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LE bilan français des championnats du Monde dans L'Aviron Magazine, novembre 2005
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Lausanne - Vevey
Dimanche 30 octobre 2005
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30 octobre: tentative réussie d'agender au programme des randonnées le parcours Lausanne-Vevey! Ce furent finalement 27 rameurs et rameuses de l'aviron universitaire et du Lausanne-Sport, accompagnés de René Libal en canot moteur, qui prirent part à cette longue distance, dans des conditions idéales, sans vent et sous un soleil et avec un paysage grandiose. Une chaleur quasi estivale, mais les couleurs de l'automne étaient bien là, et les vignes dorées firent de ces 40 kms un vrai plaisir. Nous eurent le luxe de pouvoir débarquer au club d'aviron de Vevey, pour nous y restaurer au soleil et déguster une délicieuse soupe à la courge préparée par Fanny et famille. De retour un peu avant 16heures, tout le monde ravi de la journée, des progrès accomplis pour beaucoup, et sans aucun doute l'envie d'une soirée à ne rien faire pour la plupart!
Il y a des photos sur la page web suivante et d'autres ici et également en cliquant sur ce lien et une sélection dans l'album photo.
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Bilac 05: La Vogalonga au-delà du Röstigraben
Le 17 septembre 2005
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«Déjà!», «Pourquoi?», «sommes-nous bien sûr de ce que nous
faisons?», «et si par miracle l'Aar s'était asséché pendant la
nuit?» «Faut vraiment vouloir!»… telles étaient les pensées des
membres du valeureux équipage s'apprêtant à sortir dans la nuit, la
pluie et le vent pour aller affronter les flots et surtout les autres
concurrents de la Bilac, 4e cuvée, qui pour la première fois de son
existence a eu lieu pour cause de mauvais temps sur l'Aar, reliant
Bienne à Soleure par la route des barges livrant jadis le vin de
Neuchâtel aux baillis de Berne. (d'où l'expression… être sur Soleure,
toujours utile en ces jours de Comptoir Suisse). Premier rendez-vous à 6h45 sur le restoroute de Bavois pour la partie
féminine du team, Chantal, Nelly et Massouma, qui faisaient route
ensemble, histoire de pouvoir se poser des questions existentielles,
du genre : Avions-nous prévu assez de pulls en laine polaire et de
collations diverses et variées pour faire bonne figure jusqu'au bout
et ne pas nous écrouler lourdement sur nos rames à la moitié du
chemin ? (Après tout, nous partions quand même pour la première fois
de notre vie de rameuses hors du bercail de Vidy-St-Sulpice-Vidy
habituel). Rassurez-vous, vous n'aurez pas droit au rapport
circonstancié de notre conversation, qui était en tous les cas fort
conviviale et très animée pour une heure aussi matinale.
Arrivée à Bienne sur le site prévu pour le départ de la course,
première surprise… Mesdames, sachez pour la prochaine fois que
vestiaire abrité et WC sont en option.. nous avons donc opté pour la
décontraction totale et avons commencé dès le matin notre offensive
de relations publiques du « Lausanne sport section aviron baladeuses
féminines mais néanmoins très cool », en faisant un strip-tease du
plus bel effet sur le parking (arriver à enfiler un collant de ski
en sautant sur un pied et en tâchant de rester plus ou moins à
couvert sous le coffre ouvert d'une voiture tout en restant souriante
et courtoise croyez-moi c'est un exploit !).
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La partie mâle de l'équipe ayant décidé de confier aux CFF le soin de
les amener à Bienne, nous rejoignit sur le parking. Christoph, son
traditionnel éclair de malice dans l'œil et Alain toujours souriant,
commencèrent à organiser le déchargement des bateaux venus sur place
grâce à nos amis boélands et veveysans.
Quelques allers-retours plus tard, toujours sous un ciel aux couleurs
de l'Ecosse… (petite pluie glaciale et bise qui va avec), notre
bateau était à l'eau, avec toutes ses rames et l'équipage prêt à
embarquer. Au passage nos remerciements et félicitations au Comité
d'organisation de la Bilac, qui en deux jours a aménagé la place,
construit un ponton et balisé tout le site de manière magistrale.
Portant dossard No 13, nous avons rejoint à l'heure dite – faisant
échec à la tradition du ¼ d'heure vaudois - un « Doge du
Röstigraben », posté sur la rive, et portant les attributions de son
pouvoir : une liste et un porte-voix avec lequel il nous a apostrophé
dans un dialecte parfait, pour réciter une incantation tout à fait
étonnante (renseignements pris auprès de Christoph, notre
ambassadeur auprès des indigènes, il s'agissait simplement de
savoir "wo sy d Nummere zäh, elf u zwölf?" ; vous avez tous
certainement compris qu'il cherchait les autres bateaux devant
prendre le départ avant ou avec nous, le 10, le 11 et le 12).
A 9h20, las de nous retenir et surtout de nous voir dénager
frénétiquement pour rester sur place dans le courant descendant, le «
doge » nous laissa finalement partir pour notre grande aventure… euh,
bon d'accord je l'avoue, l'auteure de ces lignes s'attendant à un
départ un peu plus « officiel » que « aoso i reut ga itse » (bon, ben..
allez-y) a réussi à demander après 10 minutes « alors quand c'est
qu'on y va ? on est parti là ? ») secouant Chantal de rire, (et ensuite
évidemment toute l'équipe… ben voilà c'est comme ça).
Vogalonga et Bilac, même combat ! (dixit Christoph et Alain, des
chevronnés de la Sérénissime), des vagues, oui même sur l'Aar, du
courant de gauche à droite à gauche et encore des vagues. Moins de
bateaux, en fait nous n'en avons quasiment pas vu, et à la place des
gondoliers romantiques aux yeux de velours, quelques cyclistes
déguisés en gremlins battus par la pluie, mais sinon c'était la Cité
des Doges au pays du Rösti.
