autres variations) : délire collectif affectueux pour accueillir les coéquipiers-coéquipières (ou le passant qui traine par là) et partager sa bonne humeur.
  • loveboat : surprise pour les accompagnant-e-s et participant-e-s de l'année prochaine.
Gaël et Rolando

Une première Vogalonga:
Cela fait un moment que je rame, que j'en entends parler et que pour des raisons diverses, je ne l'avais jamais vécu. Pour être sûr de réussir mon coup cette année, je me suis embarqué dans l'organisation. Je n'ai pas été déçu! 4 jours en apesanteur! et une Vogalonga.
Quelques moments clés (sur l'eau):
Le départ: Derniers à l'eau des Lausannois, nous filons tranquillement vers la zone de départ. L'eau est calme, Venise se réveille. Arrivé sur la zone de départ, j'écarquille les yeux, il y a des bateaux de tout genre à perte de vue, St-Marco et la ville en fond. C'est magnifique. Nous sommes vraiment là?! Les gondoliere lévent leurs rames. Jean-David cède la rame à Alain, et c'est parti.
Le pot-au-noir: Dans les légendes de la Voga, il y a un long bord où les cloques font mal et on n'en peut plus. Désolé, j'ai pas trouvé où c'était! Cela glissait pas mal et j'ai eu un moment hypnotique après 2h à la nage. Mais pas de trou noir.
Cannaregio: L'arrivée au Cannareggio est incroyable, les encouragements donnent envie de se donner à fond... et on doit se freiner car la densité augmente et les ponts sont étroits. Après plus de 2h de rame, la fatigue s'évanouit, on déguste. Mike se fait accueillir par une banderole pour ses 50 ans par Ga‘l et Rolando. C'est une promenade en demi-coulisse dans Venise. Dernier virage pour le grand canal.
Arrivée. Mes mains commencent à faire signe qu'elles ont ramé 3 heures. Je prends la barre à Béatrice pour le retour au parking. Un changement de point de vue bienvenue.
Merci à l'équipe pour la ballade vénitienne. Grazie mille à tutti pour l'ambiance. L'année prochaine, je reviens! (je cherche encore la corte del maltese o de la bocca dorada)
Diego


Prenez un groupe de baladeurs d'âge et de condition physique diverses et une remorque pleine de bateaux.

Amenez le tout dans une ville, disons une ville qui serait construite sur l'eau, et qui aurait entre autres particularités le fait qu'un dimanche par année, les autochtones y voient passer des drôles de touristes habillés en diverses combinaisons et collants variés, et balançant à leur bras des petits sacs étanches, des casquettes et autres accessoires de navigation.
Installez les remorques sur un parking bien poussiéreux qui se transforme pour quelques heures en un caravansérail bigarré de rameurs et rameuses diversement athlétiques et n'hésitant pas pour l'occasion à se promener accoutrés en telétubbies (pour ceux qui s'en souviennent) et le visage luisant de 3cm de crème solaire.
Jetez les bateaux à l'eau du haut du mur du parking ...enfin disons plutôt : tentez la manoeuvre acrobatique de descendre les bateaux depuis le haut du mur jusque sur les eaux délicatement vertes de la lagune sans abîmer les décorations dont les équipages les ont ornés. (le tout grâce à l'aide des organisateurs qui ont prévu le coup et sont équipés tels les pêcheurs de nos bouillonnantes rivières).
Amenez les bateaux au point de dépose ou d'ancrage où ils passeront la nuit et refaire la manoeuvre précédente en sens inverse...sortez les bateaux de l'eau par un escalier glissant d'algues et habités par des crabes fort intéressés par le goût des chairs encore un peu pâles des pieds qui essaient de s'agripper sur les marches.
Passez une soirée en bonne compagnie et essayez d'aller dormir un peu pour assurer la journée du lendemain.
Et le lendemain matin.....
Remettez les bateaux à l'eau par l'escalier, et ramez, encore mal réveillé jusqu'à l'endroit du départ, et ...profitez des derniers moments avant la course pour regarder autour de vous et pour vous émerveiller du spectacle alentour, jusqu'au départ
Et là, lorsque les neuf coups sonnent au clocher de l'église, laissez vous aller au sentiment exceptionnel de se retrouver au milieu de plus d'un millier de bateaux qui comme vous s'emportent jusqu'au premier virage, LE premier virage à négocier habilement afin de rester dans la course.
Continuez à ramer, traversez une première île, une deuxième, toujours dans le cortège qui s'étire un peu, mais qui continue à danser sur l'eau une tarentelle multicolore et parfois bien sonore aussi.
Et puis au moment où les muscles commencent à sentir la distance, les mains à cloquer un peu, et la sueur à piquer les yeux derrière les lunettes... :
Ecoutez la rumeur qui annonce le retour dans la ville sur l'eau, et retrouvez souffle et vigueur pour y rentrer, la gorge serrée par l'émotion et le même grand sourire toujours aussi ouvert d'une oreille à l'autre.
Malgré les cloques, les yeux qui piquent, les muscles qui brûlent, savourez le plaisir immense d'avoir à nouveau vécu une journée de bonheur inoubliable, dans un endroit magique.
La course terminée, refaites les premières manoeuvres en sens inverse jusqu'à ce que les bateaux soient à nouveau sur la remorque, et que les rameurs un peu brûlés par le sel et le soleil, malgré la crème solaire se retrouvent à nouveau le soir pour passer une soirée en bonne compagnie et refassent avec plaisir le parcours de la journée.
Repartez en sens inverse avec la remorque pleine de bateaux, des rameurs pleins de souvenirs et de bons moments partagés et pensez déjà à y retourner, très bientôt.
Et surtout...remerciez du fond du coeur tous ceux qui ont fait en sorte de vous y amener !
Massouma