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Descente sans histoire sinon celle du plaisir de ramer ensemble, de
sentir le bateau avancer avec soi, de partager un effort si agréable
avec de si bon compagnons de fleuve. Deux heures de bonheur, des
rires et même quelques agacements partagés par tous quand ce maudit
dossard persistant à se retrousser sur mes oreilles à chaque coup de
vent, le barreur dut partir au fond du sac étanche à la recherche des
épingles de nourrice heureusement prévues par Nelly (et en plus si
vous avez déjà essayé de vous agrafer un dossard dans le dos à
travers un t-shirt trempé avec les mains froides et les doigts qui ont
pris la forme des rames, dites-moi comment vous faites, j'achète le
truc tout de suite).
Surprise générale lorsque notre barreur du moment, Christoph, nous
annonça « plus que 500 mètres ! » M'enfin on était à peine partis
qu'on arrivait ! et c'est à 11h25 que la cloche d'arrivée retentit à
notre passage de la ligne d'arrivée, franchie avec la fierté d'un
apprenti pirate des Caraïbes passant la ligne de l'Equateur ! (bon
d'accord c'est un peu une légende, mais NOUS on l'a vraiment franchie
cette ligne).
La course était finie, mais pas la journée. D'abord sortir le bateau
de l'eau, les collants retroussés sur nos agrestes mollets, les
chaussures autour du cou et les pieds dans l'eau, glissant un peu sur
les pierres moussues nous avons amené notre ami « Le Coubertin » au
sec, sur un petit pré adjacent où il a pu se reposer des fatigues du
voyage.
Organisation parfaite, le comité avait prévu des bus permettant aux
chauffeurs d'aller chercher les voitures et remorques, ce qui m'a
permis de faire connaissance avec les rameurs genevois dans le petit
bus qui nous ramenait au parking de départ. Croyez-moi, les poignées
de mains de courtoisie avec les mains gelées, les doigts entourés de
scotch et le reste d'une barre énergétique collée au fond de la
paume, ça crée des liens un peu poisseux mais très cordiaux !
Tout était prévu pour réconforter les hardis rameurs, et un excellent
repas prévu par nos amis d'Outre-Sarine nous a permis de retrouver
les forces nécessaires au chargement des bateaux, avec nos amis des
clubs de Vevey et de la Tour-de-Peilz.
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C'est donc l'estomac bien calé et le cœur toujours au chaud que nous
avons repris, tous ensemble la route du retour, Christoph et Alain
ayant survécu à une course entière en notre compagnie ont donc pris
le risque de passer encore 2 heures avec nous en voiture… et
heureusement car en chemin nous avons eu l'heureuse surprise d'être
accueillis par les parents d'Alain pour le goûter.
Un de ces moments particulièrement chaleureux qu'on se remémore
toujours avec grand plaisir, le thé partagé dans l'odeur de la tarte
aux pommes, des propos agréables et surtout un accueil si plein de
gentillesse qu'on se dit que finalement on a bien fait de se lever ce
matin-là ! (rendez-vous pris pour l'année prochaine !)
Le « Coubertin » lui n'avait pas encore fini sa journée et nous avons
donc repris la route pour aller l'accueillir au club. En attendant
son arrivée, nous avons profité de faire une photo dans le soleil
couchant afin de vous faire admirer toute l'équipe en « Bilac 05 ».
La journée s'est terminée encore plus belle qu'elle n'avait commencé
et à voir les sourires de toute la troupe, inutile de vous dire que
nous sommes partants pour les prochaines éditions !
Merci aux organisateurs qui ont magnifiquement tout réorganisé du
fait d'une météo peu clémente, merci à Elena pour la réservation
de la meilleure place sur la remorque, merci à nos amis de Vevey et de la
Tour-de-Peilz pour leur amicale collaboration et surtout merci à
toute l'équipe, à Christoph pour son calme malicieux, à Alain qui a
magnifiquement supervisé les opérations, à Nelly pour son
enthousiasme, à Chantal pour son entrain !
Et merci à mes amis qui m'ont expliqué que ce soir-là, les chinois
fêtaient la plus grosse pleine lune de l'année, raison pour laquelle
le drapeau chinois flottait sur le balcon du club. J'ai enfin compris
que la rangée de lunes discrètement alignées derrière le stand de tir
le matin à Bienne, pendant que ces messieurs montaient fièrement la
garde chacun devant leur arbre au bord de l'eau étaient en fait des
rites de salutations à l'astre nocturne ! et moi qui croyait bêtement
qu'il s'agissait de rameurs(ses) prenant leurs précautions avant la
course !
Comme quoi, on apprend un peu tous les jours !
Massouma
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Une semaine en république Tchèque
Du 3 au 11 septembre 2005
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Elena, Gaël, Aline, Gilles, Nicolas, Sylvie, Alain, Christophe, Brigitte, Daniel, Isabelle, Matthias, Alexandre, les deux Fanny, les invités portugais et breton, José Maria (dit Zé) et Christian, ainsi que Nader un accompagnant actif et persévérant, viennent de passer une inoubliable semaine à travers le pays des deux exceptionnels organisateurs, à savoir René et son ami Georges. Ce périple sur la Vltava traversant toute la République tchèque a déjà eu lieu à plusieurs reprises et tout pousse à croire que chaque édition a laissé des traces indélébiles dans la mémoire des rameuses et des rameurs. Cette année, tout a été au rendez-vous pour les membres du LSA et de l'aviron universitaire : temps magnifique chaque jour, ambiance extrêmement bonne, esprit sportif intact jusqu'à la fin, aucun incident majeur routier ou fluvial à déclarer, de la bonne musique dans les bus (de Céline Dion à "Turlutte qui fait passer bonne nuit" en passant par UB 40 et Ray Charles), de la pivo à profusion à un prix qui défie toute concurrence (pour ceux qui ne parlent pas le tchèque couramment (!), il s'agit de ce qu'on appelle aussi Pilsner Urquell ou Budweiser) et de la bonne humeur à tout instant, même après 15h de bus ! En voici quelques grandes lignes.
Arrivés à proximité de Tyn Nad Vltavou au soir du samedi 3 septembre, nous avions déjà des choses à raconter, par exemple les premiers rapports avec le Pozor qui nous a poussé à sa recherche durant toute la semaine, ou alors ce tchèque qui ne sait pas qu'un bus peut en cacher un autre quand il veut traverser une route (Gaël et Daniel s'en souviennent encore) ! La bonne ambiance commençait déjà à faire surface.
Le lendemain René a su nous amadouer et nous motiver grâce au petit déj qui n’a pas eu lieu trop tôt (enfin, la mousse au lard à 7h comme à 9h c'est difficile à avaler !), la réception de casquettes rouges à croix blanche "hop suisse" et la documentation sur le pays (l'aspect culturel n'étant jamais très loin). Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons passé la matinée à la rencontre de la rivière qui allait nous servir de route pour toute la semaine, par du rafting dans la ville de Cesky Krumlov. Les rapides n'étaient finalement pas si impressionnants, même s'il a fallu protéger casquettes et lunettes (Sylvie, Alexandre). Afin de poursuivre nos découvertes culinaires, rien de tel, selon les conseils de Georges, que la goulasch aux knödels (de taille abordable) au bord de l'eau. Mais attention notre diététicien René insistait déjà pour que l'on mange des légumes, à savoir salade concombre-poivron à chaque repas, pas évident pour tout le monde (Elena et Sylvie). Promenade dans les ruelles, glaces aux fruits mixés, expo et visite du château dominant la ville achevés, nous revoilà à l'hôtel pour manger un bouillon de boulettes-knödels et un rôti de porc aux knödels et au chou (de taille inabordable), si bien que certains estomacs féminins commençaient à souffrir (Sylvie, Fanny…) alors que certains garçons en redemandaient (Christophe, Alain, Matthias…) !
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202-170km : Lundi matin, les choses sérieuses ont débuté, départ au kilomètre 202 à 32 km du premier arrêt prévu par nos grands chefs. Tout le monde sur l'eau à part les chauffeurs du jour (on ne remerciera d’ailleurs jamais assez les volontaires chauffeuses et chauffeurs) et le fameux boulon du tollet qui périt au fond de la rivière (Gaël). Après le passage de la première écluse, certaines yolettes se sont presque envolées vers le lieu du pique-nique en prenant même le temps pour une petite chanson (Fanny), alors que d'autres ont dû réhabituer leur corps à la rame (Isabelle et Zé). Très vite les salutations usuelles ont été adoptées, le fameux "ahoj" (Zé surtout). La fin de journée a été ponctuée par une baignade (notre ami breton en premier évidemment), sans craindre les particules verdâtres dans l'eau, et la visite du château Zvìkov. Zé en grand gentleman a offert à toutes les demoiselles une jolie fleur sauvage, mais aucune n'a "malheureusement" survécu au trajet jusqu'au nouvel hôtel, au pied du barrage Orlìk.
170-141km : Afin de repartir du bon pied et voir le château sous un autre angle, nous nous sommes laissés détourner de notre route pendant 12km sur la rivière Otava. La journée était donc plutôt longue et le soleil de plomb a contribué à orner de sel les helvétiques casquettes ! Pause midi sur la pelouse du château Orlìk qu'une bonne moitié a visité grâce aux talents linguistiques de René sans qui la digestion du sandwich au schnitzel aurait pris le dessus sur la compréhension. Finalement, le barrage est apparu au loin, nous attendaient alors une petite séance aux clés de 10, la mise des bateaux sur la remorque, le passage du barrage par la route et le remontage. Au souper, les premières fatigues se faisaient sentir mais n'ont pas empêché certains à profiter du sauna ou à commander des "palacinka" (crêpes tchèques toujours garnies de chantilly), des "bechers" (d'abord Brigitte) (breuvage traditionnel qui fait passer une bonne nuit, comme Turlutte) autour des jeux de cartes (postales pour Elena et Sylvie et de jass entre Romands et Suisses-Allemands !).
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139-100 : Estimée comme la plus chargée, cette journée du mercredi a débuté par une confusion dans les heures du déjeuné et du départ (René), et une mise à l'eau plutôt peu énergique. Mais la force de nos bras s'est avérée plus forte et les bornes kilométriques ont défilé normalement le long des berges. Le pique-nique embarqué sur les yolettes, la dégustation du jambon et du fromage tout brillant et chaud ne s'est pas éternisée et nous sommes arrivés satisfaits à l'hôtel directement par la rivière. Les choses se sont alors enchaînées: stretching sous les arbres (merci Elena, et pas que pour cela d'ailleurs !), glaces, baignade, toboggan, apéro "pivo-chips" et enfin le repas. Les portraits qu'a pris Matthias montrent des visages heureux, oxygénés mais fatigués. Ne parlons pas des douleurs dorsales ou fessières, encore moins des mains cloquées, car notre devise est : "la douleur n'est qu'une information" (Daniel) !
100-82 : A la base, René voulait consacrer le jeudi à la détente et aux visites, une première. Cependant, un mouvement de rameuses et de rameurs motivés et calculateurs a plaidé pour avancer au compteur des km, sachant Prague à une bonne distance. Alors suivant le programme, nous avons commencé par la visite de la brasserie Ferdinand, le test étant de supporter les odeurs pour mériter la dégustation ! Ensuite dîner rapide, retour à l'hôtel, mise à l'eau devant un parterre de motards français. Il a fallu passer un nouveau barrage mais cette fois sur la remorque d'un tracteur, très rustique ! Puis une nouvelle écluse énorme mais comme perdue dans les méandres de la Vltava. Les derniers "au revoir" envoyés à la "petite grand-mère" penchée à sa fenêtre, les derniers "dekuji" résonnants, nous voilà au terme de la journée. Pas tout à fait, restaient encore les grillades au bord de la rivière et les grands préparatifs du vendredi.