Yiii Piiii
Yellow Power, c'est une équipe. Une équipe avec ses yellow rameurs, son yellow coach, son yellow soutien-santé et ses yellow supporters. Une équipe internationale qui sait que "the communication is the most important" et réussit à dépasser les barrières de la langue au coeur même de l'effort. Une équipe qui n'a pas peur du ridicule en chapeau comme en caleçon. Une équipe qui va jusqu'au bout (de la course aussi, oui, oui, cette année le bateau jaune a passé la ligne d'arrivée !) : le yellow boat arborait une yellow déco très fleurie et ses membres leur couleur jusqu'aux pieds et au bout de la nuit !
Joelle Cinter
Randonnée en Raquettes
Le Chasseron, le 7 février 2009
Quel jour parfait pour une randonnée en raquettes : le Jura couvert d'une épaisse couche de neige, des bancs de brouillard qui rendent le parcours entre les arbres encore plus enchanteur et la vue qui s'ouvre juste au moment d'arriver au sommet. Qu'est-ce que ça change de faire une rando en raquettes plutôt qu'en bateaux : on peut causer avec tout le monde, faire des petites surprises aux autres (tirer sur les branches chargées des sapins) ou manger une fondue à midi. Et on est moins trempé si on chavire : Rolando a fait l'expérience à des multiples reprises. Faut espérer qu'il aura moins d'accrochages avec les algues l'été prochain qu'avec les petits sapins dimanche passé !
Et pourquoi c'est absolument génial de faire des raquettes avec les "randonneurs" du LSA ? Non seulement, c'est une équipe bien entrainée avec qui on peut passer partout mais en plus, les habitudes de l'aviron obligent, même un groupe aussi grand, nous étions 18, est prêt dans 5 min quand il s'agit d'attaquer la descente après la fondue. Merci Cathie pour l'organisation de cette belle journée !
Bettina
Randonnée d'aviron de mer en Méditerranée
Cassis, du 18 au 21 septembre 2009
Marins d'eau douce sur la Grande Bleue.
Une équipe de 15 randonneurs et randonneuses a mis le cap sur le sud de la France à Cassis lors du week-end du jeûne fédéral. Engourdis par le trajet en train, l'envie de prendre la mer est pressante à l'arrivée. Mais la Méditerranée décide, le vent d'est souffle et la capitainerie ne nous laisse pas sortir. La baie a pourtant l'air praticable. Ne lâchant rien, nous essayons d'aller discuter. La lecture du bulletin météo ne laisse aucune chance. Avis de grand frais. Même les voileux ne peuvent pas régater! On se rattrape avec une baignade vivifiante, non pas que l'eau soit froide mais plutôt par les vagues déferlant sur la plage de galets. Tous les voileux sont dans l'eau aussi. Cela doit expliquer la température de l'eau.
Samedi, départ pour Marseille en bus. Après une balade où nous essayons d'éviter les rues commerçantes où on se croit au Flon, nous prenons un café sur le Plateau. Un deuxième? Déambulation entre marché arabe et ruelles avant de se retrouver au club d'aviron. Nous allons faire nos premiers coup de rame sur des yoles de mer. Enfin!
Vites sorties du port, nos yoles filent dans la houle, le vent est assez faible. Quel bonheur de mettre le cap au large et se sentir totalement en sécurité sur ces bateaux. Le petit tour d'échauffement vers l'île de Frioul a permis à tous de sentir le poids des embarcations et de trouver l'eau pour la pelle dans les vagues. Mais il ne faut pas traîner car après ces efforts, une bouillabaisse impériale nous attend à Cassis. Régalade. Mais des quantités à faire peur un rameur de compet'!
Dimanche, beau temps, vent d'ouest à 4-5 beaufort et cap sur la calanque de Sormiou. Les équipages se répartissent sur 2 yoles et 3 doubles. C'est parti pour un long bord contre le vent et les vagues. C'est un peu lourd, mais cela passe sans problèmes, ces bateaux sont faits pour cela! Le décor est superbe: falaises calcaires, eau bleue profond, reflets argenté dans le clapot. Pause pique-nique et baignade au fond de la calanque, et si on restait là? il faut bien repartir. Le vent et les vagues portent, les doubles trouvent parfois le rythme et surfent, les yoles sont moins habiles. Au dernier cap avant Cassis, surprise! Un superbe orage arrose le fond de la baie. Nous finissons la sortie sous un déluge, l'eau fumante de l'impact des gouttes de pluie.
Retour aux appartements après une traversée de la ville transformée en torrent de boue. Ce soir, une équipe cuisine, menée par Brigitte, nous concocte un excellent repas. Régalade encore.
Lundi. Dernier jour. Déjà? vous êtes sûr? Pour être sûr de dormir dans le train, une délégation fait une dernière sortie direction la Ciotat. Les vagues sont encore là. On admire les falaises d'une forme bien différente, repère une plage minuscule pour faire une halte pour la prochaine fois, mais on ne peut pas traîner. Le train n'attend pas. Pleins de souvenirs salés, de soleil, de pluie et de régalades culinaires. Un grand merci à Cathie et Gaël pour l'organisation! Et à Annette de Cassis ! Retour à Lausanne. Le lac, qui parfois n'a de doux que l'eau, est miroir pour les prochaines semaines. Je veux des vagues! En yolette cela ne passe pas. Je sais! En rêve, je navigue à la rame sur cette mer d'eau douce. En double.
Diego
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