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82-57 : Dernière ligne droite, on pousse sur les jambes avec volonté car le point final est tout proche. La fierté nous envahit, les rameurs de Lausanne ont eu une allure d'enfer grâce aux t-shirts rouges ou bleus et aux casquettes, assortis non sans quelques difficultés, en plus de notre talent ! Après avoir passé deux écluses, nous sommes arrivés au club de Prague, même en avance sur les pronostics libaliens ! Le temps de faire un tour dans la ville, parmi les bateaux à touristes, les hommes cravatés sur les quais, les panneaux publicitaires nationaux et le canot à moteur contenant les paparazzi officiels, espérons encore que leurs photos soient plus belles que des bananes séchées (Nicolas) ! Le temps même de faire deux départs de courses afin de terminer en beauté notre périple fluvial. Rangements des bateaux comme transition et direction la grande ville, le trafic, les touristes et le bruit. Afin de couronner le tout, René et Georges nous ont concocté une visite de Prague en tram privé. L'accueil et la gentillesse tchèques ont atteint leur paroxysme au moment où nos mains ne parvenaient plus à contenir verre de becher, bière, sandwich, et cadeaux de bienvenue offerts par la compagnie des trams et de remerciement de la part des organisateurs du Vltava Tour 2005. Une confusion toutefois, n'était-ce pas à nous de remercier chaleureusement toutes ces personnes ? Un grand moment de chaleur humaine avant d'aller troquer nos équipements sportifs pour des vêtements plus citadins. Une visite à pied de la vielle ville nous a conduit au souper. Une véritable plaisanterie restauratrice qui ne mérite pas deux lignes. Les plus fatigués sont alors rentrés et les plus téméraires ont quelque peu profité de la vie nocturne et ont même rencontré des policiers tchèques peu perspicaces ! (Isabelle)
Samedi et dimanche : Ballade au château, sur le pont Charles, repas en terrasse, après-midi passé en petits groupes entre expo et shopping. Le soir venu, nous nous sommes retrouvés pimpants et distingués à souhait afin d'assister à une représentation de Nabucco au Statni Opera Praha (touche finale artistique et culturelle, traditionnelle aux Vltava Tours de René). Après le dernier repas partagé tous ensemble, les chauffeurs et la chauffeuse du lendemain ont eu la gentillesse d'aller se reposer pendant que les autres profitaient pleinement des derniers instants. Pour ne perdre aucune minute de plaisir et ne pas voir la fin approcher, ceux-ci ont réduit leur nuit d'hôtel au minimum. Un dernier tour en tram et retour dans les bus la tête encore sur la Vltava et dans les rues de Prague.
Un peu de recul suffit pour comprendre qu’une aventure comme celle-ci, qui a réuni des personnes provenant de divers horizons, se connaissant peu et ne partageant pas les mêmes niveaux techniques, a contribué à construire une équipe de rameuses et de rameurs motivés, d’une part progressant physiquement et techniquement, et d’autre part unis désormais par le même esprit.
Au final, nos recherches du Pozor nous poussent à croire qu'il s'agit soit d'un monstre des bois (Gilles), d'une bande de pirates (Matthias), d'une nouvelle manière de "dire santé" (Georges), ou alors d'un auto-stoppeur (Gaël). La prochaine édition nous permettra peut-être d'y voir plus clair… René, on en veut encore !!
Fanny Schibli
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Sortie coucher de soleil
Le 31 juillet 2005
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Après les vérifications d'usage auprès du service météo de Cointrin et
l'installation des lampes, gilets de sauvetage et autres accessoires de
sécurité, nous sommes partis à 9, répartis sur le Coubertin et la
Montardière, en direction d'Ouchy, afin d'admirer les dernières lueurs du
jour. Ce chiffre peu pratique nous a toutefois permis de tester une
nouvelle fois les performances étonnantes d'une yolette à 3 + 1, délestée
d'une paire de rame, d'un siège et... d'un rameur ! Arrivés à Lutry, nous
avons fait demi-tour et avons pu observer, tout au long de la rentrée,
quelques feux d'artifice anticipant les festivités officielles du 1er août.
Les vagues du début ont peu à peu fait place à un lac plat, pour notre
rentrée au port, dans l'ambiance magique d'une belle nuit d'été. Notre
Président a récompensé ses troupes en nous offrant le verre de l'amitié au
club, ce qui a clotûré de manière fort sympathique cette virée nocturne, en
passe de devenir une de nos spécialités.
L'équipe : Noémie, Muriel, Estelle, Béatrice, Anne, Gilles, Antonio,
Christoph, Alain.
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Sortie Pleine lune!
Le 21 juillet 2005
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"Avez-vous déjà vu la lune se lever dans le Chablais? C'est un spectacle à ne pas rater! Et depuis l'eau, c'est encore plus beau que depuis le vélux de votre loft! Si en plus, vous n'avez encore jamais ramé de nuit, alors il ne faut vraiment plus hésiter!"
Serait-ce dû à la poésie de l´annonce de cette sortie faite par Bettina, ce 21 juillet s´annonçait comme un événement, avec 40 personnes attendues ! Quelques lampes rachetées pour faire face à la situation, nous n´attendions plus que la lune, et la clémence de notre plan d´eau. Grosse frayeur à 18h : coups de vent du sud-ouest. Ergomètre en lieux et place de la sortie de 18h30, ne nous laissons pas décourager et espérons que le vent faiblisse pour 21h. Et ce fut le cas ! Au final, 32 personnes présentes, quelques crêpes mangées en souvenir de nos amis bretons, répartition des rameuses et rameurs dans un Huit et cinq yolettes, et c´est parti sous le coucher du soleil en direction de Pully, sans trop de vagues. La lune se fit attendre, et resta longtemps cachée derrière les nuages, mais se fit beaucoup admirer une fois révélée sur toute sa face. Ramer dans la nuit, c´est la découverte de nouvelles sensation ! A l´affût des loupiottes, qui signalaient la présence de nos 6 bateaux, c´est en mini armada que nous avons fait le voyage, tantôt très proches les uns des autres, tantôt à la recherche du 8 qui ouvrait la voie. Une fois tous les bateaux rentrés au port, douchés et rangés, à 23h30, une petite équipe prolongea encore la soirée au club, crêpes et compagnie. Merci à tout le monde pour sa participation. Que la prochaine sortie aie autant de succès ! Elena Pibiri
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Le REC aviron à Lausanne
Lausanne, du 4 au 10 juillet 2005
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Dans le cadre d´un échange organisé par l´aviron universitaire, une délégation du Rennes Etudiants Club est venue découvrir les conditions dans lesquelles se pratique l´aviron à Lausanne. Arrivés lundi 4 juillet, nos 12 Breton(es) n´eurent pas la chance de découvrir Lausanne en été. C´est une semaine automnale qui prévalu. La pluie et le vent volèrent deux journées de sorties et les K-way furent omniprésents, mais la semaine fut tout-de-même riche en activités diverses et variées, visites de la ville, séances d´ergomètre, technique au bassin à ramer, matchs de beach-volley, course à pied et mini-initiation au skiff dans le port entre autres au programme.
Au rendez-vous du jeudi soir, pour la sortie commune entre les membres du LS, l´aviron universitaire et le REC aviron, toujours pas de chance, le lac n´est pas au rendez-vous ! Chacun, chacune trouva une activité de son choix, la fin du cours d´initiation eu lieu dans le bassin et à l´ergo et ensuite, place à l´apéro et au repas canadien, qui se déroula, ma fois, un peu au frais, mais avec une ambiance conviviale. Et merci encore à Jean-Michel pour nous avoir refait un délicieux far breton !
Le week-end permis heureusement de finir par une dose intensive d´aviron :
La journée du samedi sur la lac de Joux nous firent une trentaine de kilomètres en yolettes sur un plan d´eau calme et dans un environnement sauvage. L´imprévu du jour fut certainement l´entorse que se fit Nicolas - organisateur du groupe du REC - juste avant la mise à l´eau des bateaux, ce qui l´assigna tantôt à la barre tantôt sur la rive. Finalement, la température ne fut pas tellement plus chaude qu´à l´accoutumée, lorsque nous y allons au printemps, et le feu de bois préparé par Jean-François Balimann fut le bienvenu au moment du pic-nic.
Une fois rentrés, cuisine suisse à l´honneur, histoire de faire découvrir à nos hôtes quelques produits typiques.
Enfin, la dernière journée fut consacrée à assister aux courses de la Coupe du Monde d´aviron, à Lucerne sur le Rotsee. Après les dernières courses des 8+, une petite visite du centre-ville et place aux au-revoir. Merci à toute l´équipe pour sa convivialité ! Nous nous réjouissons déjà de l´année prochaine !
Elena Pibiri
Visitez le site web du REC Aviron !
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Randonnée des trois lacs: Neuchatel-Bienne-Morat
Les 11 au 12 juin 2005
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Une sortie randonnée, combinée en entraînement pour quelques compétitrices et compétiteurs, a été organisée sur les 3 lacs les 11 et 12 juin. Installés à l'auberge La Tène à Marin, un groupe de presque 30 rameuses et rameurs a pu profiter d'une météo excellente et de plans d'eau plats sur les lacs de Neuch’tel, Morat (samedi) et Bienne (dimanche), ainsi que sur le Canal de la Broye et Canal de la Thielle. Cette sortie, organisée par l'aviron universitaire de Lausanne ces deux dernières années, a été cette fois mise sur pied conjointement avec le LSA, permettant aux randonneuses et randonneurs des deux formations de découvrir les lacs voisins à la rame...
Aux cÙtés de beaux parcours dans des conditions de glisse idéales, nous avons fait un détour par Neuch’tel samedi en fin d'après-midi, pour visiter l'exposition "Du Coq à l'Ane" au muséum d'histoire naturelle, et profiter des glaces artisanales et terrasses...
Ce week-end a aussi été l'occasion de faire connaissance et de partager leurs expériences entre des membres de l'aviron universitaire et du LSA, et entre rameurs et rameuses plutÙt randonnée ou compétition, dans une ambiance très conviviale. Gaël |
Fin de la seconde école d'aviron: Interview des participants par Xavier
Jeudi 26 mai 2005
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La fin des cours d'initiation à l'aviron de randonnée a eu lieu le Jeudi
26.06.05. Un souper canadien a été organisé à cette occasion. La rédaction
multimédia du LS Aviron y était présente pour recueillir les impressions
des nouveaux randonneurs.
La convivialité du club et les sensations de glisse sur l'eau ont été
plébiscités par la majorité des participants. "J'ai beaucoup aimé les
cours, déclare Sonia. L'équipe m'a plu, et j'apprécie beaucoup de me
retrouver au raz de l'eau et d'éprouver cette sensation de glisse et de
sérénité. En plus cette nouvelle activité me permet de profiter du lac.
Je faisais de la plongée dans le lac auparavant. Mais il est beaucoup plus
simple de faire de l'aviron!"
Même appréciation de la part de Mara, Nathalie et Nicolas qui ont aussi
découvert le LS Aviron grâce à un article publié récement dans la presse:
"L'équipe est vraiment sympa. Nous n'avons pas encore réussi à mettre à
l'eau nos moniteurs, mais on devrait y arriver avec un peu plus
d'expérience". Plusieurs autres participants ont eu la mÍme démarche
d'aller consulter le site web du LS Aviron suite à l'article paru dans
24heures.
Le mot de la fin revient à Mirta qui a participé activement à la formation
des nouveaux rameurs: "Cette volée de nouveaux rameurs est une excellente
nouvelle pour le club. Je les ai trouvés bien coordonnés et très
enthouiastes. Comme dirait René (Libal), notre maître à tous -
RRRRRRRéguliers aux entraînements et arrrdents à la manoeuvre: la
relèèèève est assurée"
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Vogalonga 2005 - Carnet de Voyage.
Du 13 au 16 mai 2005
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Venise est devenu un jalon quasi incontournable du calendrier des rameuses et rameurs de randonnée. Tel un phare au milieu de la nuée d'activités avironesques nous gardons souvent la ville-patrie de Marco Polo en arrière pensée lors de la préparation hivernale. Et voilà qu'un beau jour de la mi-mars, les listes vides sont enfin affichées au Club et c'est parti pour les inscriptions à la Vogalonga 2005. Alors que les participants s'inscrivent tour à tour avec un brin de nostalgie italienne dans la tête, Elena, René et Martine s'affairent depuis plusieurs mois à préparer l'événement du point de vu logistique : pré-réservations des trains, hôtels, type de bateaux, remorques, équipages, etc., et c'est qu'au bout du compte, ça fait du beau monde et il faut s'y prendre un peu à l'avance tout de même ! Cette année, outre les rameurs/euses du Lausanne-Sports et de l'Aviron universitaire lausannois, deux équipages veveysans et deux yolettes du Gymnase de la cité se sont joints notre convoi. En incluant les accompagnatrices/teurs, c'est une délégation de pas moins de 76 personnes qui a donc fait le déplacement dans la cité des Doges.
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Une fois les équipes composés, arrive le moment d'organiser les entraînements, mais pas évident de trouver des dates où tout le monde peut se retrouver (l'équipe du huit peut vous en parler!). Afin de préparer les 30km de courses, plusieurs sorties étaient prévues dont notamment une sortie longue au Lac de Joux. Dame Météo n'étant décidément pas favorable à de bonnes conditions sur ce lac, toute la squadra s'est repliée sur les eaux plus calmes du Léman pour une sortie jusqu'à St Prex où nos embarcations se mélangeaient avec celles des rameurs et rameuses du FRC Morges. Après plusieurs entraînements pour apprendre à rentrer les rames, éviter les obstacles, repartir, mais surtout pour nous coordonner mieux, nous étions plus ou moins prêts à affronter la lagune vénitienne et les milliers d'embarcations qui nous y attendraient au départ de San Marco. Dès le mardi avant la Vogalonga, équipage par équipage nous avons démonté nos bateaux pour préparer notre déplacement à Venise, sous l'oeil vigilent de Jean-François et l'organisation minutieuse d'Elena et Martine.
L'approche du départ, vendredi 13 mai, aura été des plus folles. Alors que la nouvelle yolette nous était enfin livrée (à moins d'une semaine avant le départ !), plusieurs rameurs et rameuses s'étaient blessés et il aura fallu des nerfs solides à nos organisateurs pour trouver des remplaçantEs. Mais voilà que cela n'allait pas en rester là. Sans superstition aucune, n'y avait-il pas du vendredi 13 dans l'air? Mardi, deux jours avant le départ, les médias nous annonçaient une grève des cheminots italiens de l'ordre d'une journée, précisément aux heures auxquelles 40 personnes auraient dš se déplacer à Venise par le rail. Evviva lo sciopero all'italiana ! Voilà qu'Elena devait organiser illico un convoi en voitures-espace! pas évident, mais bravo pour l'organisation parfaite de tous ces véhicules et merci à tous les "chauffeurs-de-dernière-minute" d'avoir accepter de conduire tout ce monde.
Nous voici à la date du départ: soleil, mais températures fraîches, Dame Météo était cette fois-ci décidée à nous offrir de bonnes conditions de voyage pour ce fameux vendredi 13. Au compte-goutte, les véhicules se mettaient peu à peu en route en début de matinée, les remorques étant les plus matinales. Quelques cols alpins, tunnels et péages plus tard, c'est une brise soutenue qui nous accueillait le long du pont qui mène de Mestre à Venise pour rejoindre le parking du Tronchetto : Terminus, tout le monde descend! et voilà l'agitation vénitienne qui commence à bouillonner dans les veines, sans doute un effet de l'air marin. Un véritable bain de foule nous attendait pour rejoindre nos hôtels respectifs. Juste le temps de se rafraîchir un peu en chambre, par petits groupes ou en individuel, chacun s'est ensuite lancé dans le dédalle de la Sérénissime, ne laissant aucun fil pour qu'une quelconque Ariane ne puisse s'y retrouver. Petit souper vénitien à la clef, tout le monde est rentré se coucher tôt ce soir-là; tous exténués par le voyage.
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Samedi, le soleil mêlé au vent vigoureux jouait et frappait à nos persiennes de bonne heure, nous invitant à rejoindre le groupe pour le petit déjeuner. Pendant que certainEs se remettaient à l'exploration de la ville au mils et uns canaux pour y découvrir églises, campaniles, ponts, gondoles et autres attributs vernaculaires de cette agora goldonienne, d'autres, tels des Arlequins à la recherche de Colombine, se préparaient vaillamment à l'expédition "DTA" (Dossards, T-shirts, Affiche) pour rejoindre le stand des inscriptions à la Vogalonga, qui lui, bien sûr, ne se trouvait plus à l'endroit indiqué sur le site officiel de la Vogalonga (merci aux aimables Schaffhousois qui nous ont aidés à retrouver la Locanda! nous devions vraiment avoir l'air perdus !). Le temps de rebrousser chemin qu'il était déjà 13h, heure de la préparation des bateaux. Quelques coups de vis plus tard et après l'application modérée (hmm!) de quelques bandes de papier adhésif, nous nous retrouvions dans une houle qui laissait présager l'arrivée d'un orage plus tard dans l'après-midi. Nous avons donc opté pour un entraînement sur le Canale Grande jusqu'à San Marco, ce qui nous a donné un avant goût de ce qui nous attendrait le lendemain. Coup de chance fabuleux pour nous ensuite, car à peine avions-nous sorti les bateaux du Cannaregio, qu'une armada de lourdes gouttes s'amusèrent à rendre désertiques les ruelles de la ville, faisant des cafés-restaurants de véritables fourmilières touristiques. La journée se concluait par un souper par équipe afin de régler les derniers détails stratégiques de la régate.
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15 mai 2005, 6h30 diane : certains auront dormi trop peu d'excitation, d'autres pour avoir fait la fête un peu tard ou pour avoir lutté contre les moustiques toute la nuit! Bref, c'est à l'heure du petit déjeuner que se dévoilent les déguisements des différents bateaux, un mini carnaval hors-saison. Il y a eu de magnifiques réussites entre les petits poussins de la Montardière, une yolette de Noîl, des rameurs et rameuses à destination de Schengen-Dublin et un huit vénitien. Mais après un café en moderato, l'effervescence est à son faîte montée et hop, d'un coup toute la clique se dirige vers le Cannaregio pour rejoindre, prestissimo, son embarcation : mise à l'eau et départ pour San Marco. Alors que plus d'un millier d'embarcations à rames fourmillaient au départ, un géant des mers était amarré à quai : plus d'un rameur aura été content de constater que ce gigantesque paquebot était à quai et non pas en train de manoeuvrer entre les yolettes !!! 9h00 pétantes (au sens propre du terme!) : coup de canon ! L'agitation est totale au confluent de la Giudecca et du Canale Grande, des cris s'élèvent dans les airs d'un peu partout et les embarcations se mettent à déferler en direction de St Hélène et St Erasme. La joie de faire partie de ce gigantesque spectacle plus que la force de nos muscles nous propulse à l'attaque et à l'assaut de la lagune! La Vogalonga entre en éruption. Sans se faire de cadeaux, les embarcations les plus rapides cherchent à se dégager pour atteindre l'avant de la course et se positionner en tête du peloton. Rejoignant successivement Burano, puis Murano avant de regagner la grande île de Venise, chaque équipage vit des instants palpitants tantôt à dépasser d'autres embarcations, à récupérer des barres coincées de manière funambulesque, ou à faire des pauses dans les endroits les plus insolites (ne cherchez pas à savoir pourquoi d'ailleurs!). Bref, chacun applique sa stratégie et connaît ses imprévus. Puis arrive un moment magique : l'arrivée dans Venise sous les applaudissements des Vénitiens (aux fenêtres) et des touristes (au bord des canaux). L'effet est mieux que le sucre de raisin : on retrouve de l'énergie et l'on se propulse à nouveau vigoureusement dans les artères vénitiennes. On passe du Cannaregio au Canale Grande, glisse sous le Rialto (sans krebs, SVP!), puis sous le Ponte dell'Accademia pour arriver, enfin, à San Marco. Tout le monde est fatigué à ce moment et les dernières forces ont été utilisées. Pourtant, la joie d'avoir terminé la boucle de 30km illumine chaque visage d'un magnifique sourire. Le Huit franchit la ligne d'arrivée en moins de deux heures (OK, 1h59), mais c'est un temps qui le classe parmi les premières yolettes à San Marco. Suivent ensuite un 4 du LSA, les gymnasienNEs de la Cité, et les autres poussins et Papas-noîl du Club, de l'Université et de Vevey. Quels résultats ! Muscles figées, bras lourds et jambes raides, tous ces valeureux rameurs et rameuses se remettent en vogue à destination du Tronchetto pour le démontage des bateaux. Et hop, voilà l'heure du départ qui approche pour certainEs alors que d'autres ont décidé de passer encore une nuit sur place.
Le retour s'est effectué sans difficultés majeures à part un peu de pluie dans le Piémont et, comme d'habitude, le trafic dense de Milan. Même si physiquement nous nous rapprochions de Lausanne, notre esprit, lui, flânait encore quelque part sur la lagune où résonnaient encore les clapotis de nos rames, à l'effigie d'une cadence vivaldienne. A l'heure où ces dernières lignes se posent sur le papier, beaucoup d'entre nous voient encore défiler, ça et là, l'../image d'un coin particulier dans la cité des Doges et se remémorent avec plaisir les bonnes sensations de notre sport de rame. Le nettoyage des bateaux et la mise en ordre du matériel n'aura pas suffi à nous extirper de ces ballades vénitiennes dont nous seuls connaissons les détours. Tout le monde se réjouit maintenant de la soirée photo !
Bravo à toutEs pour le bel effort et merci pour votre bonne humeur. Un IMMENSE merci particulièrement à Elena, Martine, René et Jean-François pour nous permettre toutes les années cette folle épopée d'où nous revenons chaque fois complètement ravis. Michael Reinhard
Il y a Christoph Winkelmann et Cyril Pavillard qui ont pris des photos dont une sélection est dans l'album photo.
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Préparation pour la Vogalonga
Samedi 23 avril 2005
La sortie longue distance, préparatoire de la Vogalonga, organisée par l'université et prévue initialement au lac de Joux, a finalement eu lieu sur le Léman, en raison de prévisions météo menaçantes. Nous nous somme retrouvé une trentaine à 8h pour parvenir à St-Prex dans de bonnes conditions. Au retour, après une pause stretching, les plus motivés sont repartis pour une plus petite sortie en direction d'Ouchy, dans l'idée d'accumuler des kilomètres pour être prêt à faire les 30 kilomètres de Venise. Et c'était un plaisir pour la plupart de dépasser les limites habituelle de la Venoge pour découvrir un nouveau paysage. Il y a des photos faites par Cyril Pavillard ici.
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Fin de la première école d'aviron: Interview des participants par Aline
Jeudi 14 avril 2005
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Lors du souper canadien de fin d'école d'aviron, Aline Lambelet nous a fait un petit interview des participants.
Alexandra, dis-moi deux choses qui t'ont plues et deux choses qui t'ont déplues dans l'aviron. Alexandra : J'ai aimé le paysage, la sensation d'être sur l'eau et être en groupe. J'ai moins aimé le froid et je ne pensais pas que l'aviron soit aussi technique, que cela soit si dur.
Laure, comment as-tu choisi de faire de l'aviron ? Laure : Une copine m'a proposé de commencer avec elle, mais pour finir elle n'est pas venue et moi si !
Grégoire, te vois-tu éventuellement faire un jour de la compétition ou préfères-tu l'aviron loisirs? Grégoire : Je préfère plutÙt l'aviron balade. J'aime tout de même la compétition, mais ce n'est pas mon but.
Ensuite, tout le monde s'est précipité hors de la pièce pour aller voir la présentation des photos de Cambridge, alors j'ai gardé au chaud mon stylo et mon papier. Malheureusement, je n'avais pas prévu qu'on nous montrerait aussi les photos de la Vogalonga 2004 ce qui fait un énorme paquet de photos ! Evidemment, les gens sont partis peu à peu voyant que cela ne se finissait jamais et du coup il ne restait plus un seul nouveau membre à interroger ! Je me suis donc tournée vers ceux qui restaient : les anciens:
A la question : Qu'est-ce que tu préfères dans l'aviron ?Ils ont répondu :
Antonio : Le dégagé de la pelle droite.
Michael : Les pelles carrées.
Bettina : Les hommes à torse nu en été ! (j'approuve) Michael nous a fait part de son chagrin à n'avoir jamais vu une seule fille à torse nu en été !
Jenny : L'effort, les rameurs, la beauté du paysage.
Et enfin Nikki : L'accent des barreurs !
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Excursion à Cambridge
Du 7 au 10 avril 2005
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Départ : 17h35 de l'aéroport de Genève. Prix du plus gros bagage : Martine. En retard : personne. Et hop, avion & bus & arrivée à Cambridge et début d'un magnifique week-end dont on se souviendra, la bonne humeur de chacun et les marches en sixième vitesse à travers la ville !
Passé une petite marche pleuvinante, installation à l'auberge, sympa et calme. Retrouvailles avec Sara (arrivée de Stockolm), Salomé et Christophe, nous sommes 17! En avant pour le 1er pub d'approche conseillé par Michael.
Le lendemain, premier "british all fried breakfast" du séjour, accueilli avec un enthousiasme mitigé. Les derniers beans avalés, en route pour le club d'aviron. Le front des rameuses et rameurs s'assombrit : si la nuit a semble-t-il été sèche, la pluie s'est remise à tomber. Vent tempétueux, températures proches de zéro, ce n'était pourtant pas en hiver que nous voulions retourner. C'est donc avec une légère hésitation que nous décidâmes de revêtir nos habits d'aviron pour braver la "River Cam" en domptant un 8+ sous l'oeil attentif de notre coach Cathy. Le soir virée au restaurant indien et un happy birthday pour Béatrice. Mica, on compte sur ta goldcard pour l'année prochaine !
Breakfast, marathon et en avant pour la rame du samedi. Quelques frayeurs déclenchées par la proximité de la berge ou des péniches habitées et nous avons sans doute réveillé quelques innocents dormeurs. Des sorties brèves et intenses, partiellement barrées par des "coxmen" de notre club hôte Cambridge '99 (Relax, Go, Easy, bref tranquille à la Michael) et des visites de Colleges, soit pour sightseeing soit pour un brunch organisé par Michael dans son ancien college, Hughes Hall. L'après-midi sortie en punting, tout le monde s'y exerce. Charmant mais pas encore trouvé les 30 km/h! Et le soir nous avons le loisir d'admirer d'élégant-e-s rameuses et rameurs britanniques au cours d'un dîner arrosé.
En ce qui concerne la météo, il n'y a pas à dire, c'était varié : du froid, du vent, de la pluie et de la neige ! mais également de jolis nuages balayés par le vent, du soleil et de la douceur. Passé de la doudoune à la terrasse de pub le dernier jour, Áa n'est pas trop mal ! Et pour la rame pas de problème, aucune goutte d'eau n'est venue assombrir nos virées.
Remis de la petite fête du samedi soir au club de Cambridge '99, dimanche matin fût l'occasion de pratiquer notre dextérité en 8 de pointe. Deux 8+ mixtes (Cambridge/LSA) furent préparés pour des "races" de 700m. Le vent tombé et le soleil au rendez-vous nous ont permis deux belles courses. Un dernier petit pub pour se remettre d'aplomb avec un repas "so british" : agneau avec sauce à la menthe, roastbeef, yorkshire pudding. Le tout sur une terrasse et un soleil qui n'a plus rien de british. Après une courte sieste dans le car qui nous ramène à Luton, nous avons admiré un magnifique coucher de soleil au-dessus des nuages britanniques. Arrivée 21h50 à l'aéroport de Genève, le temps était moins frigorifiant à Cambridge!
Bref, quatre jours de découverte, dans une ambiance chaleureuse et conviviale, grâce à nos guides et organisateurs, suisses et anglais et à une tradition sportive de l'accueil non démentie. Nous nous réjouissons de recevoir les rameuses et rameurs de Cambridge cet été à Lausanne, pour leur faire connaître les joies de l'aviron lacustre.
Le team : Salomé, Sara, Martine, Michael, Gilles, Antonio, Alain, Elena, Mirta, Béatrice, Christoph, Isaline, Thomas, Nikki, André, Yves, Gaîl
Il y a des photos prises par Thomas "Timtom" Guignard, Christoph Winkelmann, Yves Hafner, Martine Fabre, Elena Pibiri. Une sélection est visible sur l' album photo.
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Calendrier
16 janv. | Vevey, Ergo |
7-10 avril | Cambridge Rando. |
14 avril | Souper canadien |
23 avril | Lac de Joux |
13-16 mai | Vogalonga |
26 mai | Souper canadien |
11-12 juin | 3-lacs |
en juin | Traversée Léman |
7 juillet | Souper canadien |
21 juillet | Sortie Pleine Lune |
en aout | Lever du soleil |
3-11 sept. | Vltava |
1 oct. | Ch. Romands |
25 sept. | Divonne |
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